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Chapitre 8

Le jeune Aitvaras n'avait jamais été agressif ou violent avant... Nathaniel. Il se contentait de vivre sa vie avec timidité. Mais depuis sa rencontre avec cet humain qui l'ouvrait au monde, qui l'aidait et le protégeait... Il s'était senti redevable. Alors il avait veillé paisiblement sur son humain, lui apportant tout ce qui pouvait l'aider, lui achetant de nouveaux feutres à alcool ou bien de nouvelles toiles. Il allait même jusqu'à le soutenir lorsque le roux se sentait submergé et abattu émotionnellement.

Marc l'avait, alors, pris personnellement. Qui osait donc faire souffrir son précieux Nath ? Le dessinateur était alors devenu un être à protéger. Quelque chose à garder dans cette jungle que représente le monde. Personne ne devait lui faire du mal, il était un ange parmis toutes ces ordures. Son instinct et sa malédiction l'avaient donc poussé à le garder sous son aile. L'être surnaturel le suivit partout à partir de ce moment là, ne pouvant pas s'empêcher de s'inquiéter pour lui.

La première fois qu'il avait laissé sa nature dominer, Nathaniel était arrivé en courant plus tôt à un de leur rendez-vous. Il s'était senti suivi, Marc dans son esprit de possession avait prit peur pour la sécurité de son humain. Quelle pervers pouvait donc vouloir suivre un artiste roux dans les rues de Paris ? Qui pouvait bien vouloir lui faire du mal ? Il avait donc laissé son rouquin avec le glacier André, trouvant l'excuse d'avoir oublié quelque chose chez lui. Les yeux plissés, les poings serrés, la colère virevoltant à l'intérieur de lui, il n'avait pas hésité. L'état émotionnel de son ami, lié à un parfum d'homme inconnu, avait rendu fou de rage l'aitvaras.

Le lendemain, un homme était retrouvé mort, déchiqueté sur les trottoirs de la Seine. Des morceaux manquaient encore. Ce n'était pas la faim. Ce n'était pas la soif. C'était la rage dans l'état le plus pur.

Les autres fois se sont passés par le même cheminement de pensée, le même sentiment d'inquiétude pour Nathaniel, accompagné la majeur partie du temps d'une fureur effrayante qui chaque jour rendait Marc de plus en plus attaché à Nathaniel. La malédiction ne le laissait pas mesurer ses actions, il fonçait, arrachait, déchiquetait. Puis recevait la satisfaction d'avoir réussi à protéger l'artiste.

La même fureur le partageait actuellement avec une impression de trahison. Avait-il blessé l'artiste ? Avait-il commis une erreur dans leur relation ? Avait-il oublié de fêter l'anniversaire de leur première soirée Netflix ? Il avait tout donné pour que son humain soit en sécurité, aimé et choyé. Était-ce lui le problème ? Était-il un mauvais compagnon ?

Il soupira tristement, une fumée grisâtre s'échappant d'entre ses crocs. Il s'accrocha aux rebords d'un balcon et grimpa jusqu'au toit avec une force titanesque. Ses griffes luisaient comme des serres et entaillaient les murs violemment. Sa vision accrue d'oiseau le fit observer chaque détail aux alentours.

Non, ce n'était sûrement pas de sa faute. Ils l'avaient influencé. Il ne pouvait se résoudre à être considéré comme le méchant par la personne la plus pure aux kilomètres aux alentours. Non, c'était leur faute. Et si ce n'était pas le cas, quelle importance ? Il se le ferait payer s'il avait osé faire du mal à Nathaniel. Oui : déchiquetons les intrus puis allons consoler Nathaniel. C'était sans doute la meilleure des solutions. La malédiction fit luire les yeux de Marc. Ses pupilles se réduirent en deux fentes alors qu'il prenait sa décision finale.

Et lorsqu'un aitvaras prend une décision, changer d'opinion lui ferait perdre la tête. Quoi ? De toute manière, quel intérêt de laisser de potentiels influenceurs en vie ? Non, il fallait mieux prévenir que guérir. Pas de soucis ! Plus de soucis ! Nathaniel sera choyé comme jamais humain n'a été choyé au monde. Cette poupée de cire méritait le mieux.

En sortant de l'appartement, il ne s'était pas transformé. Les fissures que Nathaniel avait aperçues étaient un hommage au coup de poing phénoménale de Marc pour essayer de reprendre ses esprits. S'il s'était transformé, sa rage aurait été décuplé et il aurait pris le risque de blesser Nathaniel en détruisant l'immeuble. Et lui blesser Nathaniel....PARDON ? Non, il ne pouvait pas faire ça !

Encore un bond et ses pieds nus rencontrèrent le sol en ciment de l'immeuble d'en face. Ses sens lui écorchèrent la raison ! Un ennemi était là ! Quelque part ! Pas si loin ! Ses pouvoirs refluèrent et il redressa la tête en jetant un oeil au ciel. Ses bras tombèrent, ballants et ses yeux se fermèrent l'espace de deux secondes. Marc inspira et laissa un sourire doux étirer ses lèvres. Puis ouvrit les yeux. Des yeux qui appartenaient définitivement à ceux d'une créature. Rougeoyant chaque seconde de plus en plus, ils témoignaient des capacités de l'aitvaras. Mais il lui fallait du temps.

Quelque chose dans sa main le gênait. Il y jeta un coup d'oeil puis épousseta sa paume : c'étaient juste les débris restants du téléphone de Nathaniel. Il lui en apportera un autre.

