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Chapitre 33 - Ce sourire, il s'est passé quelque chose?

Dimanche 23 Août

PDV Aurélien

Lorsque je me réveille, mon homme est toujours dans mes bras. Je souris heureux, me redresse légèrement et pose un baiser sur sa joue.

- Bonjour mon amour, t'es déjà réveillé ?

- Ça doit faire une petite demi-heure.

Je pose un baiser sur ses lèvres et demande :

- Ça ne va pas ?....Tu as l'air ailleurs?... Tu regrette d'être revenu?

- Non, pas du tout, c'est la décision la plus intelligente que j'ai pris depuis très longtemps.

- Alors qu'est-ce qu'il y a?...Tu as l'air triste?

- C'est juste que je pense à toutes les horreurs que j'ai pu te dire et je comprends pas comment j'ai pu être aussi dégueulasse...

- On a traversé une mauvaise passe, ce sont des choses qui arrivent. On s'est fait du mal mais maintenant il faut qu'on se remette de tout ça et qu'on y pense plus.

- Je vais avoir du mal à oublier la peine que j'ai pu te faire...

- Le fait que tu sois pas amoureux de lui et qu'il se soit rien passé entre vous, ça apaise grandement la douleur que j'ai pu ressentir, puis tu m'est revenu, c'est tout ce qui compte. Ce que tu as pu dire, je sais que tu le pensais pas vraiment et que tu m'as toujours aimé. Maintenant tout ce dont j'ai besoin c'est qu'on reprenne le cours de notre vie. Et surtout qu'on se donne beaucoup d'amour.

- J'ai tellement cru que j'avais fini par te perdre...

- Ça n'arrivera jamais. N'aie crainte, jamais tu ne me perdras, lui murmurais-je avant de l'embrasser de nouveau.

- Tu me laisses me lever que j'aille nous préparer un délicieux petit déjeuner?

- Hum je sais pas je suis bien là...après si tu me prépare de la brioche toasté avec plein de pâte à tartiner, il se peut que j'arrive à te libérer.

- Je te fais ça avec plaisir, si tu as envie d'autres chose, je te le ferais, tu n'as qu'à demander.

- Avec un bon café, ça m'ira très bien.

- Je vais nous préparer ça.

Je le laisse se lever et le suit à la cuisine. Il lance rapidement la cafetière et attrape, la brioche tranchée dans le placard. Il les mets ensuite dans le grille-pain. Les bras entouré autour de sa taille, collé à lui, je le regarde faire, picorant sa nuque de doux baisers.

Quelques minutes plus tard, tartines et café prêt, on partage notre petit déjeuner ensemble. Je suis le plus heureux du monde en cet instant. L'amour de ma vie est revenu. Je suis comblé.

Après bien du mal, je parviens à me décrocher de lui et à partir pour le centre dans la foulée.

Lorsque j'y arrive, je pars à la recherche de mon meilleur ami et de Franck. Nous devons annoncer aux jeunes que nous avons prévu une semaine de vacances surprise. Et puis tous les trois régler les derniers détails.

Je trouve en premier Franck qui visiblement sortait des wc, et le salue. Je lui demande ensuite d'aller chercher les jeunes qui sont dans leurs appartements, pour les faire venit en salle de détente. Il me d'y aller m'informant que Jean-Baptiste s'y trouve. Je m'y rends alors et le trouve effectivement. Il est avec Alrick, Manoah et Yanis. Le couple est toujours en froid depuis ce qui est arrivé à Hadrien mais ils se parlent toujours.

- Hey bonjour tout le monde, comment ça va?

- Bien. On t'attendait. Répond JB

- Je sais je suis un petit peu en retard, désolé.

- Tu n'as pas à t'excuser, comment ça va ton fils? Interroge mon meilleur ami.

- Ça va, il est chez ses grands-parents en sécurité. Il est encore fâché mais ça va s'arranger. J'ai demandé à Franck d'aller chercher tout le monde pour la grande annonce.

