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Ivresse et moment intime.

PDV SCELLIA

     Nous descendons les marches pour aller au salon et allons dans la cuisine. J'ai pris un bain et me suis changée pour plutôt porter une robe moulante longues manches en laine rouge avec col roulé et épaules dénudées qui m'arrive juste au milieu des cuisses, un collant blanc fin, et des bottines à talon noires.

     Il est 19h40 et je n'ai plus du tout sommeil. Je me demande bien ce que je ferai à part écrire ma nouvelle chanson. D'ailleurs, Alice a mis mon carnet dans le sac de vêtements. Alors, je suis descendue avec.

     Cette petite est un ange.

     Je dépose mon carnet sur la table du salon avant de me diriger vers la cuisine.

Moi : qu'est-ce que tu veux comme dîner, aujourd'hui?

Rayan : tu veux le faire?

Moi : évidemment.

     Il sourit.

Rayan : eh bien, du bouillon de veau me plairait bien.

Moi : d'accord. T'en as, de la viande de veau?

Rayan : dans le frigidaire.

     J'ouvre la machine et trouve facilement cette viande de veau. Je cherche dans les placards tout ce dont j'ai besoin pour faire la cuisine et une fois que je les ai, je me mets au travail.

     J'attache mes cheveux en queue-de-cheval, puis me lave les mains après avoir enfilé un tablier et retroussé mes manches. Je prends la viande de ce pauvre animal et commence à la découper.

Rayan : si ça pouvait être comme ça chaque jour.

Moi : pardon?

Rayan : non rien.

     J'ai très bien entendu. Et l'entendre dire ça me donne envie de le réaliser. Mais ce n'est pas à moi de choisir. Mon cœur est déjà à un certain abruti.

     Je baisse la tête et continue ce que je faisais avant de l'entendre.

     Après avoir fini de découper la viande, je la mets dans une passoire puis je vais en face de l'évier et la dépose dedans. J'ouvre le robinet et lave les morceaux de viande sous le regard doux de Rayan, ce qui me fait rougir et sourire à la fois.

***

     Une fois le tout prêt, je nous sers à chacun un bol de bouillon et les dépose sur l'îlot. Heureusement qu'il y a des tabourets hauts.

     Rayan est allé chercher je ne sais trop quoi. Il revient quelques minutes plus tard avec une bouteille de whisky dans les mains.

Moi : ça me permettra de faire le vide dans ma tête. Rien qu'un bon verre de whisky pour oublier un peu ses problèmes.

Rayan : tu n'en prends pas.

Moi : quoi? Mais...

Rayan : tu as 17 ans, Scellia.

Moi : et alors?

Rayan : tu es encore trop jeune. Il faut que tu aies 18 ans pour avoir la permission de prendre de l'alcool.

Moi : mais... Rayan!

     Il ne cède pas et, énervée, je m'éloigne de lui et vais m'asseoir à son exacte opposé.

Rayan : tu ne vas pas me faire la tête, si?

     Je l'ignore et déguste mon bouillon. Il soupire, et mange en me regardant.

Moi : quoi?

Rayan : rien. À part le fait que tu cuisines bien.

     J'arbore un fin sourire. Lorsque nous terminons, je débarrasse et fais la vaisselle.

Moi : pourquoi t'as pris du whisky?

Rayan : pour le boire en étant devant l'écran télé.

Moi : t'as une émission particulière à regarder?

Rayan : non, juste un match de foot.

Moi : et la boisson te sert à?

Rayan : le whisky réchauffe, tu sais.

Moi : je ne peux pas te réchauffer moi-même, c'est ça?

     Je rougis à mes mots, et lui aussi.

Moi : je... Désolée. Je voulais pas dire ça dans le sens que tu imagines.

     Je rince la dernière assiette et la range dans un placard. Je me retourne en nettoyant mes mains, le regard vers elles, les trouvant soudainement très intéressantes. Je range le tissu et relève le regard.

Rayan : tu viens?

Moi : d'accord. Je ne suis pas une très grande fan de foot, mais j'aime bien quand même.

     Nous allons dans le salon et nous asseyons l'un à côté de l'autre.

Moi : Rayan?

Rayan : j'ai dit non.

Moi : un seul verre, allez...

Rayan : tu perds ton temps.

     Je m'éloigne de lui, croise les bras sous ma poitrine, et en fait de même avec mes jambes. Je joue avec une mèche de mes cheveux, n'accordant pas un seul regard à Rayan. Celui-ci, après quelques minutes et quelques verres, semble chercher quelque chose.

Rayan : tu n'aurais pas vu mon téléphone, par hasard?

