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18 : L'arène (1/3)

Les Silridriss avaient ramené le jeune homme dans la cellule commune. Une fois à l'intérieur, il chercha la personne la plus gradée, et trouva un colonel. Les colliers que les Silridriss leur avaient posés se révélèrent bien pratique pour discuter avec des langues si différentes. Il lui exposa ce que leurs geôliers voulaient, et ce qu'ils étaient prêts à faire pour l'obtenir. Le colonel comprit qu'ils n'avaient pas le choix. Manuel l'aida à regrouper les officiers restant pour l'organisation d'une bataille. Puis il alla chercher Fernand. Il le trouva recroquevillé en position fœtale. A ses coté, Redcross, qui secoua la tête en voyant s'approcher le jeune pilote.

« - Fernand... Je vais avoir besoin de toi.

- Véro est morte. »

Manuel s'assit à coté de lui.

« - Je sais, et ces salauds ne s'en tireront pas comme ça.

- Véro est morte. Et je n'ai rien pu faire.

- Moi non plus.

- Tu n'as rien essayé.

- Je me serais fait tuer moi aussi...

- Dégage.

- Pardon ?

- Je t'ai dit de te casser ! C'est de ta faute putain ! On t'as tous suivit ! Ordure ! Fout-moi le camps ! Connard ! »

Fernand se retourna, des larmes plein les yeux. Son ami comprit qu'il ne pourrait rien en tirer, et se leva sous le regard assassin de ce camarade qui semblait désormais détester l'univers en entier. Lui compris.

*

*        *

*

L'escalier en colimaçon que descendait la gouverneure était taillé dans de la roche brute. Seule la faible lumière bleutée des pierres de lumières incrustées dans les murs et le plafond éclairaient son chemin. Une silhouette noire sur un chemin bleu. Elle continua jusqu'à arriver devant une porte en bois et en fer.

Elle cogna deux fois, et un judas métallique s'ouvrit aussi rapidement qu'il se referma. La porte s'ouvrit sans un grincement. Une lumière légèrement aveuglante en sorti.

« - Bienvenue Gouverneur. Nous avons presque fini, je vous en prie, entrez. »

La Silridriss pénétra dans la pièce alors qu'un hurlement de douleur se faisait entendre. Dans cette pièce à même taillée dans le roc, quatre personnes étaient présentes. Un humain, deux soldats et un Silridriss portant une tunique rouge.

« - Quelles sont les résultats ? » Demanda-t-elle à celui qui lui avait ouvert et qui portait la tunique.

Dans la pièce, l'humain était attaché à un chevalet en bois en forme de H. Il avait la tête pendante vers le sol et le teint livide.

Les deux soldats le détachèrent, et ce dernier s'affala sur le sol. Sans aucun ménagement, ils le traînèrent avant de jeter le corps dans un trou. Pas de cri, juste un bruit sourd. Ils sortirent de la pièce par une autre porte, laissant la gouverneure et le dernier Silridriss seuls.

« - Rien, pas le moindre pouvoir. Même pas la plus petite capacité. Nous avons aussi cherché à vérifier ce que vous nous avez demandé. Mais il n'y a que des échecs. Ces créatures sont complètement inutiles.

- Quelles sont leurs avantages ?

- Aucun. La pierre à peine aiguisée entame leur peau, pas de régénération, musculature peu développée, pas de protection contre les chocs... »

Les soldats revinrent traînant un autre humain à peine conscient sur le sol. Ils l'attachèrent rapidement au chevalet.

« ... aucune résistance à un quelconque élément. »

Alors il n'y a rien à craindre... pensa la gouverneure avec un sourire tout en regardant l'humain hurlant qui se faisait éviscérer vivant. Nous allons pouvoir poursuivre les opérations.

« - Essayez de leurs soutirer des informations sur leur monde, ou sur les différents éléments sur ce qu'ils ont amenés dans le notre. »

*

*        *

*

« - Mon commandant ! Nous avons retrouvé le navire ! » dit un soldat en pénétrant dans le bureau du Commandant.

Enfin !

« - Où sont-ils ?

- Ici !, A environ deux mille kilomètres au sud-est du front tenu par les chinois... »

Impossible de mener une opération là-bas sans qu'elle ne devienne suicidaire.

« ... Mais il n'y a pas que cela. Tenez, regardez. » Le soldat lui tendait des photos prises par satellites.

Qu'est-ce que c'est que ça ?... on dirait une colonne de prisonnier. Les chimères ! Elles sont là ! Vivantes !

« - Ils se dirigent vers le navire... » expliqua le soldat qui avait anticipé la question de son supérieur.

Qu'est-ce que c'est que ce bordel... Au bout de quatre jour ils ramènent nos gars jusqu'au bateau... Ça cache quelque chose...

« - Je veux quelqu'un à l'écoute vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Si jamais ils essayent de nous contacter, il faut leur montrer que l'on est là.

