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Chapitre 38 : Clara

-C'est vrai ? Non, je peux te l'assurer Mamà, Zach n'est pas un toxico !

Clara était abasourdie et la jeune femme se laissa tomber sur sa chaise. Elle n'avait pas revu son ami de la journée, depuis qu'il s'était enfui de cours. Elle avait récupéré ses affaires et son frère avait été lui porter. Et là... non, elle ne pouvait pas le croire.

-Je peux te l'assurer et c'est pour ça que Jillian aimerait savoir si tu as eu vent de cette histoire.

-Écoute, à Montréal, je suis restée avec lui tout le temps et depuis la semaine dernière, il n'est jamais resté seul. Je suis.. je n'arrive pas à y croire.

-Il a montré ses cachettes à ses parents. Il était en larmes.

-Je vais aller le voir.

-Non. Tu vas aller en cours. Il a besoin d'être un peu seul. J'ai déjà vu des toxicos et je pense vraiment que ton ami a juste... pété un câble à un moment donné. Est-ce que tu sais ce qu'il a ?

-Il ne veut pas m'en parler Maman. Oh mon Dieu, le pauvre. Je dois lui parler. Je sais que tu ne veux pas mais il le faut.

Clara saisit son portable et Zach lui répondit à la première sonnerie.

-Salut ! Je voulais juste savoir si tu allais mieux, vu que tu es parti de cours rapidement hier.

-Non, ça ne va pas bien. J'ai besoin de te dire un truc, mais j'aimerai que tu viennes. J'ai besoin de te voir.

-Tu as de la chance, j'ai cours que dans une heure. J'arrive tout de suite.

La jeune femme attrapa son manteau et fut arrêtée par sa mère.

-Où vas-tu ?

-Zach veut que je passe, tu peux m'accompagner en voiture ?

Sa mère hocha la tête et elles filèrent chez les Ferguson.Ce fut Jillian qui leur ouvrit la porte. Elle avait les traits tellement tirés que Clara sut que sa mère avait dit la vérité. Zach avait touché à la drogue et sa mère était encore sous le choc.

-Clara, Miriam. Ça me fait plaisir de vous voir.

-Zach vient de m'appeler, je peux aller le voir ?

-Il est dans sa chambre. Est-ce que tu étais au courant ?

-Non. Pas du tout. Écoutez. Je suis restée avec lui beaucoup de temps, il m'a confié beaucoup de choses, mais pas ça. Je suis sûre qu'il a voulu essayer mais... non, ce n'est pas un toxicomane récurrent, si je puis dire. Je suis certaine qu'en appelant Greg, il pourra vous le confirmer.

-C'est ce que j'ai fait, mais... tu aurais dû le voir hier...

La mère de Clara lui fit signe de les laisser et la jeune femme grimpa les escaliers. Elle s'arrêta devant la porte de son ami en entendant la voix d'Andrew.

-J'ai du mal à te faire confiance maintenant Zach. Je suis très en colère contre toi, tu aurais pu tuer quelqu'un, tu aurais pu tuer Clara, tu te rends compte de ça ?

Elle frappa à la porte et la poussa.

-Bonjour ! Je suis désolée de vous déranger.

-C'est pas le cas, entre. Mon père allait partir de toute façon.

-Je ne veux pas vous chasser.. Tu vas bien Zach ?

Il haussa les épaules et attendit que son père sorte de la pièce.

-Juste avant que tu te mettes à parler, c'est la vérité Zachary ? Tu as vraiment testé de la drogue ?

-De la Cocaïne.

-Quand ?

-Hier.

-Tu veux dire que lorsque tu m'as emmené au lycée, tu étais sous l'emprise de drogue ?

-Je suis désolé Clarabella.

Elle ferma les yeux et calma sa respiration.

-C'est bien de reconnaître que tu as un problème pour commencer. Et je te pardonne. Je suis déçue, c'est clair et un peu sous le choc parce que je pensais qu'après ce qu'on a traversé, tu me faisais confiance, mais.. c'est pas grave. Tu as besoin d'aide, je suis là pour toi.

