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Chapitre 50 - Sois heureux toi aussi.

Chapitre non corrigé, j'ai beaucoup trainé ces derniers jours, je ne voulais pas vous faire attendre plus.

Jeudi 4 septembre

PDV Omniscient (Tout le long du chapitre)

7h00

Alors que son mari et son fils dorment encore paisiblement, Xavier qui ne parvient plus à dormir, se lève et décide de s'occuper du petit déjeuner. Le réveil sonnera dans un petit quart d'heure ce qui lui laisse le temps de tout préparer pour sa petite famille qui n'aura plus qu'à poser les pieds sous la table.

Il s'attaque pour commencer au café. Il verse de l'eau dans le compartiment prévu à cet effet, installe un filtre en papier et comment à le remplir de poudre noire quand son attention et attiré au dehors. Par la fenêtre de la cuisine, il aperçoit Matthias. Celui transporte un carton à la main. Xavier  laisse tomber la cuillère qui lui servait à doser le café et se précipite sur la porte. Il ne voudrait pas que la sonnette réveille sa famille.

Lorsqu'il ouvre la porte d'entrée, le carton et à ses pieds et Matthias s'apprêtait à rejoindre sa voiture.

- Désolé je voulais pas déranger, je venais juste te déposer ça. T'es jamais venu récupérer tes affaires à la boîte après que le patron t'ait viré et il allait  tout jeter. Alors hier je l'avais pris pour te le rendre mais suite à notre rendez-vous tumultueux, je l'ai oublié dans mon coffre. Bon, au-revoir Xavier, enfin adieu serait plus adapté.

Matt commence à tourner les talons quand il entend :

- Attends... Matthias, je suis désolé pour hier. J'ai dit des choses tellement blessantes...j'avais besoin de montrer des choses à Auré et j'ai été imbuvable avec toi. Tu méritais pas tant de violence...

- Non t'as été sincère. Brusque mais sincère. Au moins c'était clair, ça m'a remis les idées en place.

- Merci pour mes affaires, c'est gentil à toi. Tu sais même si tes sentiments ne sont pas réciproques, j'ai quand même aimé le temps passé avec toi. T'es drôle, intelligent, patient, attentionné. Je suis certain que tu trouvera quelqu'un qui sera totalement à toi. Le connard dans l'histoire c'est moi. Toi tu es juste tomber amoureux, et même si je suis marié ça fait pas de toi un enfoiré. T'es juste humain.

- Merci de me dire tout ça. Je regrette aussi ce que j'ai pu sous-entendre hier, que je serais pas le seul avec qui tu flirteras...et aussi pour les papiers que j'ai envoyé à ta place. Je sais bien que t'es pas un mec volage, j'ai dit ça pour faire chier, pour les papiers, j'étais jaloux. Je vais me remettre de tout ça, ne te mine pas, mais ne fais plus ça. Ton mari il t'aime, ça crève les yeux, franchement n'en doute pas. Il s'est accroché, il t'a tout pardonné, il était fou de jalousie hier, ma mâchoire s'en souvient a...

- Désolé pour ça aussi j'ai pas eu le temps de l...

- À sa place j'aurais fait pareil. Et depuis longtemps. Il a beaucoup de chance de t'avoir, mais toi aussi. J'envie pas seulement ton mec, j'envie ta relation. Ta vie. J'ai trente cinq ans et je suis tout seul. Y'a personne pour me retenir, pour me faire des crises de jalousie, pour éloigner un type qui me tournerait autour.

- Tu n'as pas encore trouver la personne, mais ça viendra.

- Je vais commencer par éviter les hommes mariés. Je pense que ce serait une bonne chose, sourit-il. Faudrait pas qu'un mari jaloux me défigure sinon je pourrait plus draguer. Bon bien je te dis adieu, on se reverra sûrement jamais et c'est bien comme ça. Je quitte la ville, je vais vivre dans le sud, sur la côte d'Azur. Un pote va m'héberger le temps que je trouve un appart.

- Mais le boulot, ta promotion ?

- Jamais j'aurais gardé un poste que tu méritais toi Xav. Maintenant le patron est bien dans la merde pour trouver quelqu'un de qualifié, ça lui apprendra. Allez j'y vais maintenant. Prends soin de ce que tu as, ça vaut de l'or.

