Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 27 - Marie 🌜 : Torture et douleur.

Cela fait déjà quinze minutes que je suis dehors. Depuis l’aube, finalement. Je n’ai pas réussi à dormir, pas après ce que j’ai vu. Impossible. Je n’ai pas envie de manger. J’arrête de regarder dans le vide lorsqu’une présence s’approche de moi. Une grande présence. Le Mage Noir. Je l’observe s’approcher, mais il est trempé de la tête aux pieds. 

— Qu’est-ce que t’as foutus, encore ? 

— J’ai passé ma nuit dehors, dans l’eau, à me noyer, probablement plusieurs fois par heures. 

J’écarquille les yeux, surprise. Se noyer plusieurs fois par heures, je n’ose pas imaginer le calvaire. 

— Fais pas semblant d’être étonnée, ce n’est rien comparé à ce qui m’attends ce matin. 

Je fronce alors les sourcils et cesse d’avoir ce petit air stupide. Je ne comprends pas ce qu’il veut dire par-là, mais lui demander reviendrait probablement à l’énerver, donc je m’abstiens. On verra bien. 

— Kayn, c’est par ici que ça se passe, grogne un des professeurs dans mon dos. 

Le concerné relève les yeux dans sa direction avant de tiquer. Il s’en va sans même lui répondre. Alors que je le suis du regard jusqu’à l’intérieur du château, l’enseignant s’adresse à présent à moi. 

— Mademoiselle, merci de vous ranger à l’extérieur avec vos camarades. 

Lorsqu’il me dit ça, une affluence d’étudiants s’extirpe peu à peu du hall. Ils prennent tous à droite. Je vois défiler les jambes, puis les bustes, et enfin les visages. Anabella, Léo, Vincent et Gaelle passent devant moi. Je me lève en trombe et les rattrape dans l’immense agitation qui se déroule. À droite, puis encore à droite, c’est le chemin que nous faisons jusqu’à arriver devant une minuscule porte cachée à moitié par des têtes. En avançant, je ne regarde pas ce qu’il se passe autour de moi et percute quelqu’un. Rubis. Elle se retourne, me cherche du regard, puis se baisse. 

— Tu veux quoi ?

— Rien, dis-je en premier lieu pour ne pas l’énerver. En fait, je veux juste savoir pourquoi tout le monde s’affole. 

— T’as loupé combien d’épisode, toi ? 

— Juste assez pour ne pas avoir eu à te supporter jusqu’à maintenant. 

Elle soupire, faisant retourner à sa gauche, Simon, scotché de me voir au beau milieu d’une bande de Pique et de Cœur.   

— Nous sommes là pour assister à la cérémonie d’incinération de la directrice, prononce calmement Simon contrairement à Rubis, et maintenant l’homologue de Simon qui me reluquent comme une vulgaire proie. 

— Hors de question que je chante cette horreur, proteste Rubis en faisant volte-face vers la façade afin d’éviter de me regarder. 

J’ai plus l’impression qu’elle parle à Caesar, mais en réalité elle s’adresse également à Simon et à la Pique métissée. 

— Moi non plus, proteste Simon. 

Le brun toujours en costume acquiesce aussitôt. La porte s’ouvre et les Mages commencent à s’enfoncer à l’intérieur. En arrivant dans l’encadrement, je prends conscience que c’est une descente et manque de me casser la gueule sur Rubis, marchant devant moi tel un robot. Les pieds claquent contre les marches lorsque je commence à progresser dans un long et sombre couloir. Anabella me colle aux baskets derrière moi, me tenant par le poignet comme une enfant, persuadée qu’elle peut tomber à n’importe quel moment. Plus nous avançons, et plus je distingue de la lumière. Beaucoup de lumière. L’escalier débouche sur une immense chapelle aux murs blanc crème. Des piliers cylindriques se trouvent de part et d’autre des tribunes construites en bois. En arrivant, une estrade est installée à notre gauche, et une autre porte se dissimule à droite de cette première. Il y a tant de clarté grâce aux vitraux présents en haut de l’immense mur d’en face. Environ cinq mètres nous séparent du plafond. Le sol est carrelé de rosaces brunâtres et de carreaux.  Je m’émerveille alors que c’est loin d’être le moment. Tous les étudiants s’installer sur les quelques centaines de places présentent dans l’enceinte du sous-sol tout aussi beau que celui de la bibliothèque. 