- Tu maintiens ce qui était prévu même avec ce qui s'est passé avec Théo ?

- C'est quoi qui été prévu ? C'est quoi la grande annonce? Interroge Manoah intéressé.

- Vous le saurez quand tous les autres seront là.

- Bien qu'ils se grouillent je suis pressé de savoir moi.

- Ils vont pas tarder, repondais-je au métisse.

Il reprends sa conversation avec Alrick et Yanis, tandis que je fais de même avec Jean-Baptiste.

- Oui, Théo va venir avec nous et normalement Xavier aussi. Faut que je lui en parle.

- Tu penses que le petit sera d'accord, hier il faisait vraiment sa tête de mule a ne pas vouloir vous voir.

- Oui mais là tout va aller mieux.

- Ce sourire, il s'est passé quelque chose?

- Oui. Xavier est rentré à la maison. On à beaucoup parlé, on est de nouveau ensemble, il est plus du tout question de divorce. Tout est fini.

- Je suis content pour toi, c'est génial.

- Oui je suis tellement heureux, tu peux pas imaginer.

- Ça se voit et ça fait plaisir à voir. Je suis ravi pour vous deux. De toute façon, vous êtes fait l'un pour l'autre, ça ne pouvait pas se finir comme ça.

- On va se réparer, tirer un trait sur tout ça, et reprendre le cours de notre vie.

- C'est super.

- Il m'a chargé de te dire qu'il était désolé de t'avoir mal parlé l'autre fois quand il a cru qu'on était ensemble. Quand il a cru que tu trompais Jeoffrey et qu'il t'a jugé.

- Il était jaloux, ça ne m'a pas blessé, qu'il ne s'en fasse pas pour ça.

- C'est ce que je lui ai dis.

Sur ces mots une foule d'adolescents pénètre dans la pièce. Vingt deux, le compte et bon. J'ai convaincu le patron de Gaspard de le laisser partir avec nous, et de ce fait Jordan vient aussi. Ce sont les deux seuls dans la confidence.

Je demande à tous de m'accorder leur attention et me lance une fois que tout est calme.

- Bien si je vous ai réunis ici, c'est pour vous annoncer une grande nouvelle. Demain après-midi, nous partons tous ensemble pour une semaine de vacances.

- Wo c'est sérieux ?! S'étonne Tony

- Oui, avec Franck et Jean-Baptiste, nous avons organisé ça. On à pris le temps de tout préparer parce que ça ne se fait pas comme ça, ça se réfléchit mais nous avons juger que c'était réalisable et que vous le meritiez.

- C'est trop cool, je suis jamais parti en vacances, ça va être génial ! S'exclame Manoah. On va où ?

- Dans le sud de la France, nous avons loué un grand gîte avec piscine.

- Une piscine encore mieux renchérit, Tony.

- Attention, nous attendons de vous un comportement irréprochable, on ne vous interdira pas de vous amuser mais vous devrez respecter l'endroit ou nous allons séjourner. Si tout est nickel à la fin, nous pourrons envisager de repartir les années qui viennent. Dans le cas contraire, ça sera plus compliqué.

- T'en fais pas on va être sage comme des images. Intervient Hadrien.

- On a confiance en vous. Bon maintenant, vous allez suivre Franck, il va vous donner des sacs de voyages et vous allez faire vos bagages.

Tous commencent à s'en aller quand je lance:

- Johann , approche trente secondes, je voudrait te parler.

Il vient vers moi et je lui donne un petit sac.

- Qu'est-ce que c'est ?

- C'est un haut de combinaison, tu peux le porter par dessus ton binder. Y'a le short qui va avec aussi. On veut que tu profites de la piscine toi aussi, il est hors de question que tu sois pas à l'aise au point de t'en priver.

- Merci beaucoup... C'est vrai que je me sentais pas à l'aise quand tu parlais de piscine...merci d'y avoir pensé.

- De rien. Allez va retrouver les autres.

