Chapitre 36 - Un joyeux bordel
PDV Aurelien
Mardi 25 Août
J'ouvre les paupières, jette un œil à l'heure sur mon portable et lit: 07h30. Encore une petite demi-heure avant le lever. Je repose le smartphone sur la table de chevet, pose un doux baiser sur les cheveux de mon mari qui dors tête contre mon torse, et recale ma tête dans l'oreiller pour dormir. Je ferme à peine les yeux qu'une secousse se fait ressentir sur le lit. Xavier contre moi gémis de douleur, et se réveillant, se détache légèrement, pour voir qu'est-ce qui à causé ça ou plutôt qui.
- Debout, debout c'est le matin! S'exclame Théo venant se glisser entre nous.
- Déjà réveillé mon petit chat? Dis-je
- Oui! C'est le matin et plus vite je suis levé, plus vite je peux aller à la piscine !
- Tu perds pas le nord toi. On va attendre un peu avant de se lever, Papou n'a pas l'air très réveillé.
- Hum j'ai du mal à ouvrir les yeux...répond celui-ci.
Je glisse quelque chose à l'oreille de mon fils et aussitôt on se jette sur Xav à coup de guili. L'effet est immédiat, il se tortille dans le lit, riant et tente de parer nos attaques mais ce n'est guère concluant.
- C'est bon, c'est bon, j'suis réveillé.
- Allez, laissons papou tranquille, je pense qu'il est bien éveillé. On va se lever et aller déjeuner.
Théo s'extirpe du lit, pour aller enfiler ses chaussons, quant à moi, je me rapproche de mon mari encore allongé sous les draps, pour le petit bisou du matin. Il me stoppe net d'un doigt sur mes lèvres et me murmure :
- Tu vas me payer le coup des chatouilles, tu sais très bien que je les crains beaucoup.
- C'est bien pour ça que je l'ai fait.
- Rigole, rigole. Je vais me venger, au moment ou tu t'y attendra pas.
- Hâte de voir ça mais ça va être dur de me piéger, je t'aurais à l'œil.
Je lui souris et me dépose tendrement sur ses lèvres. Je partage un doux baiser avec lui quand on est interrompu :
- Bon on descend ou pas?
Je délaisse les lèvres de mon mari à contre-coeur et nous nous levons d'un même mouvement. Juste le temps de s'habiller, et nous descendons au rez de chaussée, dans la grande salle à manger, ou nous préparons, l'immense table du petit-déjeuner. Franck et Jean-Baptiste levés eux aussi nous aident.
Au compte-goutte, les jeunes nous rejoignent, et nous nous installons pour le premier repas de la journée.
Lorsque celui-ci est terminé, je me lève et capte l'attention de tous.
- Maintenant qu'on à tous terminé, on va tous remonter le temps de se brosser les dents, puis nous nous rejoindront tous dans le jardin. Ce matin, c'est tranquille, vous êtes libre de faire ce que voulez à condition de rester sous notre vue. Piscine, lecture, jeux de société, sport, vous faites ce qui vous fait envie, mais dans le jardin. Sur ce vous pouvez disposer.
****
10h30
La plupart des jeunes ont choisi l'option piscine, d'autres partagent une partie de ping-pong ou improvise un match de foot. Quand à Théo, il est bien évidemment dans l'eau.
JB, Franck, Xav et moi surveillons attentivement tout ce petit monde, tranquillement installé dans des transat.
- Vous n'avez pas entendu du bruit hier soir? Demandai-je aux éducateurs
- Non du tout, ils ont été assez discret après l'extinction des feux. Et de votre côté la deuxième chambrée?
- Pareil. Je suis vraiment content d'eux.
- Ils sont pas difficile. Dit Franck
- Oui mais je me méfie toujours de Yanis...
