8 : La dame rouge (2/3)
Lorsque Rig-rid ouvrit les yeux, elle fut surprise de constater que ses blessures, et sa douleur avait disparues. Elle remonta les manches de sa robe en bure, et seule sa peau grise et unie était visible. Elle sortit du petit lit pliable sans aucune courbatures. Étonnée, elle tourna plusieurs fois sur elle-même avant de sourire. Elle ne savait pas ce qui s'était passé, mais cela lui avait été bénéfique. Elle sortit des appartements du Capitan pour se retrouver dans son bureau. Il était là, assis derrière le meuble, un verre à la main. Il lui tournait le dos, concentré sur des plans et des cartes accrochées au mur devant lui. L'esclave pris la direction de la sortie du bureau avant d'être stoppée dans son élan par la voix grave du Silridriss.
« - Je peux savoir où tu vas ?
- Je retourne à mon travail, les prototypes ne sont pas encore prêts.
- Si, ils le sont. Le roi des Chimères en a fait l'amère expérience. Désormais, ils portent le nom de Kalieks. »
Choquée par ce qu'elle entendait, elle ne pouvait exprimer son désaccord sans risquer de se mettre le Capitan contre elle.
« - Qu'est-ce qui ne te convient pas ?
- Je... tout va bien monseigneur.
- Je t'avais demandé de ne plus me mentir. Alors je répète ma question : Qu'est-ce qui ne te convient pas ?
- Ils n'étaient pas prêts. Ils ne sont pas finis. Si, comme je le pense, vous avez involontairement transmis des informations sur les Kalieks aux démons d'Alikaross, nous partons désavantagés. »
Voyant que le Capitan ne répondait pas, elle reprit sa route vers la porte.
« - Où vas-tu ? Redemanda Arsear en faisant tourner le liquide dans son verre.
- Je vais finir les Kalieks monseigneur, ils doivent être parfais pour leurs prochains combats
- Tu restes ici. C'est un ordre, retourne te coucher. »
L'esclave s'arrêta à quelques pas de la porte, avant de se retourner, et, après avoir difficilement dégluti, une salive brûlante, elle posa sa question :
« - Est-ce que tout va bien Monseigneur ?
- Quelle est cette question ? Demanda-t-il en se retournant, la curiosité éveillée par la demande. Pourtant il n'y avait aucune colère ni agressivité dans la voix ou le regard.
- Je m'inquiète, je n'ai jamais rencontré de Silridriss comme vous. Je ne sais pas si je dois être heureuse ou terrifiée.
- Ah... Ça...Répondit-il mollement en reprenant sa position originale. Il y a une sphère de silence sur le pupitre à ta droite. Apporte-la moi. »
Le Gnome vit la sphère de pierre posée sur le pupitre. Avec beaucoup de lenteur, elle alla la prendre. Puis, tout aussi lentement, elle marcha dans sa direction. Avant de lui tendre le caillou à deux mains. Arsear prit la pierre avec sa main de libre et le posa sur son bureau.
« - Est-ce que ton peuple a des mythes et des légendes ? Demanda soudain le Capitan.
- Oui, il y en a plusieurs, mais nous les cachons : En dehors du culte de la Déesse-Impératrice, il n'y a rien qui sort. Certains des vôtres tolèrent ces anciens contes, d'autres, les combattent activement. Alors nous préférons n'en parler à personne.
- Pourrais-tu m'en raconter une ?
- Laquelle ?
- Celle que tu veux.
- Il y en a une que j'aime beaucoup, mais elle est un peu longue...
- Vas-y. » Répondit-il après avoir hoché la tête.
Avec beaucoup d'appréhension, Rig-rid commença à raconter la légende de deux frères. Sa narration, difficile au début, devint de plus en plus fluide alors que ses mots sortaient. Le premier avait choisi la voie du guerrier, le second, celle de cuisinier. Un jour, la guerre fit rage. Le premier s'illustra sur le champs de bataille alors que le second fit tout son possible pour nourrir le peuple frappé de famine. Le premier fini Roi, et se tourna vers son frère pour s'en vanter et se pavaner. Mais il constata que celui qu'il avait négligé durant toutes les années qui les avaient séparés avait obtenu plus pouvoir que quiconque. Alors que le peuple se désintéressait du roi pour leurs problèmes quotidien, le cuisinier, qui avait aidé tant de gens pendant les jours de disette, avait toute leur considération. De jalousie, le roi fit enfermé et tuer son frère. Il s'attira ainsi la colère du peuple qui fini par se révolter, et le remplacer.
