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21. Manège de la vie




21.





Tout se passa bien trop vite, ils n'eurent même pas le temps de se concerter, de se mettre d'accord sur les mots qui leur ont été partagés.

La guerre tombait sur Marché-aux-Copeaux, la ville qui avait été épargnée depuis le début des tensions. C'était la ville que personne n'avait dans sa ligne de mire, qui subsistait par ses propres commerces, elle avait tout pour elle et si elle était attrayante aux yeux des voyageurs, elle n'avait jamais eu assez de valeur pour que quiconque en fasse un champ de bataille. Rien ici ne pouvait représenter un objet de convoitise.

Eunha se dressa devant les vitres, mains contre la glace. Seungmin put voir son regard fermé se porter dans le ciel plus sombre, une brume épaisse commençait à chavirer dans le lointain.

Il y a du feu, les prévint-t-elle.

Chaeli déglutit, Nahei parcourut la pièce des yeux, une main sur sa bouche. Qu'allaient-ils faire ? Partir d'ici et rejoindre un refuge commun, ou se cloitrer entre les murs de leur chez-soi ? Le temps manquait, personne ne les avait prévenus, la guerre ne prévenait pas.

L'hystérie se calma, à l'extérieur. Pourtant, tous pouvaient comprendre que l'accalmie n'était que factice, la tension était à son comble et ils appréhendait la suite. Ils n'étaient pas sortis d'affaires, cela commençait juste. Ils s'observèrent.

Eloignez-vous des fenêtres, ordonna Seungmin en trainant Jisung avec lui.

Ils étaient dans l'œil du cyclone.

Et finalement, le chaos commença.

Les premières bombes furent larguées à l'ouest du port, encore loin des commerces, mais assez près pour qu'ils entendent les explosions et sentent le souffle de la terre. Nahei hurla et tomba au sol, mains sur sa tête sous la frayeur, le tintamarre lui coupa le souffle. Seungmin l'aida à se hisser à ses côtés, contre les murs épais où ils restèrent figés, comme pris au piège. Il faisait nuit et dehors, la lumière ne venait plus des réverbères, mais de la braise volante.

Les cris reprirent. Et cette fois, des pas lourds claquèrent contre les rues dallées, une marche fantôme. Synchrones, appliqués, la même note qui se répétait à chaque fois, qui s'approchait. Nahei camoufla son visage dans les bras de son frère, Jisung en faisait de même en s'accrochant à lui. Dans le même morceau de cocon, Eunha et Chaeli se partageait ce qui sonnait comme leur dernière étreinte. La terreur s'était si rapidement infiltrée dans le crépuscule qu'ils n'arrivaient pas à complètement reprendre leurs esprits.

Pourquoi ? Pourquoi ici ? Pourquoi dans une ville aussi prospère.

Les yeux de Seungmin paraissaient scintiller dans la pénombre, un éclat dur comme l'acier. Jisung leva la tête, pour le regarder, tenter de décrypter le dédain si percutant dans son regard. La guerre, Seungmin la méprisait, comme beaucoup, comme ceux qui se battaient et ceux qui avaient sombré dans la cendre des combats.

Jisung sentit la main du jeune homme reposer contre son épaule, le garder contre lui. Seungmin ne comptait pas les laisser venir les chercher, qu'importe ce pourquoi ils étaient là.

Il les vit, les silhouettes. Ligne par ligne comme un spectacle de marionnettes, elles passèrent devant le vitrail brulé de la chapellerie. Les couleurs rouges et bleues de Magnecourt, sans âme et sans libre arbitre, il aurait presque pu voir les ficelles de l'entité supérieure qui en faisait ses pions.

— Etes-vous sûr de ce que vous rapportez, Madame ?

Le colonel apparut parmi quelques braises. Il faisait face à une ombre, imposante et oppressive.

Soudainement, un rire résonna.

Et tous les membres de Seungmin se figèrent, comme s'il venait de se faire poignarder en plein cœur.

— Pourquoi vous mentirais-je ?

