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Chapitre 22 - Théo ! Arrête-toi ! Théo stop!


Dimanche 2 Mai.
PDV Omniscient

8h30

Xavier est en compagnie de ses parents en train de prendre son petit déjeuner. Lorsqu'il aura terminé, il ira au club de foot du quartier pour récupérer son fils après son match. En attendant, il boit tranquillement son café, alors que son père lit le journal sur sa tablette et que sa mère elle feuillette son magazine de cuisine qu'elle reçoit toutes les semaines.

Blandine évoque à ses hommes son envie de cuisiner du poulet au citron avec une purée maison quand une musique vient la troubler sur sa lancée.

Xavier s'empare aussitôt de son téléphone et décroche en voyant le prénom Matthias s'afficher. Il préfère même pas se lever pour s'éloigner car ces côtes restent douloureuses particulièrement quand il s'assoit ou se lève.

- Allo, Matt

- Hey Xav, comment ça va?

- Ça va bien, et toi ?

- Super, je voulais te dire, je suis encore désolé pour hier soir de pas avoir été avec toi.

- Non mais c'est rien t'en fait pas, tu pouvais pas te faire rembourser le billet du match puis tu attendais ça depuis longtemps. C'était bien ?

- Ouais géant dommage que je n'avais pas de place pour toi, l'adversité a été laminé, t'aurais vu ça c'était dingue!

- Oh tu sais le rugby c'est pas vraiment mon truc mais je veux bien te croire.

- Et toi du coup, tu as fais quoi de ta soirée ?

- Je suis allé dîner au restaurant avec mes parents. On s'est régalé.

- C'est cool. Que dirais-tu si ce soir, je te proposait qu'on se retrouve pour une séance de ciné?

- Mmm désolé ce soir c'est impossible, je garde mon fils cette de semaine, je vais d'ailleurs aller le chercher dans peu de temps.

- Ah oui c'est vrai. Du coup on se voit la semaine prochaine?

- Pas si loin, je te rappelle vite.

- D'accord bisou

- Bisou. A très bientôt.

Lorsqu'il repose le téléphone, il sait que même sans écouter, ses parents, étant à côté, on forcément tout entendu. Comme il sait qu'ils ont très envie de faire des commentaires, il leur lance:

- Je vous écoute, des remarques à faire?

- C'est ta vie privée Xavier et ça ne nous regarde en rien, cela dit je ne me souviens pas d'avoir diné au restaurant. Je suppose donc que nous devons tenir, à ton nouveau copain, le même discours s'il en vient à nous en parler, donc ça nous concerne. Argumente Leon

- Oui vous serez gentil de ne pas mettre de l'huile sur le feu en disant où j'étais réellement, il le prendrait très mal.

- Tu sais bien qu'on ne dira rien rétorque sa maman.

- Cela dit si je peux me permettre mon grand, tu veux un compagnon plus présent pour toi et hier soir, Matthias te relègue au second plan pour voir un match de rugby...pour l'instant c'est pas ce que j'appelle un homme présent. Ose son père

- De toute façon, je sais que vous trouverez la moindre chose qui déraille pour le critiquer.

- Non Xavier, nous ne nous abaisseront pas à de telles choses, nous avons des comportements plus adulte que ça. Je faisais juste une constatation. Tu reproche des choses à Aurélien qui ne sont pas forcément plus respectées par ton copain actuel, je te le fais juste constater. Il te fait passer après et même s'il à beaucoup fauté avec toi, je ne pense pas que ton mari t'aurais délaissé pour un truc aussi insignifiant qu'un match de rugby.

- Je sais que vous préférerez toujours Auré de toute manière, même si Matthias se révélait être irréprochable.

- Nous sommes attaché à ton mari, c'est normal mais on te l'a dit si ce Matt devient important, qu'il te rend heureux, on l'intégrera dans la famille. Pour l'instant je m'en excuse mais je reste persuadé que tu fais erreur. Cela dit ce n'est que mon sentiment, peut-être que l'avenir me prouvera le contraire. Je ferais mon mea-culpa, si j'ai tord.

