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Chapitre 25

Ω Ruben Ω

Je suis enceint de cinq mois. On va avoir une petite fille. Nina est contente car elle ne sera plus la seule fille. J'ai décidé de faire du bénévolat dans différentes associations. Le lundi matin, je vais aider dans une association qui vient en aide aux omégas violés, le mardi matin, une qui défends les animaux et le mercredi matin, je fais du bénévolat dans un orphelinat. Le même où Ciro était. Je m'occupe des enfants, je joue avec eux. Je n'y vais pas forcément toutes les semaines mais j'essaie d'y aller le plus souvent.

Je suis actuellement à la maison. C'est les vacances donc Nina est là. On est jeudi donc je n'ai pas d'obligations. Quand je fais du bénévolat, Ciro garde Liam à l'agence. Il joue avec Lilo et Xylan. Ça doit en faire du bruit avec des enfants de deux et un ans. Après, ils sont quand même relativement calmes. Les enfants sont en train de jouer quand j'entends que ça sonne à la porte. Je fronce les sourcils et vais ouvrir. Je tombe nez à nez avec un couple. Un homme et une femme, tout deux alphas à en croire leur odeur. Je ne sais pas qui ils sont. Je ne les ai jamais vu.


– Bonjour, je peux vous aider ?

– Bonjour, oui, on est bien chez Ciro Gardens ? Demande la femme en regardant les enfants derrière moi.

– Oui mais il est au travail. Il ne sera là que ce soir. Réponds-je en fermant mieux la porte.

– D'accord merci. On repassera.

– Vous êtes qui ? Que je puisse lui dire.


Mais ma question reste sans réponse car ils partent assez rapidement. Ils sont bizarres. Je ne sais pas d'où ils sortent. D'où ils connaissent Ciro ? Il ne m'a jamais parlé d'eux. J'hausse les épaules et ferme la porte avant de retourner avec les enfants. Je n'ai pas aimé comment la femme à regarder Nina et Liam. J'avoue que ça m'a fait un peu peur. Heureusement que je ferme toujours la porte à clé. Même quand Ciro est là, on la ferme. Et puis, ça évite que les enfants sortent devant la maison. Enfin, Nina ne le ferait pas mais Liam fait très vite pour se barrer. Mais en principe, sa sœur veille sur lui.

Le temps passe et Ciro rentre du travail. Je souris en le voyant mais les enfants sont plus rapides que moi et vont directement lui faire un câlin. Ils partent, ensuite, jouer tous les deux dans le salon. Je rejoins mon mari dans la cuisine. Il me fait un grand sourire et je vais me blottir dans ses bras. Je me sépare légèrement pour pouvoir l'embrasser tendrement.


– Ça a été ? Demande-t-il.

– Nickel. Et toi le travail ?

– C'était assez fatiguant. J'ai fait que des visites mais demain, ça sera plus calme.

– Je ne sais pas comment tu fais pour faire autant de trajets en une journée.

– J'ai l'habitude. Et puis, ce n'est pas tous les jours donc ça va.

– Hum. Je dois te parler d'un truc.

– Tu me fais peur. Ça va ? Le bébé va bien ? Tu as eu mal ? Les enfants étaient ingérables ?

– Ça n'a rien à voir avec le bébé, l'un de nos enfants ou moi. Tout s'est très bien passé.

– Ça me rassure. Tu veux me parler de quoi ?

– Il y a un couple qui est venu tout à l'heure. Ils te cherchaient mais ne m'ont pas dit qui ils étaient malgré ma question. Ils ont dit qu'ils repasseraient ce soir. Je ne sais vraiment pas ce qu'ils veulent et qui ils sont.

– C'est étrange. Je n'attends personne. Et puis, si tu ne les connais pas, c'est qu'ils ne font pas parti de mon entourage.

– C'est ce que je me suis dit mais ils avaient l'air de te connaitre. Du moins, ils connaissaient ton prénom et ton nom.

– Bizarre. On sera fixés tout à l'heure.