La voix, suave et pleine de poison, Seungmin la reconnue et son palpitant en fit des siennes. Nahei le remarqua, elle se redressa avec inquiétude, secouant le bras du jeune homme qui ne parvenait pas à bouger.

— Qu'est-ce qu'il y a Seungmin ?

Mais juste devant la chapellerie, le colonel haussa le ton pour ramener ses troupes à l'ordre. La famille vit les couleurs de leur royaume se balader sous leur rétine, c'était une guerre, et pourtant, leur propre patrie larguait sa poudre à canon sur leur toit.

Marché-aux-Copeaux nous a trahis et a formé une alliance avec l'ennemi, annonça l'homme de pouvoir aux soldats. De nombreux opposants ont été recueillis ici et mis à l'abri par les habitants, dépêchez-vous de les retrouver et de punir les complices.

Sottises ! Marché-aux-Copeaux n'avait que faire des conflits de l'extérieur.

L'ombre sans forme se retourna finalement, et les pupilles de Seungmin se dilatèrent lorsque l'image de sa terreur se détailla.

La Sorcière des Landes.

Plus venimeuse, plus machiavélique que jamais. Elle avait littéralement disparu de la surface de la Terre, mais n'était-ce pas ce qu'elle voulait depuis le début ? Se tapir dans l'oubli et revenir mettre la pagaille dans cette ville qu'elle considérait comme un terrain de pouilleux.

Son chapeau immense lui donnait l'allure d'un rapace, prête à plonger sur sa proie depuis les cieux. Le genre que personne ne voyait plus venir, et qu'on ne remarquait qu'au moment où elle vous plantait son bec acéré dans la gorge. Comme avec Seungmin, lorsqu'elle lui avait lancé ce sort. Son regard paraissait accroché au sien, à travers cette vitre sale. Le chapelier eut l'impression d'être incapable de respirer, si petit, si vulnérable sous l'œil de faucon, le serpent.

Mais elle se tourna, revenant à sa précédente occupation. Il y avait l'ombre des étagères et le brouillard de braise, depuis l'extérieur, elle ne pouvait pas les voir.

D'autres bombes chutèrent, les murs tremblèrent et tous retinrent leurs cris d'effroi. La poussière tombait du plafond. A l'extérieur, ce n'était plus que cris et jérémiades, les explosions ne tardèrent pas à se mêler à des coups de feu.

Les soldats partirent, prenant avec eux la femme qui les avait vendus au diable. Elle avait menti, avait créé cette histoire de traitrise pour faire tomber les villes voisines, les campagnes sans histoires. Qu'attendait-elle ?

Qu'attendait-elle ?






« Transmets mes amitiés à Hyunjin. »





Ce fut la réponse, le souvenir de sa voix, avant qu'elle ne disparaisse.

Seungmin se leva sous l'exclamation de sa mère, s'élançant vers la porte d'entrée. Elle savait, cette raclure, elle savait que Seungmin rentrerait ici, elle savait qu'il se cachait. Elle savait aussi qu'en le sachant en danger, elle ne serait pas la seule à le rechercher.

Cette sorcière en avait après Hyunjin, depuis le début. Et Seungmin, il était le moyen le plus sûr pour elle de l'atteindre.

Seungmin ! hurla Chaeli.

— Où tu vas ? Tu as perdu la tête !

Une autre explosion, le corps de Seungmin fut pris d'un violent frisson.

Cette fois, ça venait des hauteurs, le combat atteignait les nimbus.

Un soldat hurla avec ahurissement.

— Il y a quelque chose dans le ciel, il vient de neutraliser un bombardier !

Main sur la poignée, il savait qu'il se jetait sûrement dans quelque chose qui n'était pas de son calibre, qu'il partait livrer bataille contre bien plus fort que lui.

— Seungmin...

Seungmin se retourna une dernière fois, et recroquevillé entre sa mère et ses sœurs, Jisung avait le visage baigné de larmes.