Alors que je m’apprête à m’enfoncer dans l’allée centrale, j’aperçois le professeur qui m’a interpellé quelques minutes plus tôt sortir de la pièce à la petite porte. Il part aussitôt, ne surveillant rien à ce qui se passe aux alentours. Profitant de l’agitation encore permanente, je m’avance discrètement vers l’accès. D’un coup d’œil derrière moi, j’observe l’animation de la salle, puis le professeur se contentant de faire le tour de l’endroit, dos à moi. Je passe dans un tout autre monde, semblable à des caves. Lorsque je referme la porte derrière moi, la lumière naturelle s’éteint et laisse place aux ténèbres. 

— Qui t’as laissé entrer ? me demande la voix rauque de Kayn. 

Je sursaute presque en me rendant compte qu’il se trouve juste à ma droite, assis à même le sol. Derrière des barreaux. Des barreaux. Il se trouve dans une cellule, comme en prison. 

— Personne, je suis rentrée sans l’accord de qui que ce soit. 

— T’es dangereuse, affirme-t-il.  

— Bizarrement, j’aime ça. Qu’est-ce qu’il se passe ? En dehors de bruler quelqu’un qui visiblement n’en avait rien à faire de ses élèves et les méprisait. 

— Ils vont chanter. 

Mon front se plisse. 

— Quel rapport ? 

— Le rapport c’est que ce chant peut me buter. 

Mon visage se décompose. Sa phrase me glace le sang alors qu’il y moins de vingt-quatre heures, il n’a pas hésité à tuer quelqu’un. Je suis toujours aussi inconsciente de lui parler encore, c’est indéniable. 

— Rubis ne va pas le faire. 

Un petit rire s’échappe de sa gorge. 

— M’étonne pas. Mais ça ne suffira pas pour me garder en vie. 

— Qu’est-ce qui pourrait t’aider à rester en vie ? 

— Toi. 

Je deviens rouge pivoine, mais lorsque je me dis qu’il ne me voit peut-être pas, je me rappelle que c’est faux.  Il est capable d’avoir une très bonne vue, lorsque ça l’arrange. 

— En t’aidant à sortir ?

— Et puis quoi, encore ? Tu risqueras juste de te faire enfermer dans la cellule d’à côté.

Mon regard se tourne vers cette dernière, elle aussi forgée face à une minuscule lucarne, le seul endroit où la lumière extérieure passe. Je m’approche du grillage et pose ma main dessus, sur une des fines barres rouillées. J’ai l’impression de toucher un matériau vieux de plusieurs centaines d’années, l’usure se sent énormément au toucher. Je m’abaisse, puis m’arrête au niveau de son visage. 

— Ce qui m’aiderait c’est que tu restes là sans bouger, sans partir. 

— C’est tout ? 

Rien qu’en entendant ma voix, j’ai l’impression d’être déçue. 

— Ouais, c’est tout. Je te demandes pas la lune. 

— C’est moi, la lune. 

Il papillonne des yeux, et je souris. Dans une telle situation, on devrait plutôt être tous les deux en train de chialer. 

— Quoi ? 

— Rien, juste une connerie. 

J’ai à peine le temps de finir ma phrase qu’il se met à hurler et à plaquer ses deux paumes contre ses oreilles. Moi aussi, je l’entends. Elle est mélodieuse, que pour moi. Face à moi, il continue de se dolenter, puis, son nez commence à saigner. J’ai un mouvement de recul en apercevant ses yeux pleurer de sang à leur tour. Alors que je m’apprête à détourner le regard, il rattrape mon visage par le menton et m’oblige à le scruter. Il n’a plus qu’une main sur sa tempe, la gauche. Il geint toujours tandis que j’écoute toujours cette mélodie agréable dans mes oreilles. C’est donc ça, le chant de la mort ? Je m’attendais à quelque chose de plus glauque. Finalement, j’ai l’impression d’être dans une cérémonie religieuse où le chœur chante à capella. Les yeux du Mage Noir se plante dans les miens. De souffrance ou de rage, le blanc de ses globes devient rouge et ses pupilles brillent encore d’un bleu azurin. J’ai la chair de poule et la boule au ventre. 

