Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 8 : Nous avons tous une histoire

Tout le monde était en train de s'affoler et de se demander comment les choses avaient pu aussi mal se tourner, question que je me posais également. Sterling n'avait jamais lésiné sur la sécurité de son appartement, dépensant des centaines de dollars pour s'assurer que personne ne pourrait s'en prendre à lui de quelque manière que ce soit. Alors parmi toutes les personnes pouvant être touchées par un tel évènement, Sterling n'était certainement pas la victime idéale.

— Mais c'est impossible, tout était super bien sécurisé chez lui ! lâchai-je assez perturbé.

— C'est ce que je me suis aussi dit, mais visiblement, cette personne a réussi. On ne peut pas se protéger contre tout.

Jian était beaucoup plus sereine que moi. Normalement, j'aurais été capable de sortir ça très naturellement, mais cette fois-ci, c'était impossible, surtout parce que Sterling n'était pas un inconnu à mes yeux.

Mes pensées furent alors interrompues lorsque mon portable se mit à sonner. Caterina, ma collègue de l'hôpital, ce qui ne présageait rien de bon. Je fixais longuement l'écran sans bouger.

— Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Jian en voyant mon état.

— Une collègue m'appelle. Ils vont sûrement vouloir que je vienne...

— Mais si on t'appelle pour Sterling, tu ne peux pas y aller, s'opposa-t-elle fermement.

— Je me suis bien occupé d'Anna après sa mort, je crois que je tiendrais le coup. Et puis, il manque du personnel.

Saoirse prit alors mon avant-bras, inquiète elle aussi, m'empêchant ainsi de m'en aller.

— Jian a raison. Ce n'est pas raisonnable, approuva-t-elle l'air grave.

Pendant un instant, j'aperçus un brin de peur dans son regard, peut-être le fait que j'ai évoqué le nom d'Anna. Elle détestait sûrement cette femme bien plus que je ne pourrais jamais le faire. Mais les rôles étaient probablement inversés pour son ex. Cependant, elle ne l'aimait plus et je savais qu'au fond de moi, j'aurais toujours des sentiments pour Anna, peu importe ce qu'elle m'avait fait subir. C'était un étrange cocktail d'amour et de haine, ce pourquoi jamais rien n'aurait pu fonctionner entre nous, même pas une simple amitié, mais aussi parce qu'elle ne l'aurait jamais voulu.

Mon regard croisa brièvement celui de Jian, celui-ci n'était pas comme celui de Saoirse. L'une parlait par le biais de ses sentiments et l'autre par le biais de sa raison, pourtant, leur avis se rejoignait.

Je répondis alors à l'appel alors que toutes les deux me fixaient. Pendant ce temps, Clara s'était un peu écartée sans que personne ne le remarque et s'était repliée sur elle-même. Dès que j'aurais l'occasion, j'essaierais de lui parler, elle allait vraiment mal.

— Merle ! Tu pourrais répondre un peu plus rapidement ! m'asséna Caterina.

— Désolé–

— Il faut que tu viennes rapidement à l'hôpital, les urgences vont amener quelqu'un dans un état critique, m'expliqua-t-elle en me coupant la parole. D'ailleurs, ça s'est passé pas loin de chez toi.

— Ça s'est passé dans mon immeuble, je ne suis pas sûr de pouvoir venir.

— Je ne suis pas sûre que tu aies le choix, riposta-t-elle d'une voix aigrie.

— Je connais la personne, on était assez proche. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée... Je n'ai pas encore envie de voir quelqu'un sur son lit de mort...

Les mots m'avaient quelque peu échappé, mais d'une certaine manière, c'était vrai. Je voulais bien les aider, mais il y avait des limites à ce qui pouvait être supporté.

— Désolée Merle, tu n'as pas le choix, insista-t-elle.

Elle ne me laissa même pas le temps de répliquer et raccrocha salement. Je restai interloqué durant un certain temps sous le regard incompris de mes proches.

— Que se passe-t-il ? me demanda Saoirse en prenant ma main.

