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16 : Horreurs (1/3)

Dans la sombre salle de commande de la cité d'argent, le commandant Sarlen lisait le rapport qui lui avait été remis quelques heures plus tôt. Les techniques de guérilla n'étaient clairement pas gérées par les Silridriss. Les frappes en profondeur faisaient rarement de gros dégâts, cependant les objectifs étaient tenus. Lentement, mais sûrement, les approvisionnements ennemis en troupes et en équipements devenaient de plus en plus chaotiques, voir, parfois complètement erratiques. Les forces de l'Impératrice, habituées aux batailles rangées, devaient maintenant affronter les forces Humaines du gouvernement central sur des fronts immenses avec des troupes éparpillées et les intrusions sur leurs installations majeures de la part des forces de la cité d'argent. Il en résultait la stabilisation de l'ensemble des lignes de front. Après des mois entiers à se battre, et à perdre des batailles, les chimères ainsi que la majeure partie des anciens esclaves sentaient que le vent tournait : les terribles sauriens pouvaient être défaits.

Ce n'est pas encore gagné : l'Impératrice est toujours là, et elle ne va pas tarder à mener elle-même les troupes au combat. La dernière fois, c'était un coup de semonce... là, elle va vraiment venir mettre le boxon, Pensa le vieil homme. Il faut trouver une solution pour la contrer où alors nous n'aurons aucune chance de survie.

« - Commandant Sarlen ?

- Repos, je vous écoute, dit-il en identifiant le gnome au garde à vous dans la pénombre aux couleurs rougeoyantes.

- La section renseignement demande à vous voir. Les opérations sur les objectifs Lima et Mike sont quasiment terminées.

- Comment est la ville de Qoulomin ?

- Les images satellites montrent de l'agitation. Mais on ignore encore si c'est dû à nos actions ou s'ils préparent quelque chose.

- Bon, prévenez-moi s'il se passe des choses particulières. Où sont les mecs des renseignements ?

- En haut, dans la salle Waterloo.

- Bien, je m'y rends. »

Le vieil homme se dirigea vers la sortie de la pièce non sans avoir regardé une dernière fois chacune des cartes avec les forces en présences. Autrefois, lorsque les combats ne se déroulaient que sur un seul et unique monde, trois couleurs sur une carte holographique étaient suffisantes pour identifier précisément ce qui se passait. Désormais, la couleur indiquait le monde et la topographie du terrain où se trouvait l'unité concernée. Des chiffres indiquaient quelles étaient les forces présentes ; et un triangle de couleur la faction d'appartenance. Pour les troupes ennemies, une date et une heure permettait d'identifier la dernière mise à jour.

Ça se présente plutôt bien pour le moment. Du moins, tant qu'il n'y a pas de flotte volante dans les parages.

Le vétéran traversa alors la pièce et pénétra dans un couloir qui l'emmena jusqu'à une série d'ascenseurs après avoir passé plusieurs contrôles. Ce dernier monta pendant une dizaine de minutes avant d'arriver au bon étage.

Penser à faire changer la musique de temps en temps : ça devient gonflant... Alors... la salle Waterloo... ici.

Le commandant frappa avant de rentrer dans la salle. Quatre personnes attendaient dans une salle sans fenêtre avec une grande table rectangulaire. Deux humains, une gnome et une chimère au pelage gris.

« - Commandant Sarlen, merci de vous êtes libéré rapidement, fit un des protagonistes.

- Pas de problèmes, ce n'est pas comme si j'avais une guerre sur le feu. Mais bon, on ne fait rien sans infos. Je vous écoute, dit-il en s'asseyant près d'eux.

- Les informations stratégiques échangées ici doivent rester confidentielles...

- Venez-en au fait : j'ai pas le temps avec ces conneries.

- Le gouvernement central Humain va prendre contact avec nous via la zone dévastée de Clermont-Ferrand. Ils veulent négocier une alliance. Il faut récupérer leurs diplomates de manière discrète mais sûre... commença le premier des deux hommes.

- Nous avons déjà les moyens de transports, ce qu'il nous manque ce sont les forces qui assureront la sécurité, intervint le second Humain.

