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3 : Dangereuses liaisons (3/3)

«- Allez-y doucement.

- Je ne vois pas pourquoi je marcherais sur deux pattes ! Répliqua Tégos à l'infirmier qui cherchait à la faire marcher sur un tapis disposant de barres de chaque cotés pour poser les mains.

- Parce que c'est plus facile avec votre nouvelle morphologie, répondit-il patiemment.

- S'il te plaît Tégos, murmura la princesse assise sur un banc de musculation. Pour le moment, nous n'avons pas le choix. »

Salida fit une grimace en forçant pour soulever un petit poids qu'elle avait sur les jambes. Cela fit un peu peur à l'infirmier qui s'occupait d'elle car elle avait vraiment l'air méchante. Autour d'eux, il y avait d'autres personnes plus ou moins blessées qui réapprenaient à marcher ou à utiliser des prothèses mécaniques. Malgré les efforts pour éviter de les dévisager, nombreux étaient ceux qui les observaient Tégos sentait le poids de leurs regards comme autant d'insultes à son égard. Elle le vivait mal. Dans cette salle d'hôpital, au sol recouvert d'un revêtement bleu et aux murs blancs, elles portaient toutes les deux des survêtements fournis par l'hôpital, comme la majorité des patients. Mais si Salida s'en accommodait, Tégos, elle ne se sentait pas à sa place.

« - Je n'aurais jamais cru que la fière guerrière abandonnerait à la première difficulté. »

Piquée au vif, elle se retourna en cherchant l'effronté qui avait osé cette remarque. Histoire de lui faire comprendre qu'elle n'avait peur de personne. Mais la vue de l'orateur la calma. Son corps était aux trois-quarts mécaniques. Il faisait des exercices de préhension avec sa prothèse de bras droit.

« - Bah alors Tégos, on ne reconnaît pas l'un de ceux qui ont tout fait pour que vous ne passiez pas chez les lézard ? »

Sur le coup, et avec le visage recouvert en partie par quelques bandages, elle ne le reconnu pas tout de suite.

« - Oneshot ? Demanda-t-elle après l'avoir reniflé deux ou trois fois, n'y croyant pas vraiment.

- Gagné ! Dit-il avec un sourire.

- Mais, comment as-tu... ? Commença-t-elle en voyant le corps en partie mécanisé du pilote.

- Les Silridriss ne m'ont pas vus. C'est un tir sur le bateau où j'étais qui m'a mit hors service. Se sentit le besoin d'expliquer le pilote en reposant lentement un poids qu'il venait de prendre. Un débris a traversé le blindage et tout mon flanc droit a été enfoncé. Puis je suis tombé à la mer. Pour moi, c'était fini, j'ai vraiment cru que j'allais y passer. Mais les chinois m'ont immédiatement récupéré et traîné à l'infirmerie, c'est à peine si j'ai bu la tasse. J'ai été placé en stase et rapatrié à Clermont-Ferrand. Les médecins m'ont alors greffé tout ce qui était nécessaire et ont laissé le reste cicatriser. De ce que j'ai compris, je suis le seul survivant de Rock.

- Tu te trompes, Twister et Doux-dingue ont survécus.

- On m'a dit qu'ils avaient été tués en vous sortant de là-bas, par le berserker qui plus est.

- En fait...

- Excusez moi, mais vous devez finir vos exercices. » Coupa un infirmier en prenant la chaise roulante de Tégos pour l'emmener plus loin. Sous les regards étonnés de la garde du corps et du soldat.

*

* *

*

« - Qu'est-ce que vous foutez berserker un ? Augmentez votre cadence de tir !

- J'ai un pistolet contrôle test ! Pas une mitrailleuse. »

Une très grande quantité de cible apparaissaient devant lui, contrôlées par ordinateurs, elles se déplaçaient et se cachaient suivant un programme bien précis. Il avait du mal à enchaîner les cibles d'autant qu'il tirait en coup par coup. A sa droite, Fernand, lui, s'en donnait à cœur joie. Chacune de ses mains lançaient rafales sur rafales et il n'en ratait aucune.

« - Manuel , j'ai une demande de contact audio externe, Fernand également. Informa Ego.

- Qui ?

- Je ne sais pas, mais il a un code d'accès qui m'est familier : il est apparu lors de la création du berserker.

- Doux-dingue, moi je suis d'avis d'écouter ce que cet invité à a nous dire, y'a des trucs bizarres en ce moment, avoir un avis extérieur serait pas mal, déclara Fernand

- Passe-le nous.