- Je le ferais. Bonne route Matt. Je te souhaite vraiment d'être heureux. Un nouveau départ, une nouvelle vie.

- Merci. Sois heureux toi aussi.

Matthias s'éloigne de la maison. Il lance un dernier sourire qui lui est rendu, puis monte en voiture. Peu après le véhicule disparaît au bout de la rue, tandis que Xavier rentre chez lui son carton dans les mains.

Il le pose sur la table de la cuisine et le laisse de côté, reprenant ses occupations. Il nettoie la poudre de café qu'il à renversé, puis enclenche la cafetière. Celle-ci se met en route et un liquide noir commence à apparaître.

Il laisse la boisson chaude se faire et prépare le chocolat de son petit garçon qu'il met au micro-onde. Il s'apprête à refermer la porte de l'appareil quand il sent des bras glisser autour de sa taille. Il pose aussitôt ses mains sur celles de son mari et soupire d'aise, lorsque celui-ci embrasse sa nuque.

- Bonjour mon chéri, je t'ai même pas entendu arriver.

- Et moi, je t'ai pas entendu te lever.

- J'ai fait très attention à ne pas te réveiller, tu as besoin de sommeil, je voulais te laisser dormir jusqu'à la dernière minute.

- C'est gentil, mais je me suis réveillé cinq minutes plus tôt. Ça fait longtemps que t'es debout?

- Quelques minutes, j'arrivai plus à dormir alors, je me suis dit que j'allais nous préparer le petit déjeuner.

- C'est quoi ce carton? Demande Aurelien, avisant la table et relâchant son époux.

- Oh, c'est les affaires que j'avais laissé à la boîte, il était posé sur le pas de la porte ce matin.

- Tu sais qui l'a déposé ?

- C'est Matthias, y'a une carte avec. Il dit que le patron voulait jeter mes effets personnels et qu'il me les a ramené pour éviter ça. Il voulait le faire hier mais...avec le traquenard que je lui tendu.. Enfin bref...il a compris que lui et moi ça n'existerait jamais. Il quitte bordeaux, il va vivre dans le sud. Il reviendra plus. Tu peux la lire si tu veux vérifier.

Auré saisi le papier cartonné et déchire la carte en de nombreux morceaux.

- J'ai pas besoin de la lire, j'ai confiance si tu me le dis.

Il jette les bout de papiers à la poubelle et s'attaque à regarder ce que contient le carton.

- C'est la photo de famille qu'on à prise lors de nos premières vacances avec Théo?

- Exact. J'adore cette photo, et dire que mon ex patron voulait la jeter... - Quand il m'a viré, j'étais tellement en colère que j'ai même pas vidé mon bureau...

- De toute façon, on à toutes nos photos sur disque dur. On l'aurait fait développé à nouveau.

- Oui tu as raison. Dit Xavier occupé à couper du pain pour en faire des tartines. - Du coup on pourra la mettre dans notre bureau.

- C'est une excellente idée.

- Confiture ou beurre sur tes tartines ?

- Les deux, c'est encore meilleur.

Aurélien se remet à vider le carton.

- Des stylos, une agrafeuse, des post-it...

- Il doit y avoir rien d'autres que des fournitures de bureau.

- Hum et cette enveloppe.

- C'est quoi déjà ? Je me souviens même plus.

- Une petite clé accroché à un porte clé.

- Oh ! Je croyais l'avoir perdu, j'étais prêt à aller chez un serrurier. Génial.

L'homme délaisse ses tartines et s'approche de son époux qui demande:

- Elle ouvre quoi?

- Ça c'est un secret.

Xavier tente de s'emparer de l'objet mais taquin, Aurelien lève le bras. Celui-ci étant plus grand que son mari, ce n'est pas une mince affaire de récupérer son dû.

- Je te la rends quand tu me dis ce que ça ouvre.

- Tu sauras pas. Pas pour le moment mais très bientôt. C'est une surprise que j'avais complètement zappé. Ce week-end tu auras le droit de l'ouvrir.

- Bien, je te la rends mais t'as intérêt à bien, bien la cacher.

Aurelien dépose la clé dans la main droite de son homme, qui sert aussitôt le poing dessus.  Il enlace la seconde d'après de ses bras le cou de son chéri, qui fait de même entourant sa taille.

