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3 : Fureur ! (1/3)


« - Alors ? Demanda Arsear, sur le pont principal du navire.

- Il a encore bougé, et il se déplace vite, répondit Rig-rid

- Comment le ''cœur d'Erapha'' pourrait-il se déplacer ?

- Je n'en ai pas la moindre idée. Je pense que nous en saurons plus quand nous l'aurons face à nous. »

Depuis quatre jours maintenant, la quatrième flotte pourchassait le cœur d'Erapha. Mais ce dernier se déplaçait vite, plus vite que les navire Silridriss. Quand ces derniers étaient à portée de vue, il restait invisible à leurs yeux. Personne à ce jour n'avait pu voir à quoi il ressemblait. Arsear avait donné l'ordre de pousser les machines au maximum, mais même ainsi, le cœur d'Erapha les distançait

Je m'en doutais, c'était trop simple...

« - Seigneur Arsear ?

- Oui Rig-rid ? Répondit le saurien en contrôlant un écran par dessus l'épaule de l'un de ses congénères.

- J'ai l'impression qu'il suit une trajectoire rectiligne... mais le monde est sphérique par conséquent...

- Un demi-tour ?

- Oui, avec une telle vitesse, il se retrouvera face à nous assez rapidement. Et je ne crois pas qu'il puisse changer sa trajectoire au dernier moment.

- Combien de temps ?

- Dix heures environs, du moins si nous gardons notre allure et lui la sienne.

- Ordre à la flotte ! Cria le seigneur Arsear pour que tout le centre de contrôle l'entende. Demi-tour immédiat par bâbord ! Puis, pleine vitesse ! »

L'équipage fut surprit d'un tel ordre, mais, désormais habitués aux manœuvres surprenantes et efficaces de leur seigneur, ils obéirent. Lentement les lourds navires dérivèrent sur la gauche avant de prendre un cap contraire à celui qu'ils tenaient jusqu'alors.

« - Ordre à la flotte. Repos pour une durée de huit heures. Je veux voir tout le monde prêt au combat à ce moment là ! »

*

* *

*

« - Manuel, j'ai deux navires sur l'imagerie satellite, déclara Oneshot en entrant dans la salle des cartes. Ils ont l'air de se diriger dans la direction que doivent prendre les déserteurs. Voilà les photos. »

Dans la pièce, l'ensemble de l'escouade s'était rassemblée et discutait de ma meilleure méthode à appliquer. Sur la carte, deux engins s 'approchaient d'une chaîne montagneuse. Ils étaient encore dans la plaine, mais ils avançaient sur le chemin le plus court jusqu'aux montagnes. Au nord de la carte, le corbeau-couronné avançait dans le dédale des vallées et des canyons creusés par des eaux disparues. La petite réunion s'était transformée en création d'un plan de bataille pour stopper les déserteurs.

« - Ce sont des frégates, fit Aquil en reconnaissant une forme après avoir prit l'un des clichés. Y'en a deux, ce qui complique doublement la tâche.

- Je pourrais couper leur armement et forcer le tir ami, évoqua Mylène, mais désactiver du matériel Silridriss, ça, je ne sais pas faire.

- On verra, garde ça dans ta manche, répondit Manuel, je tiens d'abord à discuter avec eux avant d'être agressif.

- Ça ne change rien au fait que nous avons deux bulldozers lancés à pleine vitesse vers nous et que nous n'avons qu'une planche en bois pour les stopper, ricana Fernand.

- Attention à ce que tu dis toi, sinon je te fais descendre de la planche en bois, riposta Shershalla qui se sentait agressée.

- Du calme Shershalla, reprit la jeune femme. Fernand veut juste dire que nous sommes un peu limite question équipement. Il n'y avait aucune critique. »

Le fautif écarta les bras en guise d'excuse. La langue de la Silridriss sortit une ou deux fois avant de reporter son attention sur la carte.

« - Il va falloir se servir des montagnes pour arrêter de tels cuirassés, dit-elle.

- Tu voudrais attendre qu'ils passent les montagnes ? Demanda Maximilien.

- Une chose est sûre : je n'affronterais pas ces engins à terrain découvert. Je n'aurais pas une seule chance.

- Ça me paraît pas mal à moi aussi..., intervint Friedrich, j'ai même un truc bien con pour ça.

- Vas-y.

