Attraction dangereuse. (1)
Mardi, 1er Décembre.
PDV SCELLIA
Je me réveille avec un très léger mal de tête. Il n'est pas atroce mais quand même...
Je suis contre un torse chaud, un bras autour de ma taille. Les souvenirs d'hier soir me reviennent petit à petit en tête et je rougis en me rendant compte de ce que j'ai voulu faire.
Je me lève à moitié, ne pouvant pas sortir du lit à cause de Rayan qui me retient. Je le regarde et me mords la lèvre inférieure, ressentant quelque chose monter en moi en le voyant ainsi, torse nu.
Il faut que j'y aille si je ne veux pas que quelque chose se passe.
Mais... J'ai pas vraiment le courage. Je ne l'aime pas, je suis juste physiquement attirée par lui. Mais une union charnelle sans sentiments est trop... Je ne sais pas trop. Mal vue par moi, quelque chose comme ça.
La sensation que j'ai quand Dean m'embrasse est presque pareille que celle que j'ai avec Rayan. Je ressens le besoin irrésistible de sentir la peau de l'un contre la mienne. Mais jusqu'ici, j'ai toujours essayé de ne pas y penser, d'en faire abstraction.
Et là maintenant, sentir celle de Rayan contre la mienne m'excite.
Je me penche vers lui et l'embrasse. Il murmure quelque chose contre mes lèvres et ouvre les yeux. Aussitôt, je me sépare de lui.
Moi : d-désolée de t'avoir réveillé...
Je rougis et serre mes cuisses l'une contre l'autre.
Bordel! Je déteste ça! En plus, j'ai que 17 ans! Je ne peux pas...
Je me lève et vais rapidement dans la salle de bains. Je souffle une fois à l'intérieur, mon cœur voulant me lâcher.
Je fouille dans mon sac la brosse à dents qu'a mise Alice et une fois en main, j'y applique du dentifrice et me brosse les dents. Ensuite, je me déshabille et entre dans la cabine de douche. J'ouvre les robinets de la colonne d'eau et laisse l'eau tiède me tomber dessus. Mais à bien y penser... Je referme celui avec le signe rouge, et plus tard, c'est une eau froide qui coule sur mon corps.
Au moins, ça nous refroidira mes ardeurs et moi.
Par contre, mon cœur ne veut pas s'arrêter de battre à mille à l'heure.
Je termine rapidement ma douche et prends une serviette dans mon sac pour me nettoyer. J'enfile des sous-vêtements, une robe presque identique à celle d'hier, sauf qu'elle est à épaules dénudées, comporte un décolleté et a une couleur rose pâle, un fin collant noir et des bottines simples rose pâle.
Je sors de la salle de bains après avoir rangé mes anciens vêtements, ma serviette et ma brosse à dents dans mon sac.
Il est assis sur le rebord du lit, les coudes sur les genoux et la tête dans les mains.
Moi : Rayan, tout va bien?
Il relève son regard vert empire sur moi et je me fige.
Rayan : la prochaine fois que je te dis de ne pas toucher à quelque chose, écoute moi au lieu de faire la gamine.
Je fais un pas en arrière et baisse la tête, les larmes perlant aux coins de mes yeux. Le remarquant, il se lève et s'approche de moi. Il me prend dans ses bras, un dans mon dos alors que l'autre repose sur ma taille, et me maintient fermement contre lui.
Moi : d-désolée...
Ma voix se brise et mes larmes commencent à couler. Je n'aime pas quand on me crie dessus, même si parfois c'est nécessaire. Mais venant de lui, je ne sais pourquoi je ressens ça...
Rayan : tu es tellement fragile au fond.
Je n'aime pas quand on découvre cela.
Je sèche mes larmes et me sépare de lui.
Moi : je vais préparer le petit déjeuner. Va prendre ta douche.
Je sors en vitesse de la chambre et vais au rez-de-chaussée, puis dans la cuisine, essayant d'oublier tout ça.
Il devrait aimer les omelettes.
Je les fais donc rapidement et les sers dans des plats. À côté, je mets deux verres de jus de fruits. Je m'assois et commence mon plat quand Rayan me rejoint enfin. Tout en prenant place, il dit :
Rayan : désolée de t'avoir crié dessus, princesse. Mais c'était pour ton bien.
Je me contente juste de hocher la tête, continuant mon petit déjeuner tranquillement.
Je ne lui en veux pas, mais j'ai l'impression qu'il pense le contraire.
Après avoir fini le petit déjeuner, je récupère nos plats et nos verres, et vais les laver. Alors que je lave le dernier plat, deux bras m'enserrent la taille par derrière et des lèvres douces se posent tendrement sur ma joue droite.
Rayan : ne m'en veux pas, s'il te plaît.
Qu'est-ce que j'avais dit?
J'abandonne le plat et me nettoie les mains avant de me tourner vers lui. Mais à peine l'ai-je fait qu'il m'embrasse avec une certaine ardeur, pressant ses lèvres contre les miennes avec passion et me serrant contre lui comme si sa vie en dépendait. J'entoure son cou de mes bras et approfondis cette étreinte buccale endiablée.
J'ai le cœur qui bat, les cuisses resserrées contre celle droite de mon petit ami, ma poitrine pressée contre son torse et mon corps bouillant de désir.
Malheureusement, il met fin à notre baiser et se sépare de moi.
Rayan : on devrait y aller maintenant. Va récupérer ton sac, tu veux?
Je me contente encore une fois de hocher la tête et vais dans sa chambre puis dans sa salle de bains. Je redescends en vitesse et sors de la maison à sa suite.
Il ferme la porte, puis nous allons vers la voiture. Je mets mon sac à l'arrière et monte du côté passager. Il met le contact et va en direction du palais de justice. Moi, ayant froid, je porte un manteau noir, enroule une écharpe noire autour de mon cou, puis met un bonnet sur ma tête.
Je sens une main être glissée dans la mienne et entrelacer nos doigts, et souris doucement.
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