—Regarde-moi dans les yeux, sinon j’explose ces grilles de merde et personne ne sortira indemne de la chapelle. 

Mon frisson n’en devient que plus grand en entendant cela et en apercevant à présent l’hémoglobine couler de ses oreilles. Sur sa tête, ça se voit qu’il souffre le martyr, bien qu’il tente tant bien que mal de se retenir d’hurler. Comment ce chant si rythmé en apparence peut se transformer en une arme de torture pour les sangs-froids ? Je peine toujours à comprendre, le cœur en miette de devoir plonger mes yeux dans les siens pour lui éviter tout débordement. C’est insupportable. 
Soudainement, il détache ses yeux des miens, toujours le visage et tousse amèrement. Une violente trainée de sang vient se poser sur le sol granuleux recouvert de petits gravillons noirs. Malgré l’air envoutant qui se propage dans mes tympans, je saigne de l’intérieur. Difficile de le voir s’égosiller à en perdre ses poumons. 

Il se lève, perds totalement le fil de sa pensée et de ce qu’il m’a dit quelques minutes plus tôt. Son corps se tourne vers sa droite, il remet sa main sur son oreille. Il hurle et enfonce son visage dans la pierre. Je flagelle de terreur lorsque je le vois recommencer une seconde fois, toujours au même endroit. Sans aucune once de réflexion et prend mes jambes à mon cou en direction de la pièce centrale de la chapelle. En ouvrant la porte, c’est mécanique, j’hurle. 

— Arrêtez ! Arrêtez tout ! 

    Et, effectivement, tout le monde s’arrête. Je n’ai pas eu besoin de le répéter une troisième fois, ce qui me rassure parce que je ne suis pas dans les cellules pour voir l’ampleur des dégâts.  Le professeur qui m’a interpelé se lève de son rang, installé aux cotés d’autres enseignants et s’avance vers moi d’un pas assuré. Malgré tout, je garde ma position et réceptionne sa colère en pleine gueule. 

— Qu’est-ce qui vous a pris de vous enfermer avec le Mage Noir ? Ne t’enferme pas avec lui, il aurait pu te tuer ! 

Il se tourne vers l’assemblée, tape une seule et unique fois dans ses mais avant de se tourner vers le sarcophage à présent posé sur l’estrade. 

— Maintenant que tout est interrompu, nous allons directement passer à l’incinération, puis laisser reposer la directrice une journée entière avant de la lâcher dans l’air. 

Il s’avance sur l’estrade pendant que je reste plantée là, devant les dizaines de rangées dans les tribunes. Arrêté devant le caveau, il use de sa magie noire pour enflammer la tombe grande ouverte. Une gigantesque flammèche apparait à l’intérieur avant de s’éteindre petit à petit sous les yeux ébahit de chaque élève. Une fumée embaume la pièce entière, et ça pue. Comme du brulé. Du brulé vraiment fort. Quelques étudiants toussent, moi y compris, mais une fois cette mascarade terminée, ils s’apprêtent tous à partir, pensant que je vais les suivre. Je regarde chaque individu passer devant moi, à la file indienne, vidant de plus en plus rapidement l’allée centrale. Par politesse ou par stupidité, je souris à tout le monde. Les étudiants s’extraient du sous-sol, accompagnés des enseignants. Le précepteur des Mages Noirs se tourne vers moi, le regard confiant, un petit sourire en coin.   

— Vous venez ? 

— Oui, ne m’attendez pas, je vous rejoints de suite, je lui annonce d’un sourire plus qu’hypocrite.