Il s'en va et Jean-Baptiste me dit:

- Bon bien maintenant, on a plus qu'à aller régler les derniers détails pour demain.

- Oui allons dans mon bureau.

***********
Au même moment chez les parents de Xavier.

PDV Omniscient

Il est neuf heure trente lorsque Xavier arrive chez ses parents. C'est son père qui lui ouvre et il est étonné de le trouver encore en pyjama. D'habitude, à cette heure tout le monde, se prépare pour emmener le petit Théo au foot. Léon l'imforme alors que son petit fils, leur a dit la veille qu'il ne voulait pas aller au football mais qu'il préférait dormir.

- Ne t'inquiète pas il est toujours dans son lit, j'ai bloqué toutes les issues possible et j'ai dormi dans un fauteuil dans le couloir près de sa chambre.

- J'ai eu tellement peur pour lui...

- Je sais mais c'est fini maintenant, il est là, il va bien. Par contre je crois qu'il vous boudera encore un petit moment avec Aurélien...

- Je m'en doute. Mais ça va aller.

- Bon parlons de toi, où tu étais passé? Hier après la retrouvaille de Théo, tu as disparu, et plus de nouvelles, j'ai eu peur moi aussi... T'étais si malheureux... j'avais tellement peur que tu fasses une bêtise...

- Oh Papa non...hier j'avais tellement honte de toutes mes conneries, d'avoir brisé le coeur de mon garçon, de mon mari, que je suis parti. Après j'ai erré, je me suis trouvé un endroit calme et j'ai pleuré, j'ai ressassé....puis le soir...je suis allé voir Auré.

- T'es allé lui parler?

- Oui, on a parlé, pleuré, reparlé...puis je suis resté avec lui. On est à nouveau ensemble.

- C'est super, tu vois je te l'avais dit qu'il t'aimait encore.

- Oui, sa signature sur les papiers et l'autre homme dans sa vie, c'était pour me réveiller une bonne fois pour toute, mais c'était faux. Il voulait pas divorcer et n'avait pas quelqu'un d'autre...

- Il t'aime, il a tout tenté.

- Maintenant faut que je le lui rende bien, que je lui montre aussi que je l'aime.

- Bonne idée.

- Je viens récupérer mes affaires, il est temps que je rentre chez moi et puis j'aurais besoin de maman aussi. Je veux faire un dîner ce soir...mais comme c'est pas mon fort, j'aimerais qu'elle m'aide à faire une recette.

- Pour tes affaires vas-y mais ta mère dors encore, si tu veux, je lui dit de passer chez vous en fin de journée.

- Oui d'accord, Auré rentre vers vingt heures.

- C'est entendu, je lui en parlerais. Vas donc récupérer tout ce que tu as mis dans ta chambre, je vais m'occuper de réunir tout le reste de tes babioles dans la maison.

- Merci Papa.

- De rien mon grand. Je suis tellement heureux pour toi. Et puis pour moi aussi, tu sais que j'adore mon gendre.

- Oui je sais, il vous adore aussi.

- Maintenant je peux te le dire mais ton Matthias, je n'aimais pas ce qu'il dégageait, il n'avait pas l'air tellement amoureux de toi.

- Je crois qu'il voulait surtout m'avoir dans son lit mais il n'aura jamais réussi. Enfin bon, je veux plus évoquer ce sale type. Il existe plus.

- Exactement. Allez file mais soit discret, réveille pas tout le monde.

- Ne t'en fais pas. Par contre pas un mot de tout ça à Théo, on veut lui parler ensemble avec Auré.

- Bien évidemment. Je ne dirais rien.

- Merci Papa, pour tout.

- De rien fils.

***********
PDV Aurélien

19h50

Ça y est, tout est prêt pour demain, avec Jean-Baptiste et Franck, j'ai régler tous les petits détails. Il ne reste plus qu'à partir. Maintenant que je me suis occupé de tout ça, je vais porter mon attention sur mon mari. Je viens de me garer devant notre maison et actuellement je marche vers la porte d'entrée. La main sur la poignée, j'ouvre et lance:

- Mon amour, c'est moi je suis rentré!

