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Chapitre 28 - Je sais pas ou j'en suis...

Mardi 8 juin

18h00

Je viens d'aider mon fils à terminer ses devoirs, et le coeur lourd, je pars m'isoler. J'ai un gros coup de mou ce soir. Je laisse mon Théo avec les jeunes, Franck et Jean-Baptiste et regagne mon bureau. Je m'assois sur mon siège, croise les bras sur le meuble et y enfouit ma tête. Mes larmes se mettent à couler, aujourd'hui ça va pas. Je faisais ce que je pouvais pour être solide mais je tiens plus. J'arrive plus à faire bonne figure.

Des coups frappent à la porte de mon bureau et Jean-Baptiste s'annonce. Je lui réponds qu'il peut entrer, mais ne bouge pas d'un poil.

- Oula, toi ça va pas? Dit-il une fois la porte ouverte.

- Si je suis juste fatigué.

- Un aveugle sentirait que tu vas mal, t'as la voix tremblante...

- Juste un coup de mou, je vais me reprendre.

J'entends les pas de mon meilleur ami s'approcher de moi et bientôt sens sa main contre mon épaule.

- J'ai entendu ce que t'as raconté Théo... c'est ça qui te mine?...

- Entre autre...dis-je relevant la tête, découvrant JB assis sur mon bureau juste à côté de moi.

- C'est horrible d'entendre ça pour un enfant...

- Tout ça me fait douter d'un tas de choses, avoir deux papas, ça va lui attirer de la méchanceté, de la violence...est-ce qu'on a pas eu tord, est-ce qu'il aurait été mieux avec d'autres, tu crois qu'il est heureux avec nous?...

- Auré...ton petit gars, il rêve que d'une chose, que ses papas se réconcilient, pour retrouver sa famille. Il vous aime et il est heureux que vous soyez ses papas, même si en ce moment il vous boude. Ce n'est pas de votre faute s'il subit ce genre de comportement, vous ne faîtes rien de mal. Si les parents de ses enfants, et les parents de ses adultes, leur avaient appris que la famille peut prendre pleins de formes différentes et qu'il n'y a rien de mal à ça, il n'y aurait pas ces mots, ni ces violences.

- Tu as raison je le sais...je sais que c'est cette société, ce monde pourri qui veut ça... mais j'ai vraiment un coup de blues ce soir et je dis n'importe quoi. Je doute de tout.  Xavier me manque JB, il me manque comme jamais il m'a manqué et je commence à perdre espoir et à me dire que je l'ai peut-être définitivement perdu...et ce constat me brise le coeur. La vérité, c'est que j'ai fais éclater notre famille et que j'suis complètement paumé depuis. Je me lève le matin, je m'endors le soir dans un lit vide. Quand je vais dans notre armoire et que je vois, jour après jour, que plus un seul de ses vêtements n'est là. Quand je vais à la salle de bain et que sa brosse à dent n'est pas à côté de la mienne,  c'est comme si on avait jamais vécu ensemble. Tout ce qu'il me reste de lui, c'est nos photos et son costume de marié dans une housse.

- Ça doit être horrible...ça m'attriste tellement pour toi cette situation... mais faut pas que tu lâches, Xav  t'aime encore...

- Tu crois vraiment ?

- Le peu que j'ai pu le voir ces derniers  temps, j'ai bien vu qu'il était malheureux...

- Il est mal surtout à cause de son agression...

- Bien sur mais y'a qu'a voir comment il te regarde, il t'aime toujours c'est sur. Y'a les regards, le fait qu'il soit passé de son plein gré à la fête au centre, le fait qu'il t'ait embrassé, qu'il t'ait laissé le prendre dans tes bras.

- Il le fait aussi avec l'autre...

- S'il comptait tant que ça pour lui, il n'y aurait aucune ambiguïté avec toi. Et c'est loin d'être le cas. Et quelque chose me dit que son "mec" n'est pas au courant de ce qu'il y a eu entre vous.

- Xavier lui raconté que je l'ai embrassé par surprise.

- C'est qu'il se rend bien compte que ce qu'il fait avec toi n'est pas normal pour un couple séparé. Ne laisse pas tomber, il est en train de te revenir, peu à peu...il va finir par se rendre compte qu'il a fait une connerie.

- C'est tout ce que je souhaite...