    Il disparait dans les escaliers plongés dans le noir tout en laissant la porte grande ouverte. Et il comptait laisser Kayn, seul, dans une cage ? La blague de l’année. Presque à pas de loup, je viens fermer la porte, puis rebrousse chemin en direction de l’autre porte, celle des cellules. Passer devant le sarcophage me donne froid dans le dos, je me sens totalement crispée jusqu’à arriver face au battant. J’intègre à nouveau la petite pièce humide avant d’apercevoir le Pique, assis contre le mur, visage plaqué contre la grille. 

— Tu es étrangement calme. 

— J’avais besoin de calme, affirme-t-il, toujours visage baissé. 

Je m’approche de la cage et pose ma main su le cadenas, lui aussi rouillé par le temps. Un éclair bleu électrique éclate la serrure et lorsque j’ouvre le vieux battant, il grince à en faire trembler les morts. Son visage se détache du barreau. Son front est recouvert d’éraflures lorsqu’il redresse sa nuque pour me regarder. Une de ses mèches noire et bouclée cache une partie, mais pas assez pour que je n’ai pas l’air inquiète. 

— C’est en train de guérir, t’en fais pas. 

Il termine à peine sa phrase qu’il se lève sans l’aide de ses bras, passe devant moi, puis me dépasse afin de rejoindre l’enceinte de la chapelle. Silencieusement, je tourne les talons et le suit à travers les cellules jusqu’à l’entrée de la salle principale. À ma droite, il s’avance face au caveau, regarde à l’intérieur, puis soupire lourdement. 

— Elle ne mérite même pas reposer en paix. 

Il élève sa brume, puis les cendres et les fusionne en quelques secondes, se mélangeant à la perfection. Le brouillard dense et sombre s’éparpille dans la salle avant de revenir à son point de départ et de se faire inhaler par le Mage Noir dans un mouvement lent mais souple. 

— Puisqu’elle aimait tant ma condition, à présent elle est condamnée à éternellement vivre avec.  

Je fronce les sourcils, ne comprenant pas le but d’avoir fait ça. Inhaler des cendres. 

— Je ne comprends pas le principe. 

Son visage uniquement pivote vers moi, un sourire en coin, les mains appuyées sur le bord du cercueil.

— Inhaler les cendres de quelqu’un que nous avons tué nous rend plus puissant, nous, les dhampires. Ceux qui savent utiliser la brume sont privilégiés puisque les cendres naturelles peuvent donner la gerbe. Ça fait juste passer le gout et l’odeur.  

J’en ai la chair de poule. Et, voyant que mon malaise perdure, il lâche la boite et descend de l’estrade. D’un pas lent, il s’avance vers moi, vient m’attraper le visage à deux mains avant de m’embrasser immédiatement. Une demi-seconde se passe entre le moment où il pose ses lèvres sur les miennes et le moment où il les retire. 

— Écoute, si je dois bientôt crever autant que je crève heureux. On va effectuer le rituel du Calice si tu es d’accord. 

 Je hoche seulement la tête, mais ça ne lui suffit pas. 

— Dis-le, il faut que ça soit consentant, même à l’intérieur de ton esprit. 

— Oui, je suis d’accord. 

— Tu me fais confiance ? 

Cette fois, c’est mon corps tout entier qui parle. Oui, paradoxalement j’ai confiance en lui. Parce que personne n’est ni entièrement bon, ni entièrement mauvais. 

— Oui.

— Nous allons devoir effectuer la même chose durant vingt-quatre heures, toutes les deux heures. Ensuite, durant les trois prochains jours, je devrais te mordre une fois par vingt-quatre heures. Au bout d’une semaine, le lien est définitif, tu ne peux pas revenir en arrière, pigé ? 

C’est plus fort que moi. J’acquiesce encore en silence, mais cette fois-ci il ne relève pas, conscient que c’est déjà trop tard et ce depuis la première seconde où j’ai posé les yeux sur lui. Ses mains reviennent se poser sur mon visage, et là, j’oublie toute la merde qui nous ai tombé dessus ces derniers jours. Même Rubis disparait de mon esprit, elle qui se ventait de coucher avec, et pas moi, il me semble avoir gagné la guerre avant l’heure. 