Rig-rid remarqua alors qu'une immense tristesse imprégnait le visage du Capitan. Elle se stoppa immédiatement, redoutant une possible punition.
« - Monseigneur ?
- Même cela, ça a été perdu, l'entendit-elle murmurer.
- Monseigneur. Est-ce que vous allez bien ?
- Oui, ne t'inquiète pas. Qu'est-il arrivé dans ce royaume ensuite ?
- Il a disparu avec le temps, répondit-elle inquiète.
- Bien, merci. »
Le choc fut immense : Un Silridriss remerciant un esclave. Arsear lui-même s'en rendit compte. Durant un court instant, une lueur de meurtre traversa son regard en direction de la Gnome. Mais elle disparue aussi vite qu'elle était arrivée, laissant de nouveau la place à une profonde tristesse.
« - Ne parle de cela à personne.
- Bien sûr que non. »
Arsear prit la sphère de silence, et la soupesa. Avant de reprendre :
« - Il n'y a pas si longtemps de cela j'ai fait des découvertes, qui dictent mes action actuelles. Cela me coûte énormément, mais je pense que malgré ta condition, tu peux comprendre ce que je fais et pourquoi je le fais. Si tu sais garder un secret, et que tu le veux, je peux partager cette découverte avec toi. Mais, le simple fait de savoir, est un crime de la pire espèce. Quand a agir, n'en parlons pas. Si nous sommes découverts, il n'y aura aucun pardon, d'aucune sorte. C'est une plongée dans une horreur bien réelle, et, si cela se fini comme je le pense, il n'y aura aucune échappatoire. Nous ne seront pas reconnus pour nos actes, mais nous risquons d'être jugés pour eux, même, si, sur le long terme c'est ce qu'il y a de moins pire. Alors ? »
La gnome réfléchit un moment, avant de revenir vers lui.
« - En un sens, il s'agit de pénétrer dans un repère Slangs pour aller détruire leurs œufs ?
- C'est une bonne comparaison.
- Alors j'accepte. D'autant que cela me permettra de rendre les Kalieks conformes à vos attentes.
- Assieds-toi, nous en avons pour un moment. » Répondit Arsear en activant la sphère.
Ils passèrent les heures suivantes dans la sphère. Arsear parlait beaucoup, l'explication dura des heures entières. De temps en temps, la Gnome posait une question auquel il répondait. Au fur et à mesure que le Capitan expliquait ses découvertes, la Gnome prenait conscience de ce qui allait être fait. Tour à tour, elle prit un air surpris, de colère, avant d'arriver à un visage résigné.
Arsear, éteignit la sphère et se leva à la recherche d'une boisson.
« - Est-ce que vous êtes sûr de ce que vous avancez ?
- Une partie a déjà été réalisée, j'ai beau tourner ça dans tout les sens, je ne vois aucune autre solution possible. Uki avait raison : tout les choix sont mauvais. Il y en a seulement de moins mauvais que d'autres. Dans tout les cas, vu que je suis le seul à savoir, et à avoir compris, je serais le seul à supporter ce fardeau jusqu'au bout. Et à en subir les conséquences.
-Et si vous aviez fait une erreur ? »
A ces mots, Arsear se figea, avant de se retourner, le verre dans une main, la carafe dans l'autre. Il semblait perdu dans ses réflexions.
« - Ça vaut le coup d'essayer non ?
- Tant de risques pour si peu de reconnaissance.
- Qui a dit qu'un soldat se battait pour de la reconnaissance ? répondit le Silridriss avec un sourire triste. Il se bat pour ce en quoi il croit, rien de plus, rien de moins. Allez, il est temps pour toi de retourner te reposer, nous avons assez parlé pour aujourd'hui.
