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24

Alors que je me prépare un verre de lait, j'entend quelqu'un descendre les escaliers.

- Elizabeth, déjà debout ?

Je reconnais Alex dans l'ombre de l'aurore naissante à travers les fenêtres et la baie vitré du salon.

- Je me suis réveillé tôt, toi aussi ?

- Tu me sers un verre de lait s'il te plait ? Il s'installe sur un tabouret et pose ses coudes sur le comptoir. Ouais, j'ai mal dormi cette nuit.

Je verse le lait dans un verre puis le pose devant lui avant d'amener le mien à mes lèvres pour boire une gorgée.

- Moi aussi, j'ai encore fait un rêve étrange cette nuit. J'en ai de plus en plus souvent en ce moment.

- Comment ça ? Ils ont quoi en commun ces rêves ?

Alex boit une gorgé puis repose le verre devant lui, tout en laissant sa main autour du contenant.

- C'est dans une forêt, c'est jamais vraiment pareil mais je ce que je ressent quand je fais ces rêves est chaque fois identique, mais je ne pourrais pas te le décrire.

- À ouais c'est bizarre effectivement. M'enfin, personnellement j'avais juste trop chaud cette nuit.

- Pourquoi tu n'ouvre pas la fenêtre pour dormir ?

- Pour avoir une ribambelle de moustique venir me sucer le sang ? Non merci je préfère crever de chaud.

Je souris légèrement. Il n'a pas tord.

- Au fait, c'est la semaine prochaine le festival des cultures étrangère. Ça va faire un an avec moi et Thomas.

- C'est vrai, j'ai hâte d'y aller.

- Moi aussi, c'est un festival qui est génial.

Nous buvons en même temps notre lait puis nous nous regardons en échangeant un sourire amicale.

*

Cela fait trois mois maintenant que je devais me rendre à l'adresse de Mael. Je n'y suis toujours pas aller. Ce n'est certainement pas l'envie qui me manquait, mais le temps et l'occasion. Et puis j'avoue ne pas vouloir m'y rendre seule, et sachant que je n'en ai toujours pas parlé aux autres, ça me paraissait compliqué d'aborder le sujet après tant de temps. J'ai néanmoins vérifier sur internet ou cette adresse se trouvait, elle est sur la grande place de la ville, dans un immeuble. Je sais que je trouverais l'occasion d'y aller. Déjà, en juillet et aout je ne travaille pas, ce sont mes vacances, la patronne à décidé qu'elle embaucherait en saison d'été, je cites des "personnes plus qualifiée pour gérer le stress". Elle est un peu tarée sur les bords, mais on ne peux pas contredire ses choix. Bien que Tobias et moi avons bien rit après qu'elles nous aient convoquer pour nous expliquer cela. On à trouvé ça si absurde. À part ça, j'ai encore fait des rencontres un peu spéciale, toutes disaient m'avoir déjà vue quelque part, au début j'ai pris ça pour quelque chose de commun. Mais plus cela arrivait, plus je trouvait ça étrange.

Je prend mon téléphone et envois un message à Mael, "il faut que l'on se voit, y a un festival la semaine prochaine, là-bas ?" Je préfère le rencontrer dans un endroit ou il y a du monde, simple question de sécurité.

"Pas de problème, le premier jour des festivités ?"

je lui répond que oui, s'il préférait. Personnellement je m'en fiche un peu du jour.

*

- Ça te dis après le festival on s'éclipse tous les deux au restaurant ?

Je regarde Thomas avec un sourire bête sur le visage.

- Si tu veux, il me répond en posant sa main sur ma tête.

- Non !

- Oh que si. Il rit franchement puis secoue sa main dans mes cheveux pour me décoiffer.

je le pousse en posant mes deux mains sur son torse.

- Imbécile ! tu vas me le payer.

Je le regarde un instant avec un air de défit dans le regard. Une idée me traverse l'esprit.

Je recule lentement jusqu'au placard gauche de la cuisine, l'ouvre et prend la farine sous le regard incompréhensif de Thomas. Au salon je vois quelques têtes sortirs de l'angle du canapé pour nous regarder, j'ai du parler un peu trop fort. Lorsque Thomas comprend ce que je compte faire avec cette farine, et ce n'est certainement pas un gâteau, il se recule de quelques pas.

- Vangeance ! m'écriais-je dans toute la maison en prenant une poignée de farine pour la lancer sur sa tête.

- Oh toi alors ! il rit après être resté en plan une seconde.

- BATAILLE DE NOURRITURE ! s'écrie à son tour Adrien en sautant par dessus le canapé pour venir rapidement piocher dans le sac de farine que je tiens. Il m'écrase toute la farine sur la tête en souriant victorieux.

- Toi, tu va aussi y gouter mon cher !

je pose le sac de farine sur le comptoir et vais chercher les oeufs. Adrien se met rapidement à courir dans toute la cuisine jusqu'a ce que j'arrive à écraser un oeuf sur sa tête. Tout le monde se joint à nous suite à nos cries puis je récupère ma farine. Tout le monde décide de s'attaquer à Thomas et moi, Seb se dépêche de prendre le sucre et Sophia récupère les oeufs. Pas de pitié et c'est partie pour la plus grande bataille de nourriture jamais faites. Oh mon dieu tout ce gâchis... Il me le payerons. J'envois de la farine sur Seb et Alex tandis qu'eux nous lance de l'eau et du sucre. Sophia lance trois oeufs sur moi et Thomas que nous peinons à esquiver, je me prend alors de l'eau dans le dos par Alex. En position de retrait, je me retrouve avec mon coéquipier assis par terre, derrière le bar de la cuisine.

- Ok à trois on les bombardes.

- Ok, trois.

Nous nous levons à la façon de Lara Croft, plus déterminé que jamais. je prend par la droite tandis que Thomas prend la gauche, nous bombardons tout le monde de nos munitions de farine puis je glisse sur de l'eau qui était par terre et fini sur les fesses. Je me met à rire puis tout le monde viens s'acharner sur moi.

- Noooon ! soldat à terre ! soldat à terre ! Je répète ces mots en riant puis Alex tombe lui aussi sur l'eau qu'il m'avait lancé quelques secondes auparavant. ll m'accompagne dans mon fou rire puis Thomas et Sophia s'assoit avec nous dans toute cette bouillasse de farine, d'œuf, de sucre et d'eau. Je me relève peut de temps après un bon fou-rire, une fois que tout le monde s'est calmé.

- Bon allez petit soldat, il faut nettoyer maintenant.

Après une bonne douche et des vêtements propres, tout le monde s'active à coup d'aspirateur, de balais et serpillière pendant que Sophia et Seb ramasse les gros morceaux pour les mettre à la poubelle.

Une fois la maison redevenue brillante et toute propre, je râle un bon coup sur tout ce gaspillage même si je reconnais que la faute est en grande partie de moi.

Le jour J pour moi arrive à grand pas, le festival est demain, je me hâte, même si un mauvais pressentiment me gagne peu à peu.

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