- Je suis d'accord avec ton père, je pense que tu fais fausse route, mais si un jour tu regardes Matthias avec le même regard que tu as quand tu regardes Aurélien alors je croirais en votre relation. Après tout les deux, on va être agréable avec ton nouveau compagnon, y'a aucun problème.

- Je le sais vous me l'avez déjà dit.

- Bon et au fait tu nous a pas dit, c'était bien la fête au centre? T'es rentré tôt, je t'ai entendu il était moins de onze heure. Demande le paternel

- Oui je me suis pas senti très bien, j'ai préféré rentrer.

- Chéri tu aurais du nous appeler. Lui dit sa mère

- Je voulais pas vous réveiller. Et oui sinon la fête était bien, les jeunes avaient l'air vraiment très content puis ils ont fait péter les bulles pour fêter la nouvelle vie de Gaspard.

- C'est formidable, Aurélien doit être ravit, Gaspard aussi évidemment, dit Blandine

- Oui ils sont content tout deux. Bon on y va je dois y aller, Papa tu me dépose comme prévu ?

- Oui allons-y.

- Xavier tu n'a bu qu'un café, rouspéte sa maman. Tu ne quitteras pas cette maison en ayant rien avalé de consistant !

L'homme se résigne donc pour faire plaisir a sa mère, et attrape un des nombreux muffins disposé sur la table du petit déjeuner.

- Hum délicieux tes gâteaux 'Man. Dit- il après avoir croqué dedans.

Il l'embrasse puis père et fils quittent la maison.

*****
Quelques minutes de route plus tard, Xavier arrive au terrain de football. Léon, lui, ne reste pas, officiellement parce qu'il veut partir retrouver sa femme ce qui n'est pas faux, mais officieusement pour laisser son fils seul en compagnie de son mari. Il est convaincu que ces deux-la ont juste besoin de passer du temps ensemble pour se réconcilier. Si vraiment il était sur que c'était fini entre eux, il s'y ferait même s'il adore son gendre. Seulement il voit bien que son fils est malheureux depuis sa séparation et que ce Matt, aussi gentil, attentionné soit-il ne pourra jamais remplacer Aurélien. C'est la présence de son mari qui lui manque, la sienne, et celle d'un autre n'y changera rien. Xavier ne l'a pas encore compris et le père de famille compte bien l'y aider en favorisant les rencontres des deux hommes comme aujourd'hui.

Assis dans les gradins, Aurélien, observe d'un regard attentif son fils qui s'échauffe avant le match, quand il repère son mari. Celui-ci s'installe peu après à côté de lui et le salue.

- Salut.

- Salut Xav, comment tu vas?

- Ça va bien et toi?

- Ça va aussi. Tu n'as pas refait de crise?

- Non. Et ta soirée c'était bien?

- Ouais les jeunes ont adoré, maintenant ils ont qu'une hâte qu'on en organise une prochaine. Je n'y vois aucun inconvénient, ils se sont bien comportés, mais ça sera pas pour tout de suite.

- En parlant de comportement, avec Théo c'est comment ?

- Il a des moment ou il est à peu près sage et d'autres ou il est particulièrement  désagréable. C'est très souvent, je te préviens.

- Il réagit à ce qui arrive à sa façon, c'est à moi de m'adapter à lui,  sans être trop laxiste non plus.

- C'est la méthode que j'ai adopté. Au fait, tiens je voulais te confier sa console, je l'a lui avais confisqué cette semaine, on est dimanche tu pourras la lui rendre ce soir. Je l'ai pas mise dans son sac, je voulais pas qu'il la voit avant.

Xavier l'attrape et la glisse dans sa besace ou il met ses papiers personnels. C'est au même moment que l'entraineur siffle le début du match. Les deux hommes reportent aussitôt leur attention sur le terrain et sur leur fils.

**********

La fin du match à sonné et après avoir  flotter les cheveux de son gamin à défaut de pouvoir l'embrasser parce que c'est la honte devant les copains, Aurélien laisses ses hommes regagnant son véhicule.

Xavier et Théo eux s'éloignent à pied, ils ont un peu de marche à faire pour se rendre au point de rendez-vous fixé par Léon, qui doit les récupérer en voiture.

- Tu m'as manqué mon chéri ces deux semaines, ça m'a paru interminable.