- Oui, Monseigneur. Répondit la Gnome encore chamboulée par ce qu'elle avait entendu. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à m'appeler. »
Arsear hocha la tête avec un léger sourire en regardant Rig-rid retourner dans la petite chambre à coucher. Il alla s'asseoir à son bureau, pensif, mais le visage apaisé, comme s'il avait été libéré d'un poids encombrant.
Pour la première fois depuis bien des mois, il dormit.
*
* *
*
« - Est-ce que tu es sûre que tu vas bien ? Demanda Fernand
- Oui. Répondit Salida, ne t'inquiète pas. »
Manuel regardait la princesse déchue avec tristesse et beaucoup d'inquiétude. Le regard de l'être hybride avait changé, il était devenu plus dur, métamorphosé par ses dernières expérience. Salida comprenait que le monde n'était pas uniquement peuplé de douces et gentilles créatures. Intérieurement, elle avait prit une décision, il le voyait. Laquelle ? Il l'ignorait, mais cette objectif l'inquiétait plus la coquille dans laquelle elle s'était enfermée. Elle finit de lacer ses chaussures et se présenta devant le soldat à la peau rouge. Elle vit son reflet dans les lunettes de soleil qu'il portait.
« Allons y. » Dit-elle simplement.
Manuel descendit l'escalier suivit de son meilleur ami et de la tigresse pour y retrouver Tégos et Yin. Ils prirent tous congés de Rachida avant de sortir du restaurant et de monter dans un mini van.
« - Quelles sont les armes que maîtrise le maître d'armes ? Demanda Manuel.
- A peu près toutes les lames et quelques mouvements de bâtons. C'est une passionnée de tout ce qui porte une lame.
- Que va-t-on apprendre ? Demanda Salida
- Je n'en sais rien. Elle n'a rien voulu me dire. Je ne connais que l'arme de Tégos : l'épée chinoise.
- Comment sais-tu que c'est ce qu'elle va apprendre ?
- C'est moi qui vais lui enseigner.
- J'ai vu comment il se battait lorsqu'on s'est occupé des ordures qui vous ont fait du mal. Expliqua Tégos. J'ai pris plus de coup que lui, alors qu'ils étaient bien plus nombreux sur lui. Je lui ai donc demandé de m'enseigner son truc.
- Ce ''truc'' comme tu dis, s'appelle le kung-fu. Corrigea le chinois à la limite de la vexation. Nous sommes arrivés. »
Le véhicule s'arrêta devant un gymnase accolé à un terrain de football. Ils entrèrent dans le bâtiment, pour découvrir un terrain de handball gris avec des gradins et des vestiaires. Un râtelier d'arme était installé le long d'un mur. Dessus, il y avait des armes de toutes les époques et de toutes les origines. Juste à coté, une jeune femme frottait doucement un chiffon sur un cimetière arabe. Ce fut à peine si elle les regarda entrer.
« - Bonjour Alem. Je t'amène des élèves. Commença Yin en faisant un signe à Tégos de le suivre.
- Voyons voir ça, répondit la jeune femme en rangeant l'arme dans le râtelier et en en prenant quatre bâtons droits de la même longueur. Qui veux commencer ? »
En les voyant hésiter, elle cru bon de préciser : « On n'a pas le temps de tergiverser, ni de vous former à un style précis de combat. Alors je veux voir comment vous tenez et maniez votre arme pour qu'il y ait un minimum de chose à apprendre. Qui commence à m'affronter ? »
Chacun des trois élèves prit une arme improvisée. Salida demanda discrètement l'utilité d'une épée.
« - Touche-là simplement avec le bâton. » répondit Manuel
Fernand commença, il prit le bâton à deux mains et se présenta devant la femme dans une position de combat approximative. Il y eut quelques échanges de coups avant que la maître d'arme ne s'arrête en déclarant, « C'est bon, suivant. »
Manuel le prit d'une seule main, et se positionna face elle. Légèrement en biais De temps en temps, il ramenait les deux mains sur le manche, pour donner des coups plus puissants. Là encore, après quelques échanges, la maître d'arme demanda à la dernière de ses élèves de se placer devant elle.
