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Chapitre 9

Marc évita rapidement le poing d'Alya qui fonçait sur lui à la vitesse de l'éclair. Il fronça les sourcils et piétina le pied de la coyote avant de lui donner un petit coup au dos, ce qui lui embrocha son équilibre.

Mais Alya n'était pas une simple surnaturelle. Son talent au combat était plutôt remarquable. Et reprit vite son équilibre et se retourna, virevoletant littéralement. En tournant, elle tendit son bras et l'élan asséna un coup violent au crâne de l'Aitvaras.

_ Eh ?! fit celui-ci en sentant la douleur se propager le long de sa colonne vertébrale.

Mais la créature répliqua rapidement, frustrée. Alya se trouvait encore dans son rayon d'action et il suffit à Marc de lancer un coup de pied pour envoyer la coyote trois mètres plus tard. Alya cria de douleur en atterrissant et s'égratignant le bras.

Marc tourna alors le visage et inspira profondément. Où pouvait être Adrien Agreste ? L'aitvaras cligna des yeux et laissa son âme inspecter les environs. Rien....pas de blond. Marc serra des dents et esquiva un coup de pied de la part d'Alya.

_ Dégage le clebs ! s'exclama-t-il, fulminant de rage.

_ Jamais ! Tu sais ce qu'il te dit le clebs ?

Et à peine eut-elle finit sa phrase qu'elle envoya un coup de pied doublé d'un coup de tête violents qui assomèrent l'Aitvaras pendant quelques secondes. Sa tête tournait et la nausée pointa

_ Tu l'as bien où je pense le piaf !

Marc serra les dents et sa colère l'enflamma. Quelle plaie ! Mais quelle plaie ! Ses pouvoirs n'arrivaient toujours pas et ce n'était pas le moment. Son ennemi était Adrien, pas ce chacal puant. Qu'est-ce qu'il devait faire pour s'en débarrasser.

Devant lui, Alya s'avança doucement, les dents serrées. Ses poings tremblaient légèrement à mesure qu'elle regardait son camarade de classe. Marc ? Pourquoi lui ? Comment pouvait-il vraiment être ce prédateur. Toute l'adrénaline de son corps s'échappa doucement l'espace d'un instant. Elle inspira profondément, juste devant Marc. L'Aitvaras était accroupi par terre et essayait de reprendre ses esprit. Elle observa ses plaies qui guérissaient à la vitesse de la lumière. Alya frissonna.

_ Marc, sérieux, on devrait pas se battre, c'est pas nous. On est pote, pas ennemi !

Son esprit complètement axé sur Nathaniel depuis des mois, Marc n'entendit rien. Il se recroquevilla de plus belle, invoquant son énergie au plus profond de son être. Il ne pouvait malheureusement toujours pas tout donner. Mais il pouvait se défendre agressivement. Il toussa et se releva, le regard haineux.

_ Qu'est ce que ça change ami ou non ? J'en ai rien à faire ! VOUS le mettez en danger !

Ces derniers mots prononcés furent littéralement hurlés alors que Marc pointait Alya du doigt, fou de rage.

_ Mais qui putain Marc ! Explique-nous !

L'Aitvaras ne prit même pas la peine de répondre. Il était confus à ce moment-là. Peut-être que les paroles d'Alya avait vraiment eu un certain impact sur lui. Néanmoins, il ne la quittait pas des yeux. Si un regard pouvait tuer, le sien aurait détruit Paris.

Ce moment de répit fut déterminant pour le combat. Car juste derrière Marc, dans l'immeuble en face, Alya aperçut Marinette débarquer en sueur et si haletante que le fait que Marc ne l'ait pas remarqué relevait du miracle.

Heureusement pour la coyote, sa vision était très bonne, même si les autres membres de son espèce n'avait pas une excellente vue. Au loin, Marinette s'agitait étrangement, signant des mains. Elle écrivait dans le vide, pointant du doigt sa main qui semblait contenir ce qui écrivait. Un stylo ? Elle mima un énorme coeur du bout de ses index, s'agitant de toute part. Amour ? Le froncement de sourcil d'Alya la fit soupirer avant de faire un puit avec une main et des ciseaux qui y entre de manière obscène. Elle eut un regard désabusé lorsque Alya écarquilla grand ses yeux non sans surprise lorsque la révélation se fit dans le cerveau de la futur journaliste :

_ Ah bah oui c'est con. C'est Nath ?