- Je suis dans la cuisine.

Je pose mes clé de voiture sur le meuble de l'entrée, retire mes chaussures et vais dans la direction indiquée. Après avoir traversé le petit couloir de l'entrée, j'arrive dans le salon et découvre côté salle à manger, notre table ronde, joliment dressé pour deux. Je souris, et m'empresse de me rendre à la cuisine d'où je perçois des effluves délicieuses.

Je pénètre dans la pièce et découvre mon homme, prêt des fourneaux. Il cesse toute activité quand il m'apercoit et me fond dans les bras. Je l'enserre à la taille et l'embrasse tendrement.

- Que c'est bon de rentrer à la maison et de voir que tu es là.

- Toutes mes affaires sont revenus à leur place. Et moi je suis là ou j'aurais toujours du être, avec toi. Merci de ne pas m'avoir laissé partir, de jamais avoir lâché...

Je pose un nouveau baiser sur ses lèvres et dit :

- C'était impossible que j'abandonne, je t'aurais attendu toute ma vie.

- Je suis pas sur de mériter ton amour mais je vais me rattraper je te promets.

- J'ai vu que tu avais préparé une petite table pour un dîner en amoureux...c'est un très bon début.

- Je veux que tu ressentes que tu es toujours l'homme de ma vie, que t'en doute pas, ça passe par des attentions.

- En effet, ça me rassure et ça me fait du bien. T'as commandé chez quel traiteur ?

- Aucun, j'ai moi-même fait la cuisine. Je te rassure, ça n'est pas une catastrophe, j'ai demandé à ma mère de m'épauler. J'ai tout fait seul avec ses conseils. Tu devrais te régaler.

- Ça sent très très bon. Qu'est-ce que tu nous a préparé ?

- Ça tu le découvrira à table monsieur. Va donc t'asseoir s'il te plaît. Je viens tout de suite.

Je l'embrasse, retire mes bras enroulés autour de sa taille et part m'installer. Il arrive peu après, muni d'un grand plateau et pose une assiette devant moi recouvert d'une cloche. Il fait de même à sa place. Il ouvre ensuite une bouteille de vin et m'en sers un verre, avant de se servir à son tour.

Je bois une gorgée et demande :

- Je peux regarder ce qui se cache sous ma cloche?

- Tu peux y aller. J'ai mis énormément de temps à choisir une recette, mais celle-là m'a semblé parfaite.

- Tu attise ma curiosité là.

- Bien découvre.

J'enlève alors ma cloche, observe mon assiette et sourit.

- Spaghettis aux coquillages, un petit clin d'oeil à ce que je t'ai cuisiné au premier rencard.

- Exactement

- C'est mignon. Bien je vais goûter.

- Oui j'ai hâte d'entendre ton avis.

Je déguste une première bouchée et dit alors qu'il s'impatiente :

- C'est réussit, c'est vraiment très bon.

- Merci. Je suis content que ça te plaise .

- Je suis en train de repartir onze ans en arrière. Ça me rappelle tellement de souvenir dont ma pathétique entrée en matière pour te séduire. " On vous à déjà dit que vous aviez des yeux magnifiques". Quand tu as rétorqué " Oui puis j'ai de la chance, mes parents m'en ont fait créé deux" je me suis senti tellement con.

- Je te taquinais, je voulais t'embêter parce que ton chien m'avait pissé dessus. Mais, même si c'était un compliment basique, ça m'a quand même fait plaisir. Puis tu as su rebondir à mon attaque. Et puis ton culot m'a beaucoup plus aussi. Que tu m'invite à dîner en me disant cash que je te plaisais et que t'étais ravi que mon rendez-vous du jour ait raté, c'était culotté.

- J'avais une accroche à cause de Fripouille, j'ai tenté.

