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Chapitre 8

A l’horizon, le soleil commença à colorer le ciel de orange avec douceur pour disparaître. Le hic, des bruits de chantier resonnaient encore dans les jardins alors qu’une aile supplémentaire commençait à prendre forme. Un peu à l’écart, un bâtiment plus sobre avec tous les volets fermés disparaissait peu à peu dans la pénombre. Seule une fenêtre ressortait au fur et à mesure par sa lumière qui en sortait et sa silhouette dans le cadre.
Luca observait les engins s'arrêter et le chantier se vider. Son temps de travail commençait dans 2 heures mais il n'avait plus aucune envie de dormir. Dans son esprit, s’agitaient des pensées n'ayant qu'un thème : Quels secrets obscurs se cachent encore derrière ces murs ?
Il s’habilla rapidement pour faire un simple tour et se vider la tête. Il marcha sur un chemin tout tracé dans les jardin, le bruit de ses pas sur le gravier s’évanouissant entre les arbres et buissons. A force de marcher à droite à gauche, il finit par trouver un banc. Il était caché dans une espèce de clairière artificielle et tranchait avec les lieux par son état. Son bois était plein de mousses et semblait presque moisi alors que de l'autre côté, aucune mauvaise herbe n’était visible entre les plantes taillées à la perfection, le tout eclairé par un lampadaire de rue légèrement rouillé. Il s'assit d'abord avec méfiance puis se détendit dans un soupir en sentant la forte résistance du bois sous son poids.
Il ne savait pas combien de temps il était resté là, à écouter le vent dans les feuilles, les criquets chanter et regarder les papillons de nuit voler autour de l’ampoule lorsque des pas se rapprochant sur le gravier se firent entendre. Il vit le Parrain arriver, ce dernier fut surpris que le banc soit occupé.
"Tu l’as trouvé tout seul ?"
Luca hocha la tête et le plus âgé s'assit à côté de lui dans un soupir. Ils restèrent là quelques minutes dans un doux silence qu’aucun des deux ne voulait briser.
"Pourquoi cette endroit est si différent Tijs?"
Le Néerlandais regarda le ciel.
"Ça ne fait que depuis quelques mois que tu es là, mais tu as dû réalisé depuis longtemps le poids sur la conscience qui pèse a cause de ce travail."
Le plus jeune acquiesça en regardant le sol.
"Dit toi que beaucoup ici ont, en plus de ce poids là, un poids bien plus lourd qu'ils portent depuis trop longtemps. On a besoin de retrouver un peu de simplicité de temps en temps, d'où cette clairière artificielle.
-Mais pourquoi ne pas s'occuper du banc et du lampadaire comme ceux du reste du jardin ?
-Je vais répondre à ta question par une autre question : tout ce luxe, cette propreté et cet univers tiré à quatre épingles ne te monte pas à la tête ?
-J’avoue que ça me donne des migraines certains soirs...
-Exactement. On a donc demandé à Porter et Hugo de laisser le temps agir sur ce lieu, qu’on puisse profiter d’un moment de répit et de se reconnecter un peu avec nous même.
-Porter et qui ?
-Porter Robinson et Madeon si tu préfères."
L’Autrichien se gratta l’arrière de la tête de gêne alors que son aîné pouffait de rire sans méchanceté. Il finit par regarder son cadet avec plus de sérieux.
"Je sais que tu as beaucoup encaissé depuis que tu es arrivé et qu’on te doit beaucoup d’explications... Cela viendra avec le temps, pas qu’on ne te fait pas confiance, mais des blessures profondes ont encore du mal à cicatriser chez certains... Tu peux me parler quand tu veux ou même à Tim, en étant plus sélectif dans le choix des sujets, ou alors simplement venir ici pour te reposer un peu l’âme."
Les deux hommes regardèrent la lune au-dessus d'eux, indiquant qu'il sera bientôt temps d’aller travailler.
"Comment vous faites pour tenir ce rythme toute l’année...?"
Le plus âgé dévisagea l’Autrichien avec beaucoup de confusion dans ses yeux. Le plus jeune regarda son aîné en attendant une réponse.
"Tu n’as pas lu le contrat quand tu l’as signé, avoue..."