— Je dois y aller... Visiblement, ils se fichent que j'aie été proche de lui... Alors que c'est contraire au règlement normalement...

— Tu veux qu'on t'accompagne ? proposa Jian.

D'habitude, j'aurais refusé, essayant de me faire passer pour quelqu'un de fort, mais cette fois-ci, j'allais accepter d'être faible, mais en étant accompagné, je le supporterais sûrement mieux...

*

— Merle, ton piercing ! m'avertit Caterina alors que je quittai le hall.

— En effet.

Aussitôt, je l'enlevai tout en me rappelant que c'était la deuxième fois en si peu de temps. En temps normal, je ne le gardais jamais, sachant pertinemment à quel point je devais faire bonne figure ici et à quel point mon poste était fragile.

À contrecœur, je m'étais retrouvé dans la chambre de Sterling. Il était dans un état pitoyable et des tubes parcouraient entièrement son corps. Les médecins avaient fait tout ce qu'ils avaient pu pour le sauver mais d'après quelques échos, ils n'étaient pas sûrs quant à son pronostic, et c'était sûrement ce pourquoi la vision de son visage aussi terne m'était à ce point désagréable.

Le médecin présent dans la pièce m'informa que quelqu'un devait toujours être présent pour s'assurer que tout se passe bien et au contraire, agir rapidement. Les heures qui allèrent suivre seraient les plus compliquées à supporter.

Après ces brèves instructions, je retrouvais Saoirse, Jian et Clara dans une salle d'attente. Aussitôt, je m'assis aux côtés de ma copine et posa ma tête sur son épaule.

— Comment va-t-il ? demanda Clara, tout en tremblant sur sa chaise.

— Rien n'est sûr pour l'instant, soupirai-je.

Saoirse me prit fermement dans ses bras. Sans même rien lui dire, elle avait compris que j'avais tellement besoin d'elle et qu'il suffisait parfois juste d'une marque d'affection de sa part pour me rassurer. Surtout parce que ce soir où Anna avait mis fin à ses jours me hantait. J'avais vu passer son corps sans vie et ses parents en pleurs. C'était la première fois que je les avais vus et j'aurais préféré que ce soit dans d'autres circonstances. Leur parler m'avait demandé un self-control que je n'avais jamais eu, un effort surhumain. Je m'étais retenu durant toute la discussion de ne pas céder aux pleurs, à la colère ou à culpabiliser Anna. J'avais juste écouté des parents qui ignoraient tout de leur fille et la considéraient comme une princesse. Mais cette fois-ci, je ne serais entouré que de ma copine et d'amis parce que Sterling n'avait pas la moindre famille, ou du moins, aucune famille qui ne voudrait lui rendre visite.

— On est vraiment en sécurité nulle part maintenant, même chez soi, lâcha Clara en fixant d'un air vide un point en face d'elle.

Chacun afficha une mine contrite et Jian entreprit de chercher un café pour tout le monde, prétendant que nous en avions besoin. De toute façon, avec ou sans café, je serais incapable de m'endormir.

— Que je sois chez moi ou pas, il pourrait très bien y avoir quelqu'un qui s'en prendrait à moi...

— Tu sais qu'il existe des cours de self defense ? lança Saoirse ce qui me fit ouvrir un œil. Je me suis renseigné dernièrement à ce sujet, si tu veux, on pourra y aller ensemble.

— Ce serait une excellente idée ! s'enthousiasma la brune, presque soulagée de trouver enfin une solution. Merle pourrait venir avec nous aussi !

Aussitôt, sa remarque m'interpella et je me redressai pour mieux suivre la conversation. Néanmoins, sa réaction me paraissait tout à fait logique étant donné nos derniers échanges et que nous avions une plus grande proximité désormais.

— Je ne ferais que vous encombrer, éludai-je, n'ayant guère envie de me joindre à cette activité.

— Ça peut toujours être utile, déclara Clara accompagné du regard insistant de Saoirse.