- Le Roi sera mobilisé également, ajouta la chimère qui s'empressa de continuer en voyant le regard surpris du soldat, il devient intenable. Il veut se rendre utile.

- Je croyais que ce devait être discret... Ce mec est une armée à lui tout seul, recherché par les Silridriss et par ce gouvernement, et vous voudriez qu'il prenne part à cette opération ? Vous n'avez pas plus con comme idée ?

- C'est la meilleure chose à faire si nous voulons le conserver mentalement apte, opposa la chimère. Il sera loin de la fureur des batailles générales et aura un objectif d'une importance majeure. C'est également la meilleure des cartes de visite pour les relations diplomatiques. A la limite, autant lui poser directement la question.

- Lui vous répondra qu'il ira. Mais inscrivez dans le rapport que je suis contre, à la limite, j'irai même jusqu'à dire qu'il ne devrait pas mettre les pieds là-bas au risque d'attirer l'attention des Silridriss sur les diplomates... S'il tient à se rendre utile, autant qu'il fasse diversion. Qu'en pense la reine ?

- Elle veut avant tout que le roi revienne. Elle va chercher les meilleurs éléments de nos troupes pour l'accompagner s'il doit aller sur le champ de bataille. »

Sans rien dire, le vieil homme attrapa le combiné téléphonique posé sur la table avant de composer un numéro particulier. Le combiné sur l'oreille, la discussion fut courte :

« - Ici le général Sarlen, est-ce que l'ordre de mouvement pour les papillons a été lancé ? ... Bien suspendez-le. Envoyez les Taureaux noirs à leur place. Je passe dans dix minutes signer les correctifs... Je m'en fous : Démerdez-vous. »

Le combiné fut raccroché tandis qu'une voix continuait de murmurer derrière.

« - Notre meilleure unité est disponible, il ira faire un petit tour sur le front histoire de leurs rappeler ce qu'est une armure Berserker. »

*

* *

*

Dans le large tunnel qui reliait les dômes d'habitation, la route généralement chargée de circulation était quasiment vide. Seuls quelques convois de combattants, de matériels ou de munitions l'empruntait de temps à autres. Les éclairages publics de ces routes étaient des luxes en temps de guerre ou chaque électron était compté. Aussi, c'est avec les feux de route que la vielle voiture entra dans le boyau, immédiatement suivie des cinq autres véhicules militaires.

« - Je dois vous avouer que je ne suis pas rassuré de me déplacer dans cette antiquité, fit le commandant Higas, assis à la place passagère.

- Et moi, je ne vous ai rien demandé, répliqua le conseiller Sanchez en conduisant.

- Ne pouvions-nous pas prendre quelque chose de plus commun ?

- Non.

- Bon, parlez-moi de Madame Lebon.

- Que voulez-vous savoir ?

- Comment puis-je aborder le sujet avec elle ?

- Déjà faudra qu'elle vous laisse parler : elle fait partie des dames de notre époque qui ont connu le chaos. En cas de danger ou d'animosité, elle tire d'abord et discute après. Mais bon, peut-on lui en vouloir dans votre cas ?

- Pourriez-vous lui dire la raison de ma venue ? C'est pour son fils tout de même...

- Je lui dirai le nécessaire, mais ne vous attendez pas à être bien accueilli. Autre précision importante : elle vise bien. Nous approchons. »

Le groupe de véhicule entra dans un dôme ou les lumières des éclairages publiques étaient encore allumées. Il régnait là une agitation importante. Des gens bougeaient des caisses de vivres et de munitions, certains vidaient les maisons de leurs biens en prévision de leur évacuation et d'immenses colonnes d'objets et de personnes se dirigeaient puis profondément dans la cité souterraine. Les habitants faisaient peine à voir : souvent sales, et le visage tiré par la fatigue. Nul doute que leurs âmes seraient marquées par cette nouvelle épreuve.

La vieille voiture s'arrêta et le soldat sortit de son état contemplatif de cette vie qui n'avait pas encore complètement disparue au sein des souterrains.

