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20

Je repose ma tête son mon oreiller, je calme ma respiration. Mon rêve me perturbe un peu, j'en ai déjà fait un semblable à celui-ci, je m'en souviens maintenant, il date d'il y a longtemps mais il reste flou dans mes pensées. je me lève du lit et pose mes pied à terre, je décide d'aller prendre un verre d'eau en bas. je descend sans un bruit les escaliers et me dirige lentement vers la cuisine. je me sers un verre et le bois d'une traite. Je remonte me coucher, j'ai besoin de dormir.

Je toque à la porte de la petite maison, une statuette de chat posée sur l'herbe me regarde d'un air accusateur. J'ai rien fait monsieur le chat ! Laissez moi maintenant. Quelques secondes plus tard la porte s'ouvre sur Anna. Je lui souri de mes plus belles dents, elle aussi m'accueille avec le sourire, surement contente que je passe la voire.

- Comment allez vous Anna ?

- Bien mon enfant, aller entre je vais faire du café, tu en veux ?

- Volontiers merci.

Je vais m'installer à la table de la cuisine après m'être arrêter pour caresser un chaton.

- Alors dit moi, comment ça va à la maison, tout le monde va bien ?

elle s'installe près de moi en attendant que le café coule.

- Tout va bien, on est heureux comme ça et puis on s'entend tous très bien, d'ailleurs il y a une nouvelle, ça fais quelques mois qu'elle est arrivé.

- C'est bien ça, elle s'appelle comment ?

- Elle s'appelle Sophia, elle est très gentille et je suis contente qu'il y est une autre fille que moi à la maison.

elle me sourit tendrement, comme une grand-mère. Elle nous sert une tasse de café puis revient à sa place.

- En tout cas ma petite, n'hésite pas à venir me voir si tu as d'autre service de ce genre à me demander, la porte te restera ouverte.

Je la remercie, puis un chat -le même que les dernières fois, grimpe sur mes cuisses. Décidément, il m'aime bien celui-là. Il ne m'a visiblement pas oublié malgré le fait que cela fait un petit moment que je ne suis pas venue. ça me fait plaisir.

- Dit moi Anna, vous vous y connaissez en rêve ?

elle me regarde de ses yeux globuleux et entouré de ride, comme si je venais de piquer sa curiosité.

- Mon âge avancé me permet d'en connaître un peu oui, raconte moi, tu as fais un rêve ?

je lui offre un léger sourire avant de me redresser sur ma chaise, je pose mes mains sur le dos poilus du chat puis le caresse délicatement.

- J'ai fais un rêve cette nuit, j'avais l'impression de le vivre comme si j'y était vraiment, mais sans vraiment l'être, elle me regarde sans m'interrompre, intéressée par ce que je lui raconte, et puis j'avais la même sensation qu'un rêve presque semblable que j'ai fais il y a plus d'un an maintenant, j'était dans une foret et le temps s'accélérais jusqu'a pouvoir voir la nature se renouveler, puis le temps est redevenue normal et je me suis réveiller quand une sorte de sanglier courait vers moi pour me sauter dessus.

Anna porte son café à sa bouche et boit quelques gorgées avant de le reposer sur la table, elle se racle la gorge puis prend la parole.

- C'est un rêve fort intéressant, tu as vu le cycle de la vie.

j'hoche la tête puis la baisse un instant. Le fait de raconter ce rêve est comme un soulagement, sans trop savoir pourquoi. Je me suis quand même réveiller en sueurs suite à ce rêve. On discute encore une bonne heure avant que je doive m'en aller, ça ma fait du bien de revoir cette petite dame, elle est le plus souvent de bonne humeur, je pense grâce à la compagnie de ses chats. J'ai appris pendant l'une de mes visites de l'année dernière qu'elle avait une fille de trente ans, mais elle habite loin et ne passe pas souvent la voir, alors ça lui réchauffe le coeur quand je viens lui rendre visite.