Étant donné leur acharnement, j'allais être contraint de les suivre, mais si ça pouvait les aider, j'étais prêt à me sacrifier. Je haussai les épaules et dus accepter de les suivre. En effet, ce pouvait toujours être utile, mais je n'avais jamais voulu apprendre à me battre.

Notre discussion s'arrêta ainsi lorsque Jian revint avec un plateau et quatre gobelets. Immédiatement, chacun s'empara de son café et je m'adossai contre le mur en buvant une brève gorgée.

— Fais attention c'est chaud ! m'avertit Jian.

Trop tard, même si je ne l'avais même pas remarqué. Puis nous avalâmes notre café silencieusement. Nous n'avions plus rien à nous dire, ou du moins, nous ne voulions plus rien nous dire. De toute façon, nous ne pourrons pas faire avancer les choses... Nous devions accepter que le temps s'en charge à notre place...

*

Jian et Clara avaient fini par partir, complètement épuisées, tandis que Saoirse avait tenu à m'accompagner. Elle s'était assoupie dans une salle de repos, généralement occupée par le personnel. Heureusement, il n'y avait personne et malgré son inquiétude, j'avais insisté sur le fait que je m'occupais de tout, même si quelqu'un venait l'embêter.

Ainsi, pendant des heures ou du moins, un temps assez proche des heures, j'étais resté aux côtés de Sterling. Il n'avait pas bougé et le voir ainsi me serrait la gorge. Je voyais encore Anna après son arrivée à l'hôpital. À chaque instant, je craignais son réveil tout autant que sa mort. Parfois, j'en venais à imaginer qu'elle sorte brusquement de son sommeil et vienne me prendre au cou, m'embrassant contre mon gré tout en me suppliant de rester proche d'elle, de me dire à quel point je comptais pour elle et, pire que tout, à quel point elle était désolée, me promettant que plus jamais elle ne se comporterait ainsi. Elle l'avait fait des tas de fois. Mais elle ne s'est jamais réveillée. Ce n'était pas un soulagement. La boule dans ma poitrine a explosé et j'ai fondu en larmes, j'avais eu comme la soudaine impression de l'avoir assassinée, d'être le seul responsable de son malheur.

Et désormais, j'avais Sterling sous mes yeux. Ce vieil homme déjà meurtri par la vie depuis bien longtemps. Au-dessus de son lit, je jetai un bref coup d'œil aux indications sur la machine. Rien n'était bien alarmant pourtant son état ne me rassurait pas pour autant. Cependant, alors que je perdais tout espoir, ses paupières se mirent à papillonner. J'étais prêt à appeler du personnel mais il s'empara de mon poignet.

— Merle... N'appelle personne...

— Vous ne pouvez pas mourir, murmurai-je, désespérément.

— Merle. Tu sais l'arme que je cache ? Prends-la et utilise-la pour te protéger, articula-t-il avec difficulté.

— Je n'aime pas les armes, refusai-je d'une voix tremblante.

— Je ne vais pas tenir longtemps... et je veux que tu l'aies. Protège-toi.

C'était sa paranoïa qui parlait et jamais ça ne m'avait mis autant mal à l'aise. Malgré toutes ces personnes se procurant des armes et les lois qui m'y permettaient, je m'étais toujours interdit d'acquérir la moindre arme, même si c'était pour me défendre.

Il relâcha alors mon poignet et je me permis de chercher du personnel qui s'occuperait bien mieux de lui que moi.

*

Le souffle court, j'étais venu rejoindre Saoirse qui dormait paisiblement sur un matelas assez miteux. J'ignorais comment elle avait réussi à trouver le sommeil dans une telle atmosphère et un tel lieu, tant mieux pour elle. Ses longs cheveux suivaient la courbure de son dos et quelques mèches tombaient sur le côté du matelas. Elle était magnifique à admirer et je pourrais passer des heures ainsi. Rien que de la voir m'apaisait.

