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13 : Echanges musclés (1/3)

Deux jours plus tard, Arsear, assis à son bureau, serrait un verre d'alcool pour cacher son tremblement. Sa rencontre avec la Déesse-Impératrice l'avait fortement secoué. Il ne pouvait y repenser sans ressentir la terreur qui l'avait agressé.

Jamais il n'aurait pu imaginer une telle conspiration au plus haut sommet de la société. Le choc ébranlait encore son âme. Depuis son enfance, il avait vécu dans l'adoration de la Déesse-Impératrice. La découverte du livre interdit, ainsi que sa lecture, avait fortement ébranlé ses convictions. Sa rencontre avec celle qui était considérée comme une divinité avait fait voler en éclat tout ce qui restait de religieux à son sujet. Pire que tout, il lui avait été demandé de participer à cette conspiration.

Il ne savait que faire.

Pourtant, l'Impératrice n'avait pas remarqué que l'esclave gnome savait elle aussi.

Ou elle sait, et elle attend de voir ce que je vais faire, ou elle l'ignore complètement... Elle m'a fourni des pouvoirs, mais ils ne sont rien comparé aux siens.

Il repensa à tous ceux qui étaient morts pour une cause insensée sur le champ de bataille.

J'aurais voulu ne jamais rien savoir... J'en aurais mieux dormi la nuit. Si mon géniteur savait ce que je fais réellement serait-il aussi fier de moi qu'il le dit ?

« - Vous semblez bien pensif Seigneur Arsear, commenta Myanate, entrée discrètement.

- Je vais certainement devoir faire face à des situations difficiles désormais.

- Vraiment ? Lesquelles ?

- J'ai pu remarquer que le général Themta à l'annonce d'une stratégie qui ne lui plaisait pas, l'a qualifié d'hérétique. Avant de se rendre compte que j'étais dans le vrai, et de suivre mon conseil.

- Et ? demanda Myanate en s'asseyant sur le bureau.

- Si mes subordonnés faisaient de même ? Le temps qu'ils se rendent compte du bien fondé de mes décisions, il pourrait être trop tard.

- Je comprends... faites-les venir ici dans ce cas. »

Arsear eu un mouvement de recul face à cette demande. Mais il s'exécuta : il appela ses trois subordonnés. Berik, Osrak et Braniss arrivèrent peu après.

« - Je vous présente la favorite Myanate... »

A ces mots, les trois Silridriss en cotte de mailles prirent une position de soumission tandis que leur seigneur continuait « ... elle a quelque chose à vous dire.

- Le seigneur que vous avez devant vous s'est entretenu avec la Déesse-Impératrice. Elle lui a accordé tout son soutien, et il vous est demandé de faire de même. Peu importe ce que vous jugez comme hérétique ou non. Faites ce que le Seigneur Arsear vous demande, ne doutez jamais de lui. Il a désormais la même vision globale du monde que la Déesse-Impératrice. Obéissez-lui en tout point, dans le cas contraire, c'est à elle que vous aurez affaire. Et croyez-moi, elle n'aime pas que ses décisions soient remises en cause. Faites le serment de toujours obéir au seigneur Arsear, quoi qu'il en coûte. »

Un a un, les trois combattants reptiliens firent le serment qui leur était demandé puis prirent congés.

« - Bien, à nous, reprit Myanate à l'attention du seigneur Silridriss.

- Hum ?

- Cela fait longtemps que je cherche un partenaire à la fois digne de connaître les secrets de l'Impératrice et célibataire. Autant dire qu'il n'y en a pas eu beaucoup ces derniers cinquante cycles

- Moi ? Interrogea Arsear, surpris.

- Oui. Quoi ? Vous me trouvez trop vielle ? Demanda-t-elle en montrant son corps jeune. Sachez que les pouvoirs qui coulent en vous vont grandement ralentir votre vieillissement. Le temps passera, mais pas pour vous, autant prendre pour partenaire une personne disposant des mêmes caractéristiques non ? »

*

* *

*

Au loin, dans le désert, l'opération suivait son court depuis deux jours. Le soleil s'était levé, et rapidement, s'était attelé à chauffer le sable. Manuel, installé dans sa machine, attendait les ordres. Devant lui, le ciel bleu était recouvert de fumées noires. Il était tout seul dans un reste de bâtiment en terre. Sur l'horizon, les traces de la guerre balafraient le merveilleux paysage.

Intérieurement, il repensa à sa vie d'avant, tranquille, sans plus de danger que de se griffer la main avec un tournevis... Et là, la mort rôdait, attrapant tout ceux qui avaient le malheur ce croiser son chemin. Mais qu'est-ce que je fous là...

