Chapitre 34 - Je t'aime Auré, toujours aussi fort.
Lundi 24 Août
PDV Xavier
Après m'avoir longuement embrassé, les lèvres de mon mari plongent dans ma nuque. Je souris et frissonne délicieusement sous la sensation de sa barbe contre ma peau. C'est fou ce que ça m'a manqué. Enfin tout m'a manqué. Passer mes doigts dans ses cheveux bouclés, sentir sa bouche chaude contre mon épiderme,sentir son odeur, son corps contre moi....tout.
Ses lippes descendent dans mon cou, embrasse ma pomme d'Adam et continuent leur chemin. Ses doigts leur ouvrent le passage, déboulonnant un à un les boutons de ma chemise. La tête relevé, je le regarde descendre sur mon corps, la chaleur de ses baisers et caresses, incendiant mon bas-ventre. Ça se voit que je n'ai pas fais l'amour depuis longtemps, je suis déjà trop à l'étroit dans mon bermuda.
Mon mari arrive à sa hauteur, et s'empare de la ceinture accroché à celui-ci. Il commence à la défaire quand une sonnerie retentit dans la pièce. Son portable qui se trouve dans sa poche. Il se lève, le sort et me dit:
- Je connais pas ce numéro.
Je me lève à mon tour du lit contrarié par cette inconnu qui vient troubler ma partie de jambes en l'air et m'empare du téléphone qui sonne encore. Je décroche aussitôt.
- Allô
Une voix étrangère me répond, j'y comprends rien. Je le coupe vite et balance me surprenant moi-même.
- Rien à foutre, moi je baise!
Je raccroche illico, attrape mon homme par le col de son t-shirt et le pousse sur le lit. Il me regarde les yeux ronds, estomaqué puis me dit, alors que je m'installe sur son bassin après avoir enlevé mon short.
- T'as vraiment dit ça?! C'était qui?
- Faux numéro. Un étranger d'Orient.
- Tu lui a vraiment dis " je baise", rit-il
- Bah oui mais, c'est nos retrouvailles, faut pas m'emmerder. Dis-je me penchant sur lui pour l'embrasser.
- Bien dit.
Je me redresse et quitte ma chemise. Les mains de mon chéri viennent immédiatement me caresser le torse, glissant de mes clavicules jusqu'à la limite de mon boxer. Il se déplace ensuite sur mes hanches puis sur mes cuisses, les caressant.
Je fond à nouveau sur lui et après quelques baisers sur ses lèvres, vient embrasser son cou, tout en commençant à me déhancher sur son entre-jambe. J'obtiens de nombreux soupirs qui m'encourage à continuer. Peu à peu je me frotte avec plus de frénésie, augmentant notre plaisir à tous les deux, et me fait surprendre par une main baladeuse.
Celle-ci me fait stopper tout mouvement caressant ma longueur à travers le tissu. Je me mords la lèvre, gémit contre son oreille, embrasse sa joue pileuse et regagne ses lippes. Très vite ma langue vient rencontrer la sienne et on s'emporte dans un baiser langoureux et passionné. Sa main me caresse encore quelque secondes puis me délaisse. Je sens a nouveau ses mains sur mes hanches, et ses doigts qui s'emparent de l'élastique de mon sous- vêtement. Il le descend et je gigote un peu pour m'en débarrasser totalement.
Je reprends ma position sur son bas-ventre, quittant sa bouche pour respirer, et lui retire son t-shirt. Il se décolle alors du matelas et vient enserrer ses bras autour de moi. De mon côté, je l'encercle de mes jambes. On reste comme ça quelques secondes à s'embrasser, puis une nouvelle fois, les baisers de mon mari, parcourent mon buste. Je me penche en arrière, appuyé sur mes mains et gémis sous ses bisous alors qu'il se rapproche de mon sexe.
Sa langue rentre enfin en contact avec mon extrémité et je frémis, en attendant tout de suite plus. Mon chéri ne me fais pas languir, et m'enveloppe chaleureusement entre sa bouche. Je sens son muscle chaud glisser contre ma verge et ferme les yeux, degustant cette délicieuse sensation que je n'avais pas ressenti depuis des lustres. Il coulisse sur mon organe de longues minutes, s'appliquant à me faire gémir, et me fixe avec ce regard lubrique, que je connais si bien et qui m'excite tant.
Ses lippes finissent par me relâcher et filent immédiatement à la rencontre de mes bourses. Il leur inflige le même traitement qu'à ma verge et je gémis de plus belle. C'est tellement bon. Un petit couinement me prend par surprise quand sa langue chaude atteint un point très érogène chez moi. Cette petite zone juste sous les bourses, qui continue vers mon entrée. J'en suis fou. Totalement fou. Il m'a déjà fait jouir rien qu'en faisant ça. Mais aujourd'hui il ne s'y attarde pas et remonte vers mes lèvres. Il vient m'embrasser langoureusement tandis qu'une de ses mains se glissent entre mes cuisses. Elle me caresse brièvement les parties, puis se faufile vers mon antre. Bientôt je sens ses doigts pressé contre mon ouverture, il me caresse longuement. L'un après l'autre, en douceur, trois de ses doigts s'insèrent en moi. Lentement il se mouvent en mon intérieur et je finis par plus arriver à suivre nos baisers tant je gémis. Essoufflé je parviens à murmurer:
- À moi maintenant. Laisse moi m'occuper de toi.