- T'as bien fait.

- Mais le connard, il te plaisait avant qu'il te jette très désagréablement ? Comparé à moi.

- Il était beau mais con alors c'était rédhibitoire. Et toi, au début, quand fripouille a provoqué notre rencontre, j'étais surtout énervé donc je te regardais pas tellement. Ce n'est que lorsque que je t'ai demandé si j'étais beau pour un premier rencard, et que tu me l'a confirmé en ajoutant que tu étais gay, donc bien placé pour donner un avis, que j'ai été flatté. En vrai c'est le soir quand tu cuisinais et que tu étais dos à moi que j'ai pris le temps de te regarder.

- Tu me mattais à ton aise coquin.

- Bien évidemment. Je te trouvais beau, mais en plus de ça, y'avait un charme fou qui émanait de toi, ton regard, ton sourire. Puis t'étais tellement gentil, simple, tout ce que j'aime. Après ça j'ai gouté ta cuisine, c'était délicieux... C'était fini, j'étais charmé, t'avais absolument tout de parfait.

Je souris, flatté, ému, sûrement rougissant et il me demande:

- Et toi, dis-moi, qu'est-ce qui a fait que je t'ai tapé dans l'œil ?

- Quant tu as pété un câble parce que fripouille t'avais pissé dessus.

- Vraiment ?

- Ouais, j'étais mort de rire intérieurement et plus tu t'agacait, plus j'avais envie de rire. Tu avais beau être énervé, vociférer sur moi, j'en avais rien à faire, je voyais juste que t'étais canon. Puis quand je t'ai dit que peut-être le chien t'avais pris pour un arbre...

- Ah ça je me souviens, j'ai rétorqué "Un arbre, un arbre, tu trouve vraiment que je ressemble à un arbre!

- A ce moment j'avais juste envie de répondre, " tout ce que je vois moi c'est que t'es beau à tomber". Bien sur c'est pas ce que j'ai dit. Puis par la suite quand tu es venu chez moi enfin chez ma grand-mère et que tu m'as raconté que tu te faisais souvent recaler parce que tu étais au placard, je t'ai trouvé touchant. Quand tu es reparti je me suis dit que lorsque tu repasserais pour reprendre tes affaires, il fallait que je fasse quelque chose. Et voilà j'ai osé.

- C'est fou en onze années, on ne s'est jamais raconté ça et pourtant on a souvent raconté notre première rencontre.

- Peut-être que ce soir on a besoin de se remémorer ces jolis souvenirs.

- Oui et on en aura plein d'autres encore. Me dit-il prenant ma main.

Je lui souris et il me dit :

- Chéri je voulais te parler de mon idée, tu sais pour ce que j'allais faire maintenant que je suis viré de mon poste.

- Oui dis-moi.

- Tu sais cette fête que tu as organisé au centre, tu te souviens tu avais fait cette activité avec les t-shirts?

- Oui je m'en rappelle très bien

- Bien ça m'a donné une idée. J'en ai ma claque de bosser dans la pub, ça m'apporte rien, je me sens pas épanoui comme ça. Je songe à monter ma propre entreprise et faire vraiment quelque chose qui me plaît. Tu vas me dire ce que tu en penses, je pensais faire des t-shirts imprimés, dont je réaliserait les dessins, puis je les mettrais en vente. Je me disais que je pourrais faire ça au sein du centre et y faire participer les jeunes. Ils pourraient m'amener leurs idées, leurs créativité, et ça leur donnerait une expérience, c'est toujours bon à prendre. Puis ça me permettrait d'être impliqué à ma façon dans le centre. J'ai envie d'en faire partie. J'ai envie d'absolument tout partager avec toi.

-....

- Tu dis rien?...

Je porte sa main contre mes lèvres, l'embrasse tendrement

- Excuse moi, je suis juste ému. C'est vraiment une merveilleuse idée et je serais plus qu'heureux que tu participe à la vie du centre et encore plus ravi de pouvoir passer beaucoup plus de temps auprès de toi.

