Le retour tant attendu.
PDV SCELLIA
Deux ans depuis son départ. Il me manque énormément.
Ça fait deux ans que Steve a été libéré et qu'il vit à présent dans la maison de Rayan en attendant le retour de ce dernier. Il a vraiment changé. Il est plus doux et plus réfléchi. Il ne suit plus aveuglément personne.
Ma mère, elle, est toujours aussi en forme. Elle est rentrée au Japon quatre mois après que Rayan soit parti. Après tout, elle a des entreprises dont elle doit s'occuper.
Bertha continue de prendre soin de nous comme ses propres filles. D'ailleurs, elle s'est faite une vie. Elle a trouvé l'homme de ses rêves, nommé John et qui est des forces de l'ordre, et a eu un petit garçon trop mignon. Il s'appelle Alex, comme son grand-père paternel.
Alice est très occupée ces derniers temps entre l'école et le boulot. Elle n'a pas de petit ami, et attends d'avoir 18 ans pour cela. Elle ne veut pas s'encombrer. Durant son temps libre, elle aide Bertha à s'occuper de son fils puisqu'elle laisse son foyer pour venir nous aider au manoir et passer du temps avec nous.
Dean est à la fac pour étudier le droit. Apparemment, il aimerait être avocat. Ouais, c'est très bizarre surtout que je ne l'avais jamais imaginé dans ce rôle. Mais je suis heureuse qu'il s'est mis en tête l'objectif d'aider le plus grand nombre de personne possible. Côté amour, disons que... En fait, c'est toujours pareil. Il m'aime toujours autant. Mais ne fait rien pour m'avoir. Il se charge juste de me protéger et de me rendre heureuse parce que, d'après lui, Rayan serait mécontent s'il m'arrivait quelque chose. Mais moi, je pense plutôt que ces deux là ont enfin fait la paix. Pour mon plus grand bonheur.
En ce qui me concerne, je peux assurer à cent pour cent que je n'ai plus aucun sentiment autre qu'amical pour Dean. Nous sommes restés des amis très proches malgré ce qu'il s'est passé entre nous et je suis heureuse avec ça. Je m'occupe de toutes les entreprises que m'a laissé mon père et continue ma carrière de popstar, d'actrice et toute la lyre.
J'ai toujours la bague que m'a offerte Rayan à Noël il y a deux ans et quelques jours, et je ne la quitte jamais. Ça me permet de savoir qu'il tiendra sa promesse de revenir quoiqu'il arrive. Même si cette bague n'a aucune signification particulière. On s'appelle aussi le plus souvent possible pour avoir des nouvelles de l'autre.
Le reste de nos amis sont aussi à la fac. Moi, je n'y vais pas. Pas besoin, je suis déjà bonne en tout. Je suis une bonne cheffe, en plus d'être très autonome depuis l'âge de 15 ans. De plus, je travaille déjà, donc...
Aujourd'hui, c'est mon anniversaire. Mais personne ne me l'a souhaité, bizarrement. Pourtant, il le font d'habitude. Mais bon, je ne m'inquiète pas trop pour ça. Surtout avec la paperasse que j'ai à remplir.
La nuit tombe rapidement et en même temps que je finis, je reçois un message de Dean me disant de venir rapidement chez Rayan et que c'est urgent. Je me mets à paniquer et, inquiète, je me précipite hors de mon bureau dans le manoir, puis de ce dernier et entre dans un véhicule.
Je vais en direction de la maison de Rayan en m'imaginant les pires scénarios possibles. Mieux vaut pas que vous sachiez à quoi ils renvoient.
J'arrive promptement, sors de la voiture et cours en direction de la maison, mais rien. Oui, rien. Tout est silencieux. Et je n'aime pas particulièrement ce genre de silence. Le genre trop silencieux. Malgré cela, je prends mon courage à deux mains puis ouvre la porte grâce au double des clés que j'ai, et sursaute quand la lumière s'allume soudainement et que des confettis se mettent à voler partout en même temps que mes amis crient un joyeux anniversaire.
Moi : hein? Vous n'aviez pas oublié?
Dean : bah non, grosse gourde. Comment pourrait-on?
Camille : tu ne sors presque plus tellement tu es occupée. Alors, on a profité du fait que ce soit ton anniversaire pour te faire décompresser.
Moi : les amis...
Mais je change tout de suite d'humeur.
Moi : non mais ça va pas de m'avoir faite stresser pour rien?! J'étais morte d'inquiétude bande de nigauds!
??? : c'est pas très gentil après ce qu'ils t'ont préparé comme surprise.
Je me fige, reconnaissant la voix de celui derrière moi. Je sens un bras sur mes épaules et des lèvres se poser délicatement sur ma joue droite. Émue, je me tourne vers lui, les larmes au yeux.
