Chapitre 3 - Je vais me battre pour toi
Alrick: Nouveau venu au centre
JB/Franck Éduc
PDV Aurélien
Mardi 13 Avril
Comme prévu j'ai fait visiter a Alrick tout le centre. Ça a été assez rapide puisque l'immeuble ou il vit contient que des appartements. Quant au deuxième bâtiment, il a pu découvrir au rez-de-chaussée, mon bureau, ceux des psychologues, et aussi la grande salle a manger, la salle de détente ou se trouve billard, babyfoot, bibliothèque et d'autres passe-temps puis les cuisines et la lingerie. Les niveaux aux dessus n'étant que des appart, j'ai arrêté la visite et je lui ai alors présenté tout le monde a commencer par Franck et JB. On ne l'a pas tout de suite fait parler de son calvaire, on veut bien le mettre a l'aise avec nous, avant qu'il n'en parle. On lui a alors parlé des règles de vie du centre, de ses colocs puis sa meilleure amie est venue lui rendre visite alors on les as laissé ensemble. On est retourné à nos activités un petit moment puis huit heures a sonné le repas du soir. J'ai grignoté plus que mangé et j'ai souhaité une bonne nuit a tous et a présent je quitte les lieux.
*****
20h30
Une fois dans ma voiture, je prends la direction de la maison de mes beaux-parents. Je suis un peu inquiet quant a l'accueil qu'ils vont me réserver mais il faut que je vois les miens. J'arrive à leur maison un petit quart d'heure de route plus tard et ne tarde pas a aller sonner.
C'est ma belle-mère qui m'ouvre, Blandine.
- Oh c'est toi Aurélien dit elle me souriant
- Oui est-ce que je peux entrer, je voudrais voir mes hommes?
- Hey bonjour toi, lance mon beau-père qui arrive dans son dos. Comment va tu?
- Pas vraiment la forme dis-je alors que Leon me fait entrer.
- Notre fils nous as dit pour vous...on est vraiment désolé. On le comprend, mais sa décision est beaucoup trop radicale. Un simple break pour te faire comprendre et entendre raison aurait suffit...détruire un si beau mariage...on a essayé de lui faire entendre raison mais il est borné. En plus on est certain qu'au fond de lui, il t'aime encore. Dit belle-maman
- De toute façon c'est pas parce qu'il a rencontré ce type que je vais lâcher l'affaire, je vais me battre pour le garder.
- Tu as bien raison mais comment ça il a rencontré quelqu'un? S'etonne-t-elle
- Il ne vous l'a pas dit?
- Non ça on était pas au courant. Répond Blandine
- Il a trouvé ailleurs de l'affection vu que je lui en donnait plus...enfin pour l'instant y'a rien eu de concret entre eux...mais maintenant qu'il m'a quitté...
- Je pense que notre gamin a pris une décision dont il a pas encore conscience et qu'il finira par te retomber dans les bras. Ce type ne sera jamais toi... c'est l'affection de cet homme qu'il va recevoir, mais c'est la tienne qu'il veut et personne d'autre pourra la lui donner...
- Oui j'espère que tu as raison beau-papa. Ils sont là?
- Theo est dans sa chambre, il choisi une bd pour lire avant de s'endormir...Xavier lui est parti faire un tour...
- Je vois...
- Je suis désolé mon chéri
- Ce n'est pas de ta faute Blandine. Je vais voir mon garçon.
Je quitte le salon, dans lequel je m'étais avancé, suite a l'entrée en empruntant les escaliers qui montent a l'étage. Arrivé a la chambre de mon fils que ses grands-parents ont aménagé pour quand il dort ici, je toque a la porte.
Theo assis sur un des côtés du lit est penché en avant cherchant dans une caisse une bande dessinée. Aussitôt qu'il me voit, il se tourne face a sa tête de lit me montrant son dos. Il me boude.
- Theo, je suis vraiment désolé.
-...
- Chéri je sais que tu m'en veux et tu as raison, j'ai été un bien mauvais papa avec toi ces derniers temps. Je vais arrêter mes bêtises maintenant et je vais être plus présent pour toi. Je te demande pardon si je t'ai rendu triste, je recommencerais plus. Dis-je venant m'assoir non loin de lui sur le lit
- La semaine prochaine j'ai un match de football, tu viendra me voir jouer? dit-il se retournant et me lançant un regard plein d'espoir.
- Je raterai plus un seul de tes matchs mon chéri.
Il me sourit et me saute dans les bras. Soulagé je le serre contre moi quelques secondes puis l'étreinte se défait. Le sourire de mon fils disparaît aussitôt et il me dit:
- Papou il m'a dit que vous allez vous séparer parce-que vous êtes plus heureux ensemble, c'est parce-que tu l'aimes plus?
- C'est ce qu'il t'as dit?
- Non mais je l'ai compris. Il disaient souvent a papy et mamie le weekend quand on mangeait avec eux, que tu étais jamais à la maison, que tu lui manquait, qu'il te parlait mais que ça changeait pas. Puis des fois le soir quand il croyait que je dormais, je l'entendais pleurer...alors j'ai pensé que si t'etais plus avec nous c'est parce-que t'etais plus amoureux de lui et que tu m'aimais plus non plus.
- Theo...je t'aimerais toute ma vie et Papou je l'aime aussi très fort. Tu l'entendais pleurer?
- Parfois oui...je voulais aller le voir mais il m'aurait dit que je devais pas être debout si tard. Si t'es encore amoureux pourquoi vous vous séparez alors?
- Parce-que Papou est fâché contre moi. Comme a toi je lui ait promis de choses et j'ai jamais tenu mes promesses. Il arrive plus a me pardonner maintenant.