- Je pense qu'il a du comprendre qu'il fallait qu'il s'assagisse, surtout depuis ce qui s'est passé avec Hadrien. Puis je crois aussi que le fait que Manoah lui ait fait la tête un temps l'a fait réfléchir, énonce Jean-Baptiste
- Oui c'est possible...je l'espère en tout cas.
- Qu'est-ce qu'il a fait ce gamin ? Interroge mon mari.
- Il a du mal à respecter les règles qu'on lui impose. Il a séché les cours, entraîné Manoah à faire de même, il a imité ma signature, s'est fait passer pour moi au téléphone.
- Ah oui je vois.
- Et c'est pas tout, le soir de la fête, il a pris une bouteille d'alcool dans les cuisine. Elle a vite retrouvé sa place car Manoah à eu l'intelligence de la lui prendre et de la ranger. Du coup c'est lui que j'ai choppé en flag mais je savais bien que c'était pas lui qui l'avait prise. Ensuite y'a eu dernièrement si je peux appeler ça comme ça, une altercation, il a poussé Hadrien. Il est mal tombé et il a fini à l'hôpital.
- C'est horrible...
- Hadrien a eu par chance que des points de suture mais ça aurait pu être bien plus grave. Je veux bien qu'il ait pas fait exprès mais je peux pas fermer les yeux sur de tels actes. A la moindre écartade, il sera transféré ailleurs. Samedi je l'ai emmené avec moi à l'hôpital, on à rencontré le médecin qui à soigné Hadrien, il lui a détaillé tout ce qu'aurait pu engendrer son geste. J'espère que ça lui a fait prendre conscience des choses.
- Je comprends mieux maintenant pourquoi tu disais de lui qu'il était difficile à cadrer.
- Hum puis parfois j'ai l'impression qu'il me provoque, comme hier quand il a dit que tu étais bien foutu, sans gène alors que j'étais à côté.
- Peut-être l'a -t-il pas dit pour t'agacer mais parce que c'est vrai...suggère mon mari.
- Et sinon les chevilles ça va? Intervient JB
- Très bien, merci, répond Xavier rigolant.
- Bien sûr que tu es sexy, mais que Yanis, se permette ce genre de commentaires, ça me défrise. Dire que t'es beau oui, mais dire que tu es "bien foutu, plutôt sex" c'est déplacé.
- Je comprends, tu as raison mais je pense pas que c'est forcément pour t'énerver, il a sûrement juste été très franc. Puis c'est ça d'avoir séduit un bel homme, il attire toute les convoitises...mon Jeoffrey, c'est pareil. Dit JB
- Puis Chéri, si tu savais le nombre de femmes dans la boîte de com' qui faisait des compliments ou des commentaires plus ou moins déplacé sur toi...tu verrais qu'a côté Yanis c'est rien.
- Ouais mais c'est des femmes...on est homo, quand ça vient d'un mec c'est différent.
- Bien sur mais la c'est un gamin, oui c'est un peu déplacé de dire ça mais je suis sur que c'est venu tout seul et qu'il n'y a pas réfléchi. C'est son naturel.
- Oui mon amour, c'est ça c'est sur, mais c'est moi je vois tout en noir chez lui...depuis ce qui est arrivé à Hadrien, je suis un peu sur les dents.
- Justement les vacances vont te détendre. C'est pas que pour les jeunes ces quelques jours mais aussi pour toi.
Hum, je vais essayer d'être plus relax. Sinon elles disaient quoi les femmes sur moi?
- Oh que t'étais beau, que t'avais beaucoup de charme, une m'avait dit que si t'avais été bi, au mieux hétéro, elle aurait bien fait de toi son quatre-heure, que nu tu devais être sublime...alors tu vois ouais c'était des femmes mais parfois ça m'agaçait sérieusement. Des fois j'avais envie de dire, on se détend, c'est mon mec. Enfin maintenant je les verrais plus.
- Auré nous a dit ce que tu comptais faire, cette boîte avec les jeunes, c'est une super bonne idée, lance Franck.