- Allez viens, reste pas tout seul à déprimer ici, c'est pas bon.

- Ouais allons retrouver Théo.

Je suis, Jean-Baptiste et nous ne tardons pas à nous rendre à la salle à manger. On prend le repas avec les jeunes puis je rentre à la maison avec le petit. Une fois au lit, je le rassure encore une fois par rapport à ce qu'il s'est passé à l'école et lui dit que j'irais parler à la maîtresse et à la directrice quand je le déposerais le lendemain. Après un peu de lecture, je lui fais un bisou et lui souhaite une bonne nuit.

De mon côté je regagne ma chambre, et regarde une fois de plus cette place vide dans mon lit. Mon coeur se serre. Être seul dans les draps, sans l'homme de ma vie, c'est le manque le plus cruel à supporter. Ça prendra le temps qu'il faudra mais je baisserais pas les bras. Aussi dur que ce soit.

*********
Le lendemain

Mercredi 9 Juin

17H45

Aujourd'hui la journée fut calme. J'ai d'abord commencé par emmener Théo à l'école et évoqué avec sa maîtresse les mots qu'il y a eu entre les garçons. Elle n'avait bien sur rien entendue de tout ça et m'a dit qu'elle en informerait la directrice. Je lui ait bien fait savoir qu'elle aurait du écouter mon fils jusqu'au bout au lieu de le couper dans ses explications. Dans une dispute, on écoute les arguments des deux personnes pour pouvoir prendre une décision juste. Elle s'est excusée et je suis reparti direction le centre.
Rien à signaler là-bas, pas de mauvaise surprise avec Yanis et Manoah, ni avec aucun autre de mes jeunes.

Non aujourd'hui ce fut sans accroc, la seule chose qui m'agace c'est que je n'ai aucune nouvelle de Xavier que j'ai appelé à plusieurs reprises, et à qui j'ai laissé deux trois messages au sujet de notre fils.

Là il est presque dix-huit heures, et il n'est toujours pas là alors que notre rendez-vous approche. Assis sur une chaise dans un des couloirs de l'école, je patiente. Je commence à me demander ce qu'il fait, quand enfin je le vois arriver dans le couloir. Il accélére le pas s'installe sur un siège à côté de moi.

- Ouf j'ai cru être en retard.

- J'ai bien cru que tu viendrais pas. Tu as pas vu que j'avais cherché à te joindre ? Je t'ai laissé plusieurs messages.

- Si j'ai vu mais je pouvais pas répondre.

- Je t'ai appelé aux heures de tes pauses. Laisse moi deviner, t'étais avec lui   C'est pour ça que tu as pas pris le petit avec toi cette semaine, pour être avec ce type?...

- Mais non, puis j'annulerais jamais une semaine de garde pour passer du temps avec Matt.

- C'est au sujet de Théo que j'appelais, c'est pas compliqué de trouver cinq minutes pour me rappeler.

- Je suis désolé Auré ok...j'étais pas bien, j'ai fait plusieurs crises d'angoisses...c'est parce que je suis mal que je t'ai demandé de prendre ma semaine...

- Ça c'est intensifié ?

- Oui. Samedi j'ai eu un appel du commissariat, y'a eu une nouvelle agression Vendredi dernier..les flics m'ont convoqué pour demain....ils pensent que mon troisième agresseur est peut-être dans le lot. Si je t'ai demandé de garder Théo à ma place, c'est parce que je fais crise sur crise, parce que je suis complètement tétanisé à l'idée de le revoir, ou de pas pouvoir le reconnaitre...j'ai une peur monstre...

- Et moi qui m'énerve sur toi, pardon je suis désole....si tu veux demain je peux me libérer pour te soutenir.

- C'est gentil mais ça ira, mes parents viendront.

- Je suis vraiment con parfois...excuse-moi, c'est juste que je voulais te dire quelque chose d'important...et puis je suis jaloux alors je m'imagine n'importe quoi...

- Je comprends et je t'en veux pas...je m'excuse de pas t'avoir répondu, il s'est passé autre chose avec le petit ?

- Oui...mais je sais pas si tu es en état d'entendre ça...

- Je veux savoir, qu'est-ce qu'il a fait comme nouvelle bêtise ?

- Il a rien fait.