Salida avait vu comment les deux jeunes avant elle avait fait, et ne semblait pas convaincue par l'exercice. Pourtant, elle s'y plia. Elle avait eut tout le temps de réfléchir au meilleur moyen de toucher son adversaire avec le morceau de bois. Et elle avait opté pour une tentative de touche avec l'extrémité. Sous le regard réellement surpris de la maître d'arme. Elle tint le bâton d'une seule main, et se mit totalement de profil pour affronter la maître d'arme. La maître d'arme prit alors une position quasiment similaire.
Entre la femme et la chimère, l'échange fut bref et léger.
« - C'est bon, c'est suffisant. Suivez-moi.
La maître d'arme, reprit les morceaux de bois et se dirigea vers les râteliers tout en parlant.
« - Pour commencer, je ne peux pas vous apprendre à tous le même style de combat : je n'ai qu'une épée de chaque. Alors chacun d'en-vous maîtrisera un style différent. Et appelez-moi Alem. Comment t'appelles-tu ?
- Fernand.
- Tiens. Tu ne devrais pas avoir trop de mal avec celle-là, dit Alem tendit une superbe épée médiévale au jeune homme qui la remercia. C'est une épée bâtarde, si je te donne plus long tu risques de te blesser ou de fatiguer trop vite. A toi.
- Je m'appelle Manuel.
- Alors toi, ce sera plutôt ça, reprit Alem en sortant du râtelier une étrange épée à lame large et avec une grille de protection sur la poignée.
- Qu'est-ce que c'est que ça ? Demanda Manuel en voyant l'étrange et magnifique arme blanche.
- Une schiavone. C'est une épée Vénitienne du XVIe siècle. »
Manuel souleva un sourcil de surprise en prenant l'épée dans ses mains, avant de regarder la maître d'armes. Mais celle-ci était passé à Salida avec un léger sourire. Sans un mot, elle se dirigea à reculons vers une des extrémités du râtelier d'armes. Puis elle en sortit une lame fine avec le même genre de garde que la schiavone tandis que Salida se présentait.
« - Pour toi, ce sera une rapière, lui dit-elle. Celle-ci est à lame rigide. Fait-y attention.
- Pourquoi est-ce que j'ai ça ? Fernand et Manuel ont des armes qui ont l'air bien plus solide.
- Manuel et Fernand ont des armes de taille, et ça c'est une arme essentiellement d'estoc. Elle n'en est pas moins terrible, crois-moi sur parole. »
La tigresse blanche chercha sa garde du corps pour connaître son avis. Mais Tégos et Yin avaient disparus. De son coté la maître d'armes continua :
« - Les armes que vous avez ne sont pas d'époque. Ces sont des reproductions faites avec des techniques de fabrication actuelles pas de simples imitations. Pour faire simple, Ce ne sont pas de simple morceaux de métal que vous avez entre les mains. Ce sont de véritables armes, capable de croiser le fer avec celles des Silridriss. Nous allons commencer par travailler vos positions, puis, nous verrons les mouvements de base. Allons-y. »
*
* *
*
Devant son écran, le professeur Belamour faisait lentement défiler un code informatique de toutes les couleurs. Elle le faisait d'un doigt, emmagasinant lentement toutes les informations, cherchant celle qu'elle avait bien pu oublier. Cela avait beau être la quatrième fois que le code défilait, elle ne trouvait pas l'origine de l'anarchie qui s'emparait de la structure du système lorsque celui-ci était lancé lors de la création de l'armure de classe Berserker. Les yeux fatigués par la contemplation de ces lignes horizontales écrites dans un charabia que seuls les experts peuvent comprendre, elle décida de faire une pause. Elle se leva et alla au distributeur de boisson pour se rafraîchir un peu. Elle y trouva deux collègues plaisantant sur une petite fête organisée entre les membres de l'équipe le week-end précédent. Elle n'y avait pas été invitée, mais cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Pourtant, gênés les deux personnes partirent, la laissant seule dans la petite salle de repos. Une canette en main, elle se dirigea vers une petite table basse recouverte de coupures de presse. L'une d'entre-elle attira particulièrement son attention. Elle représentait les deux armures dos à dos lors de la bataille de l'arène, un montage photo avait fait disparaître les tirs et les explosions. Le titre était explicite : Où sont-ils donc passés ?