Cette pensée faillit le mener à sa perte à ce moment là. Une présence hostile était apparue juste derrière lui. Marc écarquilla les yeux et pencha la tête vers la droite au dernier moment. Il esquiva un poing filant à une vitesse létale. Le danger était là, l'excitation le fit sourire de plus belle. Il recula de trois bonds en arrière. Ses yeux s'allumèrent de plus belle, deux torches vivantes et agressives tandis que ses griffes ressortaient. Il n'était pas encore prêt au combat mais qu'importait. L'ennemi était là, il pouvait enfin relâcher une colère maladive. Il pouvait enfin venger Nathaniel.

Sa fureur rendait sa vision légèrement floue. Il n'avait pas encore vu son assaillant. Un pelage brun fila sous ses yeux, vif et hostile. Il grogna, pas du tout amusé qu'un tel animal ose mettre la patte sur lui de cette manière. Une brune aux oreilles bien hautes sur son crâne se tendait vers lui, attentive, en signe d'arrêt. Les yeux ambrés de son attaquante le fixaient, observaient le moindre des ses mouvements. Elle se tenait sur ses pattes arrières complètement coyote, une longue queue touffue bordée de tâches grisâtres s'agitait, se hérissant pour paraître plus imposante.

Il l'observa longuement, hésitant à attaquer à son tour. Cette chienne était un danger pour Nathaniel ? Il reconnut vaguement la jeune femme à moitié canidé comme étant Arya ou Laya ou un autre nom qui rimait, une amie de son humain.

Elle grogna entre ses canines, se redressant et bombant sa poitrine en avançant ses mains griffues. Il siffla en retour, écoeuré que de telles pratiques pour menacer son adversaire existent. Il était un dragon, un oiseau, pas un de ces canidés et leurs instincts de se battre en permanence. Il devait l'éviter. Elle n'était pas une ennemi de son Nathaniel.

Et un aitvaras n'attaque pas ceux qui ne sont pas les ennemis de son protégé. Peu lui importait qu'Alya soit oui ou non contre lui, peu importaient ses manières de combat repoussantes, peu importait son odeur, Marc n'avait pas d'intérêt particulier. Il devait trouver Adrien.

MAINTENANT.

Le simple fait de se souvenir du blond le mit affreusement en rogne. Son regard s'enflamma et ses poings se serrèrent, définitivement plongé dans une rage noire. Sa respiration se fit beaucoup plus brutale, et c'est sans doute cela qui décida Alya à attaquer son opposant. Il était dangereux et incontrôlable.

_ Aaarghhhhhhhhhhhhh ! cria la coyote en s'élançant instinctivement sur l'aitvaras. 

/×××/

Il avait vu cette lueur. Il la connaissait. La lueur meurtrière. D'un désir profond de mort. Un signe de vengeance et de haine. Les larmes roulaient sur ses joues. Pourquoi Marc avait-il fait ça ? C'était ses camarades de classe de troisième. Ivan était un ami à lui, Adrien l'est aussi, Alya, Nino et Marinette aussi. Humain ou non, c'était ses amis. Marc en était convaincu.

IMarc lui avait juré de le protéger, de le rendre heureux, il lui avait promis en l'enlaçant sincèrement. Était-ce ainsi qu'il honorait sa promesse ? En tuant à un à un des êtres vivants ! En tuant ses propres amis ? Pensait-il qu'il en serait heureux ? Evidemment que non ! Ce n'était pas la solution ! Non, pas le meurtre...

Il se reprocherait à vie la mort d'Ivan. Les pleurs de Mylène au téléphone qui lui expliquait la situation. Les sanglots de sa meilleure amie Alix qui le prévenait de la date de l'enterrement. Qu'y avait-il d'heureux là-dedans ?

Et malgré cela. Lui, le simple et banal humain, ne pouvait se résoudre à être en colère contre son bel oiseau. Marc restait pour lui son meilleur ami, son colocataire, et comme le lui disait tant l'être surnaturel, il était son compagnon. Il l'aimait beaucoup. Énormément. Il ne pouvait lui garder rancune bien longtemps. Même en voyant la folie de son ami. Il avait tant fait pour lui, il ne pouvait pas simplement lui faire la morale.

Non, l'aitvaras était une créature qui lui avait ouvert les yeux sur un sentiment supérieur. Ce n'était même pas l'amour physique. Non, Marc était une âme, tout comme lui. Une âme fébrile qui cherchait un quelconque ancrage. Marc le traitait de poupée de cire, mais il l'était autant que lui ! Cet aigle majestueux avait le coeur d'un moineau frêle et craintif. Toutes ces actions qu'il avait menées pour le protéger, lui l'artiste roux, c'était un moyen pour lui de définir les limites de sa vie et les contours de son existence. Un moyen pour lui de calmer ses démons intérieurs. Et même si ces actions-là n'étaient pas une solution, elles étaient compréhensibles.

Il devait donc l'arrêter une bonne fois pour toute et lui expliquer clairement. Nathaniel savait qu'au fond de lui, Marc était partiellement contrôlé par la malédiction de sa race. Eh bien au diable ! Il allait la briser, l'arracher de ses racines. Marc ne méritait pas de ne suivre que les instincts de son espèce. Une vie calme...oui, tout le monde en méritait une, même les créatures les plus violentes et dangereuses. 

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