Marc releva précipitamment la tête lorsque la coyote prononça le nom du roux d'un murmure à peine perceptible. Et cette fois-ci, il n'y eut plus aucune confusion. Ils savaient. Ils savaient que son protégé était Nathaniel. Ils allaient partir le blesser ! Alya n'était qu'un membre de l'équipe chargé de le bloquer ici. Sa rage atteint le sommet de ses sentiments et Marc hurla.

Plus rien ne l'empêchait d'attaquer Alya. Un Aitvaras n'attaque pas un être qu'il ne considère pas comme son ennemi. Alya l'empêchait de sauver Nathaniel. Alya était une ennemie jurée, école ou non, pote ou non. Ses yeux s'illuminèrent et cette fois-ci plus aucune hésitation ne s'y reflétait.

Alya ne vit même pas ce qu'il lui arriva. Elle sentit juste son corps s'affaisser par terre, sans qu'aucune explication ne lui traverse l'esprit. Marc était à cinq mètres d'elle debout. Et elle, par terre, incapable de bouger. L'Aitvaras la fixait tandis que chaque trait de son visage se contractait par la colère, la frustration et la rage.

_ Ose donc prononcer son prénom, et tu verras ce dont ma race est capable.

Sa voix vibrait de colère, mais elle semblait contenue. La haine déferlait à flots du visage de Marc tandis qu'il s'approchait pas à pas de la coyote. La tension et la pression augmentait à mesure que la distance entre les deux surnaturels rétrécissait.

Chacun de ses pas était comme un grondement de tonnerre, et finalement, lorsqu'il fut à quelques centimètres d'elle, son pied, devenu serre, s'enfonça dans l'estomac de la jeune fille, l'envoyant balader au sol sur quelques dizaines de mètres. Gémissante, son instinct se reposait sur protéger Nino de ce malade. Nino, qui à quelques pas du combat si acharné, restait là, l'horreur dans le regard, une pointe de fascination caché derrière sa peur de perdre sa copine.

Un moineau survola leurs têtes piaillant encore et encore, renforçant leur colère.

Un rugissement déchirant les enfers, rauque, puissant et furieux. Une furie noire traversa le combat des deux êtres surnaturelles. Se mêlant dans la bataille. Un poing sombre vint à la rencontre du visage de l'Aitvaras.

L'oiseau se laissa tomber sur le sol, surpris. Il se releva, prêt à remettre ça contre celui qui l'empêchait de cibler sa proie.

Sur ses deux pattes arrières, deux queues dont la fourrure s'épaississait de colère tout comme la fourrure de tout son corps, une forme humanoïde faisait face à Marc. Moitié chat, moitié homme, moitié... bête. D'au moins deux mètres, la fourrure d'un noir ténébreux semblait s'évaporer d'une épaisse fumée obsidienne, la gueule remplie de crocs, un sifflement agressif était adressé au dragon.

Ce dernier à peine remis de son combat écourté avec la coyote, se redressa vivement , laissant quelques plumes se poser au sol. Il sortit à son tour les crocs, écartant ses ailes à son maximum pour paraître aussi imposant que l'était le chat qui faisait de même avec sa fourrure.

Marinette observa le tout ne sachant pas si elle devait rire en assistant à un combat de coq dominant ou être choquée par autant de bestialité.

Ils se tournaient autour quelques secondes, analysant l'autre de la tête aux pieds. En un éclair, des griffes s'abattaient sur les mollets du chat, d'un élan souple, l'oiseau s'était avancé, accroupi, un d'un point précis perça les tendons de la bête.

Un genou à terre, le chat en profita pour attraper la queue plumeuse de son adversaire, l'envoyant valser à quelques mètres. Le temps de guérir, il se reposait sur une patte, posant ses deux mains au sol, tel un animal.

Grondant, les deux autrefois humains se jetaient l'un sur l'autre, tentant de dominer l'autre et potentiellement lui arracher sa vie. Adrien prenait le dessus, claquant ses dents entre elles a chaque coup de gueule pour déchiqueter son adversaire. C'est alors que Marc fit l'inconcevable, suivant son instinct de survie. Il rampa vers le bord, agrippant avec ses serres la taille du chat de Nabeshima. Et d'un saut, il se laissa tomber dans le vide, surprenant la bête noire.

En état de stupéfaction, Nino prit Alya sur son dos et entreprit de descendre dans la rue. Marinette suivit le mouvement, couinant d'agacement.

Dans la chute, l'Aitvaras déploya ses ailes, se posant au sol, pivotant sur lui-même en frénésie. À terre, Marc se sentait vulnérable, dans l'incapacité.