Charlie : et ça, c'était ta deuxième surprise.
Moi : Rayan!
Je lui saute dans les bras, heureuse de le revoir. Tellement heureuse que j'en pleure.
Rayan : tu m'as manqué, petite étoile.
Je me contente de le serrer contre moi alors qu'un bruit me fait sursauter. Encore.
Mathis : champagne!
Ils remplissent tous les verres alors que je les regarde, incrédule.
Moi : je rêve...
Rayan : c'est ton anniversaire. Profites-en, aussi.
Je soupire et nous nous joignons à la fête. Bien évidemment, je pose toute sorte de questions à Rayan. Surtout sur ses fréquentations.
À la fin de la fête, tout le monde est bourré sauf Rayan, Alice, Bertha, John et moi. Bon, Rayan et moi le sommes à moitié. Nous installons plus confortablement les gens ivres et assurons à Bertha et John qu'ils peuvent nous les laisser. Alors, les deux adultes rentrent plus tard.
Alice : je vais aller dormir. On rangera demain, d'accord?
Moi : pas de soucis. De toute façon, je suis trop fatiguée.
Rayan : allons dormir dans ce cas. Bonne nuit Alice.
Nous montons et nous séparons pour rejoindre nos chambres. Évidemment, je dors avec Rayan. Une fois seuls dans la pièce, un silence un peu gênant s'installe entre nous. Je suis assise sur le lit alors que lui ferme la porte... À clé.
Okay...
Moi : pourquoi tu fermes à clé?
Rayan : je veux qu'on soit tranquille demain matin. Je n'ai pas envie d'être dérangé.
Il vient s'assoir à ma gauche alors que je sens mon cœur cogner contre les parois de ma cage thoracique. Plus tard, il me prend la main et y pose un magnifique collier en or avec un rubis comme pendentif.
Rayan : j'espère que ça suffira pour ces trois derniers anniversaires.
Moi : fallait pas... Ça a dû te coûter cher.
Rayan : avec ce que je gagne, ce n'est rien.
Moi : merci Rayan.
Alors que j'admire le bijou, je le sens m'embrasser le haut du cou. Et sensible comme je suis, je frissonne délicieusement.
Il remonte ses baisers jusqu'à mes lèvres et me couche sur le lit.
Moi : q-qu'est-ce que tu fais?
Il m'embrasse à nouveau et à ce moment, je sais ce qu'il veut. À cette pensée, je rougis, ce qu'il remarque.
Rayan : tu sembles avoir deviner. Si tu n'es pas prête...
Moi : non, c'est bon. Je peux... Enfin...
Rougissant, je l'attire vers moi et reprends notre baiser. Je m'attaque à sa chemise que je déboutonne timidement, mes doigts frôlant sa peau. Je le sens frissonner à ce contact et souris.
Doucement mais sûrement, je le déshabille, lui, faisant de même pour moi. Et une fois entièrement en tenue d'Ève et d'Adam, il entrelace nos doigts tout en me pénétrant doucement et en embrassant sensuellement ma peau. Il commence de lents va-et-vient, puis accélère avec le temps qui passe.
Je sens ses mains parcourir chaque parcelle de mon corps alors que jouis avant lui. Il me donne un coup de rein qui me fait hurler de surprise mais aussi de douleur. Pour étouffer le son, il m'embrasse en passant une main sur ma poitrine. J'entoure son cou de mes bras et ses hanches de mes jambes, et nous reprenons ce moment passionné qui n'appartient qu'à nous.
J'aime bien cette intimité que j'ai avec lui. Nos caresses, nos baisers, nos rires et tout ça... Je ne les échangerai pour rien au monde.
Lorsqu'il se déverse enfin en moi, je le lâche, fatiguée, avant qu'il ne s'effondre à mes côtes, dans le même état que moi. Il me prend dans ses bras et me chuchote à l'oreille :
Rayan : merci de m'avoir attendu mon étoile.
Moi : c'est à moi de te remercier pour être revenu. Tu m'as tellement manqué.
Rayan : plus jamais on ne se quittera, d'accord? Je veux fonder une famille avec toi et te rendre heureuse.
Je souris et lui avoue :
Moi : tu me rends déjà heureuse, tu sais. Et je t'en remercie. Pour la famille, j'aime bien l'idée.
Rayan : alors, on peut s'y remettre.
Je relève la tête vers lui et le regarde.
Moi : eh bah dis donc, t'es pressé. Mais prenons notre temps, tu veux? On a encore des années devant nous.
Il m'embrasse le sommet du crâne.
Rayan : je t'aime, future madame Carter.
Mais... C'est une demande indirecte, ça.
Moi : je t'aime aussi, Rayan. De tout mon cœur.
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