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Amour?

PDV SCELLIA

     Il est vingt-et-une heure, et je suis toujours en larmes dans les bras d'un garçon qui n'est même pas mon petit copain. Pourtant, c'est de lui dont j'ai le plus besoin. Je me demande comment ça sera dans trois mois. Si je pleure à ce point, alors quand il ne sera plus là...

     Mes larmes se multiplient à nouveau, concernant mes phalanges et mes doigts, je ne les sens plus tellement elles sont restées serrées pendant des heures.

     Sandra est partie avec Cindy. Je suis sûre qu'elles se demandent comment faire pour savoir si le testament est déjà fait. Moi, je ne sais pas. Il m'a juste dit que je serai l'héritière, il ne m'a pas dit s'il l'avait déjà écrit et je m'en fiche pas mal. Tout ce que je veux, c'est qu'il reste en vie.

     Et ma mère, je n'ai même pas eu le courage ni la force de l'appeler. J'ai tellement peur d'entendre ses pleurs. Elle aime tellement papa.

Dean : tu voudrais que... Je prévienne ta mère à ta place?

     Je me contente juste de hocher la tête en lui donnant mon téléphone.

Moi : Haper2000.

     Comprenant que c'est le code, il déverrouille mon téléphone et dit :

Dean : tu as des appels manqués de... Steve.

     Je m'en fiche.

     Vu mon silence, il se contente de chercher le mot maman dans mon répertoire, ce qu'il trouve rapidement.

Dean : je mets sur haut parleur?

     Je hoche la tête.

     Il lance l'appel et ça sonne pendant quelques secondes.

Maman : allô, chérie?

Dean : allô madame?

Maman : qui êtes-vous?

Dean : Dean Graham. Un ami de Scellia.

Maman : oh, d'accord. Est-elle avec vous? Où êtes-vous?

Dean : oui, elle est avec moi. Nous sommes à l'hôpital Lenox Hill de Northwell Heart. J'ai une mauvaise nouvelle.

Maman : l-laquelle?

Dean : monsieur Harper a eu une crise cardiaque il y a quelques heures... Et...

Maman : et?

Dean : Scellia?

     Je hoche la tête, lui donnant mon approbation.

Dean : il semblerait qu'il soit atteint d'un cancer des poumons et qu'il ne lui reste qu'à peu près trois mois de vie.

Maman : q-quoi?

     J'entends un verre se briser à travers le téléphone, et une masse tomber au sol.

Maman : dîtes moi que c'est faux...

Dean : je suis désolé madame.

     Durant les minutes qui suivent, je n'entends plus rien d'autre que les pleurs de ma mère. Ce qui a le don de ne pas me calmer.

Dean : je... On va vous laisser. Soyez courageuse, madame.

Maman : m-merci...

     Il raccroche et pose l'appareil à côté pour ensuite plonger sa main libre dans mes cheveux. Étrangement, ça me calme. Lentement, mais sûrement.

Moi : pourquoi?

Dean : chuuut, ça va, je suis là.

     Quelques minutes passent avant qu'il ne reprenne.

Dean : tu n'as pas à être aussi triste maintenant. Il respire toujours. Je ne suis pas le mieux placé pour parler de cela, mais si je pouvais te donner un conseil, ça serait de passer ces trois mois aux côtés de ton père.

Moi : Dean?

Dean : oui?

Moi : merci.

     Je me sépare de lui, les yeux rouges et bouffis. J'essaie de faire bouger mes doigts, mais le sang coagulé à l'intérieur ne me le permet pas. Ils sont restés serrés trop longtemps.

     Dean prend mes mains dans les siennes et essaient de réchauffer mes doigts en les gardant dans la chaleur de ses mains. Petit à petit, je les sens à nouveau et lorsque c'est totalement fait, je m'attends à ce que mes doigts soient libérés. Mais ce n'est pas ce qu'il se passe. Il les rapproche de ses lèvres et y pose un doux baiser.

     Je rougis en le voyant s'éloigner, tout en gardant une de mes mains dans la sienne.

Moi : euh... J-je... Merci.

Dean : c'est normal.

     Je reste là, figée comme une statue de sel avant de remarquer l'état dans lequel est son T-shirt.

Moi : j-je suis désolée pour ton T-shirt.

Dean : c'est pas grave, tu n'as pas à t'excuser.

     Je le regarde les larmes aux yeux, mais les empêche évidemment de sortir.

Dean : tu devrais rentrer et te reposer.

Moi : non. Je ne veux pas le laisser seul.

Dean : tu reviendras demain matin. Je me chargerai d'expliquer la situation au principal.

Moi : mais...

Dean : tu crois qu'il aimerait te voir dans cette état quand il se réveillera?

     Je baisse la tête, honteuse.

Dean : tu peux marcher?

     Je hoche la tête et il se lève, toujours ma main dans la sienne. Je n'essaie pas de l'enlever, au contraire. J'aimerais bien qu'elles restent ainsi.

     Il me raccompagne chez moi, et en chemin, personne n'ose briser le silence. Lorsque nous arrivons en face de l'immense barrière de notre manoir, nous nous arrêtons.

Moi : merci beaucoup Dean.

Dean : arrête de me remercier. Ce n'est rien.

Moi : pour moi, ce n'est pas rien. Tu as tenu le rôle que devait normalement avoir celui qui se dit être mon petit ami en restant à mes côtés. Ça vaut bien que je te pardonne.

Dean : ce n'est pas pour ça que je l'ai fait.

Moi : pourquoi alors?

Dean : parce que... C'est ce qu'on fait quand on aime quelqu'un, pas vrai?

     Je le regarde, surprise d'entendre ça.

Dean : tu es mon amie, c'est normal.

     Oh... Ce n'est qu'en amitié qu'il m'aime...

     Bizarrement, je suis triste d'entendre cela. Je détourne le regard en souriant faiblement.

Moi : oui, c'est normal. Nous sommes juste... Amis. J-je vais y aller. Au revoir.

     Je rouvre la barrière et entre, puis file dans le manoir sans me retourner. Je monte dans ma chambre et ferme la porte derrière moi avant de me laisser glisser contre elle.

Moi : nous ne sommes... Que des amis après tout.

     Une larme roule sur ma joue, pour finir sa chute sur mon avant-bras, suivie par d'autres.

Moi : alors pourquoi...?

     Je me recroqueville sur moi-même en libérant cette étrange tristesse que j'ai l'impression d'avoir gardé au fond de moi pendant une longue période.

     J'ai déjà quelqu'un dans ma vie... Alors pourquoi est-ce que je ressens ça pour Dean?

Moi : pourquoi suis-je en train de tombée amoureuse de toi?

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