- Merci, après on n'en a pas encore parlé avec les jeunes, faut que je vois tout, que je mette tout en place, pour l'instant c'est en état de projet, faut que je réussisse à le concrétiser.
- Mais bien sûr que tu vas y arriver mon amour, ça va être super.
Il allait me répondre quelque chose quand on est interpellé par notre fils, qui ayant lancé son ballon hors de la piscine, nous demande de lui récupérer. Je me dévoue, me levant de mon transat et ramasse l'objet gonflable. Je me dirige vers la piscine et le lance à Théo.
- Merci.
- Tu viens pas te baigner, elle est trop bonne ?
- Peut-être après, pour l'instant on discute entre adul...
Je ne termine pas ma phrase, me sentant perdre l'équilibre, après un impact dans le dos et vascille. En quelques secondes je reprends mes esprits et remonte à la surface. Je m'essuie le visage et me retourne face au coupable fier de son coup.
- T'abuse je suis tout habillé.
- Justement c'est ça qui est drôle, je t'avais dit que je me vengerais au moment ou tu t'y attendrait pas.
A l'aide de mes mains je me hisse sur le bord de la piscine, et retire mes vêtement mouillés.
- Bon bien du coup, j'y suis j'y reste.
Je me remets alors à l'eau cette fois juste en maillot et Théo s'exclame
- Cool!- Papou tu viens toi aussi?
- Oui mais je fais pas comme certain, je prends le temps de me dévêtir avant, quelle idée de se baigner habillé...dit-il riant alors qu'il laisse tomber son pantacourt le long de ses jambes.
Je ne le laisse pas terminer et l'attire brusquement le faisant tomber à son tour, pantacourt avec.
- Tu aurais pu attendre trente seconde que je sois en maillot. Dit-il retirant le reste de ses affaires
- C'est pas moi c'est Théo, il était trop pressé que tu nous rejoigne, il m'a incité vivement à t'aider à descendre.
- Tu es tellement crédible...mais bon je t'aime alors je relève pas. On va dire qu'on est quitte.
Il se penche vers moi et je fais de même en vue d'un tendre bisou, mais c'est une grande giclée d'eau que je reçoit en plein visage.
- Ah ouais tu veux jouer à ça.
Je lui en lance à mon tour, et Théo se rajoute. L'eau jaillit de tout les côtés, aspergeant aussi les jeunes se trouvant près de nous. Ils finissent par tous riposter et ça se poursuit en une grande bataille d'eau. Cela dure cinq bonne minutes puis on finit par se calmer et opter par un nouvel amusement, l'improvisation d'un match de Water-polo.
Ce n'est que vers onze heure trente que je quitte l'eau avec mon mari. Franck et Jean-Baptiste, se mettent à l'eau pour surveiller tout ce petit monde tandis que nous allons, nous charger, de préparer le repas. Pour plus de vingts personnes, c'est pas de la tarte. Pour ce midi, on a opté pour des pâtes. Deux kilos six cent de spaghettis et vingt-six cordons bleus pour accompagner. Ce n'est pas trop contraignant à faire, puis nous n'auront pas à cuisiner tout le temps puisque Katia et André, avant de partir, nous ont concocté diverses préparation à l'avance pour la suite de la semaine.
C'est sur les coups de midi et demi que nous appelons tout le monde pour passer à table. Et a voir le contentement de tous, notre cuisine est réussie. On reste un long moment à table, a parler, rire, manger puis alors que les jeunes sortent à l'extérieur, avec Jean-Baptiste et Franck, aidé par mon mari, je rempli les deux lave-vaisselles.
C'est bien vingts minutes plus tard que nous terminons. On rejoint tout le monde à l'extérieur et comme prévu, ils sont tous vêtu de combinaison blanche et de lunettes protectrice. Je m'équipe à mon tour, ainsi que Xavier, puis mon meilleur ami m'invite à expliquer la prochaine activité.
- J'espère qu'on va pas s'approcher de ruche plein d'abeilles, moi je le dis tout de suite, c'est juste pas possible...dit aussitôt Tiffany.