- Je cacherais tout en lieu sûr. Puis de toute manière, le temps que tu trouves ce que ça ouvre. Je suis tranquille. Ça fait bien six mois que c'est caché dans la maison et t'as pas mis la main dessus.

- Oui mais maintenant que je sais qu'il y a un truc à trouver ici, je vais pouvoir chercher...

- Impossible, je vais te coller tout le temps.

Sur ces mots Xavier attire son mari à ses lèvres. Celui-ci le plaque contre le meuble derrière eux et prend par au baiser avec grand plaisir. Leurs lèvres et leurs langues se rencontrent tendrement, le temps d'un échange délicieux puis ils se décollent malgré eux. Le réveil matin se déclenchant dans leur chambre à coucher.

- Je crois que c'est un signe pour nous rappeler à l'ordre.

- Je pense aussi, je vais éteindre le réveil et voir si notre petit mec est réveillé.

Xavier retient son homme une dernière fois le temps d'un court baiser et le laisse filer, avant de se remettre à la préparation du petit déjeuner.

************

Après un bon petit déj, Aurélien, Xavier et Théo se préparent. Dans la foulée, le petit garçon est déposé à l'école et ses parents regagnent le centre peu après.

Jean-Baptiste et Franck s'occupent des ateliers avec les quelques jeunes qui n'ont pas repris les cours. Les amoureux eux, ont prévu d'occuper leur journée en installant tout le matériel dont Xavier aura besoin pour sa future boîte.

Il s'affaire toute la matinée et ne font une pause qu'à l'heure du repas.

Aussitôt engloutis, ils y retournent. L'après midi est consacré à la paperasse et autres détail à régler.

Il est prêt de quatre heure quand le directeur lance:

- Et si on faisait une pause ?

- Volontiers. Allons voir ce que font les jeunes, puis je mangerais bien un truc.

- Katia et André ont sûrement du rab de gâteau au chocolat servi ce midi. Allons nous faire un petit goûter.

Les deux hommes se dirigent dans la salle de détente quand ils tombent sur Johann accompagné d'un jeune homme. Aurélien se doute que ce n'est autre que le fameux garçon de la bibliothèque.

- Auré, je te cherchais, voici Arthur

- Ravi de te connaître. Dit le directeur lui souriant.

- Moi aussi.

- On à fait la séance de ciné et là on va aller se poser tranquille.

- C'est entendu. Merci de m'avoir informé de ton retour.

- Bon bah on y va, à tout à l'heure.

Johann entraîne son nouvel ami avec lui tandis que le couple reprend son chemin.

***
- Tu préfère qu'on se pose dehors ou dedans ? Interroge Johann

- Comme tu veux, les deux ça me va.

- Bien normalement y'a personne à mon appart, mes colocs sont normalement au lycée, donc ça ira.

Les deux jeunes gens s'engagent dans les escaliers et grimpe jusqu'à l'étage de Johann. Pas bien haut, vu que c'est le premier niveau.

Le jeune homme déverrouille son appartement et tout deux entre.

Ils atterrissent dans une petite pièce carré qui se trouve être le salon. Tout deux s'assoit sur le canapé trois place rouge et se débarrasse de leurs chaussures.

- C'est sympa ici.

- Oui, on a de la chance tous d'être si bien tombé. On a notre propre salon,  notre propre chambre, décoré selon nos goûts. Et une salle de bain pour trois ou quatre.  C'est mieux que les douches communes que tu trouves en internat. J'ai connu ça. Ici c'est le grand luxe. Puis même le directeur et tout les autres adultes, sont super cool  .

- Le directeur c'est celui à qui tu as parlé?

- Oui. C'est ça, c'est Auré et avec lui c'était Xavier son mari. Il travaillait pas ici avant mais maintenant si. Il veut monter sa boîte au sein du centre. Et on va tous y participer. On va créer des t-shirt imprimé et les vendre. Si ça marche bien, on aura tous un peu plus d'argent de poche.

- C'est cool.

- Ouais je te dis, ils sont vraiment géniaux ici.

- Ça fait longtemps que tu vis là?