Silencieusement, je m'assis sur le matelas en face d'elle et la regardais. Comme j'aimerais pouvoir dormir aussi sereinement qu'elle. Mes doigts avaient envie de glisser sur sa douce peau et de caresser délicatement sa joue, mais je ne voulais pas la réveiller et encore moins faire quoi que ce soit durant son sommeil. Elle ne resta pas bien longtemps ainsi et ses yeux s'ouvrirent lentement.

— Désolé, je ne voulais pas te réveiller, murmurai-je, me sentant soudainement coupable.

— Ce n'est pas de ta faute, je dormais à peine...

Elle se redressa lentement et vint s'asseoir à mes côtés, se blottissant dans mes bras.

— Alors comment va-t-il ? s'enquit-elle, sa tête logée sur ma poitrine tout en passant doucement son index dessus.

— Les médecins s'occupent de lui pour l'instant. On en saura sûrement plus dans les heures qui suivent... C'est fatigant.

Elle hocha timidement la tête et nous nous allongeâmes sur le modeste matelas, l'un dans les bras de l'autre.

— Tu n'as pas ton piercing, me fit-elle remarquer en passant son doigt sur ma lèvre inférieure.

— Je l'enlève pour le travail... Comme ça, le seul truc un peu excentrique de mon apparence reste mes cheveux, ce qui est plus acceptable pour la plupart ici.

Normalement, je n'aurais jamais dû me plier à d'aussi stupides règles de bienséance. On ne m'avait même jamais demandé de l'enlever, mais on m'avait embauché alors que je ne l'avais pas encore. J'avais surtout retenu une certaine aversion pour les tatouages et on m'imposait de longues manches pour ne pas inquiéter les patients. Les préjugés avaient la vie dure...

— Ce n'est peut-être pas le moment, mais quand on était au bowling, tu voulais me dire quelque chose, lança-t-elle en enroulant une mèche de ses cheveux sur son index comme pour se détendre.

— En effet...

— C'est compliqué ? demanda-t-elle en levant son regard, croisant ainsi le mien. C'était ce que tu disais...

— En fait, c'est quelque chose qui m'a tracassé pendant un bon bout de temps, mais en parlant avec Clara et Jack à ce sujet, j'ai les idées un peu plus claires... Enfin, je n'arrive pas vraiment à l'accepter...

— Tu n'es pas obligé de m'en parler si c'est trop compliqué, déclara-t-elle d'une douce voix.

— Je suis bisexuel, annonçai-je subitement, agacé de tourner autour de ce satané pot. Et j'ai couché avec Jack aussi, plusieurs fois. Maintenant, si tu m'en veux, je pourrais le comprendre...

Elle se redressa subitement et j'en fis de même, apercevant alors son regard ahuri et sa bouche entrouverte. Elle peina à trouver ses mots, mais finit par réussir à articuler quelques syllabes.

— Comment tu peux penser que je t'en veux ? s'étonna-t-elle. Ça ne change rien à mes sentiments...

— Tu n'as pas peur que je te trompe ou quelque chose dans le genre ?

— Je ne vois pas pourquoi, rétorqua-t-elle comme si elle cherchait ses mots. J'ai juste confiance en toi...

Je pris un léger temps de pause pour prendre du recul sur sa réponse. Elle s'en fichait, ce qui me rendait à la fois soulagé et perturbé.

— Je sais que j'ai l'air de cette fille populaire qui rejette les autres pour n'importe quelle raison... Et j'ai été cette fille à une époque, je ne le suis plus.

Visiblement, elle n'était pas la seule à vouloir mettre certaines choses au clair. Parfois, nous avions besoin de parler, quitte à ce que ce ne soit pas le meilleur moment.

— Franchement, je détestais cette fille. Cette fille superficielle qui ne traînait qu'avec des gens populaires. Cette fille qui jugeait pour un rien. Cette fille qui s'attachait à des choses futiles.

Je l'écoutais attentivement tout en prenant délicatement sa main. Elle n'avait aucune raison particulière de me confier tout ça, mis à part qu'elle en avait envie et parce que, comme elle venait de me le dire, elle me faisait confiance.