« - Comment comptez-vous réagir lorsque les Silridriss arriveront au dernier dôme ? Vous ne pouvez pas vous replier éternellement.

- Je ne pense pas que cela soit un véritable problème, éluda le consul. Par ici je vous prie, je rappelle que je ne suis sensé faire que les présentations.

- Où sommes-nous ?

- Un centre logistique du troisième niveau. Ma chère belle-sœur est une virtuose de l'organisation, précisa le consul en descendant de la voiture.

- Ha ?

- Elle était logisticienne avant la guerre contre les chimères. Il faut croire qu'elle a de bons restes. » Continua-t-il à l'adresse du commandant qui contournait le véhicule pour le rejoindre. Du coin de l'œil, le vieil homme vit les camions se garer, quelques hommes en kaki descendirent.

« - Dites à vos gars de rester discrets et de pas faire de vagues. Nous n'avons pas besoin de nous entre-tuer en ce moment... et vu que tout le monde est un peu à cran.

- J'ai compris. »

Le soldat quitta le politique tandis que ce dernier observait l'immeuble comme s'il le voyait ainsi pour la première fois. Quelques jours plus tôt un centre commercial sur plusieurs étages, il avait pris la fonction de centre logistique militaire. La façade en avait perdu de sa superbe, les réclames s'étaient affaissées, d'autres avaient été taguées ou encore personnalisées avec de postiches multiples dessinées à la main. La porte était sale, et les lourds battants portaient quelques traces de sang de quelques soldats revenant des zones de combat pour chercher du matériel.

« - Nous pouvons y aller. » Fit le commandant en revenant avec juste deux soldats à ses côtés.

Les quatre hommes pénétrèrent dans la bâtisse qui fourmillait de monde et s'y frayèrent un passage dans les allées surchargées de monde de l'ancien magasin. Les boutiques avaient été vidées de leurs contenus mercantiles pour être remplacées par des réserves militaires. À l'entrée de chacune, un bureau pour s'assurer des quantités délivrées. Dans les allées, c'était un bal incessant de transpalettes. Higas vit deux combattants de la cité s'arrêter devant un des bureaux et donner un document à la personne derrière avant d'aller chercher des caisses à l'intérieur. Le préposé recompta les caisses, mit un coup de tampon sur la feuille avant de la rendre aux deux hommes qui repartirent avec leur transpalette sur vers un autre poste.

C'est plutôt bien foutu... pensa-t-il

Le petit groupe fini par arriver dans les bureaux de l'ancienne direction de l'établissement. Dans l'un des locaux, le commandant Higas vit une femme dont l'âge aurait pu se situer entre quarante et cinquante ans, avec des formes prononcées pour une taille dans la moyenne. Vêtue d'un jean moulant et d'une chemise rouge aux manches retroussées, talkie dans la main elle regardait un plan du bâtiment.

En poussant la porte vitrée du bureau, une voix usée, en désaccord avec la femme qu'il avait en face de lui résonna.

« - C'est une excellente initiative Abdel. As-tu identifié quel est le poste qui consomme le plus ? »

Le talkie répondit dans une langue différente avec quelques grésillements. Le commandant supposa une origine nord-africaine.

« - Normal... Ils sont quasiment au contact. »

Nouveau commentaire de l'équipement de communication.

« - Non, on ne change rien. A quoi nous serviraient nos réserves si ces connards arrivent ici ?

- Jessica ? Interrompit doucement le consul.

- Je te recontacte plus tard Abdel : j'ai du monde, commenta la mère de Fernand en posant les yeux sur les quatre individus dans l'entrée de son bureau. Ernesto, que viens-tu faire ici ?

- C'est au sujet de ton fils Jessica... Non, calme-toi, je ne viens pas t'annoncer une mauvaise nouvelle, précisa le conseiller en voyant l'air inquiet qu'affichait la femme. En revanche, je vais te demander de ne pas agir de manière inconsidérée dans les prochaines minutes. »

*

* *

*

Fernand faisait tapoter ses doigts sur la carte holographique. Son esprit était complètement obnubilé par les couleurs brillantes dans la pénombre. Autour d'eux, le centre de commande fourmillait dans la pénombre. Les créatures de toutes les formes laissaient autour d'eux des silhouettes aux formes inquiétantes bien que totalement inoffensives.