- Bien. »

Quelques instant plus tard, une voix grave, modifiée par ordinateur atteignit les oreilles des deux pilotes tandis que les cibles continuaient d'être abattues.

« - Bonjour messieurs, je m'excuse d'avance pour cette intrusion, mais vous êtes en danger. Le ...

- Qui êtes-vous pour commencer ? Coupa Manuel.

- Mon nom est Happy Summers, vous ne connaîtrez jamais que cela de ma part. J'appartiens au carré d'argent.

- Les hackers ? Interrogea, incrédule, Fernand.

- Précisément monsieur Lebon. Je prends beaucoup de risques à vous parler, et, je crains que ce ne soit qu'une question de temps avant qu'ils ne me trouvent et coupent le contact.

- Dites ce que vous avez à dire, mais n'allez pas imaginer que nous vous croirons pour autant, fit Manuel, méfiant.

- Faites comme vous le sentez, je vous laisserai contrôler la véracité de mes propos, reprit la ténébreuse voix. Et, pour rentrer dans le vif du sujet, vous êtes en danger. Vous n'êtes ici que des cobayes, utilisés de manière inhumaine avec pour finalité la construction d'une armée d'armures de type Berserker.

- Et ? je ne vois pas où est le mal là-dedans, railla Fernand. Les Silridriss vont nous chercher des noises jusqu'au bout. A nous de leurs montrer que l'on sait se défendre.

- J'agrée à votre point de vue. Néanmoins... Seriez-vous près à mourir dans d'atroces souffrances pour un résultat discutable ? »

Manuel loupa une cible et Fernand en toucha une de son ami.

« - Que voulez-vous dire ? L'armée prends soin de ses soldats, elle lui sont précieux, non ?

- Est-ce-encore valable pour les morts ? Vos cœur ont arrêtés de battre lors de votre présence dans l'arène, c'est une mort physique. Le Berserker vous a ramené à la vie, soit, mais légalement, comment cela est-il considéré ? Êtes vous toujours considérés comme individus ? »

Devant leurs yeux, apparurent les registres de décès de l'armée et leurs dossiers. Leurs noms étaient marqués sur les registres, et l'abréviation de « Tué au combat » ornait leurs dossiers militaires.

« - Une note décrite comme la ''directive neuf '' a été signée à Bordeaux avec vos matricules, reprit la voix sombre en leur présentant le nouveau document. Cette directive autorise les autorités a effectuer des vivisections sur les deux sujets d'expériences. C'est à dire vous.

- Foutaises ! Murmura Manuel. Ils nous ont laissé voir nos familles !

- Je vous laisse seuls juge de mes propos. Qui ira croire un scandale en pleine guerre monsieur Ferreira ? En dehors de quelques personnes soigneusement choisies, personne ne sait que vous existez. Pour le reste du monde, vous n'êtes même pas des numéros. Si vous piratez un jour les ordinateur de la base, vous pourrez vérifier par vous-même l'étendue de la trahison que l'armée à l'intention de vous faire subir.

- Pirater ? Et avec quoi ? ils nous ont confisqué le seul ordinateur que l'on avait à notre disposition.

- Oui, et c'est bien dommage, mais ils vont certainement vous en laisser un autre... reprit la voix sombre et modifiée sans aucun engouement.

- Lequel ? Demanda Fernand.

- Le Sleipnir messieurs. Normalement, avec son aide vous devriez pouvoir vous assurer de tout. Je vais devoir partir, je reviendrais vers vous plus tard, à vous de savoir à qui vous ferez confiance. Une dernière chose monsieur Ferreira, je sais où se trouve réellement le major Targin.

- Quoi ? Où ?!

- Nous verrons votre choix le moment venu. Au revoir messieurs.

- Attendez ! je...

- La liaison a été coupé. Désolé. » Déclara simplement Ego.

*

* *

*

Berik avait encore en tête les ordres d'Arsear pour la collecte d'informations sur les démons d'Alikaross. Mais, il allait tout faire pour les détruire. Il voulait démontrer que ces deux machines pouvaient être vaincues. Cependant, il avait l'impression d'oublier quelque chose. Le capitan n'était pas là pour le guider, et il se devait trouver ce que c'était. On aurait dit qu'il lui manquait des informations, des informations que le Capitan possédait et qu'il ne lui avait pas donné.

« - Où est le Capitan ? » Demanda le responsable alors que Berik montait sur le pont du navire volant.

