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Chapitre 47 - Ça ira mon amour. Je te le promets.

Lundi 31 Aout

17h00

PDV Xavier

Je suis sur le chemin du retour, vers le centre, accompagné de Manoah quand je reçois un sms de mon mari.

- Auré dit que les policiers ont mis la main sur Yanis. Il l'a récupéré et maintenant ils sont au centre. Il attend qu'on rentre pour rentrer dans les explications.

- J'ai pas du tout envie de voir Yanis.

- Je lui dirais mais faudra bien qu'il sache pourquoi vous avez disparu tout les deux.

- Oui évidemment que j'y cacherais pas ce qu'il s'est passé...mais je veux pas être en contact avec lui.

- On ne t'y forcera pas, ne t'inquiète pas.

- Merci. Tu penses qu'Aurélien va le dénoncer aux flics?

- Bien déjà si la police l'avait trouvé en possession des comprimés ils l'auraient gardé, donc je suppose qu'il s'en est débarrassé d'une manière ou d'une autre. Je ne sais ce qu'il va décider mais il est certain qu'il quittera le centre. Soit il l'enverra en foyer pour délinquants, soit il le dénoncera à la police mais connaissant mon mari, je pense qu'il optera pour la première solution. Dans ce genre d'établissements, ces faits et gestes seront davantage surveillé et ça pourrait l'aider à revenir dans le droit chemin.

- C'est tout ce que j'espère pour lui, malgré tout, je voudrais qu'il s'en sorte

- Je l'espère pour lui aussi.

- J'aurais tellement voulu qu'il m'aime au point d'arriver à changer pour moi...je demandais pas grand chose, juste qu'il arrête les conneries.

- Je pense qu'il t'aime sincèrement mais c'est plus fort que lui

- Je m'en remettrais mais quand il à débarqué au centre, j'ai tellement cru que la vie donnait une deuxième chance à notre amour. Je suis triste que ça se termine comme ça, c'est un beau gâchis.

- Tu trouveras quelqu'un qui méritera ta confiance et ton amour, laisse faire le temps.

- Oui, tu as sûrement raison.

Nous parvenons enfin à un arrêt de bus qui dessert la ligne que nous voulons prendre. Plus que dix minutes de patience, et notre autocar arrivera, pour nous reconduire à deux pas du centre.

****
Un quart d'heure plus tard, nous pénétrons dans le centre, et nous nous dirigeons vers le bureau d'Aurélien. Je toque à sa porte et le trouve sans surprise en compagnie de Yanis.

- Juste te signaler qu'on est rentré. Manoah est avec moi si tu veux lui parler.

- Pas tout de suite, je termine avec Yanis, il m'a tout expliqué finalement. On va décider des mesures nécessaires à prendre, je verrais Manoah tout à l'heure.

- Très bien, on fait comme ça. Tu nous trouveras avec les autres en salle de détente.

- D'accord, c'est entendu. Par contre chéri tu veux bien appeler JB pour prendre des nouvelles de Tiffany? Et lui en donner par la même occasion?

- Je fais ça. Pas de souci.

- Merci.

Je souris à mon époux et entraîne Manoah avec moi pour rejoindre les autres. Lorsque nous arrivons dans la salle, le silence se fait un instant puis les un après les autres, les jeunes viennent s'attrouper autour de lui pour le serrer dans leurs bras.

- Où t'étais passé, on à tous flipper! Lance Hadrien.

- Désolé, j'avais besoin d'être seul.

- Bien, laissez donc Manoah respirer et reprenez vos occupations ,intervient Franck

- Non, si tu veux bien Franck, je voudrais dire quelque chose, c'est important, coupe le jeune homme à mes côtés.

- D'accord, on t'écoute alors. lui répond-il

- Je peux le faire à ta place si tu veux Manoah, proposais-je

- Merci mais c'est à moi de le faire.

- Il se passe quoi? Interroge Tony

- Si nous avons disparu Yanis et moi, c'est parce que nous nous sommes disputé. C'est pas une dispute à la légère, il s'est passé quelque chose de grave de très grave.

- Plus grave que Tiffany? S'inquiète Johann

- Laissez le finir s'il vous plait, dis-je

- Désolé, s'excuse Johann.