- Nous allons nous servir des montagnes comme d'un rempart naturel : Juste derrière la crête, on y est protégé et on peu tirer. Si le ''corbeau-couronné'' se planque derrière les montagnes suivantes, il sera complètement hors de portée. En revanche, les missiles qu'il transporte seront utilisables, en particulier si quelqu'un marque les cibles.

- Un guidage laser ? Demanda Kouiros.

- Exactement.

- Le tout est de pouvoir aller se positionner sans se faire repérer, déclara Manuel, l'effet de surprise n'a de sens que si l'adversaire ne nous voit pas faire.

- Je ne qu'une seule solution pour passer inaperçus, intervint Daniela.

- Laquelle ?

- Il y a une perturbation qui arrive par l'est. Elle devrait nous cacher de la vue satellite et perturber suffisamment les radars pour nous cacher. Le tout sera de voler en suivant le relief.

- C'est suffisamment dur de voler dans une tempête, si je dois suivre le relief, nous nous écraseront, objecta Shershalla.

- S'il tu as un peu d'altitude, c'est bon ? Demanda Aquil, une feuille entre les mains.

- Oui, c'est sportif mais ce devrait être possible. »

Avec un stylo, l'ex commando entoura une ligne sur la feuille avant de la tendre au chef de l'escouade.

« - Le relief nous protégera des radars, tout ce qu'il nous restera à faire, c'est neutraliser le satellite. La dernière menace sera les drones... mais là, je crains que nous ne soyons pas équipés, et eux non plus.

- Pas idiot... ,commenta Manuel en passant la feuille à la personne à sa droite, Quelqu'un à des objections ? »

Dans la pièce, personne ne dit un mot. La feuille passait de main en main tandis que chacun pesait le pour et le contre. Mais personne n'avait de meilleure idée sur le moment.

« - Ok, On installe ce bazar. » termina je jeune homme en montrant la feuille.

*

Dans le centre de commande du ''Spartacus'' Hécate regardait la carte holographique en fixant le navire de bois qui manœuvrait pour leur couper la route. Son visage était fardé de blanc, et le rouge à lèvre noir, en harmonie avec les cheveux raides de la même couleur. Il n'avait pas été simple pour l'armée de prendre possession des anciens navires Silridriss. Leurs anciens propriétaires étaient restés muets sur le fonctionnement de leur matériel. Pourtant, la faculté de persuasion des chargés d'interrogatoires en avait fait changer d'avis. La jeune femme préférait ne pas savoir les méthodes qu'ils avaient employés. Rapidement, une partie des consoles et de l'armement Silridriss avaient été remplacés par du matériel que les hommes maîtrisaient. Missiles, contre-mesures, canons, radars et systèmes de communication dernier cri...

Soudain, sur la carte, le petit navire de couleur bleu disparut. Elle jeta un regard interrogateur à un opérateur.

« - Perte de contact. Ils sont sous la couverture radar.

- Passe sur une localisation satellite, dit le chef de quart.

- Vue satellite négative. Ils ne sont pas là.

- Comment ça ?

- Ils ont probablement changé de monde, fit un Silridriss écaillé, ancien esclave ayant une raison potentielle de se venger.

- Est-ce qu'il peut ré-apparaître dans les montagnes ? Demanda Hécate.

- Fortement déconseillé : il n'y a pas assez de place pour manœuvrer. C'est un crash garanti.

- Alors il est toujours là... murmura la jeune femme. L'imagerie thermique ? Demanda-t-elle.

- Il n'y a rien, répondit l'opérateur, tout est quasiment à la même température.

- Quasiment ? Releva la combattante.

- Bien sûr, en fonction des reliefs, des matériaux du sol et des vents les températures ne sont jamais uniformes.

- Il est là... » Murmura-t-elle de nouveau en reportant son attention sur la carte holographique. Elle se mit à chercher du regard la meilleure configuration pour une embuscade.

« - Pourrais-je savoir ce qui vous fait dire ça ? La déconcentra le commandant de l'opération.

- Il m'a formé, je sais qu'il est là, il a déjà un plan, plus vite nous le décoderons, plus il y aura de survivants à la bataille à venir.