« - Il n'est pas là, je prends le commandement, que tout les navires s'équipent et se préparent au combat. A-t-on récupéré des tarantas ?

- Oui, nous en avons quatre, mais il nous en manque encore deux. Ils seront livrés dans deux jours.

- Bien, six tarantas, ce ne sera pas de trop pour les affronter.

- Affronter qui Intendant ?

- Les démons d'Alikaross. A cette évocation, un frisson parcouru l'échine du responsable. Nous savons où ils sont et nous allons aller les chercher dés que nous le pourrons. ! Nous ne pouvons pas laisser les esclaves trop longtemps espérer. »

*

* *

*

Arsear, quand à lui regardait les forges sombres et sales depuis son navire volant. Qui savait quelles pensées lui traversaient l'esprit. Il ouvrit le livre qu'il avait dans les mains à une page bien spéciale, qu'il chercha avant de l'arpenter des yeux. Quelques coups à la porte le ramenèrent à la réalité.

« - Entrez, dit-il d'un ton tranchant.

- Enseigne Osrak au rapport Capitan, fit une Silridriss d'une voix claire et forte en saluant. Deux messages a votre destination : le premier de Berik, le second de la gouverneur. »

Arsear se retourna et se dirigea vers la Silridriss. Elle était jeune et jolie malgré cette lueur de fureur derrière ces yeux. Elle portait une armure de plaques et son casque sous le bras. Elle ne bougea pas d'un millimètre tandis qu'il tournait autour d'elle.

« - Seigneur ?

- J'attends le reste. Continuez.

- L'intendant Berik a pris le contrôle de la flotte comme vous le demandiez, il attend une livraison de Tarantas avant de partir lancer un assaut.

- Bien. Ensuite.

- La gouverneur demande à vous voir de toute urgence.

- Bien. C'est votre premier service ?

- Euh... Oui Capitan. »

Arsear attrapa une épaulette entre le pouce et l'index.

« - Vous allez me faire le plaisir de retirer cette armure. Elle est utile dans un sarback, mais encombrante dans un vaisseau. Vous risquez de bousculer vos congénères qui ont des postes aussi important que le vôtre. De plus si vous devez passer par un endroit un peu étroit à cause de dégâts que nous auront reçus, vous ne pourrez pas. Il suffit que de l'eau ou du feu soit présent dans la même pièce que vous et cela deviens une question de survie. Faites-moi le plaisir d'aller à l'armurerie et de mettre une cote de mailles dés votre sortie de ce bureau.

- Bien, mais l'impératrice me protège monseigneur.

- Comme nous tous, répondit Arsear. Et il est aussi de notre devoir de faire en sorte de lui faciliter le travail afin qu'elle puisse se concentrer sur des points plus importants.

- Bien.

- Pour mes ordres, que le navire aille en direction de la capitale locale a pleine vitesse. Et que l'on me permette de descendre au plus tôt pour aller rencontrer la gouverneur. »

La guerrière salua en s'inclinant et sorti transmettre les ordres au reste du navire.

*

* *

*

« - Que c'est-il passé ? Vous dormiez ? Interrogea le commandant Higas avec colère.

- J'ai un pistolet ! Pas une gatling ! Protesta Manuel.

- Ne prenez pas ce ton là avec moi ! Je sais que vous pouviez le faire ! Qu'attendez-vous ? Le déluge ?

- Non ! qu'on me crie dessus ! Et ça marche ! »

Le coup de poing que Manuel prit dans le ventre lui coupa le souffle, et il ne vit pas arriver le coup de genoux qui lui cassa le nez.

Dés leur rentrée à la base, dans la petite chambre qu'ils partageaient désormais à quatre, le commandant était arrivé rouge de colère avec son garde. Il avait félicité Fernand avant de s'en prendre violemment à Manuel. Tégos et Salida étaient absentes. Il allait prendre le jeune homme, le nez en sang, par le col mais une main l'en empêcha. Aquil avait stoppé le commandant dans son geste. Le garde du commandant mis la main à son arme, mais se ravisa en sentant l'index du second soldat dans son dos. Imaginant quelque chose qui n'était pas là.

« - Lâche-moi soldat, où je te fait mettre aux arrêts.

- Désolé commandant, mais ce n'est pas de vous que je reçois mes ordres. Et ceux-ci sont clairs et précis, je n'y dérogerai pas.