« - Tu es sûr de ton coup ? Demanda-t-il.

- Non, répondit Manuel dont le visage s'éclaira d'une lueur blafarde en approchant lui aussi de la table. C'est pour cela que je t'en parle, ce coup-ci, c'est à toi de décider.

- Qu'en dit Salida ?

- Ce n'est pas à elle que je demande. »

Le pilote reposa ses yeux sur la carte multicolore. N'y trouvant pas la réponse qu'il attendait il se risqua à chercher ailleurs, un signe, quelque chose qui le mettrait sur la voie. Seule une chimère croisa son regard, puis probablement gênée, s'esquiva vite fait hors de vue. Cela lui rappela de mauvais moments.

« - Vous m'avez vraiment foutu dans la merde avec vos conneries les mecs.

- Pardon ? Demanda son camarade, surpris.

- Kouiros et toi. En mettant que j'étais célibataire dans la mémoire, toutes les opportunistes arrivent et celles qui peuvent être intéressantes se barrent.

- Je croyais que tu préférais les humaines.

- C'est le cas, mais elles veulent plus m'approcher : elles ne veulent pas d'ennuis avec une chimère.

- C'est hors sujet.

- Je sais, mais va l'expliquer. »

Manuel ne put retenir un sourire. Pourtant, il s'inquiétait de l'état de solitude qui rongeait son ami. Véronique était morte et il n'arrivait pas à passer le cap.

« - Nous n'irons pas.

- Hein ?

- Nous n'irons pas à Clermont-Ferrand. Trop dangereux. S'il arrive quelque chose à ma mère là-bas, je te garantit que je vais péter les plombs. Un peu comme toi la dernière fois. S'il l'on veut mettre fin à cette guerre, c'est la meilleure chose à faire.

- Tu me surprends, murmura le roi.

- ''Fait ce que tu dois, fini ce que tu fais'' c'est ce que ma mère m'a appris... Et surtout, je ne veux pas péter les plombs comme toi... »

La simple évocation de sa perte de contrôle et des résultats qui en étaient avaient découlés provoqua un léger frisson chez Manuel.

« ... Je me connais suffisamment pour aisément imaginer ce qui se passera s'il arrive quelque à ma mère sous mes yeux. Merci de m'avoir demandé mon avis. J'apprécie vraiment.

- Désolé mon pote, je n'avais pas pensé à cette éventualité.

- Pas grave, je suis sûr que tu n'es pas le seul. Je crois que tout le monde, ma mère également, sera plus en sécurité si on attire les opérations ennemies ailleurs... »

D'un mouvement de la main, Fernand changea la carte sur la table, montrant alors la représentation d'une cité Silridriss conique.

« ... Je me vois plutôt faire la fête dans une de leur ville. Mettre un tel souk qu'ils n'aient d'yeux que pour nous. Cela laissera le champ libre aux autres.

- Ok, je vais prévenir Sarlen. »

*

* *

*

« - Assis ! Cria Braniss en forçant le professeur Fereira à s'installer sur une caisse dans la pièce vandalisée. Ce dernier ne résista pas. Quels genres d'armes peux-tu fabriquer ?

- Pardon ? Demanda l'homme terrifié.

- Quelles armes peux-tu créer pour contrer celles que vous avez déjà créé.

- Il faut des centaines de personnes comme moi pour créer ne serait-ce qu'une seule arme : je suis docteur en mathématique et spécialiste en logique et asservissements. Seul, j'aurais du mal à créer quoi que ce soit. Même une bombe, je ne connais pas les composants chimiques pour effectuer la détonation.

- Mensonge ! Vous avez des milliers d'armes !

- Oui, car une fois conçues elles sont copiées de manière industrielle. Mais cela ne change rien : vous me demandez quelles armes je pourrais fabriquer, cela signifie concevoir avant de fabriquer.

- Et elles ? Hurla le saurien en désignant les deux femmes terrifiées.