- Tu m'as manqué aussi Papou, en plus Papa il a fait que me gronder tout le temps.

- Papa m'a dit à moi que tu n'avais pas été très sage et très gentil, et dans ces cas là on gronde. Puis je pense pas qu'il ait été si méchant puisqu'il t'as laissé dormir chez un copain ce weekend.

- Oui...mais il m'a quand même pris ma console!

- Qu'est ce que tu avais fait pour qu'il la prenne ?

- Rien.

- Théo...

- J'ai jeté mon assiette de nourriture par terre.

- Il m'en à parlé et pourquoi tu as fait ça ?

- Je voulais du ketchup et y'en avait plus. Il avait oublié d'en racheter, toi tu oublie jamais.

- Je ne crois pas que ce soit une raison pour jeter ta nourriture. Tu sais Papa il a moins l'habitude d'être à la maison, de faire les courses, ça peut arriver qu'il oublie des choses, il fait beaucoup d'efforts ces derniers temps. Tu pourrais être un peu plus gentil avec lui, il fait de son mieux.

- Toi aussi tu pourrais être plus gentil s'il fait des efforts avec toi et revenir à la maison.

- Théo ça ne marche pas comme ça.

- Pourquoi ? C'est ce que tu voulais, qu'il soit plus là, à la maison. Alors pourquoi tu rentres pas?

- C'est compliqué chéri, tu peux pas comprendre...

- Si je comprends, je comprends que Papa fait des efforts et toi non! Tu étais triste parce qu'il était pas là, maintenant il l'est, et tu veux pas revenir ! C'est toi qui le rend malheureux maintenant...et tu fais rien pour que ça s'arrête alors que lui oui! 

- Ça suffit Théo ! C'est des histoires de grandes personnes, ça ne te regarde pas!

- Tu veux pas revenir avec Papa, lui pardonner?

- Non, j'ai trop pardonné, c'est fini.

- Et bien alors moi je veux pas venir avec toi!

Sur ces mots le petit garçon se met à courir sur le trottoir, puis traverse la rue sur un passage piéton, suivit de près par son père.

- Théo ! Arrête-toi ! Théo stop!

Le garçonnet n'en fait qu'à sa tête et continue à courir à grandes foulées devançant Xavier de quelques mètres.   Ils parcourent ainsi de nombreuses rues, et finissent par arriver sur un rond-point.  Le père de famille, est sur le point de saisir le bras de son fils quand celui se dérobe et choisi de traverser en plein milieu du giratoire. Il parvient sans problème à arriver au centre du rond-point décoré de fleurs rougeoyantes mais lorsqu'il s'engage sur la seconde portion de route, sans même regarder, une voiture arrive. Au volant le conducteur freine violemment, faisant crisser ses pneus. Devant la scène, Xavier hurle et cherche son enfant du regard. L'homme dans le véhicule sort sous le choc lui aussi et découvre le petit garçon au sol. Son père arrive aussi à hauteur et pleure de soulagement lorsqu'il voit que son petit gars à eu le temps de se jeter sur le trottoir et n'a pas été heurté par l'automobile. Il l'aide son fils à se relever et s'assure qu'il aille bien , alors que le conducteur se confond en excuse. Il explique que le jeune garçon à déboulé de nulle part et qu'il est vraiment désolé. 

Xavier échange rapidement quelques mots avec lui et l'homme part. Le père de famille serre son petit garçon dans ses bras, puis le relâche de longues secondes plus tard. Les mains contre son visage, les larmes aux yeux, il dit à son enfant.

- Mon chéri ne fais plus jamais ça, déteste moi autant que tu veux, mais ne te mets plus en danger, Papa et moi, on serait très triste si tu avais un accident, j'ai eu très peur, ne fais plus ça.

- Désolé Papou

- Allez tu me donnes la main maintenant, on va aller rejoindre Papi à la voiture.

Le petit garçon se laisse faire et tout deux reprennent leur route après leur grosse frayeur.

**************"

De retour à la maison, Théo calme au début ne l'est pas resté longtemps, il a été sage avec ses grands-parents mais pas avec Xavier.