On se le demande...
L'auteur de l'article s'interrogeait sur l'escadron d'appartenance de ces machines, leurs pilotes, et les raisons de leur absence des zones de front.
Primo, ils n'ont plus d'escadron, secundo, au vu de leurs dossier et de leur présence dans Rock, ils n'iront pas se présenter d'eux même face aux caméras. Pour finir, on ne met pas un prototype en première ligne, on l'étudie. Mais je les comprends, si j'avais été à leur place, j'aurais fait pareil.
L'article continuait sur des preuves de la présence de l'une des machines à Malaga. Elle y avait abîmé un monument aux morts, rayant deux noms du marbre noir qui le composait. Personne ne comprenait le geste, mais tout le monde trouvait que c'était un acte odieux.
Ouais... tout dépends du point de vue où l'on se place. Biologiquement parlant, leurs cœurs se sont arrêtés : ils sont morts. Mais le berserker les a ramenés à la vie, et, techniquement parlant, le cerveau a toujours fonctionné, par conséquent, ils ne sont jamais mort... morts ou vivant, tout dépends de l'endroit où l'on se place dans l'éthique.
La scientifique laissa le journal sur la table et retourna à son poste, dans le petit bureau. Mais là, en s'asseyant, elle comprit qu'il y avait un problème : un petit soleil jaune, souriant, assis dans une chaise longue et des lunettes sur le nez attendait au milieu d'un écran noir.
Dites-moi que je rêve...
Elle attrapa la souris et tenta de lancer le système anti-intrusions. Mais rien ne se passa. Mais le petit soleil écrivit sur l'écran :
« Inutile, j'ai pris soin de bloquer les exécutables. C'est un honneur de vous rencontrer professeur Belamour. J'ai pu constater que vous butiez tous sur le même problème depuis le début de ce projet. Voulez-vous en discuter ? Votre clavier est activé. »
La scientifique resta un instant à assimiler les informations qui lui parvenaient. La colère de s'être faite piégée était presque aussi grande que la volonté de savoir où était l'erreur dans le programme. Finalement, elle fit un choix :
« - Qui êtes-vous ?
- Je m'appelle Happy Summer, j'ai piraté ce centre de recherche il y a pas mal d'années, et j'y ai suivit les évolutions de certains projets avec beaucoup d'intérêts. Mais c'est mademoiselle Ferreira qui a trouvé la solution, j'ai du mal à croire qu'une novice en informatique ai pu la trouver avant moi.
- Où est-elle ?
- En sécurité. Si c'est ce qui vous inquiète. Elle a quitté sa famille, et son frère, trop honteuse de ce qui s'était passé. La vue de ce que son frère avait subit, le fait qu'il soit considéré comme décédé, et sa responsabilité dans les événements de l'arène l'ont profondément traumatisée. Elle cherche actuellement des réponses.
- Vous ne me direz pas où elle est.
- Non, en effet. Mais je sais où se trouve l'erreur du programme Berserk.
- Que voulez-vous ? Demanda la scientifique.
- L'annulation définitif de l'avis de recherche des deux premiers Berserker, de leurs pilotes, et des chimères disparues.
- Je n'ai pas le pouvoir de faire cela. Écrivit la professeur sur son écran.
- En effet, mais vous pouvez le faire faire.
- Qu'aurais-je en échange ?
- La raison pour laquelle le programme est instable, et en bonus, un code correctif. Le soleil afficha un sourire radieux.
- Que cherchez-vous à faire ?
- Excellente question. Je cherche à les sortir des ennuis : ils n'y sont pour rien dans toute cette affaire.
- Je vais voir ce que je peux faire. Tenta la femme.
- Je vais voir si je trouve votre adresse de messagerie. Répondit le soleil sur l'écran.
- J'ai compris l'allusion, je vais me débrouiller pour que cela soit fait. »
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