Hey ! On se retrouve pour une nouvelle fanfiction, c'est pas comme si t'en avais pas déjà plein en cours, naaaaan... ;) Je vous laisse avec notre brocoli préféré (pardon d'avance Zuzuku, je vais t'en fais voir des vertes et des pas mûres tout le loin de la fanfic...)

Bonne lecture ! 

Je me réveille dans une blancheur insupportable. Des néons jettent un éclairage fantomatique sur la pièce dans laquelle je me trouve. Qu'est-ce que je fais ici ? Je fouille ma mémoire quelques instants mais un mal de tête écrasant m'empêche de réfléchir plus longtemps.

Je m'assoie, repoussant les draps blancs. Je me tâte l'arrière du crâne ; je ne trouve aucune lésion mais, caché entre les cheveux du bas de la nuque, je sens une légère bosse. J'appuie un peu à cet endroit ; ce n'est pas douloureux. En revanche, on dirait qu'un petit appareil comme une puce a été greffé sous ma peau.

Je regarde enfin autour de moi. D'autres lits sont alignés à côté du mien contre un mur immaculé. La pièce est en fait entièrement blanche et borgne. Les seules couleurs sont celles des corps encore endormis autour de moi.

Mes jambes me démangent. Il faut que je me lève, que je marche. Alors c'est ce que je fais ; je me lève, d'abord prudemment. Je reste un moment immobile. Je tiens debout, c'est déjà ça. Je fais un premier pas, un deuxième et un troisième. Au quatrième, mes jambes déclarent forfait et je m'effondre misérablement. Cet échec me donne envie de me rouler en boule pour pleurer jusqu'à ce que mon corps se fonde complètement avec le sol dur et froid.

« Aïe... ». Je gémis. Je suis pitoyable. Je m'accroche au matelas pour tenter de me relever. J'y parviens, tant bien que mal. Je demeure un court instant, comme ça, les deux mains appuyées sur le lit, la respiration encore hachée par le choc. Je ferme les yeux. Tout va bien. J'inspire et souffle lentement. 

Une fois,

                  puis deux,

                                       puis trois.

Jusqu'à être calmé.

Soudain je suis projeté par des bras musclés. La douleur me transperce ; j'atterris contre le mur. Une de mes côtes craque : la souffrance est immédiate. Je crache du sang. Je m'effondre. Ma vision est trouble. Je ne distingue que l'ombre de mon agresseur au-dessus de moi.

« Relève toi. » m'ordonne-t-il.

Il voit que je ne bouge pas. « RELÈVE-TOI ! » Il hurle à présent. Sa voix pulse dans ma tête. Il me donne un violent coup de pied dans la mâchoire. Je n'ai même pas la force de le stopper.

« Tu crois sincèrement que je vais me relever plus vite comme ça ?

- T'as dit quoi là ?!!! », s'énerve-t-il.

Il me chope par le col, me soulevant de terre. Mon dos heurte violemment le mur. Ce mec est fou à lier. Il va me tuer. À cette pensée, j'ai un regain d'énergie. J'agite vainement les jambes, tentant de me dégager.

Je n'ai rien à perdre. Pas d'amis. Pas de famille. Si je meurs, là, tué par un inconnu, personne ne me pleurera. Tu n'as absolument rien à perdre.

Mais je veux vivre.

Je continue de me débattre.

Brutalement, il me lâche. Je tombe au sol, comme une masse.

Je suis vivant.

Mon agresseur s'écroule, la tête dans les mains. Je me relève tout doucement pour mieux le voir se tordre de douleur par terre. Il semble se battre contre un ennemi invisible. Son visage est figé dans une expression de douleur et de surprise. D'ailleurs... je connais ce visage.

« Katchan, c'est toi ? »

Que pensez vous de ce début ? Je poste enfin le premier chapitre de cette fanfiction qui je le craint va rester sans suite encore un petit moment...

(628 mots)