- J'ai dit : des centaines, et des spécialistes de tous les corps de métiers. Nous sommes trois, deux mathématiciens et une fonction support.

- Et les démons d'Alikaross ? Ils vous donnent une puissance sans pareil ! Reproduis-les.

- Ça va demander beaucoup de temps...

- Combien ?

- Les précédentes études ont montré qu'il avait fallu près de quinze ans à une équipe complète avec tout le matériel disponible ne serait-ce que pour en ébaucher le principe

- La nano-technologie, murmura Belamour.

- Exact. Il faudrait remettre la main sur le matériel ou les données de recherche.

- Où sont-elles ?

- A Clermont-Ferrand, dans la base militaire enterrée à coté de là où vous nous avez récupérés, répondit le savant qui en avait assez d'être violenté.

- Allons les chercher !

- C'est inutile, averti le professeur Belamour. Vous rappelez-vous ce que nous vous avions dit ? Notre espèce a toujours su se battre, Vous pouvez être sûr qu'il n'y a plus rien là-bas, les données sont déjà parties ou ont été détruites : règle de base de tout conflit, ne rien laisser à son adversaire. »

Braniss se levait prêt à frapper une nouvelle fois, mais la scientifique ce coup-ci. Le père Ferreira reporta alors l'attention sur lui :

« - Elle a raison, pourquoi croyez-vous que les normes soient apparues chez nous ? Simple : En cas de conflit, le matériel et les munitions ne devaient pas pouvoir être utilisées par l'ennemi. La règle est toujours la même : protéger ses atouts, et détruire ceux de l'adversaire. »

Braniss Hurla. Un sentiment de colère et d'impuissance contre l'univers le frappait de plein fouet. Il avait besoin de réponses, et surtout de faire un rapport à Arsear. Lui saurait certainement quoi faire. C'est avec cette même colère dévorante et sanglante qu'il sortit de la pièce. Les murs vibrèrent fortement lorsque la porte claqua avec violence.

« - Seigneur Arsear, grogna-t-il en activant la broche qu'il avait à son cou. Répondez-moi Monseigneur, il est urgent que je vous parle.

- Bonjour Braniss. Que se passe-t-il ? Je ressens ta fureur d'ici.

- Les esclaves que vous avez ramenés ont fini les travaux que vous avez demandés. Mais ils ont certainement falsifié les résultats ! C'est impossible !

- Commence par me donner les résultats qu'ils ont trouvés... Je jugerais.

- Ils annoncent notre inéluctable chute. La défaite militaire.

- Pour quelles raisons ? Demanda Arsear. Quelles raisons ont-ils donné ?

- Nous ne sommes pas en mesure de nous adapter aux menaces qu'ils vont créer... Et que cela fait des milliers d'années qu'ils savent se battre. J'ai essayé de...

- Je comprends. » Coupa doucement le seigneur.

Braniss se figea dans la coursive, toute colère disparue pour laisser la place à une surprise abyssale.

« - Dois-je comprendre que vous étiez déjà au courant ?

- Je m'en doutais un peu. Ne t'inquiète pas : des mesures ont été prises. Mets les esclaves en sécurité, puis rejoins-moi.

- Bien Monseigneur.

- Braniss ! Interpella Arsear.

- Monseigneur ? Demanda l'intéressé un peu inquiet et encore sous le coup de la surprise.

- Braniss. Quand je dis de mettre ces esclaves en sécurité, fait en sorte qu'ils soient bien traités et soignés si cela est nécessaire. Plus de brimades, ni de cachot ou de cage. Nous devons pouvoir les récupérer en bonne santé mentale et physique à tout instant. Ces individus sont bien plus importants que tu ne peux l'imaginer. As-tu bien compris ce que je te demande ?

- J'ai un peu de mal à saisir... Pouvez-vous préciser ce que vous attendez de moi ?

- Non. C'est à toi de gérer ça. Rappelle-toi : pas de blessures, pas de cage ni de cachot, des soins, de la nourriture, et on doit pouvoir les récupérer facilement. Fait preuve de l'imagination qu'il est censé nous manquer. Et dépêche-toi : je t'attends. »

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