Il me fait un petit sourire avant de m'embrasser. Je ne sais vraiment pas quoi penser de tout cela. Ça m'intrigue cette histoire. Mais comme l'a dit Ciro, si je ne les connais pas, c'est qu'ils ne font pas parti de son entourage. Une chose est sûre, c'est qu'ils le connaissent. On verra bien quand ils arriveront. Pendant ce temps, je vais me doucher suivis de Ciro. Les enfants sont déjà lavés. Nina se douche toute seule mais Liam a besoin d'aide même s'il sait comment faire. Il faut le surveiller. Et puis, je ne vais pas laisser mon fils de deux ans, seul sous la douche.

Le temps passe et on finit par diner et mettre les enfants au lit. Il est vingt-heure trente quand quelqu'un sonne. Je devine qu'il s'agit du couple de tout à l'heure. Ciro se lève du canapé et se dirige vers la porte. Je le suis de loin. Je reste en retrait. Mon mari ouvre et on voit le couple apparaitre. Le sourire de Ciro disparait instantanément. Mais qui sont-ils ?


– Qu'est-ce que vous foutez là ? Demande sèchement Ciro.

– On est venus voir notre fils. Balance la femme.

– Votre fils ?! Je ne suis plus rien pour vous depuis que vous m'avez abandonné ! Qui fait ça à son enfant de cinq ans ?!

– On veut juste te parler. Insiste l'homme.

– Je n'ai pas envie de vous entendre. Dégagez de chez moi sinon j'appelle la police !


Suite à sa phrase, Ciro leur ferme la porte au nez et la ferme à double tour. Je ne me souvenais pas du tout de leurs visages. Pourtant, je les ai déjà vu. Mais faut dire que j'avais trois ans quand il s'est fait abandonner. Ciro se dirige vers le canapé et se laisse tomber dessus. Il pose ses coudes sur ses genoux et sa tête entre ses mains. Je me sens coupable alors que je n'ai rien fait. Je me dirige vers lui et m'assois à ses côtés. Je lui caresse le dos pour lui montrer que je suis là. Il lève la tête et me regarde avant de venir se blottir contre moi. Il ne pleure pas, il a arrêté depuis longtemps de pleurer à cause de ces gens. Il finit par se séparer de moi. Il souffle un bon coup avant de commencer à parler.


– Comment osent-ils revenir après plus de vingt ans ? Comment ils ont su où j'habitais ?

– Tu sais, on tape ton prénom sur internet et on a tout sur toi.

– C'est vrai.

– Ciro, je suis désolé.

– Pourquoi tu t'excuses ?

– Parce que je n'ai pas su les reconnaitre.

– Ruben, tu n'avais que trois ans la dernière fois que tu les as vu. C'est normal que tu ne te souviennes pas de leurs visages. En plus, tu ne les as jamais trop vu.

– Ça aurait dû faire tilt.

– Arrête de t'en vouloir pour des conneries pareilles. Tu n'as absolument rien à te reprocher.

– Si je les avais reconnus, tu ne serais pas dans cet état. Je sais que ça te blesse de les avoir revus. Tu te sens mal, je le vois, je le sens.

– Ils auraient fini par quand même venir me voir. Tu les aurais reconnus, ça n'aurait rien changé.

– Hum... Désolé, c'est toi qui as besoin de réconfort et c'est toi qui me réconfortes.

– Arrête de t'excuser.


Ciro me sourit avant de m'embrasser chastement. J'aimerais pouvoir l'aider mais je ne sais pas comment faire. Il n'est pas bien, je le vois. Ça ne doit pas être facile de revoir les personnes qui vous ont abandonné sans scrupule.


– Comment des parents peuvent abandonner leur enfant devant un orphelinat ?

– Je ne sais pas. Tu te souviens de ce jour ?

– Oui, comment oublier ? Je pensais qu'on allait faire une petite sortie comme bien souvent. On s'est garé sur un parking et on est sortis de la voiture. Je n'ai pas reconnu l'endroit où on était. Mon père a pris mes affaires dans le coffre. On s'est dirigés vers l'entrée et ils ont sonné à la porte. Une femme est venue ouvrir et mes parents ont simplement dit « On n'en veut plus car c'est un bêta. Il s'appelle Ciro ». Et ils se sont barrés en laissant mes affaires à côté de moi. Ils ne m'ont même pas dit au revoir. Ils ne se sont même pas retournés. Je criais, je les appelais mais ils s'en foutaient royalement. J'ai cru naïvement qu'ils allaient revenir. J'ai attendu trois jours derrière la porte avant de comprendre qu'ils ne reviendraient pas. Le personnel de l'orphelinat n'arrivait pas à me faire bouger.