- A vos ordres commandant ! »

*

*        *

*

Manuel essaya d'aider pour réparer les armures chinoises. Mais ils fut débouté : Les chinois avaient des techniciens combattant. Et ils voyaient d'un mauvais œil qu'un petit jeune vienne leur dire comment réparer au mieux leurs machines. N'insistant pas, il se dirigea vers sa propre AMC. En chemin, il vit deux navires volants patrouiller, sans compter les soldats et les sarbacks déjà présents au sol. S'enfuir ou se rebeller eut été suicidaire.

En arrivant près de son AMC, posée sur la tranche comme un soldat blessé, il fut surpris de trouver une énorme marque jaune dessus. Un gros symbole jaune sur la poitrine et dans le dos, sur ce qui restait de blindage.

C'est quoi ce truc ?

« - C'est la marque des cibles prioritaires. Fit une voix sifflante derrière lui. Celui qui t'abattra sera considéré comme un champion... »

Manuel se retourna et identifia un Silridriss. Mais en dehors de la carrure, celui-ci était différent de ceux qui les surveillaient. Il était vêtu d'une toge en bure et, surtout, il avait été quasiment écaillé. Cette peau de reptile verte et grise avait laissé place à une peau nue entre le jaune et le rose. Quelques groupe d'écailles étaient encore, ça et là, éparses, mais la majorité avaient disparues.

« ... Ne soyez pas méfiant. Je ne suis pas votre ennemi ici. Pour mes ex-congénères, je ne vaux pas plus que vous. Je suis là pour vous aider à remettre votre machine en état. »

Manuel l'ignora, méfiant, et s'approcha de son armure.

« - D'accord, je reste à distance... pour le cas où vous changeriez d'avis.

- Doux-dingue ! »

Manuel se retourna, Redcross lui envoya un casque. Le jeune pilote le rattrapa au vol avant de remercier son collègue qui lui répondit par un sourire.

Sa machine avait prit des dégâts sur la partie arrière, juste en dessous du système générant l'énergie de sa machine. Le blindage était plié et éventré en deux endroits.

Encore un peu, et j'aurais été bon pour changer de machine... Il faut que je vérifie qu'il n'y a pas de fuites d'huile non plus...

Il ouvrit l'épaulette contenant ses outils et l'amena dans le dos de son armure. Son regard se reposa sur le Silridriss sans écailles qui attendait à quelques mètres de là. Toujours méfiant, il lui fit signe de le rejoindre, ce dernier ne se fit pas prier. Le jeune homme ouvrit la caisse à outil et en sorti une massette qu'il donna au saurien. Puis il décrocha les morceaux de blindage endommagés. Ceux-ci tombèrent dans un bruit de tonnerre.

« - Si vous voulez aider, redressez-les. Normalement vous devriez avoir assez de force. Les trous doivent quasiment disparaître. Ne cherchez pas à ce que ce soit totalement rebouché.

- Bien. » répondit-il simplement.

Manuel le regarda un instant pour s'assurer de ce qu'il faisait. Mais la créature reptilienne semblait tout ce qu'il y avait de plus honnête dans sa manière de vouloir l'aider. Puis il chercha à ouvrir les protection dorsales. Sans succès.

Quand ça veux pas s'ouvrir... c'est qu'il y a quelque chose qui bloque...

Mais il n'y avait rien d'apparent qui bloquait l'ouverture. Manuel se décida finalement à prendre le pied-de-biche pour en forcer l'ouverture.

« - Nom de dieu ! » Murmura-t-il lorsque la protection dorsale s'ouvrit enfin. Une main se plaqua immédiatement sur sa bouche. Elle était froide, il sentait la bure qui frottait contre sa joue. Manuel voulu se débattre mais sans succès, le Silridriss était beaucoup trop fort, il ne s'était pas suffisamment méfié. Un garde s'était retourné et s'approchait à grand pas. Son tortionnaire se retourna pour cacher le jeune homme de la vue du garde.

« - Reste calme, je suis en train de te sauver la vie... »

A ces mots, à peine audibles, Manuel s'immobilisa immédiatement. Le Silridriss continua, aussi vite et aussi doucement que possible.

« ... Ici, seule l'impératrice est considérée comme une divinité. Toute autre allusion est une hérésie punie de mort, voir pire.

- Lâche-le, esclave !... » Obéissant à l'ordre, la créature le lâcha doucement et s'écarta. Laissant Manuel seul face au garde.

« - Répète ce que tu as dit esclave ! Demanda-t-il à Manuel.

- J'ai dit : ''ce n'est pas mieux''. »

Durant un court instant, leurs regard se croisèrent. Le soldat cherchant le mensonge et Manuel le cachant. Soudain, le soldat se détourna avec un grognement entre le dédain et l'énervement. Le jeune homme soupira avant de regarder celui qui lui avait sauvé la vie.