- Abattre ces deux super-structures ne sera pas une mince affaire. Surtout pour un simple navire de bois, même avec l'aide d'une unité renégate. »

Intérieurement, la jeune femme était beaucoup moins confiante que son supérieur. Elle savait que l'escadron qu'ils avaient en face d'eux était constitués de soldats expérimentés, et efficaces. Son ancien instructeur avait certainement déjà prévu comment se débarrasser des cuirassés.

Notre seule chance, c'est qu'il ignore complètement qu'il y a notre escadron à bord... Il faut garder cet avantage.

*

Arionis suivait les mouvements que le satellite pouvait détecter sur l'écran de son ordinateur. Le ''Corbeau-couronné'' avait disparu, totalement.

Quel dommage que ces gosses doivent mourir...

Il but un petit peu du liquide brun qui épousaient les glaçons dans son verre. Il porta son attention sur le calme nocturne à l'extérieur de son bureau. La ville brillait de milles feux, insensible au drame qui allait se jouer dans quelques heures.

Les gens n'en sauront rien...

*

« - Sincèrement, Ô Favorite, je ne comprends absolument pas ce qu'ils font : il n'y a rien par là. Aucun objectif possible d'aucune sorte. Déclara l'opérateur avec un regard à l'homme enchaîné attaché au mur. Il était nu, griffé, presque lacéré sur toute la surface de son corps. Debout, les bras en croix, l'un de ses yeux était injecté de sang, et quelques dents étaient manquantes.

- Pour le moment, nous les suivons... » Répondit doucement Myanate avec un regard lubrique vers son prisonnier. Ce dernier eut un mouvement qui trahissait une peur primale. « ...Que l'équipage se prépare à attaquer à tout moment. Il nous faut les démons d'Alikaross Vivant. Tuez ou capturez les autres. Que tous soient bien au fait de ce qu'un échec impliquerait.

- Selon vos désirs Ô Favorite. »

Le soldat sortit du bureau. Assise en travers du fauteuil du commandant, elle contempla encore un moment le corps nu du major avant de se lever. Avec une grâce surnaturelle, elle planta devant lui. Elle commença à caresser le torse nu de l'humain qui n'avait pas encore cicatrisé. La fréquence respiratoire de ce dernier augmenta avec la douleur, mais ils refusa de crier. Avec un sourire sadique, Myanate se colla contre lui et laissa aller sa main dans l'entre-jambe de l'homme.

« - Voilà, tu connais désormais les mœurs de mon espèce... plaisant n'est-ce pas ? Pas forcément pour tout le monde, c'est vrai, mais c'est plaisant... Rassure-toi, murmura-t-elle en collant sa bouche près de son oreille, je n'ai pas l'intention de casser le principal. »

A moitié paniqué, le major identifia immédiatement le cliquetis de la clef dans la porte comme celui de la clef qui se tournait dans la serrure. La petite pièce de métal alla de nouveau se loger dans la main de la Silridriss qui reculait avec un mauvais sourire non feint. D'un claquement de doigts, les chaînes qui retenaient le prisonnier tombèrent au sol. L'ex-combattant tomba à genoux avant de se précipiter vers la porte pour tenter de l'ouvrir en vain.

Derrière lui, Myanate riait en faisant tournoyer la petite clef autour d'un doigt.

« - Tu m'amuses beaucoup, je te le répète, le seul moyen pour toi de sortir est de me prendre cette clef. Mais si tu veux, nous pouvons encore une fois jouer...

- Non, non, Non ! Hurla l'homme en voyant la toge de la favorite tomber.

- Alors dis-moi ce que je veux savoir. A chaque réponse qui ne me conviendra pas, je ferai un pas. Et si je t'atteins... »

*

Manuel s'installa dans sa machine avec un terrible pressentiment. Quelque chose d'horrible allait avoir lieu dans les heures qui suivraient. Il avait pourtant survécu à un grand nombre de batailles, pourtant, la sensation de quelque chose de différent s'insinuait dans son cœur. Son regard se posa sur Salida, l'air inquiète, juste avant que le plastron ne masque sa vue en s'abaissant. Immédiatement, il fut dans l'immense château blanc. Ego était là, en face de lui.

« - Qu'est-ce qui se passe ?

- Rien. Pour la seconde fois de ta vie, tu as peur de perdre quelqu'un de cher. Avec une différence cette fois-ci : tu connais la douleur et le manque que cela génère, répondit le loup.

- Il ne va rien se passer alors.

- Je n'en sais absolument rien.

