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Elle va le regretter.

PDV DEAN

     Est-ce qu'elle s'est rendue compte de ce qu'elle a dit?

     Je reste là, à fixer la porte qu'elle a brutalement fermée, surpris et heureux en même temps.

     Quelques heures passent, heures durant lesquelles j'attends le retour de ma petite Sisi. Il est douze heures et la porte s'ouvre sur une infirmière plutôt sexy, mais pas autant que Scellia. Elle entre dans la chambre avec un plateau repas dans les mains, en essayant d'imiter la démarche d'un chat. Mais ça ressemble plus à celle d'un pingouin qu'autre chose.

??? : ton déjeuner, mon mignon. Besoin d'aide?

     Elle se penche légèrement, me donnant une vue sur sa poitrine, pas aussi développée que celle de ma tigresse. Je relève mon regard vers son visage, elle me fait un coin d'œil.

     Elle ne se gêne pas, elle.

??? : même dans un hôpital, il y a des putes? Alors là, c'est parfait. Il ne manquerait plus que celui ayant construit cet hôpital transforme cet endroit en lupanar et que les patients soient vos clients.

     Je tourne mon regard vers la porte et vois Scellia, l'épaule droite contre la chambranle de la porte, une jambe devant l'autre et les bras croisés en dessous de sa poitrine.

Moi : ma tigresse, tu es enfin là.

Scellia : ça sort d'où encore? Je suis pas ta tigresse.

Moi : oh que si, tu l'es.

     Je me retourne vers l'infirmière qui s'est redressée et qui regarde Scellia.

??? : tu sors avec...

     Je ne lui laisse pas le temps de finir et lui demande :

Moi : vous pouvez nous laissez seuls?

     Elle fusille ma tigresse du regard alors que celle-ci bat innocemment des cils en souriant, lui offrant un air mignon. L'infirmière sort, non sans essayer de bousculer Scellia, mais celle-ci l'évite, ce qui fait trébucher la femme en tenue d'infirmière.

Scellia : oups! Désolée!

     Scellia ferme la porte alors que l'autre commence à fulminer. Elle se tourne vers moi, et croise les bras.

Scellia : tu en as profité, pas vrai?

Moi : bien sûr que non. Elle n'est pas aussi belle que toi.

Scellia : arrête un peu de raconter des mensonges. J'ai bien vu comment tu fixais sa poitrine!

Moi : elle n'est pas aussi grosse que la tienne.

Scellia : espèce de pervers! Non mais t'as pas honte?!

Moi : pourquoi devrais-je avoir honte? Il faut savoir dire la vérité dans la vie.

     Elle ferme les yeux, serre les poings, la tête légèrement basse.

Scellia : tu n'es qu'un abruti.

Moi : un abruti dont tu es tombée amoureuse.

     Elle se fige et rougit une fois qu'elle a compris le sens de mes paroles.

Scellia : je ne suis pas amoureuse de toi!

Moi : ce n'est pourtant pas ce que tu as dit en partant la première fois.

     Elle se tait et détourne le regard en cherchant un argument pour me contredire. N'en trouvant pas, elle se mord la lèvre inférieure en fermant les yeux.

Moi : viens.

Scellia : hein?

     Elle me regarde, suspicieuse.

Scellia : pourquoi?

Moi : viens juste.

     Après quelques secondes d'hésitation, elle approche. Une fois à bonne distance, je lui attrape le bras et l'attire vers moi, ce qui la fait tomber sur moi... Me faisant mal à ma blessure, en passant.

Scellia : imbécile! Ça va pas? Je risque de te réouvrir la plaie. Non mais qu'est-ce qui t'a pris? Tu veux...

     Je lui coupe la parole en disant :

Moi : embrasse moi si tu ne m'aimes pas.

Scellia : q-quoi?!

Moi : tu m'as bien entendu.

     Elle se relève, ses deux bras de part et d'autre de ma tête, ses mèches de cheveux retombant sur l'oreiller, de chaque côté de ma tête.

Scellia : non mais ça n'a aucun sens. Tu aurais dû me demander de t'embrasser si je t'aime. Ou de ne pas t'embrasser si je ne t'aime pas. Pas de t'embrasser si je ne t'aime pas. Tu écoutes ce que tu dis ou quoi? Et puis, pourquoi tu me demandes quelque chose d'aussi insensée?

Moi : pour garder le souvenir de tes lèvres gravé dans ma mémoire si ce que tu as dit en partant est faux. Tu ne m'aimes peut-être pas, comme tu veux me le faire croire mais moi si.

Scellia : Dean...

     Elle soupire, les joues rouges en rapprochant son visage du mien. Alors qu'elle est sur le point de sceller nos lèvres, la porte s'ouvre. Nous nous séparons brusquement en rougissant alors que Cameron et les autres entrent dans la pièce.

Cameron : depuis quand es-tu réveillé, mec?

Moi : vous arrivez toujours au bon moment.

     Il remarque le ton ironique dans ma voix et se tourne vers Scellia qui s'est quelque peu éloignée. Je porte à mon tour mon regard vers elle et elle détourne la tête en la baissant.

     Elle allait le faire. Ce qui veut dire qu'elle ne m'aime pas. Je croyais pourtant que...

Cameron : qu'est-ce qu'il s'est passé, ici?

     Je n'ai pas le temps de répondre car Scellia le fait à ma place.

Scellia : rien à part que... Tu n'es qu'un imbécile, Graham!

     Elle sort de la pièce, l'air furieuse pour je ne sais quelle raison.

Zélie : elle est vraiment en colère.

Soline : tu sais pourquoi?

Moi : non.

     Nous restons là, à bavarder de tout et de rien. Enfin, je les écoute plus que je ne parle. Mes pensées sont vraiment ailleurs. Quand je dis ailleurs, je veux dire vers Scellia. Savoir qu'elle ne ressent pas la même chose que moi me fait mal.

Cameron : Dean Graham qui ne parle pas avec tout ce bruit autour de lui... C'est une première. Allez raconte.

Moi : elle ne m'aime pas.

Cameron : explique.

     Je souffle et lui raconte tout sans rien omettre comme détails. À la fin, il sourit légèrement, ce que je ne comprends pas.

Cameron : moi qui croyais que tu connaissais le comportement des filles après toutes ces nuits passées avec tes conquêtes.

Moi : elle n'est pas comme toutes ces filles.

Cameron : peut-être, mais tu devrais savoir que si elle t'avais embrassé avant que nous n'entrions, ça aurait voulu dire qu'elle n'est pas indifférente à toi. Et puis, elle s'est bien demandée comment elle avait fait pour tomber amoureuse de toi. Elle aurait utilisé ce que tu as dit pour te faire croire qu'elle ne ressent rien pour toi.

Moi : pourquoi j'ai pas réfléchi comme ça plus tôt?!

Cameron : t'es peut-être un élève brave, mais en amour, tu ne t'y connais pas. Maintenant, que vas-tu faire?

Moi : ne t'inquiète pas pour ça. J'ai déjà ma petite idée.

Cameron : je ne la sens pas, ton idée.

     Elle va le regretter.

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