- Voilà, en fait ça à un rapport avec Tiffany. J'ai découvert que la drogue qu'elle a prise, lui a été vendu par Yanis. J'étais bien évidemment au courant de rien et je suis horrifié de ce qui à failli arriver. Il est maintenant avec Aurélien qui va décider de son sort. Une chose est certaine, il ne restera pas au centre. Je suis désolé. J'aurais jamais imaginé qu'il puisse faire un truc pareil. Il m'a trahi, il a trahi la confiance de tous ceux qui l'ont accueillit et tout ça, à engendré le drame avec Tiffany. Je m'en veux, vous n'avez pas idée comme je veux d'avoir permis que tout cela arrive, je suis désolé.

Manoah laisse les larmes le gagner et son discours se termine avec une voix cassé.

- Maintenant que vous savez tout, j'aimerais que vous repreniez vos activités et que vous n'harceliez pas Manoah de question. La situation n'est pas simple pour lui, et je pense que ce dont il à besoin, c'est de se changer les idées.

Tous acquiescent et reprennent le cours de leurs occupations. Manoah se joint à eux, mais ne participe pas à leur travaux. Les jeunes continuent de préparer la "fête" de retour pour Tiffany, ce qui ne l'aide pas vraiment à penser à autre chose. Aussi il me demande très vite:

- Xav, je peux aller à mon appartement s'il te plait?

- Auré nous a demandé d'attendre ici.

- Je sais mais je me sens pas à ma place, préparer le retour de Tiff alors que c'est mon mec qui l'a mise dans cet état...

- Mano, tu n'y est pour rien, on le sait et elle aussi. Le rassure Tony. - Si tu veux on sort d'ici, on va pas loin comme ça Auré nous cherchera pas?

- J'aimerai bien ouais.

- C'est d'accord pour moi, mais n'allez pas trop loin de la salle.

- OK, me rétorque Tony.

Tout deux sortent de la pièce, tandis que je vais m'intéresser de plus prêt aux préparations.

*****
PDV Omniscient

Les deux garçons sortent dans le couloir en silence, et ne s'installent guère loin. Manoah se laisse tomber dos contre le mur d'en face et son ami s'assoit à ses côtés.

- Tu n'es pas responsable de ce qui est arrivé, personne ne t'en veux. Et je suis certain que Tiffany est de notre avis.

- Je m'attendais pas à cette réaction de ta part...

- J'suis désolé si parfois j'ai été dur avec toi, je suis un peu con des fois et je l'ai été d'autant plus après ce qui s'est passé avec Hadrien. C'est pas contre toi. C'est juste que t'es mon pote, que je tiens à toi et quand je le voyais te rendre malheureux et que tu continuais à l'excuser ça m'agaçais.

- C'est parce que je l'aimais et je l'aime encore...mais cette fois notre histoire est bel et bien terminé. T'avais raison au final, c'est un petit con.

- J'aurais préféré avoir tord même si je l'aimais pas.

- C'est gentil.

- Hum les gars je peux m'asseoir avec vous ? Questionne Alrick qui vient d'arriver près d'eux

- Bien sûr, on sera pas de trop pour remonter le moral de Mano.

- Je crains que vous n'y arrivez pas.

- On peut au moins te tenir compagnie, c'est à ça que servent les amis. T'en fais pas ça va aller, on sera là pour toi, on va t'aider à t'en remettre. Enchaîne Tony

- Merci les mecs de pas m'en vouloir.

- Y'a aucune raison. Répond Alrick

- On retourne avec les autres?

- Tu veux, t'es sur? Interroge Tony

- Oui, je suis sûr. Au moins si je suis occupé, je penserais pas à lui.

- Comme tu veux.

Les trois garçons se relèvent et regagnent rapidement la salle de détente.

Après une grande demi-heure, Aurélien vient chercher le métisse pour avoir une conversation avec lui. Celle-ci est très brève, juste le temps de lui expliquer que son ex petit ami à été transféré dans un autre établissement et qu'il n'a pas à se sentir coupable de ce qui est arrivé. Rassurer de ne pas avoir déçu le directeur, le jeune homme rejoint ses amis.