- Jean-Baptiste m'a parlé de bagarre et d'insultes à la maîtresse ?

- Il m'a expliqué que le nouveau le traitait encore de bébé, et que c'est pour ça qu'il l'a tapé. Le garçon aurait simulé une douleur vive puis aurait pleuré pour se faire repérer par la maîtresse.  Elle l'a grondé puis lui a dit qu'elle allait nous prévenir. Pas content Théo a dit la ferme lorsqu'elle s'est éloigné. Elle l'a pas entendue mais le gosse a répété, en lui disant qu'elle le virerait. Ce qu'elle a pas perçu aussi c'est ce que le gamin lui a dit après...

- Il a dit quoi?

- Que de toute façon, il allait brûler en enfer parce qu'il était un enfant de PD....

Sur ces mots, je vois mon mari, essuyer ses yeux qui se sont inévitablement humidifié.

- T'en fais pas Xav, je lui ai parlé, je l'ai rassuré...

- Est-ce que ça s'arrêtera un jour, cette violence...cette haine...

- J'espère un jour... tu sais si c'est trop dur pour toi, j'y vais seul, t'inquiète pas que je lâcherait rien pour défendre notre fils et faire réagir la directrice.

- Non ça va aller, je vais venir...je vais me reprendre.

Et il se reprend très rapidement car la directrice vient nous chercher et nous  entraîne avec elle dans son bureau. Elle nous fait installer, puis peu après nous sommes rejoint par un couple qui sans aucun doute sont les parents de Viktor.

Les garçons eux ne sont pas là mais à la garderie en attendant qu'on vienne les récupérer.

- Bien, si je vous ai convoqué ici, c'est pour parler de ce qu'il s'est passé hier après-midi entre vos enfants. Comme je vous ai expliqué, ceux-ci en sont venu aux mains et c'est pourquoi il me semblait important qu'on se rencontre.

- Nous aussi nous avons bien besoin de vous rencontrer, on aurait aimé savoir quel genre de personnes sont en contact avec notre fils avant de l'inscrire ici. Intervient l'homme.

- Qu'est-ce que vous sous-entendez par-là ? Dis-je. Soyez vous-même exprimez votre pensée. De quel genre de personnes parlez-vous ? Précisez, assumez.

- Vous n'avez pas honte de briser la vie d'un enfant? Questionne la mère.

- Stop ça suffit. On est pas là pour débattre mais pour parler de vos enfants. Monsieur et Madame Prévant, je n'ai pas de compte à vous rendre sur les familles qui inscrivent leurs enfants dans mon école. Maintenant on va s'en tenir à ce pourquoi je vous ai fais venir. Selon les dires de vos enfants Viktor aurait eu des moqueries envers Théo, et celui-ci s'en serait défendu par la violence.

- Tout à fait, d'ailleurs notre fils à un énorme hématome à la cuisse.   Commente le père de famille.

- Théo va recevoir une punition pour son mauvais comportement.

- Une punition c'est tout? Alors dans vos écoles on peut taper les autres sans problème ? S'insurge Madame Prévant

- Non certainement pas, et c'est pourquoi une sanction va être donnée. Maintenant il ne faut pas oublier que votre fils, à provoqué le fils Roussel. Un garçon qui est d'ordinaire absolument pas violent, qui n'a jamais tapé un camarade auparavant.

- Et alors parce qu'il a jamais tapé, il s'en sortirais avec une simple punition...notre fils s'est moqué, c'est de leur âge, c'est pas bien méchant...

- Ah bon? Traiter quelqu'un de bébé, oui dans les cours de récré ça peut arriver, je le conçois mais que votre fils dise au notre qu'il va aller brûler en enfer parce qu'il à deux papas, c'est normal ça ? C'est pas du tout méchant ?

- Ce que vous faites n'est pas normal, vous le savez très bien, votre couple c'est une atrocité mais faire subir ça à un enfant c'est monstrueux ! Rétorque la mère de famille.

- Lui faire subir quoi Madame? Le fait d'avoir deux parents aimants? Plutôt que de l'avoir laissé à l'ASE?  Lui renvoi Xavier

- Vous savez très bien ce qu'elle veut dire! Faites pas semblant de pas comprendre.

