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19

En passant le pas de la porte, je remarque que les lumières sont tamisée et c'est très calme.
- Alors, c'était comment ?
Je tourne ma tête vers le canapé, Thomas est là, il a du m'attendre. La télé est allumé sur un film, le son n'est pas très fort pour ne pas déranger les autres qui doivent déjà dormir. Je dépose mes affaires puis viens m'installer sous le plaid confortablement dans ses bras.
- C'était ennuyeux, j'avais hâte de rentrer.
J'attend une petite seconde puis lui déballe ma soirée.
- Cette fille est vraiment égocentrique, toute la discussion n'a pas arrêter de tourner autour d'elle. J'en pouvais plus.
Thomas rie un peu.
- Le repas était bon au moins ?
- Oui, c'est déjà ça. Je souri puis continue de lui raconter ma soirée.
- Tu sais qu'une femme m'a accosté, quand elle est venue me parler. C'est comme si elle savait exactement quoi me dire au début, puis ses mots se sont évaporées. Elle s'est excusé de m'avoir dérangé mais elle est rester plantée là devant moi jusqu'à ce que ce soit moi qui m'éloigne.
- Faut pas y faire attention, peut être était-elle un peu perdue.
- Probablement.
Je ferme un instant les yeux, profitant de ce confort de luxe. fatiguée par ma journée et par ma soirée, je fini par sombrer dans un sommeil profond.

Les garçons n'étant pas là, on allume l'enceinte et mettons du One Direction avec Sophia. On se met à danser en chantant comme si nous reproduisions leur concert dans tout le rez-de-chaussée. Ce n'est pas la musique que je préfère mais c'est quelques choses qu'on à mit suivant une blague de Sébastien avant qu'ils quittent tous la maison. À la fin de la musique nous nous saluons d'une révérence comme si des fans nous acclamaient de partout. "Merci merci", nous nous installons ensuite à la cuisine avec un verre d'eau pour nous désaltérer suite à cette prestation quelque peu épuisante.
- Tu sais, je voulais te remercier pour tout ça.
Assise au bar de la cuisine je la regarde un peu confuse.
- Pour tout ça ?
Elle reprend.
- Oui, pour m'avoir trouvé et proposé de m'héberger. Ça ne fait que quelques mois maintenant, je t'ai déjà remercier au début, mais merci encore de m'avoir permis de rester.
- Oh tu sais, pour moi c'était la même chose avec les garçons, même si j'ai décidé de partir de chez moi de mon propres chef, la base du groupe est basée sur un point commun que nous avons tous. Je ne pouvais pas te laisser comme ça dans la galère.
- Oui mais, j'aurais pu être une meurtrière, tu ne me connaissais pas.
J'hausse les épaules,
- Je suis comme ça, et puis maintenant on se connaît, je lui sourit amicalement, au fait tu as encore des contacts avec ta mère ?
Sophia porte son verre à ses lèvres avant de me répondre.
- Au début j'en ai eu, je voulais rentrer. Elle m'ignorait, mais il y a un mois c'est elle qui a relancer le contact, alors c'est moi qui l'ai ignoré.
Je remue la tête de haut en bas.
- Ça doit être dur pour toi.
Sophia confirme en fermant les yeux une seconde.
- Mais je suis plus heureuse ici.
- On l'est tous.
On s'échange un sourire bienveillant puis nous nous levons en décidant de faire un peu de ménage dans la maison.

- Ça te dis de m'accompagner remplir le frigo ?
Je me retourne vers Sophia, elle se tient à la porte du frigo, je penche la tête et remarque que le frigo est effectivement très peu rempli.
- Je fini mon coup de balais et on y va après ?
Elle referme la porte puis se retourne en posant ses mains sur le plan de travail.
- D'accord.

On commence donc nos petites courses toutes les deux, on s'est partagé la liste des choses à prendre pour être plus efficace. En choisissant des yaourts je reçois un message de Sébastien.

Seb : "Tu nous avais pas dit que t'étais de plus en plus populaire ?"

Je fronce les sourcils, faisant abstraction que je bloque complètement la vue à une petite mamie qui essaye de choisir sa marque de yaourt bio préféré. Je décide de lui envoyer une tonne de point d'interrogations, ne comprenant pas ce qu'il veut dire par là. J'ai beau réfléchir je ne vois pas pourquoi je serais connue ou populaire, je ne me suis pas mise à poile dans la rue pour défiler pourtant.

- Excusez moi ma petite, pouvez-vous m'attraper ceux avec l'emballage vert, je n'arrive pas à les attraper.
Je regarde la petite bonne femme et lui attrape ce qu'elle me demande, comme je l'avais bien dit, il s'agit ici de yaourt bio. Je lui tend le paquet en souriant par politesse puis m'éclipse dans un autre rayon.

Seb : "on vient de rentrer à la maison y a une gamine qui te cherchait, elle était rousse tu connais."

Moi : "Non je ne connais pas, c'est bizarre et vous lui avez dit quoi?"

Seb : "on l'a envoyer bouler, fallait pas ?"

Moi : "SEEEEB !!"