-Merci. Mes parents m'ont dit qu'ils allaient divorcer.

Clara écarquilla des yeux.

-Quoi ? Mais..

-Oui, je sais ! sourit Zach. C'est dingue. Apparemment, ils ont pris leur décision y'a un petit moment mais ils essayaient de trouver le bon moment pour me le dire et... mes parents vont divorcer.

Clara s'assit sur le rebord du lit de Zach juste à côté de lui. Alors qu'elle lui demandait comment il allait, elle l'observa. Il avait l'air normal, comment un gars aussi bien pouvait tomber dans la drogue ?

-Je ne sais pas comment je peux le prendre. Je l'ai voulu pendant des années et des années et maintenant que ça arrive, je ne ressens pas la joie que je devrais ressentir.

-Tu sais pourquoi ? Parce que ça veut dire que ta famille est détruite. Tu ne les auras plus jamais tous les deux à Noël, tu ne les verras plus se parler, voir même s'engueuler. C'est tragique Zach que tes parents se séparent. Et je pense que sous ton air nonchalant, tu as un pincement au cœur à cette idée.

-Sûrement oui.

Clara plissa des yeux et posa sa main sur lui.

-Okay, je peux te demander où tu t'es fourni en drogue ?

-Andie.

-J'aurais dû m'en douter, siffla le jeune femme. Il avait un air satisfait sur le visage au lycée dans l'après-midi. Tu t'es débarrassé de tout n'est-ce pas ? Tu peux me dire la vérité, je...

-Oui, la coupa-t-il. Je me suis rendu compte d'un truc. Et puis, j'ai eu un accident...

-QUOI ?

-Hier, je suis parti de cours et j'ai eu un accident de voiture. Je ne dis pas que c'est à cause de moi, mais...

-Tu as dû avoir tellement peur !

-Non. Pas du tout, je n'étais pas dans mon état normal mais une chose est certaine, Je suis un pilote et je ne peux pas gâcher mon avenir pour ça, tu comprends ? Et je l'ai fait pour une raison tellement débile en plus. Je m'en veux terriblement et mon père m'en veut aussi. Et si mon père m'en veut... David va m'en vouloir et je vais passer un week-end horrible.

-Tu ne penses pas que ton père a juste peur pour toi ? Remarque, se mit à rire Clara, si j'avais fait ça, je ne serai pas dans ma chambre comme toi, je serai dans un cercueil.

Elle se leva et regarda par la fenêtre.

-Je vais devoir y aller Zach. Je devais voir pour un devoir avec Monica. Est-ce que tu veux que je repasse tout à l'heure ? Pour qu'on parle de.. ce que tu veux ?

-Mon mère a décidé qu'on devait faire une virée tous les trois pour que... j'exprime mon mal-être. Ou quelque chose dans le genre. Mais l'intérêt alors qu'ils m'ont avoué qu'ils allaient se séparer s'amenuise. Enfin bref, je suis pas là.

-Okay. Appelle-moi quand tu auras une minute.

La jeune femme se pencha pour l'embrasser sur la joue et elle vit la gêne dans son regard. Immédiatement, elle ressentit un pointe de tristesse. Elle ne savait pas à quoi c'était dû et pendant toute la journée, elle resta au fond de ses pensées.

-Clara ? Putain mais réponds moi ! Tu comptes me faire la gueule encore longtemps ?

Elle sursauta et remarqua enfin la présence de son frère.

-J'ai fait une connerie, c'est vrai, mais vraiment, tu sais ce que je pense de toi au fond de moi, tu es comme ma jumelle ! Je t'aime plus que tout. Alors ne me fais pas ça. Ne me boude pas.

-Mais de quoi tu parles ? Tu m'as dit ce que tu avais à me dire, point. Je ne pense pas constamment à toi Juan. Je me fais du souci pour Zachary, c'est tout.

-Ben voyons, ricana son frère.