Il chercha par terre le point de chute d'Adrien, ne le voyant nulle part.

_ Hé Marc ! Devine quoi ? Un vampire ça vole crétin !

Il leva la tête, irrité par la provocation. Les griffes sur la façade du bâtiment, le jeune Agreste se reposait sur ces quatres membres, tel spider-man dans une scène d'action. À moitié transformé, il se laissa retomber sur ses quatre appuis. Avant même de se relever, une aile s'abattit dans son dos, l'écrasant contre le béton.

Sonné, le vampire se sentit porté, avant de rencontrer à nouveau de la pierre contre son dos. Guérissant aussi vite que les autres espèces surnaturels, il vit de nouveau après quelques secondes de noir total. Marc était dos à lui tourné vers Marinette qui semblait imiter sa mère quand elle oubliait de ranger la vaisselle du matin. Nino et Alya était non loin de là, mal en point ou aussi essouflé qu'un boeuf. Lui aussi avait prit un sale coup. Mais ce qu'il le différenciait, était que ces blessures se régénéraient presque automatiquement. Presque. Et à l'instant, comme à l'habitude, il était guéri et en contre-poid, une faim monstre.

Il se releva silencieusement, sifflant légèrement entre ses canines. D'une impulsion sur son corps, il sauta sur le dos de Marc, frôlant le sol de peu. Ses griffes s'aggripèrent aux ailes de l'Aitvaras, les retournant agressivement pour le mettre à terre. Sans un regret, il enfonça ses crocs dans l'épaule recouverte d'un fin duvet de plume de sa proie, se gorgeant de son essence pour compenser la sienne.

Marc poussa un cri de douleur et s'affaissa quelques secondes au sol avant de se mettre à se débattre de toutes ses forces.

Brutalement, comme un son de pomme croqué, le blond retira ses crocs, coupant un bout de chair par la même occasion. Grondant sourdement dès que sa proie bougeait, il scella le destin d'un jeu de chat et oiseau. Il lui brisa une aile, laissant une marque de griffe, tandis que sa main se couvrait de sang et de plume multicolores qui perdaient leur couleur une fois arrachées. De sang froid, il aurait pu continuer et déchiqueter sa proie sans remords ni regrets.

Une chose l'arrêta, une ballerine rose qui vient heurter son visage.

_ FAIS-ÇA ET T'ES AUSSI MEURTRIER QU'IL L'EST !

Marinette le fusillait du regard, une interdiction, une chaîne invisible qui le maintenait à elle pour lui éviter les dérapages. Marc rit sans humour sous lui, crachant un peu de sang.

_ Tu- tu es aussi condamné que moi.

Adrien le relâcha, réalisant sa voracité et la démence qu'il avait face à lui. Il claqua une dernière fois le corps du jeune tueur en série contre le béton, histoire de le maintenir désarmé un moment. Il se précipita aux côtés de Marinette, lui remettant sa chaussure au passage comme un digne gentleman qui venait absolument pas à l'instant de déchiqueter un de ses amis.

En position de faiblesse, sa vision tournoyait de droite à gauche, ni nette ni précise. Marc se laissa au sol, analysant la situation. Son aile lui était douloureuse et ne répondait plus à des simples messages neuronaux, comme se replier. Une larme vint rouler sur sa joue, sa faiblesse l'effrayait. Il renifla, amenant une main tremblante à sa joue pour l'essuyer. Épuisé, il se recroquevilla pour mieux se rasseoir, et même mieux, se mettre debout. Une odeur vint se porter à son nez, réveillant en lui une chose primordiale. Sa malédiction. Protéger. Il s'agita, se relevant en évitant de crier tant la douleur lui faisait vriller les tympans et son sens de la vue. Dans un ultime effort, il profita de leur moment d'égarement pour concentrer sa dernière volonté furieuse dans son poing. Ses ongles craquaient fuyant le bout de ses doigts, remplacé par de longues serres au reflet bleutés et ensanglanté de sa propre hémoglobine. La peau de sa main se déchira laissant entrevoir des écailles. C'était sa chance. Il le sentait approcher. Il devait faire vite et précis. Le responsable se préoccupait d'un amour au lieu de sa haine. Quelle erreur, se disait-il.

Il laissa sa colère hurler ses gestes, au moins une dernière fois. Son aile encore valide battit à la vitesse de l'éclair. La gravité renforça son élan. Marc allait plonger droit sur son ennemi juré. 

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