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XV - note de violon

– Point de vue Athéna –

Je ne comprends pas pourquoi il ne veuille pas revenir en arrière. Comment peut-il ne pas le vouloir ? Ne plus rencontrer cette femme qui l'a fait beaucoup souffrir apparement, ne plus regretter ses écarts d'alcool.

« Mais si tu ne l'avais pas rencontré tu ne serais jamais aller à l'Institut » je déduis en fronçant légèrement les sourcils, toujours debout dans sa chambre alors qu'il est assis sur son lit.

« Ouais, mais si je ne l'avais jamais rencontré, elle ne m'aurait pas fait boire, et je n'aurais jamais été accro à l'alcool. Par conséquent je ne serais pas venu à l'Institut et si je n'y étais jamais aller, je ne t'aurais jamais rencontré. Alors non, je ne regrette rien. » il dit en me fixant dans les yeux.

Je sens quelques chose dans mon corps qui n'est pas normal. Je me mord violemment la joue et détourne le regard, je ne peux pas le supporter. Je souffle longuement en baissant la tête.

« Tu ne dois pas t'attacher a moi Neil... » je dis mal.

« Je n'y peux rien princesse, je t'aime bien c'est comme ça. » il me sourit faiblement.

Je ne dis rien et le regarde une nouvelle fois, j'allais réponde quelque chose mais il m'annonce qu'il va me montrer ma chambre. Je le suis en silence et fixe la pièce vierge de toute personnalité.

« Merci Neil. »

Il sourit deux fois plus face à ma petite phrase. Je le regarde doucement et me mord la lèvre je ne sais pas comment lui dire que j'ai besoin de sommeil, je suis exténuée.

« Neil...? »

« Oui princesse ? »

« J'aimerais me reposer un peu... » je dis après avoir frémit sous le surnom qu'il me donne.

« Pas de problème. À tout à l'heure. » il sourit.

Le brun sort de la pièce après m'avoir souhaiter une bonne sieste et je me couche sans même me changer. Je n'en ai pas la force. D'ailleurs je mets moins de dix minutes à m'endormir.

Quand je me réveil environ deux heures plus tard je sors de la chambre et traverse le couloir à pas de loup. En chaussette je ne fais aucuns bruits. Je suis toujours habillé de mon pantalon et du sweat que Neil m'avait prêté après que je sois tombée dans l'eau.

J'entends des voix et m'approche doucement du salon. Je reste dans l'encadrement de la porte, silence, je me fais toute petite. Personne ne m'a vu. Les quatre garçons rient et parler entre eux.

« Pourquoi tu es parti ? » demande Zachary, si j'ai bien retenu son prénom.

« Je ne voulais pas la laisser partir seul en pleine nuit et puis j'en avais marre de cet Institut, ça va faire presque trois semaines que j'ai pas bu une seule goûte d'alcool. » répond Neil en soupirant légèrement.

Les deux autres hommes sont sur le canapé à se câliner. Je ne dis toujours rien et reste là où je suis, dans l'ombre de la porte.

« Hm, bon ce soir on mange raclette, j'ai acheté tous ce qu'il faut ce matin. » sourit l'un des hommes assis sur le canapé. Jane, je crois.

Tous le monde montre un grand sourire et j'entre plus franchement dans la pièce et Neil est le premier à me remarquer. Son sourire s'agrandit et je suis mal à l'aise de s'avoir qu'il s'accroche un peu trop à moi. Je ne suis qu'une bombe qui détruit tous le monde sur son passage. Et pendant ce temps là moi je réside en parfaite force. J'ai l'impression d'être un virus qui tue tout le monde autour de lui mais qui reste seule invincible.

Pour ceux qui ont vu le film Le Pianiste de Roman Polanski, je me sens comme Szpilman dans la dernière scène où il se retrouve seul, debout au milieu d'une ville dévasté et anéantit. J'ai l'impression d'être comme lui. Seul au milieu de mes dégâts.

« Une raclette princesse ça te va ? »

« Euh.. P... Pardon, vous disiez ? » je demande en me re-connectant à la réalité.

« Tu aimes la raclette ? » questionne Zachary en souriant.

Je hoche la tête et me mord la lèvre.

« Je ne mange pas beaucoup... » je dis gêner d'être aussi insupportable.

« Ce n'est rien tu prendras un peu dans mon assiette » sourit Neil avant de se lever et de remettre correctement son tee-shirt.

Je hoche la tête et ne dit rien d'autre, il me propose de m'asseoir sur un des fauteuils, j'accepte et m'assois doucement en me mordant la lèvre inférieur. Et les garçons sont assis sur le canapé et commence a parlé.

La télévision est allumé et c'est une chaine musicale, en entendant dans une chanson un violon en arrière plan je n'arrive pas a retenir mecs larmes. Je me lève et cours dans ma chambre. Je s'effondre sur mon lit. La musique et le violon ont foutu ma famille en l'air, mais ils ont aussi sut me relever lors de ma descente aux enfers.

Quelqu'un frappe a ma porte mais je n'arrive pas a répondre ma gorge est serrée a cause des larmes et du sentiment de tristesse qui m'empare. Le lit s'affaisse légèrement a côté de moi et je ne suis pas surprise d'entendre la voix terrifier de Neil.

« Athéna qu'est-ce qu'il se passe... ? »

« Je ... j'ai entendu du violon... je ... ça me manque... » je gémis terriblement triste.

« Je suis désolé pour toi Athéna... » il dit en se mordant a son tour la lèvre.

À ce moment j'ai besoin de réconfort et de rempart autour de mon mur détruit par mes larmes. Je me réfugie dans ses bras et enfouie ma tête contre son épaule. Le brun à d'abord un mouvement de recule, car il n'a pas l'habitude que je puisse demander du contact.

Je ferme les yeux alors qu'il referme lentement ses bras autour de moi me laissant le temps de me reculer si j'en ai envie. Mais je n'en ai pas envie. Je veux rester contre lui, son odeur est rassurante et ses bras réconfortent. Je frémis sous nos contacts.

On reste comme ça un long moment avant que je ne me redresse légèrement et il lâche aussitôt mon corps. Je le remercie du regard, mecs larmes ont disparus. Il sourit doucement et me regarde.

« Cela te dis de venir m'aider a faire à manger ? »

Je hoche la tête en souriant faiblement et nous nous levons, une fois dans la cuisine il m'indique ce que je dois faire et je commence a couper la charcuterie alors qu'il s'occupe des patates de son côté. Et en bonne maladroite que je suis je me coupe.

Je serre les dents et me mord la joue pour ne pas me faire remarquer, je passe ma main sous l'eau discrètement mais Neil m'a remarquée.

« Oh, attends princesse, appuie sur ta coupure je vais chercher un pansement. » il dit avant de partir en trottinant.

Je ne bouge pas et il revient rapidement avec un pansement. Il me regarde comme pour me demander si j'accepte le contact et je hoche la tête comme pour lui confirmer qu'il a le droit de me toucher.

Neil a le droit de me toucher. J'ai maintenant confiance en lui. Il met le pansement sur mon doigt et je le remercie avant que nous continuons a faire a manger. Une fois que nous ayons fini, je souris un peu contente de passer un peu de temps avec Neil.


Marie.

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