Il y avait des enfants dans cette ville, des enfants qui n'avaient jamais connu l'horreur des coups de feu et de la terre mortifiée. Il y avait des personnes qui n'avaient jamais vraiment saisi la frayeur de perdre quelqu'un qui comptait. La mort et le sang n'avaient pas d'âge, mais qui aimerait voir un enfant se briser face à la réalité ?

Jisung le suppliait de ne pas s'en aller. L'image lui serra le cœur, si fort que le visage de Seungmin se crispa.

— Je reviens.

Il ne fallait pas, il ne fallait pas. Seungmin n'en avait pas le droit, ce qu'il s'apprêtait à dire, il n'en avait pas le droit.

— Je vous le promets.



***



Il avait perdu la trace des soldats, mais Seungmin continua de progresser dans les rues flamboyantes. Le tonnerre grondait en rouge et noir, des toitures avaient pris feu et la fumée des cheminées se mêlaient à celles du plomb. Il courait en regardant le ciel.

Des poutres de bois enflammées obstruaient les passages ou menaçaient les maisons. Il aida les habitants à les pousser dans la rivière, attrapa les mains des enfants qui ne pouvaient enjamber les barrières. Tous cherchaient un refuge, un endroit où se mettre à l'abri, mais les forces étaient inégales. Les citoyens de Marché-aux-Copeaux allaient devenir un bucher ambulant. Mais même en tentant de ne laisser personne derrière, Seungmin s'obstinait à regarder le ciel.

C'était sidérant, toutes ces machines qui chevauchaient l'éther comme des oiseaux migrateurs. Des ailes de métal, des secousses, les étincelles. Cela ressemblait à des corps déchainés, robotiques et pourtant aussi agiles qu'un humain. La dynamite percutait les tuiles et boum, une maison coulait. La rivière débordait mais l'eau n'était même plus froide, elle bataillait avec les braises, des gens y tombaient. Et le feu, premier ennemi, n'attendait même pas le calme pour grignoter les bâtisses.

Seungmin vit des oiseaux.

Et il s'immobilisa.

Une main l'attrapa et le tira dans une direction hasardeuse.

— Ça va exploser !

Il ne savait pas qui lui avait dit ça, ce n'était qu'un visage de plus dans la plèbe. Pourtant, trainé dans le mouvement, le jeune homme vit avec horreur une forme foncer dans un autre bombardier aérien, telle une balle en plomb. La machine fut éventrée et le réservoir d'essence projeta ses réserves jusqu'aux murailles, comme un animal qu'on éviscère, c'était barbare. Elle n'était même pas en vie, cette machine, et c'était à croire que quelqu'un s'acharnait à lui tordre les tripes.

Quelqu'un.

Le bombardier perdit en altitude, et en effet domino il percuta un de ses congénères. Une étincelle, les deux tas de fer brulèrent et s'échouèrent dans la mer.

— C'était quoi ? Le truc qui lui est rentré dedans ?

— N'était-ce pas un oiseau ? Je suis sûre d'avoir vu des ailes !

— Quel oiseau peut venir à bout d'une machine de guerre !

Seungmin crut qu'il allait perdre la tête. Il ne voyait rien, du moins pas assez. Ce n'étaient que des formes amorphes dans un chaos, comme si les enfers se mêlaient au firmament. Il voyait une bataille invisible et des points ailés qui tournaient, des griffures sur les cloisons d'acier. Qui était le méchant ? Le gentil ? Il ne savait plus, mais les dommages collatéraux, c'étaient bel et bien ceux qui demeuraient en-dessous.

Hyunjin.

Il avait peur, peur de ce soit réellement ce à quoi il pensait.

Alors que Seungmin continuait de courir sans réel but, il posa sa main contre un mur, tentant de reprendre son souffle.

— Qu'est-ce q-

Il leva soudainement les yeux en entendant un rire.

Son poil se hérissa, jamais ça n'en finirait.

Une ombre s'érigea du sol, juste à côté de ses pieds. Ce même cocon d'ectoplasme qui n'avait ni corps ni visage, juste une masse de néant avec une aura. L'aura était la même que lors de sa rencontre avec Hyunjin, le même sentiment véhément, celui d'une chose qui le trouvait et allait en faire son jouet. Seungmin se décrocha de la cloison avec les yeux écarquillés.