     Je ne lui réponds pas, et il soupire.

Rayan : sérieusement?

     Il sait qu'il parle tout seul, n'est-ce pas?

     Il se lève et se dirige vers les escaliers menant à l'étage qui sont juste à gauche de la cuisine.

Rayan : hey! Pas touche.

     Comme si j'allais y toucher... Bon, peut-être.

     Il monte et je regarde l'alcool posé devant moi.

     Je ne sais pas si je tiens l'alcool, alors ça serait bien que j'expérimente. Comme ça, si je ne tiens vraiment pas, je ne toucherai plus une goutte à l'avenir. À part les champagnes et les vins puisque j'y suis habituée avec toutes ces soirées mondaines.

     Je vérifie les escaliers et... Il ne descend pas encore.

     Mais si j'en prends, je risquerai de trahir sa confiance... C'est pas quelque chose de sérieux, non? Juste un verre. Un seul.

     Je me mords la lèvre et hésite avant de finalement prendre son verre et la bouteille. Je remplis le trois quart du verre et m'apprête à le porter à ma bouche quand on me l'enlève soudainement des mains.

Moi : hey!

     Je me retourne et vois un Rayan un peu en colère... D'accord, très en colère.

Rayan : Scellia Harper!

Moi : juste ce verre, s'il te plaît. Si je me rends compte que je ne tiens pas cet alcool en particulier, je n'y toucherai plus. Allez...

     Je me lève et fait le tour du canapé pour me placer devant lui et essayer de reprendre le verre. Mais malheureusement, il lève son bras, m'empêchant de l'atteindre.

Moi : Rayan!

     Il retourne s'assoir sur le canapé et je le regarde faire avant de le suivre.

Moi : s'il te plaît?

     Je me colle à lui et entoure son bras des miens pour le serrer contre ma poitrine.

Rayan : Scellia...

     Je me sers de ma main gauche pour la faire glisser sur le bras droit de mon partenaire et doucement lui retirer le verre des mains alors que ma main droite se retrouve dans sa chevelure, rapprochant ses lèvres des miennes. Mais au dernier moment, je dis, sensuelle, et d'une voix mielleuse :

Moi : tu vois quand tu veux.

     Je m'éloigne sous son air surpris, et bois le verre cul sec.

Moi : bordel! C'est brûlant!

Rayan : qu'est-ce qui t'a pris de boire d'un coup, aussi?

     Je dépose le verre sur la table basse et m'adosse. Quelques minutes plus tard, ma tête commence à tourner.

Moi : je crois que vais devenir ivre là. Ma tête...

Rayan : je t'avais dit de ne pas en prendre.

Moi : mais c'est toi qui ne m'as pas résisté. C'était facile de te le prendre.

     Il fait chaud... Très chaud.

Moi : j'ai chaud.

     Je me sens soulever et automatiquement, je passe mes bras autour du cou de Rayan.

Moi : qu'est-ce que tu fais?

Rayan : il faut que tu te dormes. Rassure toi, tu n'auras pas de maux de tête demain.

     Nous arrivons rapidement dans sa chambre où il me dépose délicatement dans son lit.

     Mais alors qu'il veut se relever, je l'en empêche en le tenant par le col, puis le tire vers moi et l'embrasse à pleine bouche. Il fond complètement et s'installe au dessus de moi, nos langues menant une danse sauvage. Je le fais basculer, et change nos positions.

Rayan : attends...

     Je l'empêche de prononcer un autre mot et l'embrasse comme jamais. Il me repousse, me faisant soupirer :

Moi : quoi?

PDV RAYAN

Moi : je peux pas... Tu es ivre et moi à moitié. Ça serait comme abuser de toi et je ne veux pas.

     Je suis amoureux d'elle et son corps excite vraiment beaucoup. Mais je ne peux pas faire ça. Pas comme ça.

Scellia : mais... Rayan...

     Elle reste assise à califourchon sur moi et souffle.

Scellia : dis une bonne fois pour toute que je ne te plais pas.

Moi : ce n'est pas ça. Tu me plais, énormément même. Mais tu ne m'aimes pas encore. Et tu ne veux pas d'une union charnelle sans amour, rappelle toi. Alors non.

     Elle descend et se laisse tomber à côté de moi.

Scellia : très bien. Puisque c'est comme ça...

     C'est parce qu'elle est ivre qu'elle agit ainsi. Mais quand même... Quand on est ivre, on fait et dit certaines choses que nous voulons vraiment.

     Elle me tourne le dos et je la regarde quelques secondes, avant de passer un bras autour de sa taille et de me coller à elle.

Moi : je t'aime...

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