- Qu'est-ce qui se passe ici ? » Interrogea le professeur Belamour en entrant dans la pièce tandis que le Fernand relevait son ami et lui tendait un mouchoir.

« - Je veux savoir pourquoi ce pilote n'a pas fait ce qu'il devait faire ! Augmenter le débit de son tir. Les trois-quarts des cibles sont indemnes ! »

Le commandant se dégagea de la poigne d'Aquil d'un coup sec. Les deux hommes se jaugeaient. Cherchant à savoir qui serait le plus fort d'entre eux. Lorsque le regard du supérieur se posa sur la scientifique il prit peur. Elle n'avait qu'une seule envie : le tuer. C'était visible, elle faisait des effort incommensurables pour éviter de lui sauter à la gorge et éviter de la lui ouvrir avec les dents.

« - Je suis navré commandant, je ne peux rien faire pour vous : vous êtes un crétin fini.

- Je ne vous permet ... » La baffe, le stoppa dans ses propos. Comme un animal sauvage, la professeur avança comme on marchait sur une corde, pas après pas.

« - C'est un modèle de combat rapproché sombre abruti, murmura-t-elle. Vous êtes vraiment un boulet. Vous êtes en train de faire foirer mes expériences avec vos envies débiles ! »

Quand elle fut assez près, elle lui planta son talon dans le pied avec force. Mais la chaussure de l'armée était solide et épaisse. C'est à peine si le soldat sentit quelque chose.

« - Continuez à vous mêler de mes affaires et je vous garanti que je vais m'occuper de vous personnellement... Et ce ne sera pas agréable du tout.

- Et si vous n'obtenez pas les résultats escomptés, je me réserve le droit de me charger de vous. » Répliqua-t-il sèchement.

Il sentit soudain quelque chose lui planter l'abdomen. Il recula d'un coup sec, la main là où on lui avait mis le coup. Il l'ouvrit.

Rien.

Sa tenue était intacte. Pourtant, il était persuadé qu'il avait prit un coup à cet endroit là. Dans les mains de la scientifique, un stylo. Mais il n'avait rien. Elle venait de lui donner un avertissement des plus explicites.

« - Cette machine doit augmenter sa cadence de tir professeur. Et c'est un ordre non négociable. »

Il sortit, aussi dignement que possible, après avoir lancé un dernier regard noir à l'ensemble des personne présentes.

La professeur Belamour posa son porte-document le stylo sur un meuble avant d'aller vers Manuel, presque maternelle.

« - Oublie cet abruti veux-tu, je m'occupe de lui. Comment ça va ?

- J'ai vu pire. Mais il me rappelle les Silridriss dans sa manière de faire.

- Tu es sûr que ça va ?

- Oui, ne vous inquiétez pas. Mais, c'est bizarre je me sens vraiment fatigué, comme si je n'avais pas dormi depuis quelques jours.

- Fernand ?

- Moi aussi madame. Je suis claqué, j'ai ressenti les premiers effets après être sorti de mon AMC.

- Bon reposez-vous. Vous deux, vous me suivez dans le couloir. » Dit-elle à l'adresse des deux capitaines.

*

« - Dois-je vous rappeler que ce sont des sujets d'expériences très précieux ? Demanda-t-elle aux deux gardes du corps qu'elle avait choisie.

- Il n'était pas prévu que le commandant se comporterait de cette façon, expliqua le capitaine Jugo Frantz

- C'était prévisible au contraire : il a perdu la face dans le Bunker lorsque l'un des officiels a demandé pourquoi l'armure blanche n'augmentait pas sa cadence de tir. Et, surtout, qu'en dépit de ses ordres, le pilote ne l'a pas fait.

- Mais c'est impossible. Tirer comme une arme automatique avec un revolver.

- Surtout si le Sleipnir est déconnecté.

- Pardon ? Coupa le capitaine Aquil. Qu'est-ce que c'est que ça ?

- C'est compliqué. Mais pour résumer, les AMC que vous avez vues sont adaptatives et reliées à un supercalculateur, le Sleipnir. Mais, en raison des risques, nous avons déconnecté les machines du calculateur.

- C'est bien ce que je disais : impossible. Reprit Frantz

- Dans cette configuration, oui. Je précise de nouveau les ordres : ces deux types derrière vous sont des sujets d'expériences précieux. Ils ne doivent être blessés sous aucun prétexte.

- Bien madame. Répondirent en cœur les deux soldats.

- Un dernière chose : ne vous attachez pas à eux. »

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