-Je peux savoir ce que ça veut dire ? rétorqua-t-elle en s'arrêtant face à son petit frère.

-Dès qu'il s'agit de Ferguson, tu es toujours là.

-Tu sais pourquoi il n'était pas au lycée ? Il a acheté de la cocaïne à Andie et il s'est shooté avec. Alors oui, je m'inquiète pour lui.

Juan perdit quelques couleurs et il ouvrit la bouche sans qu'aucun son ne sorte. Il se gratta la tête.

-Il ne m'a rien dit hier quand je... Mince. Il n'empêche Clara, je pense que tu commences ou que tu as des sentiments pour Zachary. Tu es juste la seule à ne pas t'en rendre compte et ça commence à être un peu lourd pour moi parce que je pense que Zach est un bon pote et.. je ne veux pas qu'il te fasse souffrir.

-Juan. Je ne laisserai plus personne me faire souffrir, je te le promets. Tu sais ce qu'on devrait faire ce soir ?

-Se battre avec des coussins ? sourit son frère en l'attrapant par l'épaule.

-Non, faire la cuisine pour permettre à Maman de se détendre un peu.

-J'ai repensé à ce que tu m'as dit sur notre mère et je crois que tu as raison. On devrait peut-être appeler Grand-Mère non ? Pour la prévenir que...

-Je crois que Maman ne veut pas voir débarquer sa mère, l'interrompit la jolie blonde.J'en suis à peu près certaine. Tu sais que le parrain de Zach vient ce week-end ? Andrew va lui demander de m'apprendre à faire de la formule 1 !!!

-Je pourrais venir ? demanda Juan en souriant largement. Attends, je vais appeler Zachary. Tu peux aller donner ça à Lily ?

Il lui tendit un livre tout en prenant son téléphone portable. Clara courut vers sa meilleure amie. Lily lui paraissait fatiguée. Elle ne l'avait pas vu comme ça depuis longtemps. Elle avait des cernes sous les yeux et son teint était très pâle.

-Tout va bien Lil' ?

-Mon père est rentré hyper tard et mes parents se sont hurlés dessus toute la nuit. Et j'ai eu une note hyper bof en maths. Alors non pas tellement.

-Tu veux venir à la maison ce soir ? C'est comme tu veux.

-Ça n'arrangera pas plus les choses. Mais merci, je vais y aller, j'ai un rendez-vous chez le médecin, tu embrasses Juan de ma part ? Il était très touché par votre dispute, pardonne-lui.

Clara ne répondit rien alors qu'elle mourrait d'envie de conseiller à sa meilleure amie de s'occuper de ses affaires. Elle n'était plus fâchée contre Juan, elle ne savait pas si elle l'avait vraiment été, par contre sa déception avait été grande. Elle sourit quand il vint l'entourer de ses bras.

-Zach va demander à son parrain mais il avait l'air plutôt positif. Bon, on y va ? Le bus arrive !

Il la traina par la main et ils s'assirent dans le fond comme lorsqu'ils étaient enfants.

-Tu m'as perturbée, et tu m'as blessée, mais je ne t'en veux pas. Je t'aime Juan. Je t'aime énormément, profondément, indéfectiblement. Mais tu m'as rappelé hier que je ne suis pas totalement ta sœur. Que j'ai une autre famille quelque part, famille qui n'est pas la tienne et que dans le fond, la famille de Papa... n'était pas la mienne. Mais je sais que tu as dit ça dans la colère et je crois que le lien du sang ne fait pas tout dans la vie, mais je voulais que tu le saches, okay ?

-Encore désolé, j'ai parlé comme un idiot.

Clarabella l'embrassa sur la joue et son frère passa son bras sur ses épaules. Ils arrivèrent chez eux et se retrouvèrent seuls en cuisine. Clara n'avait pas passé un aussi bon moment depuis des jours. Cependant, ce que lui avait dit son frère la travaillait. Avait-elle des sentiments autre qu'amicaux avec Zach ? Alors qu'elle découpait des poivrons, elle repensa à son ami, à ses lèvres et à sa façon particulière qu'il avait de lui caresser les bras, d'embrasser ses seins... Elle ne devait pas y penser. Pas maintenant. Quand sa mère arriva, elle eut l'air émue.

