Chapitre 18 : révélations
Bonjour à tous !!
Sur le conseil de Jejelafritejeremie, voici une petite musique (de Black M, mon chanteur préféré, mon idole !) pour vous mettre dans l'ambiance par rapport au chapitre. Je vous conseille donc de l'écouter en lisant celui-ci.
Bonne lecture !
La boîte chemine à travers un mince boyau sombre tandis que je reste pétrifié d'horreur, les yeux écarquillés.
Que va-t-il m'arriver cette fois ?
Après quelques minutes où seul le bruit des rouages et des mécanismes me tient compagnie, la boite s'immobilise enfin.
Le couvercle s'ouvre en silence, dévoilant une pièce faiblement éclairée par deux chandelles et équipée de vieux meubles en bois.
Les membres engourdis, je m'extirpe non sans mal de l'engin et observe la pièce plus en détail.
Le boyau par lequel le cercueil volant s'est glissé est juste assez grand pour y ramper, mais je ne me vois pas me glisser là-dedans pour retourner d'où je viens, sachant que le tunnel n'est absolument pas éclairé, que le trajet dans l'engin a duré au moins cinq bonnes minutes et que l'homme-cire m'attend sans-doute encore là-bas, s'il n'est pas déjà à ma recherche...
Un clac sec rententit soudain derrière moi.
Je retourne au milieu de la pièce et observe avec appréhension le mur se colorer de tâches bleues, roses et jaunes, comme des projecteurs dans une discothèque.
Une image vidéo-projetée d'un homme assis à un bureau apparait soudain. Je reconnais l'homme qui me toise d'un air mauvais. C'est l'homme rougeau aux oreilles douteuses qui m'avait "sauvé" des griffes de Baroùl, quelques temps plus tôt.
C'est alors que je réalise que je ne sais même pas depuis combien de temps je suis arrivé dans ce collège et dans cet enfer. Trois jours ? Une semaine ?
Mis à part les fois où je me suis évanoui, je n'ai pratiquement pas dormi depuis lors.
Je baille à m'en décrocher la mâchoire, puis réalise que l'homme a l'écran attend que je sois concentré pour parler.
Je sors de mes pensées et le regarde droit dans les yeux.
– Bonjour, Sam.
Je déglutis péniblement.
– Bonjour monsieur.
L'homme me toise toujours de ses yeux mauvais.
– Sais-tu qui je suis ?
– Vous êtes le principal du collège dans lequel je suis arrivé cette année.
Ce collège qui m'aura transporté dans des endroits farfelus et qui ne m'aura amené que des ennuis...
L'homme part d'un rire franc.
– Tu apprendras en grandissant que les apparences sont souvent trompeuses, petit. Mais nous y viendront plus tard. Je dois d'abord te révéler bon nombre de choses. Sais-tu pourquoi tu es ici ? Pourquoi mon établissement est si particulier ?
Particulier ? Seulement particulier ? S'il n'y avait que ça...
– Euh... je suis pensionnaire ici parce que ma mère m'a inscrite et parce qu'elle est partie au Canada, et...
L'homme ricane de plus belle.
– Je pensais que ton intelligence te permettrait de comprendre que tout cela n'est que mensonge. Ta mère, contrairement à ce que je t'avais dit, n'est jamais partie au Canada. Elle est ici même, avec moi.
Mon coeur se met à battre à la manière d'un cheval au galop. Un frisson me parcoure l'échine rien qu'à l'idée que ma mère soit dans la même pièce que ce psychopathe.
La caméra pivote vers l'angle de la pièce.
Je vois avec horreur une femme ligotée aux poignets et aux chevilles, qui tente vainement de tirer ses chaines, solidement plantées dans le mur. Son crâne est échevelé et couvert de croûtes, et bon nombre d'ecchymoses couvrent ses bras nus et son visage. Ses vêtements tachés de sang sont en lambeaux, et sa bouche est dissimulée sous bâillon crasseux.
Elle me jette un regard effrayé.
C'est elle. C'est ma mère.
Je recule subitement et trébuche sur le cercueil volant.