Il sourit, pose un doux bisous sur ma bouche et sors lentement ses doigts de mon antre m'arrachant un énième gémissement. D'une main sur le torse, je le pousse à se rallonger puis m'attaque ensuite à virer les dernières fringues qui lui reste, au sol. Je capte son regard, m'étends la tête entre ses jambes et vient embrasser ses cuisses. J'aspire sa peau, la mordille, l'embrasse tout en sensualité. Je le chauffe doucement, frôlant son entrejambe qui dressée, n'attends que moi et finit par cesser ma torture. Ma langue court de ses bourses jusqu'au bout de sa verge, puis le goûte sous toutes les coutures. Je déclenche de nombreux soupirs de mon amoureux et m'attaque à le combler encore plus. Je le saisi entre mes lippes et commence une série d'allées-venues. Plus il gémit, plus je comprime son organe. Il est tendu à souhait contre ma langue et même si j'adorais le faire jouir avec ma bouche, le sentir en moi me manque encore plus.
Je le libère et grimpe vers lui. Je le fixe un sourire coquin aux lèvres et vient placer son organe contre mon antre. Je prends le temps de m'ouvrir à lui, et peu à peu son phallus me remplit totalement. Il ne peut s'empêcher de grogner de plaisir à notre contact. Ce petit râle si sexy que je connais par coeur et qui va s'intensifier jusqu'au final. Je bouge lentement sur son bassin, le relâchant un peu, puis le prenant en entier, et ce pendant quelque seconde. Je ne peux guère me tenir longtemps d'accélérer, j'ai trop envie de me faire gagner par le plaisir. Mes déhanchement sur son sexe se font plus rapide, et il se relève contre moi, suivant mes mouvements, nous excitant davantage. On donne du rythme tout les deux, accordant la rencontre de nos corps en parfaite symbiose et nous sentons vite que le meilleur ne va pas tarder.
Mon délice grimpant en flèche, je gémis plus que je ne bouge, complètement ailleurs, c'est tellement bon que je ne peux plus coordonner nos mouvements.
Les bras de mon mari s'enroulent alors autour de ma taille et il m'attire à s'allonger sur lui. On se retrouve torse contre torse, mon organe comprimé entre nous, ma tête dans sa nuque, ma bouche l'embrassant. Il m'enserre solidement contre lui et m'assène de divins coups de rein, butant frénétiquement contre moi. Je geins bruyamment, lui aussi. J'en peux plus de plaisir. Ça grimpe, ça grimpe sans cesse toujours plus fort. J'en peux plus. Je crispe mes doigts sur l'oreiller violemment pris par un spasme et jouit en à-coups entre nos corps. Les mains de mon mari caresse mon dos, et l'une d'elle vient me saisir par la nuque. Il s'accroche à moi, et s'enfonce plus vivement en mon être. Cela ne prends que quelques secondes avant qu'il n'explose au creux de moi et je me régale de l'entendre prendre son pied, son râle final jaillissant contre mon oreille.
Durant quelques minutes on ne dit rien, reprenant notre souffle, nos corps séparés mais blotti l'un contre l'autre. La respiration plus calme vient le temps de la tendresse. Après un petit baiser, une main caressant ma joue, mon homme prend soudain un air sérieux.
- Mon amour...est-ce que tu me pardonnes?
- Bien sur mon chéri.
- Tu doutes plus de mon amour et de mon désir ?
- Pas une seconde. - Et toi...tu pense arriver à me pardonner un jour?
- Ce n'est pas tellement une question de pardon, j'ai juste besoin de la même chose que toi, sentir que tu m'aimes, comme maintenant, et ce jour après jour.
- On va retrouver une vie de couple et de famille heureuse, je te le promets.
- Je vous négligerais plus jamais, c'est promis.
- Et moi, je vous abandonnerait plus, plus jamais. Je t'aime Auré, toujours aussi fort.
- Moi aussi je t'aime mon amour.
Je pose ma tête contre son torse après un petit bisou et me blotti dans ses bras.
- Bonne nuit, me murmure-t-il
- Bonne nuit, répondais-je me serrant encore plus contre lui.
*************
PDV Aurélien
Le lendemain matin, après un réveil coquin, nous filons sous la douche puis prenons notre petit déjeuner. Vient le temps de préparer nos valises pour le départ. Mais le plus délicat reste à faire, parler à Théo. Il est dix heures et nous quittons la maison, la voiture chargé de bagages, en direction de la demeure de Léon et Blandine.
