𝐉𝐨𝐮𝐫 𝟖 - 𝐃𝐞𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐞
Coucou, j'espère que tout va bien pour vous ! On se rapproche de Noël haha :)
Aujourd'hui pour le jour huit, il s'agit d'une auteure qui fête son anniversaire... retrouvez un extrait bonus de l'œuvre de Stars_girly :
JOYEUX ANNIVERSAIRE 🎂
★ 𝐃𝐞𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐞 ★
Bonne lecture à vous !
𝐑𝐨𝐚𝐦.
Deux ans après l'épilogue.
❝ Summer me tend une énième boule en cristal, que j'accroche au sapin, le sourire aux lèvres. Elle aussi paraît émerveillée par notre travail en vue de ses yeux pétillants d'excitation. Je m'abaisse au sol et récupère l'étoile flambant neuve que nous avons acheté la veille.
— C'est magnifique ! s'extasie-t-elle.
— Je suis totalement d'accord, soufflé-je.
— Je vais chercher Liam pour l'étoile ?
J'acquiesce dans un hochement de tête et la regarde partir.
Depuis la construction de ma nouvelle vie, je me sens plus que vivante. J'ai un mari qui m'aime et avec qui je heureuse. Personne n'ai là pour me violenter, pour me rabaisser, juste lui et moi. Et comment ne pas être heureuse quand ma famille se compose de mes amis. Même si Cornelia et Connor fondent la leur, nous sommes tous soudés.
— Je suis de retour !
— SALUUUT !! crie Liam derrière elle.
— Merci pour ton aide Liam !
— Tout le plaisir est pour moi mes cœurs !
Il adresse un clin d'œil à Summer, qui lève exagérément les yeux aux ciels.
***
Nous sommes tous assis sur le canapé. Holt à côté de moi. Summer et Liam sur de l'autre coté.
Et Cornelia, Elena et Connor sont assis sur des chaises ou encore sur le sol. La chaleur qui s'échappe de la cheminée n'est rien comparé à celle qui abrite mon cœur lorsque que j'ai cette vision de ma famille. Parce que oui, aujourd'hui, ils sont ma famille. Pour en être une, il ne s'agit pas d'avoir le même sang. Il faut bien plus, un lien incassable. L'amour.
— Allez Elena ! Prend celui-là ! lance Summer, lui tendant un paquet.
La blonde se rassied dans son siège et prend la boîte que lui tend ma meilleure amie.
Délicatement, elle retire le ruban rouge, les yeux larmoyant. Elena vivait autrefois dans la rue, elle ne fêtait jamais Noël, car bien trop d'égoïstes étaient trop occupés à la briser encore plus qu'elle ne l'était déjà. Un peu comme moi. Elena est le reflet de mon adolescence qui a baigné dans le proxénétisme non consenti et la violence.
Elle pose délicatement le couvercle à côté d'elle et ses yeux se mettent à briller d'une lueur de joie. De ses mains, elle attrape la boîte blanche qui se trouve à l'intérieur.
— Un téléphone ? dit-elle, émotive.
— Évidemment ! Maintenant que nous avons assez confiance en toi, tu peux avoir ton propre téléphone portable ! annonce Cornelia.
Elena se redresse vivement et nous prend tour à tour dans ses bras.
— À qui le tour ?
***
— Pour qui est celui-ci ? questionne Connor.
— Holt, répondé-je.
Holt me regarde un instant et m'adresse un doux sourire. À contre coeur. il retire son bras de derrière mes épaules pour pouvoir attraper le petit sac vert sapin. Habilement, il en sort un objet.
Je ne le quitte pas des yeux, attends sa réaction.
Lui, est immobile. Comme figé sur place. Je ne vois pas la tête qu'il fait étant donné qu'il est penché en avant. Mais je mettrais ma main à couper qu'il a légèrement entre ouvert la bouche.
— Wow, il est magnifique ! s'extasie Summer.