- Non, ne t'inquiète de rien, les abeilles ne sont pas prévue au programme. Nous avions envie de vous faire explorer votre talent artistique à l'aide de la peinture. Les tenues servent juste à protéger vos habits.
- On va peindre sur des toiles géantes ? A l'aide de notre corps ? Interroge Hadrien
- Ça peut être sympa de peindre avec les fesses ou bien nous les mecs ont à un pinceau tout trouvé. Lance Tony faisant rire les autres.
- Les filles pourraient peindre avec leur cheveux ? Renchérit Yanis
- T'as craqué toi, jamais je mets de la peinture dans mes cheveux ! Lui rétorque Tiff.
- Du calme, y'a des capuches sur les combi, c'est fait pour éviter ça. Je reprends si vous le voulez bien.
Je m'apprête à poursuivre quand mon homme me glisse à l'oreille, "Moi j'aurais bien fait de la peinture sur corps".
Je lui rétorque à voix basse " Si même toi tu es dissipé, on y arrivera jamais "
Il me sourit amusé et je reprends :
- Bien, vous vous avancez par deux vers Franck et Jean-Baptiste qui vont vous distribuer une bouteille de peinture à chacun.
Ils s'exécutent et une fois tout le monde servi y compris nous, je repars dans mes explications.
- Maintenant, ça va être tout simple. Derrière vous se trouve une immense bâche, on va tous se rendre dessus. Vous connaissez le principe d'une bataille d'eau, de farine ect...bien vous devez faire pareil avec la peinture.
- Genre on fait une bataille, on s'éclabousse, c'est sérieux, on a le droit de faire ça ? S'étonne Yanis.
- Bah ouais on a le droit de faire ça, Auré il est pas chiant comme tu le pense et il nous fait faire un tas de truc cool. Répond Tony.
- Hep, les garçon, je sais que vous avez eu des différents mais il faut les mettre de côté, on s'amuse, on se détend, pas d'animosité.
- Ok Auré. Désolé.
- Allez tout le monde sur la bâche.
***
Je donne le top départ et des giclées de vert, rouge, jaune, bleu fusent déjà. Ma première cible est évidement mon pti gars et son Papou, mais bien vite on se joint à tout le monde. Ça part dans tous les sens. On se lâche totalement comme je l'avais prévu et on s'amuse tous comme des petits fou.
****
PDV Omniscient
Et vlan, Jordan, met en plein dans le mile une auréole rouge. L'entre-jambe de Tiffany avant de s'exprimer:
- Eh Tiff, je crois que t'as tes règles!
- Tu vas voir toi, je vais t'asperger, tu vas en prendre mon pote.
- Gas, viens me couvrir, attaque d'une fille en furie. Help!
- Je regrette bébé, tu n'avais qu'a pas l'attiser...
- Sérieusement tu me lâches ?
- Ouais et même je l'aide!
Sur ces mots Gaspard, ceinture son petit-ami d'un bras à la taille et permet à Tiffany de se venger. Mais Jordan n'est pas en reste et des jets de rouge et de jaune s'échangent entre les deux " ennemis ". Le plus âgé qui maîtrise son copain et lui aussi, atteint par les attaques de la jeune fille, et finit par lâcher prise pour essuyer ses lunettes de protection.
Lorsqu'il retrouve une vue normale, Jordan se tient face à lui, sa bouteille braqué contre lui. Une giclée part s'aspergeant sur le torse de Gaspard. Dans un geste théâtral,celui-ci porte la main à sa poitrine, observe sa main taché de rouge et s'effondre au sol
- Tu es merveilleux mon chéri mais jouer la comédie, je suis pas sûr.
- Ça mérite pas un oscar mais peut-être un bisou...
- Après m'avoir lâché face à une fille en furie, pas certain.
- Je suis un très gros vilain méchant...vas-y, je suis tout à toi, venge toi, répond Gaspard faisant l'étoile de mer allongé sur la bâche blanche.