- Lui faire subir le fait d'avoir deux papas, c'est pas ça dont pâtit notre fils. Avant de dire qu'un enfant est malheureux dans la famille qu'il à posez lui la question, au lieu de parler pour lui. Ce que subit notre garçon, c'est pas d'avoir deux papas, ce qu'il subit c'est la cruauté. La cruauté des autres, de vous, de celle que vous inculquez à votre enfant, parce que un petit garçon de sept ans ne dira pas des choses comme ça, il le répète de ce qu'il entend des grands. Théo est heureux avec ses papas, ce qui le rend malheureux, c'est ceux, qui  comme vous qui disent du mal de sa famille. Si personne critiquait, ni ne disait de méchanceté sur sa famille, il ne subirait rien. C'est pas de notre faute la haine à son égard, mais la vôtre, et celles des autres qui pensent comme vous.

- Notre fils n'a fait que dire la vérité, vous n'êtes pas normaux, vous êtes des détraqué et c'est ce que va devenir votre gamin un détraqué...

Je me crispe sur mon siège et m'apprête à lui rabattre le caquet quand une main sur mon poignet et des paroles m'interromptent:

- Laisse tomber chéri, c'est que des cons pourri jusqu'à la moelle, on pourra rien en tirer.

- Bien reprenons. Intevient la directrice un peu depassée. -Monsieur et Madame Prévant, je ne tolère aucune discrimination, quelle qu'elle soit au sein de mon école.

- Comment pouvez vous adhérer à ces choses là?

- Je vais être claire, si vous voulez que votre fils Viktor continue à fréquenter cette école, il va devoir arrêter immédiatement de proférer de telles paroles, c'est inacceptable. Si ça ne change pas, je ne le garderais pas ici.

- C'est ce qu'ils font eux qui est inacceptable et que vous les souteniez, c'est une aberration ! Gronde l'homme.

- L'aberration c'est de dire à un petit garçon qu'il va être brûlé en enfer, et c'est une évidence que votre fils répète ce qu'il entend.

- La liberté d'expression et d'opinion vous connaissez ? Notre fils ne fait que s'exprimer. On est dans un pays libre.

- Tout à fait, Monsieur Prévant, un pays libre qui m'autorise à instaurer les règles dans mon établissement, qui m'autorise à interdire toute discrimination. Si vous n'êtes pas en accord avec ça, il vous faudra inscrire votre enfant ailleurs.

- C'est bien notre intention. Viktor ne viendra plus ici. Hors de question qu'il grandisse parmi des personnes qui cautionnent ça.

- C'est ça, rentrez-lui toutes vos idées d'arriéré dans la tête, mais éloignez votre haine  de notre fils, allez cracher votre venin ailleurs. Lançais-je

- Messieurs, Madame, on vas s'arrêter là, vous pouvez aller récupérer vos enfants.

Les Prévent très contrarié, se lèvent et quitte fort rapidement le bureau de la directrice. Quand à Xavier et moi, on déguerpis beaucoup moins vite, prenant le temps de saluer la femme.

- Merci d'avoir été juste.

- C'est bien normal, quand des règles ne sont pas respectées ou ne veulent pas l'être dans mon école, je prends une décision en conséquence. 

- C'est pas tout le monde qui à cette réaction.

- Je me doute, il y a encore beaucoup de progrès à faire dans certaines mentalités. Nous avions déjà évoqué le racisme en classe et les élèves furent très réceptif. Ce qu'il faut c'est apprendre aux enfants qu'ils ne sont pas obligé de toujours faire et penser comme leur parents. Je penserais à faire une intervention sur l'homosexualité et l'homoparentalité, ça peut être constructif pour les enfants.

- J'approuve cette idée entièrement mais je ne sais pas si tous les parents seront ouverts à ça, même s'ils n'ont aucun problème avec nous. Ils auraient peut-être peur que leurs enfants entendant ça, deviennent ou veuillent faire comme nous. Dit Xavier

- Je parlerais aux parents, en évoquant ce qu'il s'est passé avec le petit Viktor. Encore une fois j'organise ce que je veux dans mon école puis ils seront libres de ne pas y faire assister leur enfant. Mais si en tant que simple directrice, je peux inculquer aux élèves le respect de la différence, et faire progresser les mentalités de futures générations, je m'y attèle.

- Je trouve que c'est une excellente idée Madame. Merci à vous. Xavier et moi en sommes très touchés.