« - Friedrich, c'est Doux-dingue, comment vont Daniela et Salida ? Demanda-t-il en espérant se changer les idées.

- Ça va, répondit l'opérateur. Elles vont bien. Y'a celle que tu nommes Daniela qui est souvent dans la salle de contrôle, elle regarde comment vous-vous débrouillez. Et l'autre... je crois qu'elle a commencé ''Guerre et paix''.

- Qu'est-ce que c'est ?

- Un roman. Un long... un chiant.

- Dis, tu peux m'expliquer ce que l'on attends ? Je croyais qu'on devait recevoir quelque chose au lever du soleil

- On attends que les autres groupes aient à peu près fini le ménage près du portail. Après vous y allez, mais c'est à vous que reviendra la tâche la plus compliquée : passer le portail et nettoyer l'autre coté. Ils ont apparemment de sacrés fortifications là-bas.

- Ça serait pas plus simple de faire péter un missile balistique derrière le portail ?

- Nan, le commandement veut le portail indemne. C'est le seul moyen dont on dispose pour savoir ce que ces lézards nous réservent.

- Ok, tu as des nouvelles de Casper ?

- Ouais, il appuit les forces près du portail. Mais sa radio est toujours pétée, pourquoi ?

- Parce que sa radio fonctionne bien.

- Quoi ? Tu plaisantes ?

- Hier, il t'a nommé, lorsqu'il a demandé le tir contre le navire.

- Et ? Où est le problème ?

- Friedrich, tu es notre opérateur, ce type n'a pu entendre ton nom que sur les ondes...

- Maintenant que tu le dis...Dans ce cas là, pourquoi est-ce qu'il ne réponds pas ? »

Excellente question... Est-ce Happy Summer ? Un pirate informatique pilote d'armure. Mais au moins, cela a le mérite d'expliquer son absence sur les ondes. Pas banal comme personnage....

« - Qu'est-ce que je fais ? Je signale le zozo à la hiérarchie ? Interrogea le rasta.

- Nan, attends d'en savoir plus.

- Oh ? Ça bouge en face, fit le Rasta. Eh ! ... Eh ! Mais que... Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?

- Friedrich ?

- Y'a un truc bizarre qui dessoude du lézard à la pelle près de la porte. Je me renseigne. Reste en communication.

- Manuel ? » Interpella Ego.

Il se passe quelque chose ?

« - Oui... C'est étrange. Le satellite sur lequel je suis connecté signale des temps de latence assez long... Je l'ai interrogé et... »

Et ? Continua Manuel, prêt à tout entendre.

« - Une machine est liée au Sleipnir. Elle affiche un code de type cent-soixante-treize. »

Un Berserker ?

« - Oui, mais pas n'importe lequel : c'est le même modèle que le nôtre. »

Je croyais que notre machine était un type cent-quatre.

« - Non, juste avant le lancement, il y a eu une mise à jour. Notre version la même que la sienne. »

Je me demande bien qui cela peut être...

« - Les requêtes sont en russe. Et il n'y a que des communications audio entrantes. »

Le jeune pilote laissa tomber sa tête vers l'avant : Seule Nemaya pouvait piloter cet engin.

Mais qu'est-ce qui leur a pris de filer un Berserker à cette tarée ?

« - Doux-dingue ? C'est Twister... Ta copine est sur le champs de bataille. Je crois qu'il va être difficile pour nos adversaires de garder leur sang-froid.

- Quelle copine ? Demanda Tégos par la radio.

- C'est pas ma copine, corrigea Manuel, cette nana est complètement dingue. Mais c'est clair qu'elle va les rendre complètement exsangue.

- Fantasy Circus, ici Friedrich, commença l'opérateur de retour à sa place. Dites, y'a beaucoup d'autres erreurs de la nature comme vous ?

- Ici Twister, juste deux : Manuel et cette malade. »

Cette déclaration déclencha le rire de Tégos, et fit sourire les deux ex-commandos.

« - Ok, préparez-vous, intervention dans dix minutes : vous menez Bulldog jusqu'au portail. Vous nettoyez la zone, traversez l'accès à leur monde et vous nettoyez de nouveau. Faites super gaffe : on ne sait absolument pas ce qui vous attends de l'autre coté et je n'y aurai aucune info. »

*

Le général Themta attendait, les mains jointes et doigts croisés en signe de prière. La bataille autour du portail faisait rage. De ce qu'il constatait, c'était d'une extrême violence. Il regrettait de devoir laisser ces combattants mourir pour attirer les démons loin de leur base. Une nouvelle machine étrange avait fait son apparition. Comme les démons, elle provoquait un carnage partout où elle passait. Curieusement, les deux premiers Démons restaient encore invisibles.