-Vous êtes les meilleurs enfants qui existent. Venez dans mes bras.

Le père de Clara les trouva ainsi, enlacés les uns aux autres.

-Vous êtes mignons, mais je crois que ça sent le brûler.

Juan se précipita dans la cuisine et comprit après coup la boutade de son père. Il lui sauta sur le dos comme lorsqu'il était enfant. Ils s'éclatèrent sur le canapé près de Clara et de sa mère. C'était leur vie de famille déjantée et Clara l'aimait comme elle était, et ce, même si elle n'était pas la vraie fille de son père.

Une fois dans sa chambre, elle appela Zachary. Il lui répondit à la seconde sonnerie.

-Tu vas bien ? Tu as passé une bonne journée ?

-Atroce. Ma mère n'a de cesse de pleurer. Elle est tellement chiante. Et le lycée ? J'ai loupé des trucs intéressants ?

-Non pas tellement. Je te donnerai une copie de mes cours. Et je trouve que ce n'est pas sympa de dire que ta mère est chiante. Tu te rends compte qu'elle s'est inquiétée pour toi ? Qu'on s'inquiète tous ?

-Même toi Clara ?

-Évidemment ! s'exclama la jeune femme avec une pointe de colère. Nom de nom Zach ! Tu as pris de la cocaïne ! Tu as failli te tuer et tu as failli tuer des gens en prenant le volant.

-Tu es en colère contre moi Clara, constata froidement le garçon.

-Sans rire ! J'ai.. Je suis dégoûtée que tu le prennes aussi bien Zachary alors que tu as fait une connerie ! Je suis triste, fâchée et déçue.

Il ne dit rien et Clara se sentit mieux de lâcher ce qu'elle avait sur le cœur.

-Tu mériterais que je ...

-Que tu quoi Clarabella ?

-Que je te hurle dessus mais je n'y arrive pas.

-Je comprends.

-Je ne crois pas non.

-On est bien plus semblable que tu ne le penses Clara.

La voix de Zach était étrange et son amie se tut immédiatement. À quoi pensait-il ? Est-ce qu'elle avait été trop dure ? Et si elle lui avait donné envie de replonger ?

-Ah oui ?

-Oui. Écoute Clara...

-Zachary, je ne voulais pas te brusquer. Désolée. Mais je pensais te connaître et finalement, non, je ne te connais pas. Je...

Elle sentit les larmes la prendre et elle renifla de façon fort peu élégante.

-Je sais plus quoi faire ? Tu me rejettes tellement souvent, j'ai pas envie que tu me rejettes et maintenant tu..

-Qu'est-ce que tu attends précisément de moi Clara ?

-Que tu redeviennes toi ?

Il y eut un silence au bout du fil et elle entendit Zach soupirer.

-Okay Clara, je vais redevenir moi, mais il va de soi que ce que je t'ai dit était vrai. On ne recouchera pas ensemble tu comprends.

-Je peux savoir ce que je t'ai fait pour que.. non, ne réponds pas. Je suis conne. Tu as Betsy et elle est meilleure que moi. Elle a plus d'expérience et tout. Je comprends. Je pensais que c'était Ethan qui avait un problème mais c'est moi en fait. Je suis mauvaise au lit.

-Clara.

-Zach. C'est bon, n'en parlons plus. Je veux qu'on efface tout ce qu'il s'est passé entre nous et qu'on redevienne juste amis d'accord ? J'étais prévenue que je devais pas tomber amoureuse de toi, je ne suis pas amoureuse de toi ! Pari gagné !