— Beaucoup me considéraient comme la fille parfaite à cette époque, poursuivit-elle en détournant brièvement son regard. Après tout, je faisais partie des meilleurs de la classe, j'étais capitaine des cheerleaders, tous les garçons étaient à mes pieds... Puis je suis sorti avec Mason, le meilleur quaterback. On formait le couple parfait et tout le monde nous enviait...

— Pourquoi tu me dis tout ça ? l'interrogeai-je, assez dubitatif.

— Parce que si j'étais encore cette fille, je t'aurais quitté dès le moment où tu m'as dit ça. Je ne me serais même pas approchée de toi à vrai dire. Et je ne veux plus être cette fille... je ne veux même pas que les autres puissent le penser encore maintenant. Parce que c'est un obstacle dans ma vie...

— Le lycée, c'est fini. La réputation qu'on avait là-bas aussi, tentai-je de la rassurer. Si je pensais encore comme à cette époque, je t'aurais évité parce que je t'aurais défini à partir de préjugés ... Et je me serais juste dit que tu es une belle femme, mais je n'aurais jamais vu au-delà. Je ne serais jamais tombé amoureux de cette femme compréhensive, courageuse, déterminée, forte.

— Je ne suis rien de tout ça, me contredit-elle dans un murmure.

— Bien sûr que si. Si tu ne l'étais pas, tu ne m'aurais pas dit tout ça... Et après ce que tu as vécu, certaines personnes auraient pu avoir de bien pires réactions... Tu as toujours gardé un certain contrôle de toi et rien que c'est, c'est admirable...

Elle pencha sa tête et des yeux humides, je voyais à quel point elle était touchée, mais aussi rassurée.

— Jamais on ne m'a complimenté ainsi... Mason me disait juste que j'étais belle, magnifique, sublime...

Je me sentais vraiment mal pour elle. Durant toutes ces années, les autres ne l'avaient considérée que par son apparence physique, sans même s'intéresser à sa personnalité. Mais pouvait-on vraiment en vouloir à des lycéens ? J'avais également subi les affres de la superficialité, même si ça différait sur certains points.

— Ou sinon, mon entourage se contentait d'un "tu es très gentille". Enfin... Oui, j'étais gentille, peut-être un peu trop conne sur les bords...

— Tu es loin d'être conne, au contraire, l'arrêtai-je immédiatement.

— Et après tu oses penser que je peux partir parce que tu m'annonces ta bisexualité et une de tes aventures ? Comment je pourrais faire ça alors que tu te comportes ainsi ? Je sortais d'une horrible passe où j'avais tout perdu... et tu arrives comme une fleur, tu m'aides, tu me comprends... et tu ne me vois pas comme un putain d'objet sexuel. Comment veux-tu que je t'en veuille pour ça ? Au contraire, je t'en veux quand tu vas garder ça pour toi, que tu t'éloignes de moi pour une quelconque raison... Et même si ça fait si peu de temps qu'on sort ensemble, je tiens à toi plus que quiconque et je t'aime comme je n'ai jamais aimé.

À bout de souffle, elle se jeta dans mes bras, me serrant fermement contre elle en laissant échapper quelques larmes sur mon épaule. Je caressai délicatement sa chevelure, encore fébrile par ce qu'elle venait de me dire. Si nous nous étions rencontrés quelques années plus tôt, jamais rien de tout ça ne serait arrivé et il avait fallu que nous soyons tous les deux blessés pour que nous nous retrouvions...

Alors que nous partagions un moment assez intime, Caterina nous interrompit et notre étreinte s'arrêta par la même occasion.

— Merle... Tu connaissais Monsieur Hebert ? s'enquit-elle.

— Oui... C'était mon voisin... Qu'est-ce qu'il se passe ? Il va bien j'espère...

Caterina resta muette et détourna son regard. Le message était alors clair, suffisamment clair pour que Saoirse le comprenne également. Voyant mon air triste, elle me prit dans ses bras et Caterina nous laissa seuls par politesse.

Malheureusement, Sterling avait enfin rejoint ce monde qu'il craignait tant...

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro