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Chapitre 11 : seule issue

Je fais la grimace en pensant à ce que je vais devoir accomplir.
Si un jour quelqu'un m'avait dit que je devrais faire ça, j'aurais vivement secoué la tête de droite à gauche, afin de signifier clairement ma désapprobation.
Oui, je vais devoir toucher, agripper, déplacer un cadavre, afin de sortir de cette infâme pièce.
C'est la chose la plus repoussante que je n'ai jamais faite, mais je n'ai pas le choix.

Je m'approche donc prudemment du corps de la jeune femme, son visage inexistant toujours braqué dans ma direction, me faisant détourner le regard.
J'essaie d'ignorer sa tête échevelée, en me concentrant sur son corps. Il faut que je trouve un moyen de la déplacer sans avoir à toucher ses membres ensanglantés, car ils sont peut-être contaminés, et puis, c'est dégoûtant.
Je tend fébrilement ma main vers son flanc. Lorsque j'effleure son pull taché de sang, j'ai un mouvement de recul. Allez, courage Sam, tu ne peux plus reculer maintenant.
Je pose mon autre main sur son second flanc, me relève légèrement, puis tire de toutes mes forces.
Le corps bouge à peine, comme si cette femme pesait 100 kilos. Pourtant, elle est toute fine, presque maigre. Je n'ai pas dû tirer assez fort.
Dans un soupir, j'empoigne solidement les frêles épaules du cadavre, et tire un grand coup.
Le corps bouge de quelques centimètres, mais c'est tout.
C'est étrange, on dirait qu'un objet au sol retient le corps à cet endroit du sol.
Je vais devoir soulever le corps pour voir ce que c'est.
Oh non.

Je n'en peux plus. J'ai peur, et ce corps me dégoute. Des larmes de désespoir se mettent à couler abondamment sur mes joues pâles.
Je dois me ressaisir, il le faut si je tient à ma vie. Enfin, je me demande finalement si j'y tient vraiment, mais bon, je ne peux pas abandonner ma mère et Cassidy comme ça, ce serait bien trop lâche de ma part. Il faut que je réessais, que je tente le tout pour le tout.

Je m'accroupi devant le cadavre de la femme. Je positionne mes mains et mes jambes tremblantes de part et d'autre de son bassin, fléchit les genoux, puis soulève un bon coup.
Comme je m'y attendais, une forte et terrible odeur s'en exhale dans une bouffée de chaleur fétide qui pénètre dans mes narines. Horrifié, je déplace le corps à la hâte et le lâche brusquement, le laissant lourdement tomber au sol. Le cou de la femme émet un craquement, puis sa tête se retrouve dans un angle impossible.
Je déglutit. Mais le pire n'est de loin pas là. Il est juste à côté.

C'était en vérité le loquet de la supposée trappe qui retenait le corps prisonnier de ce mètre carré.
Il s'était profondément enfoncé dans la chair, et sa forme courbée avait retenu le corps lorsque j'avais tenté de le tirer.
L'intestin de la femme est désormais tendu entre celle-ci et le loquet, auquel il demeure fermement accroché, comme noué autour de l'objet que je convoite tant.
Du sang coule comme une fontaine du ventre de la femme. D'innombrables morceaux de chair et de petits os jonchent le carrelage autour du loquet. L'odeur qui émane désormais du sol est des plus écœurantes.
Je ne peux retenir un spasme de dégoût.

Au moins, maintenant, je sais qu'il y a un loquet. Le plus difficile, ça va être de l'actionner.
Mais il le faut, je n'ai pas le choix.

Ignorant du mieux que je le peux le corps écœurant de la femme, je m'approche du loquet. Mais je ne peux pas faire abstraction du gros morceau d'intestin grisâtre qui semble y être solidement noué. Non, ça, je ne peux pas, vraiment pas. Et pourtant, il va bien falloir que je m'en débrouille.

Je décide d'agir une bonne fois pour toutes, car si je continue à réfléchir, je ne vais pas y arriver.
D'un geste vif et précis, je pose mes doigts sur le loquet — et par conséquent, le morceau d'intestin — et le soulève, provoquant un soubresaut de la trappe.
Ça y est, j'ai réussis.

Je soulève la trappe à l'aide du loquet, puis laisse tomber le gros carré de bois sur le sol.
Je jette un œil au fond du trou, en vain : c'est tout noir.
Afin d'estimer la profondeur du trou, j'arrache un morceau de la trappe qui, par endroits, tombe en lambaux, et le jette dedans. Je n'entends rien, ce qui signifie que l'objet n'est pas assez lourd pour être sonore, ou alors, que le trou est très profond.

Pourtant, il va bien falloir que je sorte par là, puisque c'est la seule issue.

À suivre...

Hey, salut les p'tits loups !
Alors alors, comment trouvez-vous ce chapitre ? Est-il assez gore est intriguant, ou il vous en faut plus ?

J'attends vos remarques !

Suite au chapitre 12...

💙💕💙

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