Je roule mes yeux aux ciels, son comportement m'indique qu'il plaisantait, mais à voir, rien n'est moins sûr avec lui.
On arrive à la maison, je m'empresse de chercher Sébastien.
- Il est où ?
Adrien m'indique l'étage. Je fonce tel une furie en haut et entre dans sa chambre sans frapper. Il est affalé sur son lit à tapoter sur son téléphone, un jeu.
- Tu n'as pas vraiment envoyer bouler une enfant rassure moi ?
Il lève la tête vers moi et pose son téléphone sur le côté, se redresse et s'assoit en tailleur sur son lit.
- Mais non. On lui a dit que tu n'étais pas là et que fallait repasser, tu l'as connais peut-être en fin de compte. Ça commence tôt l'alzheimer chez les jeunes !
Je lui envoie un coussin dans la tête.
- Dit pas de bêtise. Je descend.
Avant de refermer la porte il me balance un autre coussins dans le dos.
Je me retourne et le regarde en plissant les yeux.
- Tu viens de déclarer la guerre.
Je referme lentement la porte puis redescend en trottinant.

Tous à table, la discution tourne autour de tout et de rien. Personnellement, je réfléchis à ma situation actuelle vis à vis de mon job. Le fait que Stéphanie est déposé sa démission me fait de plus en plus réfléchir, malgré tout, je l'aime bien ce job et puis même si pour l'instant l'argent ne manque pas, ça pourrait toujours évoluer et pas forcément en notre faveur. Et puis il faudrait que je me retrouve un autre petit boulot et j'en ai pas forcément envie, la démarche tout ça...

- Elizabeth, tu rêves ? Adrien me fait sortir de mes pensées soudainement.

- Heu je, eh bien je réfléchissait désolé.

Tout le monde me regarde comme si j'étais un extraterrestre, ça les étonnes tant que ça que je puisse être dotée de capacités me permettant de réfléchir ? Incroyable.

- Au fait demain après-midi comme je ne travaille pas je vais aller voir Annabelle, vous vous souvenez la petite dame qui est passionné par les chats ?

- Notre ancienne voisine ? La folle ? Demande Sébastien, les yeux si ouverts que l'on pourrait presque voire ses globes oculaires sortir de leur orbite.

- Oui l'ancienne voisine, et non elle n'est pas folle mais adorable. ça fait un moment que je ne suis pas allez lui rendre visite.

- C'est vrai qu'avant tu y allais de temps en temps, je confirme en un regard complice la remarque de Thomas.

Sophia nous regarde discuter sans un mot puis ose enfin prendre la parole pour en savoir plus, je lui explique donc ce qu'il y a à dire sur Annabelle. La discutions dérive bien vite -grâce à Sébastien et Adrien- sur notre ancien lieu de vie.

- Vous vous rappelez de Jorge ?

- C'est qui Jorge ? nos regards se tournent vers Sébastien,

- Bah le voisin qu'on avait, celui avec le fusil là !

je souri légèrement :

- Depuis quand il s'appel Jorge ?

Séb vient mettre ses mains derrière sa tête en souriant bêtement.

- Depuis, je me suis dit qu'il fallait bien trouver des noms aux voisins.

un regard de compréhension s'échange entre moi, Adrien, Alex et Thomas, tandis que Sophia peine pour ne pas rire. Cette fille est incroyable, elle est toujours à la limite d'exploser de rire quand Sebastien prend la parole, à croire que nous avons sous-estimé son humour depuis le début, ou bien alors c'est Sophia qui est sensible aux blagues de merde. Je ne dis pas non plus que le jeune et fringant Seb fait des blagues pourries, je dis juste que parfois, elles sont si bête qu'elles en deviennent drôle.

*

Alors qu'une légère brise vient secouer mes mèches et les dégager de mes joues, mon regard se perd entre les feuilles des arbres. Soudainement, le temps change et tout tourne autour de moi, comme si l'on m'aspirait, mais rien ne m'aspire, je ne bouge pas, tout tournoies très vite autour de moi. De plus en plus, mon regard s'habitue à cette vitesse et j'arrive à voir le temps se décomposer, les feuilles tomber et devenir marron puis poussières, les arbres vieillir et mourir, le sol changer d'aspect, l'herbe se renouveler, des fougères qui sortent de terre jusqu'a pousser pleinement. Je lève la tête. Le ciel se dégage, redevient sombre puis se dégage, et ça encore et encore, une lueur vive et blanche semblable au soleil apparaît et disparaît constamment. J'ai l'impression de vivre mon rêve, car je rêve et je le sais. Mais cette sensation qui m'est inconnue, ne m'est pas si inconnue que cela... Je la connais, je l'ai connue, une fois... Quand ? Brutalement, tout se ralentit pour finir par se stopper. J'observe un instant le calme paisible de la foret qui m'entoure et qui s'est totalement renouvelée. En tournant sur moi-même, je perçois quelques choses bouger au loin, se rapprocher de plus en plus. On dirait un sanglier, arrivé à ma hauteur, il saute sur moi et me déchire les entrailles...

Je me réveille en sueur, j'attrape mon téléphone qui est posée tout près de mon oreiller. 4h27.

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