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3 aliex ( alien x pex )

Fuis-moi je te suis :


J'ai peur de le réveiller, nos lèvres se touchent à peine. Mais je sens mon coeur battre la chamade, et cette sensation me tiraille entre le fait de continuer ou d'arrêter...

Je le sens bouger. Je me sépare de ses lèvres rapidement, et il marmonne. Je ris, car je ne comprenais rien. Il ouvre lentement les yeux, s'étire, puis me remarque. Il sursaute, et dit :

« Qu'est-ce que tu fais là ? J'ai pas envie de te voir.

-Je suis venu... pour comprendre...

-Oublie. Franchement, oublie tout. »

Il se met en position assise et se frotte les yeux. Je ne bouge pas. Je le regarde juste.

« T'es encore là ?

-Vincent, je ne m'étais moqué de toi... J'étais nerveux...

-Tsss... »

Il refuse de m'écouter. Évidemment. On ne s'écoute jamais quand on s'embrouille.

Je pense savoir comment faire. Je le bouscule, et l'écrase de mon poids:

« Dégage Rémi !

-Non ! J'en ai marre ! »

J'ai l'impression que depuis un moment, notre relation entre lui et moi c'est suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis. Je ne veux plus ça. J'veux plus qu'on s'engueule...

« Rémi... T'es looooourd...

-M'en fou j'bouge pas. »

Mon épaule gauche est sous sa gorge, mon visage est contre ses cheveux qui me chatouillent le nez.

« Ne rends pas les choses plus compliqués qu'elles ne le sont déjà, dit Vincent.

-Je ne sais pas quoi faire pour... pour que tout s'arrange...

-Laisse faire le temps.

-Pfff... »

Je me demande quelle expression il a. J'ai les yeux fermés, je respire désespérément, cherchant un moyen de ne pas gâcher notre lien.

Il se dégage de moi, je me laisse tomber sur le côté. Il se décale, restant assis, sa main sur ses yeux.

« Tu devrais faire attention à ce que tu fais, s'il te plait. Pour moi. »

Il se lève, et sort de la chambre. Je reste sur le lit, allongé. Un vide s'installe en moi. Je suis en train de le perdre malgré moi.
Je repense à ce court baiser que je lui ai adressé. Enfin, si on peut appeler ça un baiser... C'était étrange. Pas désagréable mais étrange. Je n'ai pu sentir que la chaleur de ses lèvres.

Raaah mais je m'attarde sur des détails qui n'ont aucun intérêt.

*

C'est fini, notre complicité est finie. On arrive plus à se parler et à agir comme avant. On ne rit presque plus ensemble. Ces soirées à s'amuser, ces après-midi à glander, ces matinées à discuter. Il n'y en avait plus.

Et ça me rend triste.

C'est terrible... Je ne pense qu'à ça.

Mais un jour, un miracle se produit, lors d'une sortie à la mer, où nous trépidons d'impatience de goûter à l'eau salée et de toucher au sable fin qui nous brûlait les pieds. Vincent m'adressait naturellement la parole, même si mon ventre se nouait. Le ton qu'il porte est différent, j'en ai marre de le sentir si distant.

Il se prélassait au soleil, juste à côté de moi. Nous avions mis de la musique, dont nous fredonnons les paroles. Les autres jouent au ballon, et j'ai même vu Maxence vouloir faire un petit château de sable, sous les yeux bienveillants de Lucas qui riait. Je les admire. Ils ont vécus tellement de choses. Et les voilà.

Je regarde Vincent, qui fredonnait toujours. J'avais ma guitare non loin de moi, et l'attrape. Le soleil commençait à se coucher. J'enlève la musique :

« Eeeh ! râle Vincent.

-Pardon, je voulais jouer un peu.

-Ah ! Vas-y. »

Je gratte les cordes, cherchant une potentielle chanson à chanter. Mais sur le rythme assez aléatoire que je faisais, c'est Vincent qui fredonne et chante. Nous entendant commencer à chanter, Maxence et Sylvain courent vers nous pour se joindre à nos voix. Lucas et Martin se ramènent, et s'installent pour nous écouter.

Heureusement que la musique est là pour nous unir.

Vincent, sa voix, elle est telle que je la connais quand il chante. Et ça, ça vaut de l'or. Je ne le réalise que maintenant. Il s'exprime, racontant ses peines ou ses joies.
Mon coeur se serre.

Je me sens mal, alors que sa voix me fait tourner la tête.

Le soleil disparaît de plus en plus. Nous remballons nos affaires, et je décide d'interpeller Vincent :

« Je peux te parler deux minutes ?

-Euh, ok. »

On s'éloigne, et nous allons au bord de l'eau. Je laisse les vagues me caresser les pieds, tandis que Vincent observait l'horizon.

« Il y a un truc que je devais t'avouer... dis-je, gêné.

-Rémi. Fait rien qui puisse faire du mal.

-Tu ne veux pas savoir ?

-Non, c'est bon. C'est du passé. »

Je sens que ça me fait mal. Ses mots sont tranchants, tel des lames.
Il persiste à ne pas me regarder. Je craque :

« Je t'ai embrassé. »

Il se tourne vers moi, en fronçant les sourcils :

« Qu'est-ce que...

-Tu dormais. Je voulais savoir et...

-Mais t'es complètement cinglé... »

Ce n'est pas la réponse que j'espérais entendre, mais tant pis, je continue:

« C'est débile ok, si tu veux. Je tentais de voir si je pouvais ressentir quelque chose.

-Idiot. »

Il persiste, à me traiter d'imbécile. Ça fait mal, mais tant pis.

« Et donc ? T'as ressenti quoi ? demande-t-il sans me regarder.

-Pas grand chose.

-Évidemment. »

Je soupire, je pense que ça ne sert à rien de continuer cette conversation qui ne mènera à rien.

« Réfléchi Rémi... souffle-t-il.

-Quoi ?

-Les sensations que tu les aurais ressenti si le baiser était échangé et non à sens unique. »

Mon coeur s'accélère. Il s'approche de moi, me fixant, droit dans les yeux :

« La réponse que tu cherches elle est dans ton cœur. Pauvre imbécile... »

Il va m'embrasser ? Il est trop près, je...

« Dommage que tu n'aies pas eu les couilles de m'embrasser de front. Ça t'aurais évité ces tourments. »

Il approche son visage du mien qui devenait de plus en plus rouge :

« Bah alors ? T'as chaud ? Tu veux que je t'embrasse pour que tu aies ta réponse ?

-Arrête...

-Rassure-toi, je ne t'embrasserai pas. »

Il recule et dit en souriant:

« Désolé si je t'ai perturbé. Reprenons à notre bonne et vieille amitié, et oublions tout ça. »

Je n'arrive plus à articuler un mot. Merde...
Comment je pourrais oublier ?

Ce... ce sentiment...

« Non... »

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