*

La neige commence déjà à tomber sur la ville. Nous sommes sorties avec Sophia et Adrien pour trouver un cadeau pour les autres, avec Noël qui arrive à grand pas ! On leur à dit qu'on allait chercher des décorations de Noëls alors ils n'ont pas posés plus de question. La ville est plongée dans une ambiance festive, c'est agréable à vivre. En chemin nous avons croisé quelques enfants qui sautaient pour essayer d'attraper des flocons de neiges, Adrien à essayé pendant un instant de faire comme eux, en vain. Les trottoirs sont glissants et l'herbe dans les parcs est recouverte de minuscules cristaux. On arrive rapidement au magasin de décoration ou nous laissons Adrien pour qu'il s'occupe d'accomplir sa mission en cette fin d'année : trouver les plus belles décorations et guirlandes de Noël. Sophia me laisse quelques temps après pour se rendre dans une boutique de bijoux, je ne dis pas que ça me concerne, mais je pense qu'il y a de forte chance pour qu'elle y trouve de quoi me faire plaisir. De mon côté, je passe par une autre rue afin de me rendre dans une librairie, je compte trouver le cadeau de Sébastien ici, quelque chose en rapport avec des humoristes je pense. Je parcours les rayons pour trouver ce qui m'intéresse. Je demande finalement de l'aide à quelqu'un qui travaille là, il m'aide de façon plutôt efficace puisque je trouve rapidement LE livre parfait pour Séb, "Comment faire rire en cinq étapes", j'ouvre le livre aléatoirement sur une page qui donne des conseils pour captiver le publique. Oui, je pense qu'il sera content avec ça. Je le fais emballer puis le range soigneusement dans mon sac. En sortant j'inspire une grande bouffé d'air fraiche, je l'expire tranquillement, de la buée s'échappe pour venir disparaître une seconde plus tard. Je me met à marcher tranquillement dans le rues de la ville à la recherche d'une seconde boutique pour trouver un autre cadeau pour les garçons. après avoir marché quelques secondes en dehors de la librairie, je remarque un homme qui doit avoir la quarantaine me regarder la tête baissée, les mains dans ses poches et l'air renfrogné. j'évite son regard puis en lance un autre derrière moi : je me sens suivie. Cette sensation s'avère ne pas être en être une puisque je suis effectivement suivie par quatre types. Ou bien je me fais des idées. Je me fais surement des idées. On à tous cette impression de temps en temps que quelqu'un nous suis mais au dernier moment ladite personne prend à gauche et on se sent miraculeusement soulagé. Eh bien là, personne ne tourne à gauche, je ne me sens ni soulagée, ni en sécurité. Je dépasse l'homme qui me fixe de l'autre côté de la rue, du coin de l'oeil je peux l'apercevoir bouger, traverser la rue et rejoindre les quatre autres types qui me suivent. Eh merde. Je prend à droite, à la première ouverture qui s'offre à moi, donnant sur une rue plus grande avec plus de piétons. j'attrape mon téléphone, commençant légèrement à paniquer. Je défile tous mes contacts à la vitesse de l'éclair plusieurs fois pour appeler quelqu'un, qui ? Thomas ? Sophia ? Mon regard s'arrête sur un nom que je ne connais pas, "Mael". Je ne ralentis pas pour autant la cadence de mes pas. Je lance un regard furtif derrière moi, ils sont toujours là, eux aussi semblent accélérer le pas, me suivent-t-ils vraiment ? Je n'hallucine pas ? je repose mon regard sur mon cellulaire, "Mael"... Un souvenir me revint brutalement en tête. Une phrase me revient en tête. "Si tu te retrouve encore une fois dans une situation de merde comme celle-là, t'envoies un message ou t'appel." Et si j'appelais ? Je me retourne encore une fois, la panique m'envahissant de plus en plus. Je ne lui ai jamais envoyé de message, il m'a surement oublié tout comme je l'avais oublié. Il m'a déjà sauvé, je ne le connais pas. Pourtant, tout me pousse à appuyer sur cet icône d'appel. J'appuie. Hésitante, j'apporte mon téléphone à mon oreille droite. Ça sonne. Trois longs bipes résonnent. J'ai envie de raccrocher, d'opter pour une autre solution. Je me met alors à trottiner quand un : "C'est qui ?" résonne dans mes oreilles. je m'arrête afin de marcher à allure soutenue, du coin de l'oeil, je remarque que c'est comme si je n'avais trottiné que quelques mètre, ils ne sont plus très loin de moi. il faut que j'entre dans une boutique. "Allo ?" reprend la voix.