Le frisé détourna le regard avec lenteur, mort de honte. Il était fou de joie lorsqu'il a reçu le papier et l’avait signé sans même lire les cinq pages de texte. Il n'était même plus capable de dire dans quelle langue il était écrit bien que l’anglais soit la réponse la plus plausible. Le Néerlandais éclata de rire à la réaction du plus jeune.
"Ce n’est pas bien grave! Heureusement que l’on peut arranger ça se soir alors !
-Pourquoi ?
-Parce que justement, les grandes vacances annuelles commencent demain. Deux mois non-stop sans aucun client que nous-mêmes. D’ailleurs, on a tous rendez-vous demain après-midi à côté pour aller s’éclater dans la piscine. Donc ce soir, moins de boulot et prépare toi à te faire chouchouter !"
Le plus âgé se leva enfin et fit signe à son cadet qu'il était temps d'y aller sinon leur "patron" allait râler.
"Au fait, un dernier détail pour ces vacances..."
Le frisé regarda le Parrain avec curiosité. Celui-ci sembla réfléchir un instant.
"Ne dit jamais des mots tel que "fun", "party" ou tout ce qui tourne autour de la fête et le monde de la nuit sous aucun prétexte...
-Absolument aucun prétexte ?
-Normalement il n’y a qu’une condition mais je préfère prendre aucun risque... Bon, dépêchons-nous !"
Les deux hommes se firent accueillir par Martijn qui était déjà en uniforme.
"Vous étiez où?! On ouvre dans pas longtemps !
-Le petit à trouvé la clairière.
-Bon, OK, c'est une bonne excuse... Maintenant changez vous !"
Le barman alla directement dans les vestiaire alors que Luca n’avait pas bougé.
"Un problème Skywalker ?"
Un simple surnom gentillet que Marjin lui avait donné en se moquant de son prénom.
"Tijs m’a parlé des vacances et qu’on aurait moins de travail ce soir... Je voulais savoir jusqu'à quelle heure on serait ouvert.
-Oh ça ? T’inquiète, tu seras couché avant 3h du matin pour pouvoir te lever assez tôt et te gaver de viennoiseries avant nous. Maintenant, VA TE CHANGER !!
-Relax Afton !"
L’Autrichien démarra son meilleur sprint et esquiva le porte-document que tenait le mauve en riant tout les deux, sans se rendre compte que celui de son aîné s’estompa plus vite que le sien.
La nuit s’était passé vite et sans encombres, les clients se tenant a carreaux et profitant de la dernière grosse soirée de la boîte avant sa fermeture. C'est durant cette soirée que l’Autrichien remarqua que le serveur portait des espèces d’écouteurs ou d’aides auditifs derniers cri qu'il n’avait jamais vu jusqu'à maintenant. "Sûrement pour entendre mieux les conversations par-dessus la musique et intervenir plus rapidement" pensa-t-il alors qu’une jeune femme alcoolisée essayait de le draguer. Étant donné que ça lui arrivait plusieurs fois par soir, il avait finit par avoir l’habitude. Alors, lorsque William passa la dernière musique, une bonne partie des clients restants partirent et la boîte fut vidée en moins de dix minutes. Ce fut un soulagement pour tout le monde. Les pièces furent nettoyées en un temps record, le plus jeune n'ayant jamais vu ça mais semblait normal par veille de vacances.
Sa chambre était noire, ses draps changés et la température de la pièce idéale. Pourtant, Luca avait les yeux fixés sur la plafond. Il repensait aux paroles prononcées par le doyen du Complex. Pourquoi des mots pourtant si courants était interdit? Maintenant qu'il y pensait, il ne les avait quasiment jamais entendu depuis qu'il était là...
Lorsqu'il alla au petit déjeuner le matin, des cernes ornaient encore ses yeux et il était encore en pyjama Star Wars. Il avait mal dormi à cause des pensées qui avaient décidé de ne plus le lâcher. Luca entra dans la salle et fut déjà rassuré en voyant que personne n'était habillé correctement et la moitié était encore somnolant. Il alla prendre un café et de quoi manger avant de s'asseoir à côté d’un Krokmou aussi bien réveillé que lui. C’était un peu surprenant vu qu’Alan était parti se coucher bien avant eux. Pas autant que son pyjama, bien qu’adorable, mais surprenant quand même. Il arrêta aussitôt de se poser des questions lorsqu'il vit un Raichu passer devant lui, Tim tenant sa queue contre son torse pour éviter de marcher dessus.