Le chef du centre lui, à du mal à accuser le coup de tout ce qui lui tombe sur la tête. Entre une ado à l'hôpital, un autre qui à dealer, le procès difficile qui s'annonce, plus la rentrée des classes qui arrive, il est totalement épuisé. Finalement ces vacances ne l'auront reposé que trop peu. Assis à son bureau, coude sur le meuble et tête dans les mains, il prend quelques instants de calme pour se revigorer.

Il est presque en train, d'entrer dans une phase de sommeil, quand on toque doucement à sa porte:

- Chéri c'est moi, ça va?

- A vrai dire...pas trop...j'aimerais bien un câlin.

Aurélien se lève et parcourt la courte distance qui le sépare de son mari qui lui ouvre grand les bras. Il niche sa tête dans le son cou et enroule ses bras autour de sa nuque.

- Dure journée encore, mumurre Xavier lui caressant le dos dans un geste tendre.

- Éreintante. Entre Tiffany, Yanis, le procès qui s'annonce, Manoah qui va pas bien, la rentrée qui arrive, je suis épuisé. Ces vacances devaient être une cure de bien-être, ça l'a été mais qu'un temps. Je pensais rentrer en super forme et profiter de toi et du petit avant le rush des cours, et le ciel me tombe sur la tête.

- Je suis là, je vais te soutenir, ça va aller. Laisse moi affronter tout ça avec toi.

- Je me sens tellement responsable d'avoir rien vu, rien empêché. C'est mon rôle d'éviter que de telles choses n'arrivent.

- On aurait tous pu remarquer quelque chose mais nous ne sommes que des êtres humains, nous ne sommes pas parfait et parfois les choses nous échappent. On sera encore plus vigilant à l'avenir. Tout ce que tu dois te dire maintenant, c'est que Tiffany s'en est sortie, elle va bien, j'ai parlé à JB. Après le procès, elle reprendra un nouveau départ. On va tous s'y mettre pour faire attention à elle, on l'entourera et ça ira. Et quand à Yanis, tu lui à tout donné pour s'en sortir, il ne le voulait pas, c'est tout. Je te connais, je sais que tu as la sensation d'avoir échoué mais ce n'est pas le cas. Tu ne peux pas aider une personne qui ne veut pas de ton aide. Personne ne le peux.

- Je sais que tu as raison mais j'aurais voulu faire mieux.

- Tu donnes déjà beaucoup, plus que n'importe qui. Ne soit pas si dur avec toi. T'es un homme exceptionnel, c'est triste que tu n'en aies pas conscience.

- Heureusement j'ai un mari formidable qui est là pour me le rappeler. Merci. C'est de ça dont j'ai besoin, tes mots, ton contact. J'ai besoin de toi. Je me sens encore trop loin de toi alors qu'on vient de passer tout une semaine ensemble. C'est comme si, tout ce qui s'est passé avait tout détruit. Tu me manques tout le temps...C'est illogique puisque tu es là mais c'est ce que je ressens.

- C'est juste qu'on à pas encore repris tous nos repères, toutes nos habitudes. Je suis à peine rentré à la maison qu'on est parti en vacances. On à commencé à se retrouver mais pas totalement, c'est...

- Tu sais ce dont j'aurais envie...

- Dis-moi ?

- Un week-end pluvieux où on resterais au lit tout le temps, quarante huit heures, rien que toi et moi. Je veux qu'on redevienne ce couple d'amoureux transi, comme nous l'étions, il y a huit ans, quand je t'ai demandé ta main.

- Pour la pluie, c'est un peu compliqué, à moins qu'on ait un orage qui se déclare à cause du trop plein de chaleur...mais pour le week-end, c'est pas impossible, on peut faire ça celui qui arrive.

- Tu penses que ça généra pas tes parents de garder à nouveau Théo ?

- Mais non, pas du tout. Puis surtout si c'est pour qu'on passe du temps rien que nous deux. Ils en seront plus que ravis.

- J'ai hâte alors. Ça va me faire énormément de bien.

- Ça ira mon amour, pour les jeunes, pour notre famille, pour nous, je te le promets. Murmure tendrement Xavier.

Aurélien se resserre encore plus contre son mari, autant qu'il lui est possible, et tout deux, reste ainsi de longues minutes.

Personne ne viendra perturber leur moment, un instant de pur réconfort, dont le directeur avait bien besoin.

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