– Comment tu as compris que tu étais dans un orphelinat ? Demandé-je.

– Quand des couples venaient pour voir d'autres enfants et quand ils parlaient d'adoption. Je n'étais pas dupe, je savais que les gens venaient beaucoup pour des enfants plus jeunes que moi. Mais grâce à Héros, je ne suis pas restais longtemps. Même si ça a été très compliqué au début. J'ai eu du mal à faire confiance à mes mères mais elles ont su me montrer que je méritais de l'amour. Elles continuent de m'aimer et c'est réciproque.

– Tu es vraiment tombé sur des parents géniaux.

– Oui. Je ne serais pas ici aujourd'hui sans elles. Si ça se trouve, je serais dans une autre ville, loin de toi, loin de mon meilleur ami. Je ne sais pas comment j'aurais pu vivre sans vous.

– Et moi ? J'aurais fait quoi sans toi ? Je serais probablement mort. Je me serais foutu en l'air sans toi. Ma fin d'adolescence a été très compliqué. Sans toi, je ne sais pas ce que j'aurais fait.

– Tu avais Aeson et ta famille. Tu aurais survécu.

– Je n'en suis pas si sûr. Tu as tant fait pour moi. Et puis, je n'aurais pas cette vie sans toi. Je ne serais pas marié, marqué et je n'aurais pas Liam ni cette petite fille qui arrive dans quelques mois.

– Tu aurais peut-être quelqu'un d'autre.

– Arrête tes conneries. Personne d'autre que toi n'aurais voulu un oméga avec un enfant.

– Qu'est-ce que tu en sais ?

– Je le sais, c'est tout.


Ciro laisse échapper un rire avant de m'embrasser la joue. Nos vies seraient tellement différentes si Laura et Anastasia ne l'avaient pas adopté. Je ne serais pas ici aujourd'hui. Je ne serais pas pleinement heureux car oui, je le suis maintenant et ça, grâce à Ciro.


– On n'a toujours pas réfléchi pour un prénom. Soufflé-je.

– ...

– Pourquoi tu ne réponds pas ? Tu ne veux pas qu'elle ait un prénom ?

– Bien sûr que si. C'est juste que...

– Que quoi ?

– Que j'ai un prénom en tête depuis des années. Avoue-t-il.

– Depuis quand ?

– Huit ans environ.

– Et c'est quoi ?

– Lexia. C'est un prénom magnifique et...

– C'était celui de la mère d'Anastasia.

– Oui... Je passais beaucoup de temps avec elle et quand elle est décédée, ça m'a foutu tellement mal que je me suis dit, que si j'avais une fille un jour, je l'appellerais comme ça Et ma mère serait tellement heureuse. Mais je ne veux pas te l'imposer.

– Je le trouve très joli ce prénom. Et je ne dis pas ça pour te faire plaisir.

– Tu es sûr de toi ?

– Tu crois vraiment que je te dirais ça si je ne l'aimais pas ?

– Non.

– Alors tu as ta réponse.

– Merci. Ça me touche vraiment.


Je lui souris avec amour avant de l'embrasser tendrement. Je me souviens de sa grand-mère, elle était adorable. L'année avant son décès, elle m'avait dit qu'elle trouvait que Ciro et moi alliez bien ensemble. Elle aurait aimé nous voir en couple. Mais à ce moment-là, je n'avais pas encore compris mes sentiments. Elle connaissait peut-être ceux de son petit-fils. J'aimais beaucoup cette femme alors c'est avec plaisir que j'accepte d'appeler ma fille Lexia. Je suis sûr qu'Anastasia sera très heureuse et émue. J'ai hâte de tenir ma fille dans mes bras. J'espère qu'elle ressemblera à son papa bêta même si Liam lui ressemble beaucoup. Lui aussi a hâte de rencontrer sa sœur tout comme Nina. Parfois, j'ai l'impression qu'ils ont plus hâte que nous. Je préfère les voir ainsi que de voir qu'ils n'en ont rien à faire. J'ai vraiment une famille formidable.

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