Le magnifique Glock que tient Holt est marqué par une gravure sur la cross. Où est inscrit en grec « ayann ou, os ayanó» ce qui signifie « mon amour, je t'aime ». Il se tourne lentement vers moi, le sourire aux lèvres. Je sais depuis notre voyage en Grèce qu'il parle la langue, alors je me suis dit que ça la toucherait plus personnellement. Même si ce cadeau n'est rien comparé au prochain.
La tête posée dans le creux de mon cou, il y susurre :
— Je t'aime, mon ange.
— Moi aussi.
火
Pendant que les filles finissent de ranger les restes dans le frigo, Holt et Connor sont partis fumer à l'extérieur. Je me tourne vers Summer, anxieuse.
— Et s'il le prenait mal ?
— Tu rigoles, on parle de Holt, Roam. souffle-t-elle.
Je hoche difficilement la tête et triture mes doigts. Mes jambes me guident jusqu'à la terrasse, où je le retrouve, appuyer contre le garde corps. Je pousse légèrement la baie vitrée afin d'entrer. Le froid glacial me fais légèrement grimacer.
— Connor, est-ce que tu peux nous laisser seul un instant ?
— Oui, pas de problème.
J'avance lentement dans la direction de mon petit ami. Il aspire une taffe tout en me détaillant du regard. En quelques secondes la cigarette qui se trouvait dans sa bouche se retrouve écrasée dans le cendrier à près de lui.
— Il me semble que tu as oublié un cadeau.
Il lève un sourcil, un sourire en coin. Je sors de derrière mon dos un petit pochon. Il le prend volontiers et extirpe l'objet de là. Ses yeux deviennent ronds, et il ne cesse de jongler entre mes yeux et ce qu'il tient dans ses mains.
— Est-ce que c'est un...?
— Test de grossesse ? Oui, s'en est un. Et il est...
— Positif. complète-il. Tu attends un enfant ? On vas être parents ?
Son regard est à la fois plein d'appréhension, mais aussi de fierté. Mes mains rejoignent ses joues fraîches.
— Tu vas être papa Holt.
Ses bras s'enroulent brusquement autour de ma taille et il me serre contre lui. Un sourire sincère se dessine sur mes lèvres.
— Tu fais de moi le plus heureux des hommes, mon ange.
J'aime son parfum boisé et expire de soulagement. Je ne réalise pas réellement ce qui vas suivre.
Holt et moi allons avoir un bébé.
Notre bébé.
Mon bébé.
Si l'on m'aurait dit que j'aurais échappé un jour à mon père, j'aurais rie. Mais désormais tout est réel. Je n'ai plus peur de vivre, de sourire. Et tout ça, je le dois aux personnes qui m'ont tant aidé.
Si je n'avais jamais allumé la télévision ce fameux matin, je ne serais jamais revenue vers lui. Alors peut-être que cette fois le destin m'a accordé la vie qui m'était voué, et ça m'aura pris vingt-deux ans pour en apercevoir le bout. Je ne suis plus démuni. Je ne suis plus Roam, la fille souillée et que l'on utilise à sa guise.
Je suis Roam, cette femme forte qui fait tomber les autres à ses pieds, pas l'inverse.
— Et, tu aurais des idées de prénoms ? souffle Holt.
— Hmm..je crois que oui ? J'apprécie Romy pour une petite fille, et pour un garçon... Ange ?
— J'aime beaucoup ces prénoms.
Il me sourit et embrasse délicatement ma joue.
— Et toi ? demandé-je.
— Je te laisse décider. Peut importe ce que tu choisis, il ou elle restera mon enfant et je l'aimerais autant que sa mère. D'un amour inconditionnel.
Une petite larme de joie coule sous ma joue, et mes commissures aux coins se creusent.
Doucement, il murmure au coin de mon oreille :
— Joyeux Noel mon ange.
— Joyeux Noël, Holter Baxter. ❞
Si vous êtes un/e lecteur/rice de cette histoire, n'hésitez pas à donner votre avis pour les lecteurs du calendrier de l'avent 🎄
C'était si mignon 🥺 Qu'avez-pensé de ce bonus ? 🎁
Rendez-vous demain pour la case 9 !✨
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