Je me rattrape de justesse et écarquille les yeux avec horreur en regardant la caméra, derrière laquelle le principal m'adresse un sourire diabolique.
– Peu... Pourquoi lui avez-vous fait ça ? je lui demande, les larmes aux yeux.
Son sourire s'élargit.
– Les liens qui m'unissent à ta mère ne sont pas ceux que tu crois. Ce n'est pas une simple parent d'élève. Mais ce détail viendra plus tard. Il se trouve que tu n'es pas ici pour rien, Sam. Tout ce que tu as subi jusqu'à présent, tous ces phénomènes surnaturels auxquels tu as assisté... tout ça, ce n'était que des épreuves de routine pour évaluer ton aptitude à passer les véritables tests pour trouver le fameux antidote.
– Comment ça, des tests ? Comment ça, un remède ? Je ne comprends rien.
Le principal, voyant que l'image de ma mère trouble mes paroles, replace la caméra face à lui.
Il soupire, mais conserve son air narquois.
– Écoute-moi, Sam. Tu es un enfant intelligent, très intelligent même, et doté de sens hors du commun. Tu es l'Élu. Tu as passé avec brio les épreuves qui t'ont été balancées.
Je lui coupe la parole.
– Attendez. Vous voulez dire que... le professeur dérangé, les têtes dans les casiers, le soignant, la femme déchiquetée, et tout ce qui s'ensuit... Tout ça n'était pas réel ?
– Certaines choses l'étaient, d'autres pas, répond-il sur un ton énigmatique. Les prélèvements sanguins que tu as subi sans le savoir étaient des tests pour voir si tu étais apte physiquement à passer les véritables tests qui nous conduiront au remède. Les piqûres qui t'ont été administrées lors de ta séance avec le soignant étaient des décoctions à effets secondaires plus ou moins néfastes qui ont servi à tester tes réactions physiques et psychiques.
Un sentiment d'horreur s'empare de moi tandis que je me rends compte que je n'étais qu'un vulgaire rat de laboratoire depuis le début.
– Mais... pourquoi avoir besoin d'un remède ? Et pourquoi celui-ci nécessiterait des étapes particulières pour sa mise au point ? Je ne suis pas au courant d'une épidémie rare et hautement contagieuse.
Le visage du principal s'assombrit.
– Une espèce non-humaine, dont la plupart des individus vivent dans un monde parallèle, subit une épidémie très sévère. Sachant que je veux utiliser ce peuple pour arriver à mes fins, je dois avant tout les sauver de l'extinction.
Mon cerveau commence à bouillonner à cause du trop-plein d'informations.
– Une espèce non-humaine ? Un monde parallèle ?
– Oui, tu as bien entendu, répond le principal d'un air grave. Baroùl, le professeur étrange que tu as croisé dans le collège, fait partie de cette espèce. Il est à ma botte depuis que je lui ai promis le remède. Lui et son espèce ne peuvent pas se le fabriquer eux-mêmes étant donné que leur monde parallèle ne possède pas les moyens matériels et financiers nécessaires. Afin de les rallier à ma cause, je me suis donc engagé à élaborer un sérum. Et tu es la personne parfaite pour m'aider à faire cela.
Ma tête commence à tourner. Un monde parallèle avec des gens d'une autre espèce... un professeur inhumain au sans propre... l'Élu pour trouver le remède... cet homme qui veut "arriver a ses fins"...
Un terrible mal de crâne m'envahit tandis que je me tiens la tête à deux mains, le front brûlant.
Je lève les yeux vers l'écran avec difficulté. La caméra a de nouveau été braquée sur ma mère, zoom activé.
Le principal se tient près d'elle, une lanière de cuir à la main.
Et, tandis que je m'affale au sol dans un hurlement, il se met à la fouetter.
À suivre...
Hello tout le monde ! Comment allez vous ?
Bon, voili voilà pour ce chapitre, j'espère qu'il vous aura satisfait.
On commence enfin à apprendre des choses, même si cela reste flou pour le moment...
Des hypothèses pour la suite ?
J'attends vos avis et vos conseils !
À très vite !
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