***
Arrivé devant la bâtisse, rapidement plus tard, nous nous présentons à la porte toquant. C'est le père de Xavier qui ouvre et sa femme n'est non loin de lui.
- Bonjour les garçons, nous dit-il tout sourire. Il semble qu'il y ait eu du changement dans l'air dites moi.
- Oui, Aurelien et moi, on s'est retrouvé et maintenant tout va aller pour le mieux.
- Je savais bien que ça allait se faire, entrez donc. On est très heureux de vous voir à nouveau réunis.
- Oui, maintenant il faut qu'on appaise les choses avec Théo. Dit Xavier.
- Ils vous fait encore la tête mais s'il sait que vous vous êtes réconcilié, qu'il va retrouver sa famille, il changera vite d'attitude. Ne vous en faites pas.
- Mais oui ça va bien se passer, puis quand il saura qu'on part en vacances, il sera ravi. Renchéris-je
- Vous partez? Interroge belle-maman.
- Oui, j'emmène les jeunes se détendre dans le sud et j'y emmène aussi ma petite famille puisque ça s'est arrangé. On part en début d'après-midi.
- Le petit est dans sa chambre, il s'amuse.
- Merci.
- Encore une fois, nous sommes désolé qu'il nous ait entendu parler...
- Le responsable de tout ça c'est moi, certainement pas vous. Puis tout va bien alors cessez de culpabiliser, Théo est rentré sain et sauf. Allons-y chéri.
Je suis Xavier et nous regagnons la chambre de Théo. Lorsque nous y arrivons, notre fils est de dos, occupé à jouer avec son train électrique.
Je tapote à la porte et dit:
- Coucou c'est Papa. Lançais-je
Aucune réponse ce qui ne nous étonne guère.
- Papou est là aussi. Ce n'est pas grave si tu veux pas nous parler. On va s'assoir et c'est nous qui allons parler.
Tout de suite, il met les mains sur ses oreilles, signifiant qu'il ne veux pas nous entendre. Mais on sait bien qu'il nous entendra quand même.
- Théo, mon chéri, Papou il est désolé de t'avoir rendu si triste et aussi d'avoir rendu triste Papa. Lui dit Xavier.
- Tu sais parfois les grands ils se trompent, ils font des erreurs. C'est ce qui est arrivé à Papou. Ajoutais-je
- Oui, c'est ça. Des erreurs. Mon coeur je sais ce que tu as entendu quand mamie et papy parlait et c'est vrai j'ai eu un nouveau copain. Mais tu vois j'ai beaucoup réfléchi et j'ai compris que mon amoureux c'était ton Papa. J'ai cru que je l'aimais plus mais je me suis trompé.
- Papou et moi, on est plus fâché et il est revenu à la maison. Ça va redevenir comme avant. Dis-je tout heureux moi-même de ce constat.
Il enlève ses mains de ses oreilles, se retourne et demande:
- Alors je vais pas avoir d'autres Papa ?
- Non mon coeur, tes papas, c'est Papa Auré et Papou Xavier. Même si on se quitte un jour, qu'on a d'autres amoureux, tes papas ça sera toujours que nous deux. Lui dit mon Xav
- Ça changera jamais ça. Et maintenant qu'on est réconcilié avec Papou, on se quittera plus.
- C'est vrai? Vous êtes toujours amoureux ? On va être tout les trois?
- Oui. Tout comme avant. J'ai pardonné a Papa, et j'espère que tout les deux vous me pardonnerez de vous avoir rendu très triste.
- Qu'est-ce que tu en penses mon coeur, on pardonne à Papou?
- Ouiiii! S'exclame-t-il tout joyeux en courant vers nous.
Xavier réceptionne notre garçon qui vient nous faire un très gros calinou.
- On joue au petit train tous les trois?
- Pas maintenant mon petit chat.
- Pourquoi?
- On venait te chercher parce qu'on va partir en vacances, toi, Papou et moi, puis tous les jeunes du centre. En plus on va dans un endroit ou il y a une très grande piscine!
- Trop chouette! On y va quand?
- On part cette après-midi, on va d'abord aller au centre, on s'amusera, on mangera et ensuite on montera tous dans un grand bus.
- Trop cool ! Je vais mettre mes chaussures!
- Hep, attends deux secondes. On veut te dire une dernière chose avec Papou. Quand tu as fugué, on a eu très très peur pour toi mon coeur, on ne veut plus que tu fasses ça, plus jamais.
- Moi aussi j'ai eu peur quand il y a eu la nuit. Je suis parti parce que j'étais fâché mais je le ferais plus c'est promis. Je peux aller mettre mes chaussures maintenant ?
- Oui vas-y. Papou et moi on te suit.
***
Quelques minutes plus tard, nous re-grimpons en voiture, pour repartir vers le centre et dans deux heures et demi, en route pour des vacances bien méritée !
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