Elle eut un petit rire amer et elle lui souhaita une bonne nuit avant de raccrocher. Elle n'arrivait pas à dormir et elle finit par aller prendre un somnifère dans l'armoire à pharmacie. Quand elle retourna dans sa chambre, elle eut la peur de sa vie en voyant un visage à sa fenêtre. C'était Zach. Elle laissa tomber la pilule au sol et ouvrit la fenêtre.

-Qu'est-ce que tu fais là ?

-J'ai échappé à la surveillance paternelle. Tu ne vas pas bien et je suis désolé, c'est ce que je voulais te dire. J'ai fait une connerie, je le sais Clara. Et j'ai du mal à...

Il se tut et baissa les yeux. Elle le vit en proie avec ses démons et cela la terrifia.

-Je ne veux pas te perdre Clarabella, okay ? Et je sais que j'ai agi comme un con et j'arrive pas à me pardonner ce que j'ai fait d'accord ? Je n'arrive pas. Je t'ai mise en danger tu comprends ? L'autre jour, en conduisant sous influence, je t'ai mise en danger. J'ai eu un putain d'accident ! Je sais que je joue les durs et les désinvoltes mais ce n'est pas le cas, okay ? C'est pas le cas. Je gâche tout parce que je suis moi. Je suis le problème.. Je couche avec des meufs sans penser deux secondes aux conséquences et je l'ai fait avec toi, alors que t'es une fille bien. Ta famille est formidable et j'ai tout gâché putain. J'ai tout gâché Clara. Et ça je ne peux pas me le pardonner. Tu sais quoi ? J'aurais préféré que tu ne rates pas ton bus le jour de mon arrivée. Au moins, j'aurais pas tout foutu en l'air avec une personne aussi bien que toi pour quelques minutes de plaisir. Je m'en veux terriblement. Alors je...

La porte de Clara s'ouvrit et la mère de Clara apparut.

-Zachary. Tu crois que c'est une heure décente pour te présenter dans la chambre de ma fille ?

-Je... Non, je suis désolée madame Gonzales.

Clara eut envie de crier à sa mère de sortir de sa chambre. Zach était entrain de se dégonfler et la verve qui l'animait depuis quelques minutes venait de s'envoler. Il était redevenu une ombre.

-Écoute, il est tard et il pleut...

-Je vais rentrer madame, l'interrompit le jeune homme.

-Ce n'est pas envisageable. Tu vas aller dans la chambre d'amis et je vais envoyer un message à tes parents pour les prévenir que tu es ici, tu entends ?

-Oui madame, murmura Zach en sortant de la chambre de Clara.

Cette dernière le retint par le bras.

-Tu peux nous laisser une minute Maman ? S'il-te-plaît ? Il sait où est la chambre d'amis, tu sais.

Cette dernière hocha la tête et les laissa.

-Qu'est-ce que tu voulais me dire ? Tu quoi ?

-Je vais aller dans la chambre d'amis, je ne veux pas contrarier ta mère Clara.

Il la laissa toute seule mais Clara ne le voyait pas comme ça. Elle poussa la porte de la chambre d'amis mais ce qu'elle vit la laissa sans voix. Zach était à genou, les mains jointes et elle l'entendait pleurer. Elle ne savait pas quoi faire. Clara sentit la main de sa mère sur elle.

-Viens avec moi Clara, laisse-le.

-Maman...

Miriam l'embrassa sur le front et ferma la porte de la chambre.

-Il a besoin d'être un peu seul. Tu lui parleras demain matin.

-Il voulait me dire pourquoi il a fait ça, je le sais, mais il ne l'a pas fait et je ne sais pas s'il le fera après.

-Justement Clara. Il est venu te le dire, laisse-le se dévoiler à son rythme, d'accord. Promets-moi que tu ne le brusqueras pas. Promets-le.

-Je te le promets.

Clara retourna dans sa chambre. Elle avait fait une promesse à sa mère mais elle ne savait pas si elle allait pouvoir la respecter. Elle ferait son possible pour ne pas étouffer son ami. Elle ferma les yeux et revit les larmes de son ami. Qu'avait-il à cacher de si terrible qu'il ne pouvait lui dire ?

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