Recherche.
PDV SCELLIA
Oh... Ma tête!
J'ouvre un œil après l'autre et trouve la pièce complètement plongée dans l'obscurité. J'essaie de bouger, mais me rends compte que mes poignets sont retenus au dessus de ma tête par une chaîne. D'ailleurs, je viens juste de remarquer que je suis couchée sur un lit...
Moi : hey, il y a quelqu'un?
Quelle idiote, je fais. Personne ne m'entendra. À moins qu'il y ait une personne qui est sensée me surveiller.
Je soupire.
La porte s'ouvre et la personne étant entrée allume, ce qui me force à fermer les yeux.
??? : enfin réveillée, chérie?
Ok. Je sais d'avance que c'est un obsédé, celui-là. Et franchement, j'en ai des sueurs froides.
Moi : q-qui êtes-vous?
??? : ça me rend triste que tu ne me reconnaisse pas.
Cette phrase...
S'il vous plaît, ne me dites pas que tout va se passer comme dans ce fichu cauchemar. Je ne veux pas mourir maintenant! J'ai encore des fans et des gens que j'aime, moi.
Moi : qui êtes-vous?
??? : nous nous sommes rencontrés au Japon. Yamada. Ça te rappelle quelque chose?
Yamada... Yamada...
Mais c'est...
Moi : tu es un de ceux qui m'avaient avoué ses sentiments il y a deux ans, n'est-ce pas?
Ouais, beaucoup de personnes m'ont avoué leur amour il y a deux ans.
Yamada : heureux que tu aies retrouvé la mémoire.
Hm.
Moi : pourquoi je suis ici?
Yamada : parce que tu es à moi. Je ne supporte plus de te voir avec d'autres hommes.
Moi : je t'ai déjà dit que je ne t'aimais pas.
Yamada : mais moi si! Et j'obtiens toujours ce que je veux. Alors si je dis que tu es à moi, c'est que tu es à moi. C'est clair?
Il se rapproche de moi, un peu en colère.
Moi : pourquoi tu n'essaies pas de tomber amoureux d'une autre personne? Je ne suis pas la seule fille à ce que je sache.
Yamada : parce que mon amour pour toi est inconditionnel, chérie.
Il me caresse la joue tout en disant cela. Je détourne la tête pour l'empêcher de me toucher, mais il me force à le regarder.
Yamada : accepte mes sentiments.
Moi : ça ne se fait pas sur commande. Et puis j'aime quelqu'un d'autre.
Il enserre mon cou cette fois-ci, vraiment en colère.
Yamada : si tu parles de ce blond, sache qu'il ne vivra plus très longtemps.
Quoi? Mais... Comment?
Moi : c-comment... Tu sais?
Yamada : le diable court derrière toi, ma chérie.
Steve?
Il me libère, me permettant de reprendre mon souffle.
Moi : où est-il?
Yamada : tu n'as pas besoin de le savoir. Il travaille juste pour moi. Mais maintenant, je n'ai plus besoin de lui.
«Il ne vivra plus très longtemps ».
Moi : n'ose même pas toucher à un seul cheveu de Dean.
Yamada : tu n'es pas en position de me demander quoi que ce soit. Je reviendrai te voir bientôt.
Il sort de la pièce d'un pas furieux, claquant la porte derrière lui.
J'essaie désespérément de me libérer, mais ça ne sert à rien et je le sais. Mais je ne veux pas rester ici pour le restant de mes jours. Surtout pas avec une personne qui est obsédée par moi et qui confond cette obsession à de l'amour.
PDV DEAN
Ça fait quelques heures, 24 pour être précis, que Scellia a été enlevée. La police a déjà été prévenue mais elle nous demande d'attendre quarante-huit heures pour que la disparition soit confirmée. Ça m'énerve de rester là sans rien faire.
Trop dans mes pensées, je sursaute légèrement entendant mon portable sonner. Je décroche et entends la voix d'Alice.
Alice : salut.
Moi : ouais, salut.
Alice : tu peux venir au poste de police, s'il te plaît?
Moi : pourquoi ?
Alice : il semblerait qu'il y ait eu un témoin lors de l'enlèvement.
Moi : très bien. J'arrive tout de suite.
Alice : d'accord.
Je raccroche et prends un manteau avant de sortir de chez moi. Je vais vers le poste de police et trouve Alice devant le bâtiment.
Moi : il est où?
Alice : vient.
Nous entrons dans le poste de police et Alice m'amène dans un bureau. Celui de monsieur Browns.
Alice : c'est elle.
Je regarde la femme assise devant le bureau, monsieur Browns derrière. Je laisse Alice prendre place sur la dernière chaise en face du bureau et place juste derrière elle.
??? : je suis désolée de ne pas avoir porté plainte plus tôt. J'avais peur et j'étais troublée... Je ne savais pas quoi faire exactement.
Moi : c'est normal après ce à quoi vous avez assisté.
??? : je m'appelle Belle, enchantée.
Alice : Alice, enchantée.
Moi : Dean. De même.
Browns : maintenant que les présentations sont faites, entrons dans le vif du sujet.
Belle : bien entendu.
Browns : qu'avez-vous vu le soir de la disparition de mademoiselle Harper?
Belle : un homme en noir, de la tête aux pieds. Il faisait environ un mètre quatre-vingt-cinq et ses cheveux étaient châtains. Je ne peux pas plus le décrire. Il a amené mademoiselle Harper avec lui dans une 4x4 noire. C'est tout ce que je sais. Désolée de ne pas pouvoir vous donner plus d'informations.
Alice : c'est déjà énorme. Merci infiniment.
Belle : ce n'est que normal.
Elle se lève et dit avant de partir :
Belle : s'il vous plaît, prévenez moi lorsque vous l'aurez retrouvée. Voici mon numéro de téléphone.
Alice le prend, le regard rempli d'interrogations et le mien également. Je suppose que c'est juste pour avoir de ses nouvelles.
Browns : nous avons eu la confirmation de l'enlèvement de mademoiselle Harper. Nous commençons les recherches dès cet instant. Vous devriez rentrer à présent.
Alice : ne pourrait-on pas vous aider?
Browns : il serait mieux pour vous de rester en dehors de tout ceci pour votre sécurité. Bien évidemment, vous serez tenus au courant de l'avancée des recherches.
Étrangement, Alice abandonne bien vite. Elle se lève et sort du bureau, suivie de moi. Une fois à l'extérieur du poste de police et un peu éloigné, elle se tourne vers moi.
Alice : on va mener nos recherches de notre côté. Je ne peux pas rester les bras croisés dans une situation pareille. Il faut que nous retrouvions Scellia et ce, le plus vite possible.
Moi : je suis d'accord avec toi. De plus, la description du ravisseur ne te rappelle-t-elle pas quelqu'un?
Elle prend quelques secondes avant d'ouvrir grands les yeux de choc.
Alice : Steve Carter.
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