Il ne pouvait pas le voir puisqu'elle n'avait aucun faciès, mais Seungmin aurait pu jurer qu'elle souriait.

— Livre-nous Hyunjin et je dirai à ma maîtresse de mettre fin à ce carnage.

Seungmin crut trébucher en tournant les talons, la mort aux trousses, il fila dans une autre direction.

Saleté d'humain ! s'égosilla la chose.

Ses consœurs s'élevèrent contre sa masse, devenant plus dense et plus effroyable. Dans un monde où la technologie militaire se mêlait à la magie des sorciers, un jeune chapelier de dix-huit ans n'avait pas beaucoup de chance de sortir vainqueur. Dans un monde où les sortilèges foudroyaient les plus faibles et fortifiaient les plus forts, l'équité n'était plus qu'une notion abstraite, presque une légende urbaine. La preuve, qui souffrait dans Marché-aux-Copeaux ? Ce n'étaient pas ces ombres ou le colonel, ce n'étaient pas la sorcière des landes, ce n'était pas ceux qui avaient du pouvoir. C'étaient les habitants, qui tombaient comme des mouches à cause du caprice d'une vieille femme qui ne supportait pas la défaite.

C'étaient ces oiseaux mystérieux qui bataillaient dans le ciel orange, c'étaient les bombardiers qui n'étaient que pions. Ceux qui mourraient ce soir n'empêcheraient pas le souverain de recommencer demain.

Les ombres le rattraperaient, Seungmin n'avait que ses jambes et elles avaient trop donné.

Ses chaussures tapèrent dans une pierre, il trébucha rudement, son corps roula dans la poussière. Un cri de douleur lui échappa, mais autour, personne ne le vit battre de l'aile, perdre ses forces. Il n'avait pas le poids des sentinelles, la force des soldats, le magnétisme de ces ombres. Il n'était qu'un homme perdu dans la masse de ses semblables.

Il ouvrit les yeux en se tournant sur le flanc, essayant de se relever. La première chose qu'il vit lui démantela le cœur et la peur vrilla dans ses entrailles. Seungmin barra son visage de ses bras, voyant l'image atroce des créatures qui fonçaient sur lui. La sorcière des landes aura souhaité sa chute, elle allait être servie.

Comme un dernier souffle, sans réelle justification, Seungmin hurla. De toutes ses forces, tel l'ultime cri d'un loup à la lune.

Sa pierre d'émeraude scintilla dans son iris, y découpant un sillage lumineux.

— HYUNJIN !

L'instant d'après, un voile bleu nuit lui barra la vue.

Sa respiration fut erratique et ses doigts s'accrochèrent à il ne sut quoi, mais ce n'étaient définitivement pas les bourreaux qu'il avait à ses trousses. En moins d'une seconde, Seungmin sentit son corps quitter le sol et une puissante bourrasque de vent balayer tout autour de lui, il ferma les yeux, pour éviter les projectiles boisés et poussiéreux qui virevoltèrent.

Ses poumons récupérèrent un influx conséquent d'air, c'était sa soupape et il avait le tournis. Il baissa les yeux, et blêmit avec violence.

— AH !

Il n'était plus dans les rues, il ne courait plus à en perdre haleine.

Ses mains glissèrent par réflexe sur la chose qui le soutenait, alors que Seungmin se trouvait à présent dans les airs, filant dans l'éther enflammé. La ville en morceaux s'effilait sous son regard.

Son corps frémit quand il comprit, quand finalement, la réponse se dessina sous son cristallin. Ses doigts se plantèrent dans le plumage bleu nuit. La chose qui sans un mot, l'avait élevé jusqu'au ciel.

Des ailes.

Des plumes.

Le prince d'Ingary sous sa forme de bête.

Le nom qu'il a hurlé dans les ténèbres, parce que malgré le désordre saisissant de cette nuit, Seungmin savait qu'il était là. Son souffle se coupa, sa gorge lui fit mal.

— Hyunjin...