« - Merci... »

Le Silridriss hocha simplement la tête avant de retourner à son sujet de travail.

En attendant, même si je comprends pourquoi je n'arrivais pas à l'ouvrir, j'ignore totalement ce que c'est que ça... Je n'ai jamais mis ça là-dedans...

Dans sa machine, une espèce de graisse métallique avait envahi toute la partie arrière. C'était gluant, argenté avec parfois des éléments noirs. Dans l'ensemble, on aurait dit une toile d'araignée chiffonnée et collée en une grosse boule dans la mécanique. Manuel vit que certaines parties réagissaient comme des draps de caoutchouc. Et, partout, toujours, cette graisse bizarre.

J'ai plus qu'a tout nettoyer avant d'y voir plus clair... et de voir d'où ce truc provient. J'ai l'impression d'avoir déjà vu cette matière...

« - Manuel ? Je peux te parler ? » La voix familière le fit se retourner pour le mettre en face de son ami et d'une autre créature plus petite vêtu d'une robe en bure.

*

*        *

*

« - Une arène ?

- C'est ce qu'il semble. La princesse est au courant mais elle ne sait pas quoi faire. Elle demande si vous n'avez pas une idée pour les sauver. »

La discussion entre le commandant Sarlen et Arson avait lieu à l'extérieur de la salle de commande. Ils étaient dehors, le froid avait envahi la ville, le vieux soldat portait une casquette et une vielle parka usée. Il buvait un café assis sur un des bancs de la cours centrale, la chimère assise juste en face de lui.

Si seulement on savait où était le système Berserk... on pourrait... oui... Non, trop dangereux en plus, il n'est pas fini. Qui sait ce qui se passerait s'il venait à tomber entre les mains ennemies.

« - Je n'ai aucune idée. Il faudrait déjà que j'arrive à contacter nos soldats là-bas. »

Et s'il est là-bas, j'espère seulement que ce bordel ne se déclenchera pas. Dans le cas contraire, la situation risque d'être totalement indémerdable. Les chinois ont beau être loin de nos soldats, le risque qu'ils doivent se replier est tout de même présent.

« - Commandant Sarlen ? Est-ce que tout vas bien ? Vous semblez préoccupé...

- Qui ne le serait pas Arson... »

Si tu savais...

*

*        *

*

« - Vas-y, essaye de démarrer. »

Le quadripode de Fernand toussota un moment avant de se lancer et de démarrer. Un nuage de fumée noire sorti des tuyaux d'échappement.

« - Alors ?

- Le circuit monte en pression. Lentement, mais sûrement.

- Je n'ai aucune idée de la durée de la tenue de cette graisse... Ni si elle va endommager ta machine.

- En attendant elle semble tenir ses promesses. Je coupe, on va ménager la mécanique si tu veux bien... Et je suis désolé.

- De quoi ?

- De tout ce que je t'ai dit tout à l'heure. Tu n'es pas responsable. Bien au contraire, si tu n'avais pas été là, je ne l'aurais jamais rencontré. Je regrette seulement qu'elle ... Qu'elle ... Que je... De ne pas avoir plus insisté pour qu'elle reste en dehors de cette histoire. Elle me manque tu sais, dit le jeune soldat, des larmes coulant sur les joues.

- Elle me manque aussi. » rajouta Manuel.

Quelqu'un hurla que c'était l'heure de manger. Que de la nourriture était arrivée. Manuel s'essuya les mains pendant que son ami se détachait de sa machine. Les deux créatures en robe de bure les suivirent. Rapidement, une file se forma pour la distribution des rations. Un bol d'une bouillie brune, qu'aucun soldat n'identifia et un gobelet d'eau. Rien d'autre.

Rapidement, Fernand préféra délaisser le bol pour s'attaquer aux quelques rations de combat qu'il lui restait. Manuel le copia. Le Silridriss écaillé vint les rejoindre.

« - Dégage, murmura Fernand.

- Attends. J'ai des questions à lui poser.

- J'y répondrai du mieux que je le peux, informa la créature.

- Pourquoi m'aides-tu ?

- Parce que je suis un esclave tout comme vous. Si je ne démontre pas mon utilité, je suis tué. Aussi simple que ça.

- Tu nous aiderais à nous échapper ?

- Non, je ne suis pas fou. Le Silridriss souriait doucement. Pour aller où ? L'impératrice contrôlera bientôt votre monde. Ses pouvoirs sont ceux d'une déesse. Elle est immortelle. Il faut être fou pour la défier.

-Pourtant, si on arrive à survivre à l'arène...

- Vous ne survivrez pas. Et ce qui va se passer va être retransmis aux vôtres. »

Fernand se stoppa, et Manuel se figea. Ils venaient de comprendre que la bataille qu'ils allaient mener était truquée dés le départ.

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