Jordan ne réagit pas tout de suite et ayant assisté à la scène, Johann, Manoah, Alrick, Hadrien, Tony et Yanis, aspergent vivement Gas, le couvrant de peinture écarlate.
Le jeune homme a terre fini par se relever et Jordan l'aide.
- Là, on peut dire que l'assaut que tu as supporté vaut un bisou. Commente celui-ci
- Seulement ? Ils m'ont mitraillé, j'en ai partout.
Jordan l'embrasse et lui murmure:
- Je confirme ils y sont allés un peu fort...pour plus qu'un baiser, on s'arrangera à trouver l'intimité pour, mais en attendant, on les dégomme?
- Avec tout ce qu'ils ont envoyé, leurs bouteilles doivent être vide....Attention les mecs, ça va gicler!
Jordan et Gaspard aidée par Tiffany, se charge de déversé leur peinture sur les six garçons, et bientôt tous les adolescents s'y mettent ainsi que les adultes et le petit Théo. C'est la pagaille complète, les flacons se vident, tout le monde glisse, ça rit, ça chahute dans un joyeux méli-mélo de corps peinturluré qui gesticulent en tous sens. Un véritable tableau artistique humain.
Finalement Aurélien finit par sonner la fin de la partie, et immortalise ce délirant moment en de nombreuses photo souvenirs.
********
Les adolescents ont retirés leurs combinaisons et tout le monde est parti se passer un coup au lavabo des salles de bain, malgré les protections, mains et visage ont été décorés. Théo est allé se nettoyer en compagnies des adolescents et ses parents eux, ont regagner leur chambre.
Tous deux se nettoie le visage, toutes les parties non protégé par les lunettes.
- Je crois qu'ils se sont vraiment bien amusé. Ils se sont bien lâchés puis Théo a adoré, même nous on s'est amusé.
- C'est vrai, je voulais des activités qui s'adaptent à tous, mais comme toi, je me suis beaucoup pris au jeu. Par contre, j'aurais du me raser, j'en ai plein la barbe.
- Heureusement que t'as pas le style hipster.
- Ça aurait été un carnage.
- Voilà, je pense que c'est bon, du moins je vois plus rien dans le miroir.
- En effet, t'es tout beau. Lui-dit Xavier ponctuant sa phrase d'un baiser.
- Bien on redescend?
- On peut peut-être trainer un peu... Je crois que depuis que je t'ai vu sortir de la piscine, le t-shirt collé à la peau, j'ai la libido exacerbé...
Sur ces mots, Xavier va droit au but, sa main droite venant caresser l'entrejambe de son mari à travers le short en tissu.
- Hum...effectivement...je crois qu'on peu prendre un peu de temps.
Aurélien une main dans la nuque attire son époux à ses lèvres et très vite les deux amoureux laisse la sensualité prendre place dans leur baiser. Entre deux bisou coquin, le directeur glisse à son chéri :
- On devrait aller fermer la porte.
- C'est déjà fait.
- T'avais déjà tout prévu...
- Évidemment, rétorque Xavier, le regard lubrique.
Sa main, s'empare du bouton du short, descend la braguette, prêt à faire descendre le vêtement le long de ses jambes, mais des coups retentissent contre la porte.
- Auré, Xav, vous venez les jeunes sont tous redescendus, on vous attends pour la prochaine activité.
- Oui, on descend, Auré avait un peu de mal avec sa barbe mais on est fin prêt.
- Ok, bien, on vous attend dehors. A tout de suite.
- Bon, les caresses ça sera pour plus tard.
- On trouvera du temps rien que pour nous, et aussi juste nous trois avec Théo, c'est prévu.
- Je m'inquiète pas de ça, puis je trouverais le moyen de parvenir à mes fins...
- Je te fais confiance pour ça coquin.
Un dernier baiser échangé, et les deux hommes quittent la chambre.
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