- C'est vrai, tu trouves ça bien ?

- Mais oui mon amour c'est génial comme idée, je suis tout coeur avec toi.

- Bien sur ça va pas se faire en un jour.

- Ça va de soi mais c'est super les jeunes vont adorer. En parlant d'eux moi aussi il faut que je te dise quelque chose. Tu sais la semaine de vacances que j'ai organisé?

- Hum

- Bien ce que je t'ai pas dit, c'est que le départ, c'est demain après-midi. J'ai l'intention d'y emmener Théo et j'aimerais beaucoup que tu viennes toi aussi...je sais que c'est très rapide, imprév...

- Je viens avec grand plaisir. J'ai été trop longtemps séparé de toi, je te quitte plus.

- Demain matin, on s'occupe des bagages et de parler à Théo.

- On fera ça. Tu as fini? Je débarrasse nos assiettes et je vais attraper le dessert. C'est pas moi qui l'ait fait mais tu adoreras.

- J'en doute pas en tout cas, tes pâtes étaient succulentes, je me suis régalé.

- C'est sur, ça change de la fois où j'ai voulu te faire un gâteau d'anniversaire et qu'il à cramé.

- Le geste m'avait touché, c'était le plus important.

- Oui tu as raison. Je reviens dans deux secondes.

Il part avec nos assiettes, et revient avec celles à dessert, toutes deux contenant un gâteau individuel. Des forêt noire.

- Hum mon gâteau préféré. Tu gâte mon ventre ce soir chéri.

- Je sais que tu adore le chocolat, j'ai voulu te faire plaisir.

- C'est très réussi. Mon amour, je voulais te dire, ça va changer, des moments comme ça, rien que tout les deux, on les multiplieras. Les moments en famille aussi. J'ai pris des mesures. Deux nouveaux éducateurs nous ont rejoints pour me laisser plus de temps avec toi et le petit. Un week-end sur deux, on sera tous les trois, le soir, je rentrerais à des heures raisonnables, et on pourra prendre des vacances.

- Merci Chéri, je comprends que les jeunes aient besoin de toi, que tu leur accorde beaucoup de temps, c'est normal mais notre couple, notre famille doit trouver sa place dans tout ça.

- Bien sur, je me suis laissé submergé mais c'est fini tout ça.

- Je regrette d'avoir été aussi dur avec toi, tu méritais pas ça...tu méritais pas le mal que je t'ai fait...et ma décision...non seulement elle était disproportionné mais en plus, j'étais encore plus malheureux...et quand il y a eu mon agression... je me suis senti encore plus mal...j'avais besoin de toi, de ton amour, mais j'étais trop con pour me l'avouer...

- Xav, c'est fini tout ça, on s'est retrouvé maintenant. Dis-moi, comment tu te sens, tes cauchemars ?

- Ils sont devenus rare...mais les bruits extérieur la nuit me réveille, je dors pas bien...la plus calme que j'ai passé, c'était cette nuit dans tes bras. Mes crises d'angoisses je n'en ai plus...mais la peur, elle est toujours là. J'ai peur de sortir le soir, je regarde souvent derrière moi...c'est dur à supporter mais quand je vois que l'homophobie dans une autre forme, atteint notre fils....c'est d'autant plus terrible.

- Depuis cet incident, plus rien n'est arrivé, ces ordures de parents ont retiré leur gamin de l'école et Théo, j'ai pris le temps de parler avec lui, toi aussi, tu n'as pas à t'en faire, il va bien.

- Oui mais je sais bien que c'est pas le seul incident qui lui arrivera au cours de sa vie...c'est impossible avec tout les cons....

- On le protégera, comme on l'a toujours fait. Et toi mon amour, tu vas te reconstruire, je serais là pour t'y aider, ça ira. Dis-je serrant sa main. - Maintenant on oublie tout ces connards et on savoure notre gâteau et nos retrouvailles.