Mais il ne voyait même pas son visage, il ne percevait qu'un corps massif qui l'avait ramassé des décombres, un plumage sans fond qui bataillait à l'aveuglette depuis trop longtemps. Il ne voyait pas son visage, mais avec peur, Seungmin put en deviner la neutralité, l'impassibilité. Ce soir, Hwang Hyunjin n'était pas totalement avec lui.

— Hyunjin !

Il les avait vus, ces mystérieux êtres ailés, trop grands pour être des oiseaux, trop déchus pour être des séraphins. Hyunjin avait des semblables dans le bataillon, mais des semblables qui n'étaient pas de son côté. Ou alors, ces autres mages qui se mutaient aussi en aigles noirs, étaient sous le commandement d'un supérieur. Seungmin ne pouvait pas savoir.

— Où tu vas ! Hyunjin ! Où tu nous emmènes ?

Ce n'était pas comme ça qu'il voulait le retrouver, aux portes de la mort, coursé par ses démons. Ceux qui en avaient après Seungmin voulaient faire tomber le prince d'Ingary, l'utiliser comme appât et le prendre dans leur filet.

Et derrière le prince d'Ingary, le mage des contrées, se cachait un homme, un simple homme. Un homme qui avait trépassé face au sourire d'un chapelier, rencontré au hasard dans une ville qui n'a rien de bien palpitant à offrir. Hwang Hyunjin n'était qu'un humain au fond, qui ne pouvait garder éternellement le contrôle face à ses sentiments.

Seungmin se raccrocha à son cou, l'implorant de s'arrêter. Il ne voulait plus qu'il se batte, il en avait trop fait. C'était lui, qui s'était jeté tête la première dans ces bombardiers, qui comme une bête sans âme les avait déchiquetés de l'intérieur, qui avait fait chuter des machines de guerre dans l'océan, les carcasses reposaient maintenant dans la vase des abysses. La haine de Hyunjin pour la guerre faisait de lui un animal sans repères, il s'était certainement déjà brisés plusieurs os sans l'avoir remarqué. Alors Seungmin le serra plus fort, cramponné à son corps chimérique, l'apparence figée entre une créature du tartare et le noble.

Seungmin les vit remonter le long de la rivière, il eut une idée. Peut-être idiote, peut-être pas.

Il n'y avait qu'une chose qui permettait toujours à Hyunjin de le retrouver. De le reconnaître, de garder quelque part une once d'humanité.

Il prit une grande inspiration.

Subitement, le chapelier arracha son collier, se redressant difficilement sur ses jambes, les dents serrés. La pierre brilla de mille feux, il ne savait pas pourquoi elle le faisait aussi souvent, quand les choses devenaient hors de contrôle.

Seungmin la laissa tomber dans le vide avant d'à nouveau se maintenir à Hyunjin.

Les ailes se figèrent, tout d'un coup, il sentit contre lui le corps du rapace se tendre.

Quelques secondes ou quelques années. Le temps se dilata, tout passa au ralenti, l'horloge s'attarda sur la même seconde pendant une éternité.

Et soudainement, Hyunjin piqua vers le bas, tel un projectile.

Le vent siffla dans ses oreilles, si fort que cela couvrit les cris et les pleurs de la plèbe. L'eau remua, comme possédée, et en un dernier éclat, la pierre se fit dévorer par les remous. Filant pour essayer de la rattraper, l'homme et la créature chutèrent comme un ange tombé du ciel.

Seungmin ferma les yeux, se hissa près de son oreille.

— S'il te plait, rentrons...

Le bruit ne fut assourdissant qu'un instant, avant que le silence ne les submerge, quand ils plongèrent enfin dans l'eau.

***

Écrire ce chapitre m'a fait péter un câble plusieurs fois mais tranquille 🙂

Ça m'a aussi beaucoup rappelée quand j'écrivais FFTS alors NON JE NE VAIS PAS BIEN DU TOUT

Je posterai sûrement plus souvent puisque je suis en vacances et que j'ai beaucoup de retard dans mes updates, mais rien n'est sûr.

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