M’obligeant presque à reculer, il fait tout de même attention où je mets les pieds, me laissant tomber doucement sur le premier banc de la tribune coté droit de l’allée centrale. Il se redresse après avoir accompagné ma bouche dans me mouvements. Son haut noir disparait, laissant place à une peau tout aussi blafarde. En observant plus en détails ses épaules, mais également ses bras, des cicatrices parsèment le haut de son corps, qu’ils proviennent de projectiles ou de ses canines, sur ses avant-bras et ses poignets lorsqu’il se mord. Une fois son tee-shirt à terre, il me reprend par les mains, ne dit rien, et continue son exploration presque irréelle. Sa paume droite vient se glisser le long de ma cote, me provoque un léger frisson avant que celle-ci vienne remonter ma fine robe jusqu’à mes hanches. 
Le gilet éternellement présent sur mes bras disparait en quelques secondes. Il relève soudainement les paupières, s’arrête. Ses pupilles se dilatent. 

— De la lavande, affirme-t-il sans aucune hésitation. 

À force de baigner dans les habitudes et les odeurs de Gaëlle, je commence intentionnellement à prendre de ses tocs et de ses parfums. Il sourit, et reprend en enlevant ma robe sous laquelle ne se trouve qu’une culotte. Le bout de tissu vole à terre, à mes pieds, mais ça ne s’arrête pas là. Le Nécromancien vient empoigner mes deux fesses et me hisse jusqu’à pouvoir m’accrocher à l’aide de mes jambes sur son bassin. Ses baisers viennent et repartent d ma bouche, humectant de manière saccadée mes lèvres. Son souffle vient faire frémir ma nuque, mais une sensation plus froide vient me surprendre. Le bout de sa langue passe de de haut en bas de ma jugulaire, mais le stresse et l’angoisse ne font pas partie de cette scène. J’ai totalement confiance, assez pour me dire qu’il ne me fera jamais ce qu’il a fait à la directrice. 
Furtivement, il avance tout en me portant, en me portant jusqu’au dossier du premier banc en bois, assez large pour m’y asseoir. Pour m’y allonger, même. Muet comme une tombe, il arrive tout de même à me faire passer n’importe quel message, dont celui-ci que j’exécute sans broncher. Le plat brun est glacé, cette sensation englobe tout mon corps jusqu’à ce que Kayn s’abaisse au niveau de mon entrejambe d’où il retire le dernier bout de tissu trainant sur moi. Il termine sa course à terre, lui aussi, et à cet instant je pourrais presque avoir peur que quelqu’un nous surprenne, me voit complètement nue, mais je me sens si apaisée, presque somnolante à cause des hormones que je n’en ai rien à foutre. 

Je sursaute presque lorsqu’il pose sa langue sur mon clitoris, qu’il l’abaisse lentement vers l’entrée de mon intimité. Ma respiration est lourde, presque insupportable dans mes oreilles tellement mes poumons sont sur le point d’exploser. Le bras gauche ballant dans le vide, mon corps se laisse emporter par l’extase et les frissons dessinant rugueusement mes courbes. 

Au bout de quelques minutes de catalepsie totale, mon corps reprend conscience. Le Pique se redresse, baisse son pantalon tout aussi noir que sa chevelure et descend à nouveau contre moi. Il parcourt à nouveau ma chair, cette fois-ci en traçant une ligne droite et humide entre mon pubis et mon plexus. Il dévie à gauche, passe un coup sur mon téton avant de se soulever légèrement. Mes yeux sont prêts à sortir de leurs orbites lorsque je sens une pression exercée sur mon intimité. Un soupir s’échappe de ma gorge, et toute la tension reposée sur ma cage thoracique s’en va avec. Il ne fait que quelques allers-retours avant de ramener mon poignet gauche au-dessus de mon visage. Les vas et vient continuent, toujours de manière aussi délicieuse, mais à cela, vient se rajouter une tout autre sensation lorsque j’aperçois les canines du Mage Noirs sortirent de ses gencives, ses yeux devenirs rouges. Une sensation d’adrénaline. Rien de plus. 
Il approche mon bras de sa bouche et transperce avec une étrange délectation ma peau. C’est douloureux, mais enivrant. Mon esprit part ailleurs, bien trop loin pour que je puisse le rattraper. 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro