Sentences.
PDV SCELLIA
Nous arrivons enfin mais Rayan se gare à un endroit avec pas trop de monde. Nous sortons et entrons dans le palais de justice, main dans la main.
Les gens sont déjà dans la salle. Rayan et moi nous arrêtons à la porte, ne souhaitant pas entrer. Lui, derrière moi, me tenant les deux mains.
Juge : après délibérations... Nous avons décidé pour l'ex madame Harper, sa fille et monsieur Eiji, la prison à perpétuité. Monsieur Carter, étant aussi une victime d'Eiji, sera juste condamné à deux mois de prison et à quatre mois de travaux d'intérêt général. Ceci clôt le procès.
Je souris, heureuse qu'on ait gagné.
Rayan : tu vois que tu n'avais pas besoin de stresser.
J'acquiesce avant de le lâcher et de m'éloigner de tout ce monde qui s'apprête à sortir, lui sur mes talons.
Une fois à bonne distance, je m'arrête et vois les membres de la famille me rejoindre.
Alice : enfin! On a gagné! On rentre fêter!
Moi : sans moi. Faut que j'aille faire enregistrer ma nouvelle chanson.
Je regarde ma manageuse qui hoche la tête, me faisant confiance.
J'embrasse Rayan et m'éclipse, décidée à marcher pour prendre un peu l'air.
Après une bonne trentaine de minutes, j'arrive enfin à mon studio d'enregistrement.
Moi : salut le monde.
??? : ça fait combien de temps que t'as pas montré le bout de ton nez?
Je rigole et passe quelques minutes à discuter avec quelques personnes dont un chanteur avec qui je dois travailler sur cette chanson, puis à chanter et à faire écouter le son aux musiciens avant qu'on ne nous appelle pour l'enregistrement.
J'entre dans la cabine avec mon partenaire pour cette chanson, mes musiciens, et enfile un casque. J'attends le signal pour commencer et lorsque je l'ai, j'entame :
Je retire le casque et vois le pouce en l'air de celui ayant tout enregistré.
Nous sortons de la cabine et je reste encore un peu. Ce n'est qu'à 18h que je décide de partir.
PDV DEAN
J'arrive toujours pas à croire qu'elle ait un petit ami qui ne soit pas moi. Et pourtant, ma mère serait incapable de me mentir sur un tel sujet.
Je suis dans ma chambre, à faire les cents pas, à m'asseoir et à me lever pour recommencer la boucle. Ouais, je suis blessé et je bouge comme une pile et alors?
J'ai l'impression d'avoir le cœur en miette. Maintenant, je sais ce qu'elle a ressenti lorsqu'elle a su que j'avais une "petite amie".
Il faut que je lui parle. Ce soir. Mais je n'ai pas son numéro...
Attendez...
Ce que Camille faisait... Elle m'aidait à découvrir le numéro de Scellia. Et si je m'en rappelle bien, c'est le +*** **** ****.
Et ce n'est que maintenant que je m'en rends compte.
Je prends mon portable et compose le numéro, puis lance l'appel.
Ça sonne pendant un moment, puis elle décroche :
Moi : tu peux m'expliquer ce que ça veut dire?
Scellia : Dean...
Moi : ouais, c'est moi. J'ai changé de numéro.
Elle semble être sous le choc.
Scellia : qu'est-ce que tu veux?
Moi : je veux qu'on parle. Il faut que je t'explique quelque chose...
Scellia : tu n'as rien à m'expliquer. J'ai compris depuis longtemps, alors s'il te plaît, laisse moi tranquille.
Moi : pas tant que tu ne m'auras pas écouté.
Scellia : essaie toujours. Mais moi, je n'ai rien à faire avec toi.
Moi : tu ne me connais pas, pas vrai? Je suis assez têtu quand il s'agit de quelque chose que je veux.
Scellia : ça, c'est ton problème. Tu ne trouves pas que tu t'es déjà assez joué de moi comme ça?
Moi : arrête un peu de dire n'importe quoi. Je ne me suis jamais joué de toi.
Scellia : Ouais, c'est ça. Allez ciao.
Moi : Scellia...
Elle ne me laisse pas le temps de finir et me raccroche au nez.
Moi : bon Dieu, qu'est-ce qu'elle peut être têtue.
Je me laisse tomber sur mon lit et reste là durant au moins deux heures.
Il faut vraiment que je lui parle.
Je prends une veste dans mon dressing et sors de la chambre. J'ai plus besoin de béquille pour marcher et tant mieux.
Louisa : où vas-tu, Dean?
Moi : voir quelqu'un. Je reviens.
Je sors de la maison et prends une voiture au hasard. Je mets le contact et vais en direction de la maison des Harper.
Après à peu près cinq minutes, j'arrive devant chez elle. Je sors de la voiture et sonne. Je ne peux pas entrer puisque le portail est fermé à cette heure.
C'est Alice qui sort de la maison et donne la permission à un assez vieil homme de me laisser entrer. Une fois à l'intérieur, Alice est surprise de me voir sans béquille.
Alice : qu'est-ce que...
Moi : où est ta sœur?
Alice : euh... Pourquoi ?
Moi : Alice.
Alice : dans sa chambre.
Je la remercie et entre dans le palais qui leur sert de maison. Je salue Bertha et la mère de celle que j'aime, puis monte à l'étage.
J'arrive rapidement devant la porte de Scellia et toque.
Scellia : entrez, c'est ouvert.
J'ouvre la porte et la referme derrière moi. Elle travaille sur je ne sais trop quoi mais de chimie il me semble. J'en profite qu'elle ait le dos tourné pour l'enlacer par derrière.
Reconnaissant probablement mon parfum, elle se lève en vitesse, me forçant à la lâcher au passage.
Scellia : qu'est-ce que tu fais ici à cette heure-ci?
Moi : je t'ai dit qu'il fallait qu'on parle. Tout doit être mis au clair entre nous.
Elle soupire et dit :
Scellia : c'est la centième fois que je le répète. Tu as ta vie, j'ai la mienne. Tu fais ce que tu veux, et moi aussi. Tu n'as rien à m'expliquer. Tu as le droit d'avoir une petite amie...
Moi : ce n'était pas ma petite amie.
Scellia : c'est en tant que telle que tu me l'as présentée.
Moi : oui mais c'était pour me venger.
Scellia : de?
Moi : de toi. Tu as voulu me faire croire que tu ne m'aimais pas. Ce jour, quand je t'ai demandé de m'embrasser si tu ne ressentais rien pour moi.
Scellia : parce que je ne t'aimais pas.
Je lève les yeux au ciel.
Moi : c'est ça. Et tu changes de comportement dès que je te présente ma "petite amie"?
Elle se pince la lèvre et détourne le regard. Je m'avance vers elle, et elle recule.
Scellia : tout ça pour te venger d'un truc pareil?
Moi : ce truc, comme tu l'appelles, m'a brisé le cœur.
Scellia : ah oui, et pourquoi?
Elle tombe sur le lit, non sans un cri de surprise, et essaie de se lever mais je l'en empêche en lui montant dessus.
Moi : parce que je t'aime, tout comme toi tu m'aimes. J'en ai marre de ce stupide jeu qui nous a fait commettre des erreurs pareilles juste pour rendre l'autre jaloux et le faire perdre.
Scellia : c'est toi qui as commencé pourtant.
Moi : mais si j'avais su...
Je scelle mes lèvres aux siennes, mais elle se met à bouger. Alors, je lui retiens les poignets et les maintiens de chaque côté de sa tête. Petit à petit, elle se calme et se laisse faire. Je la libère et regarde son visage rouge comme une tomate.
Moi : tu es à moi et à personne d'autre. Retiens le une bonne fois pour toute.
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