"Il s'est déjà prit les pieds dedans deux fois ce matin..."
Luca regarda de l'autre côté pour trouver Kyrre en kigurumi Lucario, le seul avec la capuche sur la tête, boire tranquillement. Se suivit un mélange de bruit de table, de verres qui tombe et un juron que l’Autrichien ne comprit pas.
"Et de trois...
-Euh... Pourquoi vous-
-C’est les vacances, on fait ce qu'on veut... Pourquoi ? "
Il n’avait pas encore finit son café, ça s’entend. Le frisé ignorait que le restaurateur pouvait être d’aussi mauvaise humeur le matin.
"J’ai juste pas l’habitude de vous voir avec, c'est tout. J'ai juste une dernière question..."
Le type combat fit un regard noir, n'ayant pas envie de débattre.
"Vous les trouvez où...?
-Pourquoi, t’en veux un ?
-Oui Dracaufeu..."
Kyrre eut un sourire alors que la Furie Nocturne fut d’un coup bien plus réveillée en entendant parler d’un nouveau dragon.
"Pour ton bon goût, je te pardonne de m’assommer de question dès le matin. Ensuite, on en a plein déjà commandé et il me semble qu’on a un Dracaufeu, donc tu pourra demander à Tim tout à l'heure.
-Vous êtes les seuls à en avoir ?
-Des kigurumis ? Tout le monde en a au moins un ici. On a juste été plus rapide que les autres pour les mettre."
La fin du petit déjeuner se passa dans la bonne humeur, voir tout le monde aussi détendu faisait à la fois plaisir et bizarre à Luca. Il avait l’impression d’être vraiment privilégié de faire parti de cette étrange famille. C'était même la première fois qu'il voyait tout le monde comme ça, sans pression, sans jugement et sans filtre.
Lorsque vint l'heure du rendez-vous a la piscine, Luca fut un peu nerveux. Il ne savait pas exactement pourquoi, mais il l'était. Tout comme il était en retard, ce pourquoi il avait manqué plusieurs fois de finir le cul par terre en courant dans les vestiaire. Une fois le pédiluve dépassé, il observa un peu tout le monde. Kyrre faisait du surf sur une vague artificielle, les deux agents d’accueil faisaient du toboggan non stop, David se laisser bronzer sous des lampes chauffantes, la petite famille jouait dans un petit bassin rempli de statues d’animaux cracheurs d’eau et Tim et Martijn faisaient la course sur des chemins flottants. Aucun des deux n’avait atteint le bout. Au loin, on pouvait voir les différentes cicatrices sur le corps du Suédois, serrant le cœur du plus jeune en imaginant tout ce qu'il avait pu vivre. L’Autrichien s'approcha des différentes structures, observant la minutie des détails. Il poussa un cri de surprise lorsqu'il reçu de l’eau en pleine tête. Non loin, son "patron" avait trouvé un pistolet à eau et riait à gorge déployée en voyant la réaction de sa cible. Mais le karma n'étant jamais loin, le blond en avait aussi trouvé un et arrosa son frère de cœur avec générosité. Il en lanca un au plus jeune et s’en suivit une bataille d’eau géante avec tout le monde dans toute la piscine.
Alors qu'il approchait par derrière d’un Tim en train de camper, Luca ne put s’empêcher de l’observer. Il remarqua alors qu’il n’y avait pas une mais deux cicatrices dans son cou, la deuxième étant vraiment à l’arrière, au niveau des vertèbres. Il n’avait pourtant aucune raison d’en avoir une là. D’autres cicatrices étranges ornaient certaines parties de son corps mais un jet en plein visage le sortit de ses pensées et le fit repéré par sa cible qui parti en l’arrosant le traitant de "traître" en riant.
La bataille finit par s'arrêter par manque d’énergie des soldats, aucun vainqueur ne fut proclamé. Seulement des éclats de rire qui résonnaient entre les murs de verre. Luca peinait à tenir debout entre les courses et les éclats de rire. Il n’avait plus qu'une envie, exprimer son bonheur actuel.
"C’était trop FUN!!"
Les seules chose dont il se souvient après ça, c'est un choc violent dans les cotes et un trou noir...

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