C'est donc perturbé que le père de famille est parti se coucher. Mais il à encore fait ce même cauchemar qui le terrorise chaque nuit. Mais cette fois-ci c'était différent car ce rêve éreintant s'est suivi d'une nouvelle crise d'angoisse. Il s'est souvenu des conseils d'Aurélien, de son regard rassurant la veille, et il a fini par retrouver son calme.  Mais cela fait bien une heure qu'il est assis dans son lit et son moral est au plus bas. Il décide alors de téléphoner à Matthias pour se changer les idées. Il est déjà minuit mais Matt décroche tout de même et répond d'une voix endormie.

- Allô...

- Matt, c'est moi, je te réveille?

- Oui mais c'est pas grave, je suis content que tu m'appelles ça va?

- Non, pas vraiment....

- Qu'est ce qui se passe?

- Ça te dérangerais de venir me voir, j'ai besoin de compagnie, je veux pas rester seul...

- Maintenant ?

- Je sais que j'abuse...mais j'ai vraiment besoin d'être avec toi...

- OK je vais venir, pas de problème.

- Merci Matt. Tu m'envoie un texto dès que t'arrives, je viendrais te chercher.

- Ça marche.

************

Une vingtaine de minutes plus tard

Xavier se lève et discrètement va ouvrir à Matthias. Les deux hommes regagnent ensuite leur chambre en prenant soin de ne pas faire de bruit.

- Vraiment merci d'être venu. Dit Xav en entraînant Matt sur son lit alors qu'ils s'assoient.

- Y'a pas de quoi. Qu'est ce qui se passe, raconte-moi.

- C'est juste qu'entre mon agression, ce type qui est encore dehors, ma séparation et mon fils qui est colère, j'en peux plus...j'arrive même plus à me changer les idées...

- Du coup tu t'es dit que je pourrais t'y aider.

- Hum quand je suis avec toi, je pense beaucoup moins.

- Ce qui te ferait du bien, c'est un gros câlin.

- Un très très gros alors.

- Aucun problème, viens-là.

Matthias s'allonge sur le lit et tend les bras à Xavier. Celui-ci prend soin de faire attention à ses côtes pas totalement remise et s'étend contre son vis-à-vis. Les bras de l'homme se referme autour de lui.

- Tu avais raison ça fait du bien.

- Tu sais ce qui fait beaucoup de bien aussi ?

- Non? Répond Xavier

- Mes bisous.

Sur ces mots, Matt vient tendrement se poser sur ses lèvres. Les deux hommes échangent un baiser, devenant langoureux et les mains s'aventurent pour quelques caresses.  Xavier sent les doigts de son partenaire glisser sous son t-shirt caressant son dos et se laisse aller, lui aussi aux caresses, déboutonnant la chemise de son vis-à-vis et baladant ses mains sur son torse.

Se redressant Xavier quitte son t-shirt aidé par Matthias et s'étend sur le dos à côté de lui. Le second homme retire sa chemise et regagne les lèvres de son partenaire. Ils s'embrassent longuement, puis Matt fond dans le cou de son ami. Le receveur de ses douces caresses ferme les yeux, appréciant la chaleur de ses lippes au contact de sa peau, mais ce sentiment de bien-être est brutalement suspendu. Il à rouvert les paupières et une fraction de seconde à suffit pour que son regard capte une photo. La photo de son mari et de leur petit garçon. Il ne peut pas.

- Matt...stop. J'ai cru que je pouvais mais c'est trop tôt...

L'homme s'écarte alors et se laisse retomber sur le lit.

- Excuse moi, je suis désolé...c'est pas contre toi, t'es vraiment désirable... C'est juste que je suis pas encore prêt à cette étape.

- C'est pas grave...j'ai mis du temps à t'avoir, je patienterais pour notre vie sexuelle aussi, ça sera quand tu seras prêt.

- Tu restes quand même dormir avec moi? Faudra juste que tu parte avant que tout le monde soit levé, je sais que c'est contraignant pour toi mais y'a mon fils, il est très perturbé...je v...

- T'en fais pas, je comprends très bien.

- Merci.

Xavier embrasse son ami, éteint la lumière et vient se blottir contre son torse. Il clos les paupières, espérant passer une nuit plus douce, chaleureusement enveloppé dans des bras.



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