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2) aliex " poussière d'étoile "

« Il faut que tu te détendes ! C’est le seul moyen ! »

Rémi était paniqué. Il ne voyait plus rien : tout était flou.

« Écoute le son de ma voix, respire, puis vient vers moi.
— J’y arrive pas ! Vincent, je suis bloqué ! »

Rémi toussait, la poussière entrait en masse dans sa gorge et ses poumons.
Il tirait comme un dingue sur sa jambe, bloqué sous les blocs de bétons et de pierres.

« Je ne sens plus ma jambe..! Je... Je vais mourir ici ! »

Le sol vibra, les murs s’écroulaient encore. Ils tentèrent de se protéger eux-mêmes.

« Ne dit pas ça ! Tu ne mourras pas ! Tu vas t’en sortir !
— Vas t’en Vincent, sors d’ici... Laisse-moi, y a rien à faire.
— Je ne t’abandonnerai pas ! »

Vincent tenta de se rapprocher de Rémi. Mais son bras était cassé, il ne pouvait que ramper doucement vers lui, sous les décombres.

« Vincent, je ne pourrais pas sortir d’ici, ma jambe... Elle est coincée. Mais toi tu peux. Alors je t’en prie, sors d’ici. Le temps presse. »

Vincent sentit ses larmes monter. Il distingua le visage de Rémi, et il s’approcha :

« Je ne partirai pas sans toi.
— Vincent, dégage d’ici ! Je t’en supplie, va t’en !
— Non ! Je resterai là ! »

De son bras disponible, Vincent s’agrippa à Rémi, il le toucha, le long du corps pour découvrir où était sa jambe. C’est avec frayeur qu’il vit la jambe de Rémi coincé d’une telle façon qu’il était impossible de le libérer. De plus, il saignait énormément.

Vincent se colla à Rémi, désespérément :

« Je refuse de te perdre. Il doit avoir un moyen..!
— Vincent... Te fatigues pas... Je t’en prie, je veux que tu partes.
— Rémi... Je peux pas... Une vie sans toi n’est pas une vie...
— Dit pas ça, plein de gens ont besoin de toi, ne fait surtout pas ça...
— Mais moi j’ai besoin de toi. Alors je resterai là... »

Le sol trembla à nouveau, les deux amis toussèrent sous la poussière qui les empêchaient de respirer.

« Pars...
— Non... »

Vincent s’approcha et s’agrippa encore plus à Rémi. Rémi souffla :

« Vincent, je veux te savoir sain et sauf...
— Arrête Rémi ! Je ne t’abandonnerai pas ! »

Vincent posa sa main sur le visage de son ami. De son pouce, il caressa sa joue.

« Rémi, je t’aime, si tu meurs, je meurs aussi. »

Rémi ne répondît pas. Il serra juste son poing, agrippant le tissu du teeshirt de Vincent : il commença à pleurer. Un larme se heurta sur le pouce de Vincent, et il l’effaça.

« Si tu savais à quel point je t’aime aussi. »

Sans un mot de plus, Vincent chercha avec son pouce les lèvres de Rémi. Il passa son doigt dessus, et il a rapproché son visage du sien. Il voulait à tout prix y poser ses lèvres.
Et il goûta, cette fameuse bouche. Des lèvres aux goûts du sang et de la poussière, mais il distinguait le goût sucré qui le rendait follement insatiable. C’était les lèvres de Rémi, celles qu’il avait rêvé, des nuits entières, d’embrasser. Son cœur avait triplé dans sa poitrine, et son ventre se nouait. De bonheur et de tristesse. Il ne voulait pas que se soit leur premier et dernier baiser. Il refusait de croire qu’après ça, c’était terminé. Que le dernier souvenir sur terre serait un baiser sous les décombres d’un bâtiment.

Il s’embrassèrent pendant de longues minutes, soufflant, caressant leurs langues, et se serrant l’un contre l’autre.
Rémi commença à trembler, et Vincent paniqua :

« Qu’est-ce qu’il y a ?
— J’ai froid... Terriblement froid... »

Le cœur de Rémi avait beau être remplit de chaleur, le reste de son corps ne pouvait plus suivre. Il s’affaiblissait, de plus en plus.

« Rémi, reste éveillé...
— Je... J’essaie...
— Il faut que tu tiennes encore..! Les... Les secours vont nous libérer tu vas voir ! »

Vincent voulait à tout prix que Rémi garde espoir. Pouvoir le faire tenir jusqu’au bout.

« Parle-moi Rémi, ne t’endors surtout pas, s’il te plait !
— Je... Tu te rappelles, quand on était sorti pour l’anniversaire de Max ?
— O-oui...
— On avait bu... Et... Tu m’avais embrassé la tempe... J’ai cru que j’allais m’évanouir tellement que je m’y attendais pas...
— Je m’en rappelle même plus...
— Ça ne m’étonnes pas... »

Ils continuèrent à parler, se forçant à garder les yeux ouverts. Vincent lui avoua ses sentiments, pour qu’il puisse tout savoir :

« ...Et... J’sais pas, je supportais plus que quelqu’un t’approche... J’étais tellement jaloux quand tu étais avec quelqu’un d’autre que moi, et qu’en plus tu te marrais... J’étais fou... Je voulais vraiment te séquestrer j’te jure...
— Hmm... »

Vincent marqua une pause, puis il caressa les cheveux de Rémi:

« Pourquoi j’ai attendu aussi longtemps pour te le dire..? Et voilà le résultat... »

Il souffla, puis, le silence.

« Rémi ? »

Quand le silence en disait bien trop long, Vincent fût envahi par un stress énorme.

« Rémi ?! »

Il le secoua légèrement, de peur de lui faire mal. Il posa sa main sur son cou, tentant de trouver son pouls.

Mais, il ne sentait rien.

« Non non non non non ! Reviens ! Rémi ! Reviens ! »

Il pleura, cria même, espérant que quelqu’un puisse l’entendre. Il frappa le torse de Rémi, de plus en plus désespéré.

« Tu peux pas... T’as pas le droit ! »

Vincent toussa énormément, l’air manquait. Et soudain, il s’évanouit, auprès du corps de celui qu’il aime.

/pour ceux qui croient à ces choses là/

« Vincent...
— Hmm..? »

Vincent ouvrit les yeux, le visage de Rémi était au dessus de lui :

« R-Rémi ! »

Il se releva précipitamment et l’attrapa pour le serrer très fort dans ses bras.

« J’ai eu si peur ! »

Rémi soupira. Vincent s’écarta un peu, pour voir le visage de son ami. Il affichait un sourire triste.

Vincent allait lui demandait ce qu’il y avait, mais, il regarda autour de lui.

« On est où..?
— On est... très loin... »

Mais ensemble.

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