- Justement vous pourriez venir ce jour là, comme ça les enfants pourront vous poser des questions à vous et même à Théo, ça leur permettra de voir et comprendre que rien n'est mal, ni dans l'amour entre garçons ou filles, ni dans le fait d'être deux papas ou deux mamans.

- Ça sera avec plaisir pour moi? Xavier?

- Oui je suis d'accord aussi.

- Bien je vais tâcher de prévoir ça, ça sera peut-être reporté après les vacances d'été, on a encore pleins de choses à voir.

- Ça ira très bien. Bon allons chercher notre fils. Bonne soirée Madame.

- A vous aussi

On quitte le bureau et nous traversons un long couloir. On marche vite sur le lino couinant, quand soudainement Xavier s'exclame :

- Des toilettes, désolé faut que je fasse un arrêt pipi.

Il s'engouffre dans la pièce avant de foncer dans une cabine. J'attends quelques courtes secondes puis le voit sortir en râlant. Il se lave les mains rapidement et s'énerve à nouveau.

- Qu'est-ce que t'as?

- Rien c'est juste cette ceinture de merde qui veut pas s'attacher.

- Si tu t'énerves ça va pas aider.

- J'aimerais bien t'y voir avec cette ceinture à la con.

Il s'agace de plus en plus alors je finis par agir, dégage ses mains, et attrape les deux pans, en lui montrant calmement comment s'y prendre et la ferme en seulement quelques secondes. Une fois ça fait, je relève le regard vers lui et dis "tu vois, ça s'attache quand on est calme". Nos visages sont relativement proche à cet instant, et je peux très bien voir ses joues rougeoyantes.

- Tu rougis, c'est adorable.

- N'imp...

Je ne le laisse pas finir et l'embrasse, mes mains toujours accroché à sa ceinture. Il répond à mon baiser puis finit par me repousser.

- Auré non...

Je le relâche, m'éloigne et rétorque.

- Quand tu m'as embrassé, t'avais plutôt l'air de dire oui. Et me sort pas ton excuse bidon comme quoi, t'avais besoin de chaleur, de réconfort ou quoi que ce soit.

- J'allais pas dire ça.  J'ai eu un moment de faiblesse, je le reconnais.

- T'as répondu à mon baiser ou j'ai rêvé?

- Je t'ai embrassé.

- Alors arrête de trouver des excuses ridicules. Tu dis plus vouloir de moi mais tu répond à mon baiser à l'hôpital, pareil aujourd'hui et tout à l'heure, tu m'appelles " chéri " dans le bureau de la directrice. Tout ça, un couple séparé ne le ferait jamais, c'est totalement ambigu. Moi je veux que tu m'expliques, tu joues avec mes sentiment là, on en est où tous les deux? Si tu veux qu'on divorce, c'est quoi tout ça ?

- Je sais pas Auré....je suis paumé, je suis complètement perdu. Je joues pas avec toi ou plutôt j'ai jamais voulu me comporter comme ça. Je comprends que tu comprennes rien mais moi encore moins....je suis à l'ouest, je sais pas ce que je veux, ce dont j'ai envie....je sais pas si je veux revenir vers toi ou si c'est fini et si je veux être avec Matt...je sais pas....me répond-il les yeux embués.

- Tu es en train de me dire qu'il serait pas impossible que tu me reviennes?

- Je peux pas répondre à ça, je te dis juste que je sais plus ou j'en suis, dans ma vie amoureuse et même dans ma vie tout court.  M'en veux pas mais, je te laisse récupérer le petit, faut pas qu'il me voit dans cet état, puis je dois me préparer mentalement pour demain et là je vais pas bien du tout...je veux pas qu'il me voit comme ça

- Ok. Tu me diras tout de même si c'était bien ton agresseur? Donne moi des nouvelles d'accord?

- Oui je te dirais.

- Bon, bien alors je te dis à ce week-end, tu viendras prendre le petit après le match.

- Bien sûr.

- Alors à ce week-end. Prends soin de toi.

- Toi aussi.

Je quitte les toilettes en premier et me dirige vers la garderie. Le coeur à nouveau gonflé d'espoir, je rentre à la maison avec mon fils. J'espère très bientôt, qu'on sera à nouveau trois.

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