Un jeu tentant.
PDV DEAN
Je suis le premier à me réveiller mais, je ne sais pas si heureusement ou malheureusement, je ne peux pas me lever. Malheureusement parce que c'est le cas et heureusement parce que... Et bien, je suis en très bonne compagnie. C'est la première fois que je laisse une fille dormir dans mon lit sans qu'il ne se soit passé quelque chose. Mais bon, c'est Scellia, et pas juste une fille.
Mais franchement, il faudrait qu'elle se décale un peu sur le côté parce que là, le mini moi risque de se lever. Elle est carrément au dessus de moi, sa tête et sa main gauche contre mon torse, tandis que sa main droite est sur mon épaule gauche. Sa jambe gauche est entre les miennes et sachant qu'elle ne porte absolument rien d'autre que mon T-shirt... C'est vraiment tentant. Je ne sais vraiment pas comment on a pu se retrouver dans cette position, mais ça ne me déplaît pas, loin de là.
On toque à ma porte, et je suppose que c'est maman.
Moi : entre, c'est ouvert.
Lorsqu'elle entre, elle s'arrête tout de suite, avant de chuchoter en s'approchant :
Maman : il s'est passé quoi, ici?
Moi : rien du tout, mais évite de la réveiller.
Maman : il est 06h et tu dois aller à l'école. J'espère qu'elle se réveillera vite. Enfin bref, je viens juste pour déposer ses vêtements qui ont séché pendant la nuit.
Moi : merci.
Elle dépose les vêtements sur un coin du lit et dit avant de partir :
Maman : vous êtes mignons ensemble.
Je ne vais pas le nier, mes joues rosissent légèrement.
Quinze minutes après qu'elle soit partie, je sens du mouvement au dessus de moi.
Moi : tu te réveilles enfin?
Scellia : hmm... Il est quelle heure?
Moi : 06h17.
Elle soupire, soulagée, avant de se rendre compte de la position dans laquelle on est. Elle se lève brusquement, un peu trop même. Avant qu'elle ne chute hors du lit, je lui rattrape la main et l'attire contre moi, plaquant mon torse contre cette opulente poitrine qui se cache en dessous de ce tissu.
Scellia : pervers!
Moi : je t'ai juste évité d'avoir la tête fracassée.
Scellia : oh, merci en passant.
Moi : il me faut plus qu'un "merci".
Scellia : qu'est-ce que tu veux alors?
Mon regard dérive sur ses lèvres et je me lèche les miennes.
Scellia : hors de... Hmmm...
Trop tard.
Je me détache d'elle et me lève alors qu'elle reste assise sur le lit, statufiée. Lorsque j'entre dans la salle de bains, je l'entends crier :
Scellia : Dean Graham!
J'adore ma princesse.
PDV SCELLIA
Je ne vais pas le nier, sentir ses lèvres contre les miennes a été agréable. C'est tellement différent de quand Steve m'embrassait. Les baisers de Dean sont plus... Doux, sensuels et... J'ai pas les mots.
Je m'effondre dans son lit, la tête contre l'oreiller. Il faut qu'il sorte et qu'on discute. Il faut qu'il me dise s'il est sérieux ou pas. S'il ressent quelque chose pour moi ou pas.
J'arrive toujours pas à croire que j'ai pardonné à Dean Graham après ce qu'il m'a fait dans le passé. Mais je le dis si bien, c'est du passé. Il a changé et il me l'a prouvé. Maintenant, je veux qu'il change encore. Qu'il arrête de coucher avec des filles ici et là et ça sera bien. Très bien même.
J'attends encore une quarantaine de minutes avant qu'il ne décide enfin de sortir de sa salle de bains.
Moi : enfin! J'ai cru que tu dormirais là-dedans.
Il sourit, montrant ses dents blanches et parfaitement alignées.
Dean : je sais que je te manquais.
Moi : depuis quand sommes-nous devenus si proches?
Je sais que c'est depuis avant-hier, mais quand même. Un rapprochement pareil, est-ce vraiment possible? Tombée amoureuse en moins d'un mois, je peux encore y croire, mais je ne pensais pas que cela m'arriverait et encore moins le fait que ce soit de lui.
Dean : peut-être depuis que tu as décidé de me laisser une chance de me faire pardonner.
Je secoue la tête négativement, lui faisant comprendre que ce n'est pas de ça dont je parle.
Moi : je veux dire... Depuis quand est-ce que nous sommes proches au point de nous embrasser? Enfin, c'est toi qui le fais mais... Je ne te repousse pas non plus.
Dean : depuis avant-hier. C'était la première fois que tu m'as laissé te toucher. Et après, je ne sais pas. J'ai juste eu envie de t'embrasser hier, alors je l'ai fait.
Moi : tu n'as donc... Pas de sentiments pour moi.
Dean : je n'ai jamais dit ça.
Je le regarde en fronçant les sourcils.
Moi : sois plus clair, s'il te plaît.
Dean : pourquoi? Tu m'aimes et tu veux savoir si c'est réciproque?
Moi : pourquoi tu veux savoir?
Je souris malicieusement en le regardant.
Dean : alors tu veux jouer à ça, hein?
Moi : c'est toi qui m'y incites.
Il se rapproche de moi et me murmure à l'oreille :
Dean : bonne chance car tu seras la première à craquer.
Moi : ça, c'est ce que tu crois.
Je me lève et m'étire, faisant en sorte de faire ressortir chaque courbe de mon corps, juste pour ce petit jeu auquel il a voulu jouer. Et ça en vaut la peine. J'adore le regard excité qu'il me lance.
Moi : si t'as fini, moi j'y vais. Tu m'attends? Je ne serai pas longue.
Je marche en direction de la salle de bain, laissant mes hanches se balancer naturellement, attirant ainsi le regard assez gourmand de Dean.
Finalement, ma vengeance s'est transformée en jeu.
***
Nous sortons de la chambre de mon coéquipier de jeu à 07h45min, et allons dans la salle à manger. Dans la pièce se trouvent un homme assez âgé lisant un journal et Louisa, prenant son petit déjeuner.
Dean : c'est mon père, tu n'as pas à t'inquiéter.
Moi : si tu le dis.
Je m'approche d'eux et ne m'assois pas tout de suite, préférant faire les salutations.
Moi : bonjour Louisa, monsieur.
Il relève son regard vers moi.
Père de Dean : bonjour jeune fille. Puis-je savoir qui vous êtes?
Moi : Scellia Harper, enchantée.
Louisa : je t'ai parlé d'elle hier soir. C'est la jeune fille que Dean a eu la galanterie d'aider. Scellia, je te présente Thomas Graham, mon mari.
Thomas : enchanté jeune fille. Votre nom de famille me rappelle quelque chose.
Moi : je suis la fille de Jules Harper et de Honoka Nomura.
Je m'assois à leurs côtés et discute avec le père de Dean jusqu'à notre départ.
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