10
J'ai passé une nuit horrible. Horrible, c'est clairement le mot approprié.
J'ai dormis sur le matelas d'un certain Thomas, le seul qui manque à l'appel.
7 heures du matin, et tout le monde dort encore. Je m'ennuie.
Dans cette maison toute pourrie, il fait froid, il y a sans cesse des courants d'airs qui viennent se glisser dans ta nuque et te faire provoquer de pénibles frissons. Elles n'est évidemment pas isolé, chaque bruit, tu peux facilement les percevoir. Les oiseaux qui chantent par exemple, certes cela est agréable, mais il y a un moment rendus où le calme et le silence deviennent primordiales.
- Avez-vous passez une agréable et paisible nuit dans votre nouveau palace, mademoiselle?
Mes yeux se tournent lentement dans la direction du jeune et fringant Seb.
- Ce ne sont clairement pas les mots que j'aurais employer pour qualifier cette nuit.
- Whow, t'es franche. Intervint Adrien sortant de nulle part. Il est tard, Thomas devrait bientôt rentré.
- Tard ?! Je m'étouffes avec ma propre salive, il est à peine 8h !
Adrien sourit amusé tandis que Seb fait l'étonné.
- Tu t'es pris un coup sur la tête ? Demande ce dernier très sérieusement.
Je prend une seconde avant de répondre.
- Heu, non...?
- Il est 10h30, madame la belle au bois dormant.
Étonnant que le temps passe si vite, je garde pour moi cette réflexion.
- Ah oui, déjà.
Alex est parti depuis maintenant une heure et je ne peux pas dire que je m'ennuie avec les gars, ils sont plutôt drôle.
Après une mâtiné pleine d'énergie, on décide de faire un petit tour dehors, les gars veulent me montrer le quartier et m'informer plus ou moins positivement sur le voisinage.
- Alors elle, fait gaffe, tu vois son jardin rempli de petites statues de chats ? C'est bien pire, l'intérieur en ai infesté ! Et pas des faux ! Des millions de chats ! Je te jure !
Je le regarde penchant ma tête l'air de dire "t'es sérieux ?" :
- Me dit pas que t'es rentrer chez elle par effraction ?
Il hausse les épaules.
- Tu préférerais mourir de faim, toi ?
Je lève les yeux au ciel tandis que lui s'avance vers la seconde maison, tout fière de lui.
- Celui la fait gaffe aussi, il a pas de chat, mais un beau petit fusil qu'il n'hésite pas à sortir pour nous faire déguerpir... J'aurais clairement préféré qu'il est des chats, lui.
Mon regard se tourne vers Adrien, qui lève les mains aux ciel, puis je me retourne vers Seb, l'interrompant dans ses explications.
- Attend, me dit pas que vous êtes connus dans tout le quartier ? Et que personne ne vous vient en aide ?
- Ahh écoute ! On est en Amérique ici, l'aide tu peux te la mettre là où je pense.
- Ouais, je vois...
Il hausse les épaules sans lâcher sa joie permanente, ça n'a pas l'air de les affecter tant que ça... Il faut bien dire qu'ils sont courageux. Plus loin, un grondement de voiture attire notre attention, nous nous retournons tous en même temps vers elle.
- Ce sont les gars.
Je lève les yeux vers Adrien, sans lui répondre, puis les reposes sur la voiture.
C'est une grosse voiture noire, c'est plutôt choquant vu l'endroit où ils vivent. Ils n'ont clairement pas les moyens de se payer ce genre de chose, peut être qu'ils l'ont volé, mais j'en doute...
- C'est à vous ?
Je regarde Adri, puis Seb. Ce dernier me lance un regard, les bras croisés. Il hoche la tête avec un petit air de fierté.
Je ne pose pas plus de questions, je verrais par la suite. Après tout je viens d'arriver, il y a encore des choses que je ne sais pas.
Deux garçons sortent de la voiture après l'avoir garé sur le côté, je reconnais l'un d'eux, l'autre doit être Thomas. Arrivé à notre hauteur, le présumé Thomas tchèque ses deux amis, arrivé à moi, il bug un moment, puis se reprend rapidement.
- Tu doit être l'amie d'Alex, salut.
Je regarde une seconde Alex qui se trouvait en arrière, avec Seb et Adri.
- Oui, Elizabeth.
- Thomas.
J'hoche la tête, gênée. Il aurait pu faire un effort comme Seb et Adrien avec leur petit texte de présentation, ils m'ont bien faire rire.
Une fois ses présentations bien gênantes définitivement terminée, on rentre à l'intérieur de leur "magnifique demeure". Chacun trouve de quoi s'assoir autour de la vieille table bouffée par les mites.
- Bon, commence Alex, Elizabeth ?
- Oui ? Tous les regards se tournent vers moi.
- Tu comptes rester, ou tu n'es que de passage ?
J'hésite un moment, je réfléchi. Je viens juste d'arriver et voilà qu'il me pose ce genre de question, je n'ai pas eu le temps d'y réfléchir moi ! Bon, on va dire que oui, ce serais bête de vouloir partir d'un coup alors que je suis justement là parce que, parce que quoi déjà ? Ah oui ! Errer ici et là comme un chat de gouttière ce n'est clairement pas mon trip. Et je me suis rendue compte que j'étais bien trop jeune pour voyager, parcourir de nouveaux endroit seule... La preuve avec ce qui s'est passé la veille dans le parc...
- Oui, ça me plaît bien ici.
Alex claque des mains :
- Bon ! Parfait. Habitue toi un peu, puis je t'expliquerais certaine chose en temps voulus.
Sur-ce, Sébastien fait une blague à la volée et la discussion dérive très vite sur du blabla sans importance...
Le soir, ça se passe assez bien, il y a de temps en temps de petits courants d'air mais rien de bien méchant, on est en fin août après tout. Alex nous à ramené de délicieux sushis de là où il travaille, mais ce n'est qu'un saisonnier, m'a t'il expliqué. Je ne comprend pas bien pourquoi il était dans ce train pour soit-disant ramener de l'argent si sont petit travail se trouve à proximité d'ici, je crains le pire.
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