- Pourquoi tu as pas tenu tes promesses? Moi je veux pas que vous vous quittiez...
- J'ai été nul, très nul mais je vais essayer de me faire pardonner par Papou, moi non plus je ne veux pas qu'on se sépare.
- Et si t'y arrive pas?
- Et bien, Papou et moi, on vivra plus au même endroit alors tu auras une chambre chez Papa et une chez Papou.
- On sera plus jamais tous les trois?
- Je vais tout faire pour qu'il me pardonne et pour qu'on soit a nouveau réuni, mais ça peut prendre du temps. Si ça ne marche pas, on continuera a faire des sorties ensemble de temps en temps tous les trois, mais Papou et moi on aura chacun notre maison.
- C'est nul!
- Je sais mon chat. Allez il est temps de te mettre au lit.
Il attrape sa BD et part se glisser sous la couette.
- Mamie elle a dit que je pouvais lire un peu avant de dormir.
- Elle a raison mais pas trop tard d'accord?
- Oui papa!
- Je vais aller rejoindre papy et mamie.
Je me lève, me penche sur lui et dépose un baiser dans ses cheveux bruns. Je le regarde ensuite dans les yeux et lui murmure:
- Mon coeur Papou et moi on t'aime très fort, pour toujours. Ça, ça changera jamais.
- Je vous aime aussi.
- Bonne nuit mon coeur. N'éteint pas trop tard.
- Promis!
Je lui souris et alors que je sors de sa chambre, il commence à lire. J'ai rien montré devant lui mais j'ai le coeur en vrac. J'échange quelques mots avec mes beaux parents puis quitte la maison. Je suis main sur la portière de ma voiture quand celle de mon mari pénètre dans l'allée. J'attends qu'il en sorte et lui lance, ne pouvant m'en empêcher:
- T'étais avec lui, t'as pas perdu de temps...
- Je suis allé au supermarché en dernière minute. Notre fils a besoin de bonbons parce-qu'un de ses camarades fête son anniversaire demain a l'école. Voilà ou j'étais. Et toi qu'est-ce que tu fais la?
- Je suis venu voir mon fils, j'ai encore le droit quand même?
- Bien évidemment. J'ai jamais dit le contraire. Je suis juste étonné de te voir si tôt.
- J'ai rattrapé les choses avec lui, je vais reprendre mon rôle de père sérieusement.
-,C'est bien.
- Laisse moi te montrer que je peux aussi me rattraper dans mon rôle de mari, Theo souffre de cette séparation..Laisse-moi essayer de recoller les morceaux..
- Ça m'attriste mais je ne veux pas revenir en arrière. J'ai pris ma décision...
- Pourquoi tu m'as pas dit que je te manquais tellement que tu en pleurait...?
Il me regarde avec une lueur étonné dans le regard alors j'ajoute:
- C'est Théo qui t'as entendu...pourquoi tu m'as pas dit que tu te sentais aussi mal?
- Ça n'a plus d'importance maintenant.
- Bien sur que si mon amour, t'avoir fait pleurer ça me bousille...j'étais loin d'imaginer que je te rendais malheureux a ce point...
- Je pense pas que ça aurait changé quelque chose que tu le saches.
- Ça aurait été un électrochoc bien suffisant pour me faire réagir sans aller jusqu'à une demande de divorce et je suis certain qu'on serais pas séparé aujourd'hui...
- Retourne pas la faute sur moi. Si tu m'avais regardé un petit peu plus tu l'aurais vu...Avant quand tu faisais attention à moi, j'avais rien besoin de dire pour que tu me comprenne...
- Je suis vraiment vraiment sincèrement désolé mon amour. Je nous ai éloigné l'un de l'autre, j'ai négligé ma famille et je comprends totalement que tu m'en veuille mais un divorce c'est disproportionné...que tu attende que je me rattrape avec toi, que je te prouve que je t'aime et que je peux redevenir ce mari et ce père présent et que pour ça tu ais besoin de faire une pause, y'a pas de problème, je le mérite. Mais pas le divorce...le divorce c'est quand il y a plus rien dans un couple... Et je sais que tu m'aimes encore, je le vois dans tes yeux.
- Je regrette c'est trop tard. Je te l'ai dit et je te le redis, je ne vais pas revenir en arrière.
- Tu penses même pas ce que tu dis...je suis certain que t'as envie de me la donner cette toute dernière chance, t'es au bord des larmes.
- Non j'ai pas envie de te la donner, je te l'ai dit, je t'en ai assez donné j'en ai marre. On est arrivé à un point de non retour.
Sur ces mots, il sort son téléphone de sa poche et le porte a son oreille, mettant fin a notre conversation. Ce que j'entends ensuite me fait l'effet d'un coup de poignard dans le dos.
" Matt ça tiens toujours ta proposition pour dîner ce soir?"
"....''
" Ok je me fais beau et jpasse te prendre chez toi"
Il raccroche et me lance:
- Tu m'excuse mais comme tu l'as compris j'ai a faire.
- Si en faisant ça tu veux me faire du mal, je te félicite c'est très réussi...dis-je les yeux humide. - En revanche si tu crois que te rendre détestable va me faire cesser de t'aimer, ou va me faire signer ta demande de divorce, tu rêves. Je sais très bien que tu fais ça pour couper court a notre discussion parce-que t'es mal a l'aise et que tu lutte contre l'envie de me donner une autre chance. Blesse-moi autant que tu veux , je t'aime et quoi que tu dises je sais que toi aussi alors je vais me battre pour retrouver la famille que j'ai construite. Je vais me battre pour toi Xavier...ce type ne me prendra jamais l'homme de ma vie. Jamais.
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