Mais qu'est-ce qu'ils mijotent ?

« - Général, les démons sont là, ils ont engagé nos forces.

- Prévenez le seigneur Arsear. »

Et priez l'Impératrice !

*

A l'intérieur du navire Silridriss, c'était l'effervescence. Arsear se dirigea droit vers le pont des kalieks en marchant, comme s'il prenait son temps dans cette atmosphère électrique.

« - Monseigneur, le navire est prêt confirma Berik, la quatrième flotte est en position. Nous n'attendons plus que vos ordre.

- Bien. Braniss ? Interrogea Arsear

- Je suis avec la première ligne. J'ai tout les déplacements en tête.

- Parfait, Déploiement immédiat de l'autre coté sur mon ordre.

- Bien Monseigneur. » répondirent-ils tout les deux tandis qu'il entrait dans le hangar.

Comme dans tout le navire, les pilotes de kalieks s'équipaient. Certains étaient déjà dans les cage de commandes, les bras croisés, attendant l'assaut. Le seigneur prit son casque, et croisa le regard de Rig-rid. Mais il n'y eut aucune paroles.

Il s'installa à son tour dans une cage de contrôle. À sa droite, dans une cage adjacente, Osrak souriait en pensant au combat à venir.

« - Activez les kalieks. »

Devant lui, la cage se recouvrit de ce que voyait la machine de guerre Silridriss. Arsear fit quelques mouvements, histoire de vérifier que tout fonctionnait bien. La machine réagissait au plus petit de ses mouvements. Il la dirigea vers la porte du hangar avant de demander :

« - Berik ?

- Oui Monseigneur,

- Débute l'attaque. »

*

Dans le centre de commande de Clermont-Ferrand, le responsable de la veille radar prenait son café devant son écran où seuls quelques échos traînaient mollement en bleu sur un fond noir.

Soudain, la ligne de rafraîchissement tournant dans le sens des aiguilles d'une montre découvrit une immense volée de point rouges. L'homme faillit s'étouffer avec son café. Il écrasa violemment son point sur un énorme bouton rouge. Immédiatement l'alerte retentit dans les locaux, la base, et toute la ville.

Il ne fallu que cinq minutes au commandant Higas pour rejoindre la pièce. Les lacets encore défaits, et la chemise hors du pantalon.

« - Rapport de situation ! Hurla-t-il en finissant de s'habiller.

- Déploiement ennemi au nord de la ville. Ils sont déjà en train d'engager les bunkers extérieurs... Mais c'est bizarre : ils ne se concentrent que sur quatre points seulement.

- Lesquelles ?

- Je les affiche. »

Sur l'écran principal, la carte regroupant les différentes positions de belligérants apparut. Avant de disparaître pour laisser place à un écran noir.

« - Mais qu'est-ce que vous foutez ? Se retourna Higas.

- On vient de perdre le contact satellite.

- Le radar viens de nous lâcher, ajouta un autre opérateur.

- Présence ennemie dans l'enceinte de la base, cria un soldat en entrant précipitamment.

- Verrouillez les entrées ! Préparez le protocole Attila ! Je veux voir tout le monde prêt à en découdre dans deux minutes ! Trouvez-moi une carte papier et une table assez grande. Protégez en priorité nos points d'énergie et de communication. »

Sur l'écran principal, une nouvelle carte avec les position ennemies apparue. Immédiatement, il jeta un regard noir à l'opérateur.

« - Me regardez pas pas comme ça : je me suis seulement connecté au réseau filaire : je passe par l'antenne d'une autre base.

- Bien joué. » Répliqua le commandant en analysant la carte.

*

Aux pieds de la machine d'Arsear, gisait, fumante la carcasse du radar. Des grésillements sortaient régulièrement de son socle avec de petits éclairs. A sa droite, Osrak retirait sa lame d'une antenne parabolique.

D'après ce que nous savons, ils sont maintenant sourd et aveugles. Nous devons maintenant les forcer à nous livrer Sleipnir.

Trois AMC surgirent de derrière un bâtiment. L'une d'entre-elles était étrange : elle portait des yeux et un visage humain. Comme si un humain grand modèle portait une armure avec des nuances de vert. Le visage était fin et doux, sans expressions.

Le combat s'engagea avant qu'il n'ai eu le temps de se poser plus de questions. Rapidement, l'ex-Capitan devenu Seigneur reprit ses réflexes de combattant de premières lignes. Les deux AMC classiques furent rapidement mise hors service. Mais la dernière était un excellent combattant. Et elle semblait disposer des mêmes capacités que le Kaliek.

C'est quoi cet engin ? Une autre création de Sleipnir ?

*

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