"Je suis, lui avais-je dis mon prénom lors de notre rencontre impromptu ? Elizabeth, on s'est rencontré il y a plus d'un an dans un parc, tu m'a sortie d'un pétrin."

" Quoi ? ... Attend"

je n'attend pas plus d'une minute, une seconde voix sort du combiné.

"Je me souviens, tu en as mis du temps à appeler, que ce passe t'il ?"

C'est une voix posée mais inquiète, je le sens. Pourquoi dit-il que j'ai mis du temps à appeler ? Je n'avais aucune raison d'appeler. Il est drôle lui.

"Je suis suivie, je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas pourquoi j'ai appelé, je suis désolé de déranger, c'était bête."

Je décide de raccrocher, mais ce présumé Mael reprend avant que je ne puisse appuyer sur le bouton rouge.

"Ne panique pas, tu as bien fait. Va te mettre dans un endroit ou il y a du monde, n'importe où"

Je regarde à droite, à gauche, il y a quelques personnes mais visiblement pas assez. Il y a une chocolaterie à quelques mètre, je devrais surement m'y rendre. Par la vitrine je peux voir qu'il n'y a qu'un enfant, sans ses parents, et les vendeurs. Je passe la porte et la referme aussitôt. Je souffle longuement, soulagée. je me retourne et regarde par la vitrine, les quatre types qui me suivaient ne sont déjà plus là, ils ont peut-être tourné à gauche finalement ?

"Tu es toujours là, c'est bon ?"

"Je suis toujours là, ils sont partis."

"Bien, dit moi où tu es ?"

"Dans une chocolaterie, pourquoi ?"

"Non. L'endroit, la ville ?"

je lui indique la ville où je me trouve, sans savoir si c'est une bonne idée ou non. Je réagis surtout sur le coup de l'émotion, sans réfléchir.

"D'accord, dans quelques semaines je t'enverrais une adresse, tu pourras y aller seulement si tu te retrouve dans une situation semblable à celle-là, compris ?"

"Mais, on ne se connait pas ?"

L'enfant dans la boutique s'approche de moi et attrape ma veste avec ses petites mains, il l'a tire pour attirer mon attention. Je pose mon regard sur lui et essaye de lui sourire gentiment, toujours un peu secoué par ce qui vient de se passer.

"Peut-importe si tu me connais ou non, moi je te connais, toi et ta famille. Je fronce les sourcils en regardant l'enfant, je leur ai promis de veiller à ce qu'il ne t'arrive rien. Tu peux me faire confiance Elizabeth."

Ma famille ? Il est drôle lui.

" Comment connaissez vous mon père, pourquoi vous a-t-il demandé de me..."

Je me fais couper par Mael,

"Elizabeth, je l'entend à travers l'appareil prendre une inspiration, je suis désolé je n'aurais pas du t'en dire plus. Je dois te laisser, au revoir."

"Non ! Attendez !"

Il a déjà raccroché, le fumier. Je ne comprend vraiment rien, son histoire ne tiens pas debout et est ridicule. Mon père, autrement dit mon géniteur n'aurait jamais, au grand jamais, fait ça pour moi. L'enfant à mes côté continue de tirer sur ma veste.

- Quoi ? t'as perdu t'es parents ?

il tourne sa tête de gauche à droite puis ouvre sa petite bouche.

- Pourquoi ? me demande-t-il comme ça, sans raison. C'est bien un enfant.

- Pourquoi quoi ? Je lance un regard dehors, je peux visiblement sortir sans crainte.

- Pourquoi Madame Elizabeth est seulement une histoire ? Tu es madame Elizabeth hein ?

Je regarde l'enfant sans comprendre là où il venait en venir, il a du entendre mon prénom à travers mon téléphone quand Mael me parlait. Le son devait être assez fort pour que les gens autour de moi entendent.

- Excuse moi petit, je dois y aller.

Je sors de la boutique rapidement. J'envois un message à Sophia et Adrien pour savoir s'ils ont finit et si on peut rentrer. Je décide de ne pas leur raconter ma petite mésaventure, étant moi-même toujours un peu secouée et dans l'incompréhension de ce que m'a dit Mael. Je compte bien entendue reprendre contact avec lui pour en savoir plus, ça ne va pas se passer comme il le veut. Il sait des choses que je ne sais pas, et je compte bien découvrir de quoi il s'agit.

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