- Qu'est-ce que tu penses de cette prophétie ?

- La même chose que toi : un ramassis de foutaises, l'avenir est déterminé à l'instant ''t''. A chaque action que nous réalisons, nous le créons un peu plus. L'art divinatoire est une discipline périlleuse qui prends juste l'état du monde à cet instant là et effectue une extrapolation. Mais, à tout moment, nous pouvons inverser la tendance.

- Merci de me rassurer

- Je suis ce que tu as dans la tête Manuel, je suis... toi. Si nous n'étions pas d'accord, je pense sincèrement que tu aurais un gros problème mental. »

Avec le temps, le jeune homme avait fini par considérer le magnifique loup tatoué comme une entité à part. Mais ce dernier lui rappelait régulièrement qu'ils n'étaient qu'une seule et même personne.

« - Allons-y. »

L'instant d'après, le capitaine de la Fantasy-Circus voyait ce que sa machine avait devant les yeux. Salida n'avait pas bougée d'un poil. Elle portait sa combinaison de pilotage verte et les chaussures qui allaient avec. Ils savaient tout les deux qu'elle descendraient elle aussi dans quelques heures pour se positionner.

« - Fait attention, murmura-t-elle

- Bien entendu, mais ne prends pas non plus de risques inconsidérés. Tu veux bien ? Répondit tendrement la machine en lieu et place de son pilote.

- Promis. »

L'armure aux yeux vairons se leva quasiment sans un bruit pour rejoindre l'autre Berserker près du panneau arrière.

« - Prêt ?

- Quand tu veux ! Répondit Fernand qui venait de faire les même vœux que lui auprès de l'infirmière de bord

- Au fait, tu ne m'as toujours pas présenté...

- J'aime pas la concurrence. Mais maintenant que tu es avec Salida, je peux bien faire une exception se moqua le pilote de l'armure rouge. On voit ça au retour ?

- Ok ! Corbeau-couronné ? Ici Doux-Dingue. Début de l'opération phase un. Confirmez !

- Ici Corbeau-couronné, répondit Friedrich avec la même motivation qu'à l'accoutumée. Je confirme le lancement de la phase une de l'opération. Bonne chance les gars... même si c'est plutôt en face qu'ils vont en avoir besoin.

- Doux-Dingue, c'est Twister, je sens son pétard jusqu'ici. Allez ! Go ! » Fit le pilote en jetant son armure dans le vide.

L'instant d'après, Manuel le suivit et les deux machines de guerre prirent un cap vers le sud en prenant soin de rester sous la couverture radar des deux navires vers lesquels ils se dirigeaient. Pendant des heures entières, ils traversèrent les canyons vides de toutes vies, qu'elles soient végétale ou animale à toute vitesse.

- Les Silridriss font énormément de dégâts aux mondes qu'ils envahissent... Tu m'étonnes qu'ils aient sans cesse besoin d'en conquérir un autre, fit le loup blanc.

Manuel ne répondit rien, il s'interrogea sur l'état actuel du monde. De ce qu'il savait, les Silridriss avaient été stoppés aux Amériques. Mais les combats contre les morts-vivants n'étaient pas une chose aisée. Même si les américains avaient une quantité non négligeable de films qui expliquaient comment faire, la mise en application était plus compliquée dans la réalité. En Asie, la chine était sur les dents car elle avait perdu une bonne partie de ses forces lorsque l'Impératrice était apparue. Fort heureusement, ils avaient eut le temps de fermer le passage avant qu'elle ne passe elle aussi. En Afrique, la percée avait été une réussite...

- Mais combien de temps avant que l'Impératrice ne vienne ? Et comment se débarrasser du Klastlabad ?

- On voit ça tout à l'heure s'il te plaît Manuel, déclara Ego. Si tu ne te concentre pas sur le vol, nous allons finir par terre.

- Tu as raison.

Soudain, les montagnes laissèrent place à une plaine sans fin. Au loin, dans le ciel, deux point noir : leurs objectifs.

*

« - Alerte radar ! Deux appareils en approche rapide, niveau de vol : quatre-cent mètres ! Cria un opérateur radar.

- Voilà nos cibles ! Tout le monde aux postes de combats ! Cria le commandant. Papillons ! À vos appareils ! »

L'instant d'après une alerte rouge retentit dans toutes les coursives du navire. Tout le monde se prépara au combat.

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