- Ouais ça fait environ deux ans. Six mois avant mes dix-huit ans, j'ai parlé à mes parents. J'avais enfin trouvé le courage mais ça s'est pas bien passé. Pour eux j'étais juste garçon manqué ils refusaient catégoriquement que je devienne moi. J'ai laissé du temps en me disant que j'allais arriver à leur faire comprendre, j'ai vu un psychiatre qui leur a confirmé mon mal-être mais rien n'y a fait.  J'étais en souffrance profonde, j'ai voulu me jeter d'un pont. Les pompiers sont intervenus et de fil en aiguille, j'ai atterri ici. J'ai commencé les hormones, ma voix à changé, j'ai commencé à avoir de la barbe. Mon corps aussi à changé même si j'ai pas eu encore les grosses opérations.  J'économise pour ça bien qu'Auré m'ait déjà avancer une grosse somme. Je suis pas très loin de pouvoir avoir un beau torse. Après pour l'autre opération, ça sera plus long...

- Tu y arrivera, j'en suis certain. Un jour tu seras enfin dans ton corps.

- J'ai hâte mais dès que j'aurais un buste masculin, je me sentirais déjà plus moi. Tu me trouves pas bizarre?

- Non. C'est vrai que je ne peux pas imaginer quel est le sentiment qui te ronge, cette sensation d'être homme et de ne pas posséder le bon corps. Je ne comprends pas d'où vient ce ressenti, pourquoi ça arrive à tel personne mais pas à une autre, mais l'être humain est complexe. On peut pas toujours expliquer les choses c'est comme ça, c'est tout. Moi je suis attiré par les mecs alors qu'une certaine normalité à la con voudrait que je sois attiré par les filles. Mais voilà l'être humain est complexe, et il n'a pas qu'une seule façon d'être. Il y a que les cons qui ne sont pas assez intelligent pour le comprendre c'est tout. Mais je peux te dire que je changerais jamais ce que je suis pour leur beaux yeux. J'existe que ça plaise ou non. Et toi aussi Johann.

- T'es vraiment un mec super. Et dire que j'avais peur d'avoir un rancard avec toi...enfin c'en est bien un?

- Oui relax. Si je t'ai approché à la bibliothèque c'est que tu me plaisais. Et même après avoir su pour ton secret. Tout ce que je t'ai dit au cours des vacances, c'était vrai. Tu me plais beaucoup et je sais que notre relation sera différente des autres mais ça m'effraie pas. Je me suis informé sur les particularités d'une relation que pourrait être la notre, j'ai lu des témoignages de couples, je me suis informé sur les opérations.

- Tu sais tout peut changer d'une personne à une autre. Ce que tu as pu lire ne s'appliquera peut-être pas dans notre cas.

- Bien sur mais je pense que tout ce qui nous attends ne sera pas insurmontable, il faut juste qu'on ait vraiment envie d'être ensemble.

- Tu as l'air beaucoup moins effrayé que moi....

- Qu'est-ce qui te fait peur ?

- De pouvoir te faire ressentir du dégoût, de te priver de sexualité et que tu me quitte pour ça...où que tu m'aimes sincèrement mais que tu me trompes pour assouvir tes besoins. J'ai aussi peur de m'attacher et d'avoir mal après.

- Je te tromperais pas, je suis pas ce genre de mec. Après je dis pas que j'aurais pas des envies, mais y'a plein de façon de prendre du plaisir en solitaire, sans aller tromper. Puis c'est pas comme si on allait jamais être intime, ça sera juste plus long que pour les autres. J'en suis conscient et je suis prêt à attendre.

- Y'a très peu de mecs qui pensent comme toi....

-  Ça me fait moins de concurrence.

- Ça c'est sur...

-  Tu sais, il est pas impossible qu'une séparation soit causé pour une toute autre raison que ta particularité. Le manque de points communs, des façons de penser trop différentes, des défauts trop insupportables. Dans toute relation, les gens se lancent sans jamais savoir si ça va marcher, c'est toujours comme ça. Idem pour nous. Et si tu te mettais pas de pression et qu'on essayait de voir ce qu'on peut devenir ? Au jour au jour sans angoisse. Tout en légèreté.

- Je veux bien essayer...

Arthur sourit, glisse une main dans le cou de Johann, caresse les cheveux bruns qui couvre sa nuque et se penche vers lui. Leurs lèvres se rencontrent durant quelques secondes et lorsqu'ils se séparent, Johann arbore un grand sourire.

- C'est un excellent début. Commente Arthur.

- Je trouve aussi. Répond Johann tout en embrassant une nouvelle fois son vis à vis. - On est bien parti.







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