- Tu as raison. Hors de question que je pense à autre chose qu'à nous deux.

- Bien dit.

Sur ces mots, on s'attaque à nos forêt noires à coups de cuillère gourmande et je me régale de la crème, du biscuit au chocolats et des griottes. ( variété de cerise)

- Eh bien, tu manges ça avec une vivacité! Au moins tu te régale! S'exclame mon mari.

- Ch'est trop bon...j'ador...

- Je vo ..

- Eh merde mon t-shirt je me suis bien tâché. Énonçais-je en frottant avec une serviette de table.

Mon homme se lève et me dit:

- Donne-le moi c'est de la cerise, je vais t'y mettre un coup de détachant tout de suite sinon ça risque de plus partir si on attend.

- Oh et puis je m'en fiche, c'est pas grave. Viens plutôt dans mes bras me faire un petit bisou.

Je l'attire à moi et il s'assoit sur mes genoux avant de poser un baiser sur ma bouche. Il veut se relever mais je le retiens.

- On est bien enlacé, reste là...

- Je bouge plus mais je peux attraper mon assiette ?

- Pioche dans la mienne, je suis calé, je mangerais pas tout.

On partage donc mon dessert et reste en dernier la cerise qui était sur le gâteau.

- Mange la moi j'ai plus de place.

- Une cerise ça passe tout seul, dit-il la prenant entre ses doigts pour la porter à mes lèvres.

J'entrouve alors ma bouche et attrape la petite bille rouge la faisant rouler sur ma langue, avant de la déguster. Un reste de crème sucrée l'entourant me ravit les papilles.

- Hum qu'est-ce que j'aime les pâtisseries...

- Les gâteaux c'est ton péché mignon.

- Oh oui mais y'a beaucoup mieux que ça...

Je glisse ma main dans sa nuque et l'embrasse. Il sourit contre mes lèvres et je dis m'éloignant.

- Y'a rien de plus délicieux que ça...

- Tu crois?

Il sourit, se lève, essuie ses mains sur une serviette et vient se rassoir à califourchon sur moi. Prenant mon visage en croupe, il se dépose sur mes lippes. Il m'embrasse posant de nombreux baisers sur ma bouche. Sa langue finit par venir chercher la mienne et s'ensuit un échange langoureux qui m'émoustille. Et j'ai aucun doute que c'était fait pour. Les lèvres de mon mari me quittent et dérapent sur ma joue, mon cou. Les Je retiens un soupir sous ces sensuels bisou et murmure:

- Mais qu'est-ce que vous faites mon cher monsieur ?

- Ça ne se voit pas? J'ai très... très envie de vous...vous êtes bien trop attirant...pour que je puisse résister. Me glisse-t-il à l'oreille

- Vous me croyez si facile beaugoss...

- Je ne sais pas...mais sachez que je vais de ce pas m'étendre sur le lit conjugal...et que je suis tout à vous...si l'envie vous prend de me rejoindre...

Il accorde geste et paroles se levant et partant vers la chambre. Je me lève d'un bond et le suit en vitesse. Il s'allonge sur le lit et je viens le surplomber de mon corps. Main posé de part et d'autre de ses épaules, je me soutiens bras tendu au dessus de lui.

( Auré dessus,comme je me le suis imaginé. En revanche Xavier, je n'ai pas vraiment réfléchit à son physique)

A seulement quelques centimètres de ses lèvres, je lui susurre:

- J'espère que tu as de l'énergie parce qu'après six mois d'abstinence... Va falloir se rattraper.

- Hum on va faire l'amour pendant six mois Non-Stop.

Je ris et rétorque :

- Fais gaffe je pourrais te prendre aux mots.

- Sinon tu peux me prendre tout court, qu'est-ce que tu en penses?

- J'adore cette idée, répondais-je avant de m'unir à ses lèvres.

**

Comme le chapitre est un peu long, le lemon sera pour le suivant. :)

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