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6. Préparation

Après une bonne heure de marche, la rose marcha en direction de sa maison. Toute cette heure passée à promener Yuki lui avait fait énormément de bien. Néanmoins, son esprit divaguait. Elle n'avait cessé de penser à dans quel programme elle souhaitait s'inscrire. En réalité, elle savait dans lequel elle voulait aller mais il lui était impossible à cause de ses parents. Ce qu'elle souhaitait faire n'était pas un métier digne des Haruno. Il n'était pas digne d'une des grandes familles de Konoha. 

Lorsqu'elle était plus jeune, le passe temps qu'elle adorait faire était du dessin et de la peinture. Puisqu'elle était très jeune et que Kizashi avait foi en l'avenir de sa fille, il lui avait permis de pratiquer sa passion. Puisque Sakura passait toute la semaine à travailler dur comme fer pour avoir de bonnes notes et qu'elle s'assurait toujours de terminer ses devoirs à chaque soir, son père lui permettait de peinturer à chaque fin de semaine en récompense pour ses efforts. Or, il avait suffit d'une erreur… une erreur de trop qui avait flambé son rêve en cendre.

Sakura travaillait durement sur une toile, à chaque fin de semaine, mais elle ne trouvait pas qu'elle avançait énormément, par le manque de temps que ses parents lui accordait. Lors d'une soirée, alors qu'elle avait terminé ses révisions pour un contrôle qui se passerait le lendemain, elle avait demandé à ses parents si elle pouvait aller peinturer un peu avant d'aller dormir. Au plus grand bonheur de la rose, Kizashi lui avait dit que si elle pouvait avoir au dessus de 90% à son contrôle, il pourrait penser à lui donner un peu de temps à chaque soirée pour pratiquer sa passion. Malheureusement, cette soirée fût la dernière où elle avait eu l'occasion de faire ce qui la faisait vibrer. Le lendemain, lors de son contrôle, la rose regardait sa feuille de papier, un crayon à la main. Ses yeux passaient d'une question à une autre, sans savoir quoi répondre. Pourtant, elle avait prit soin de bien étudier les bonne choses mais, à sa grande surprise, les questions étaient beaucoup plus difficiles qu'elle ne se l'était imaginé. Les questions requéraient une grande logique. Malgré tout, elle avait réussi à s'en tirer avec une note de 78%, note qu'elle était tout de même contente d'avoir puisque cela lui évitait un échec. Or, ça n'avait pas été le cas de son père. En colère, Kizashi était entré dans la pièce qui lui servait d'atelier et s'était emparé de la toile qu'elle faisait. Il était parti dans la cour arrière où il avait brûlé la toile sous les yeux de sa propre fille ainsi que de sa femme et son fils. 

Repenser à ce moment lui donnait des frissons dans le dos. Elle pouvait revoir le visage de son père déformé par la colère, elle qui pleurait devant lui. Toute la nuit, elle s'était installée en boule sur son matelas, les larmes qui coulaient à flot sur ses joues rosées. Au loin, elle pouvait entendre sa mère et son père se chicaner à propos de l'attitude que Kizashi avait eu envers elle. Sasori était venu la rejoindre et s'était installé à ses côtés afin de la réconforter. Depuis ce jour, Sakura n'avait plus jamais retouché à une toile. Son père gardait son atelier fermé à clé dont lui seul savait où il la cachait pour éviter que Sakura ne vienne lui prendre. Malgré tout, les arts restaient sa passion et si elle aurait le choix, c'était ce qu'elle voudrait faire de sa vie bien que son père en soit fortement contre. 

— Bonjour, Sakura, parvint une voix à ses oreilles. 

La rose releva son regard vers l'individu. Son père se tenait à côté de sa voiture qui était stationné sur le pavé de la maison. 

— Oh ! Bonjour, papa, dit-elle en s'approchant de son père. 

— Tu reviens d'une marche ? 

— Oui, Yuki avait besoin de prendre l'air. J'ai appris que tu partais en voyage d'affaire. 

— Oui, j'ai quitté le travail plus tôt pour m'assurer de bien faire ma valise. Je ne serai pas là durant une semaine et votre mère aussi doit partir faire des contrats. 

— Oui, elle nous l'a dit. Nous allons nous occuper de la maison durant votre absence. 

Kizashi lui fit un petit sourire en guise de remerciement. Sakura se retourna et marcha en direction de la porte d'entrée de sa maison. Avant qu'elle n'ouvre la porte pour y entrer, du coin de l'oeil, elle vit Kakashi la regarder, les bras croisés et le dos appuyés sur le mur de brique de sa maison. La scène qui s'était déroulée plus tôt lui revint en mémoire. Elle l'avait complètement envoyé balader alors qu'il souhaitait simplement s'excuser. Elle avait été odieuse et effrontée envers lui. Peut-être avait-il raison ? Peut-être qu'elle était tout autant arrogante que lui, surtout en sa présence. Elle ignorait pourquoi mais son nouveau voisin faisait ressurgir ses mauvais côtés mais d'un autre côté, elle se surprenait à aimer cette petite rivalité. 

Elle détourna ses yeux émeraudes des yeux noirs de son voisin avant d'entrer dans la maison. De son côté, Kakashi quitta la place avant qu'il ne se fasse intercepter par Kizashi. Sakura enleva la laisse de Yuki et l'accrocha sur un crochet avant de se diriger vers le salon. Son frère était étendu sur l'un des canapés, son téléphone cellulaire entre ses mains, ses pouces tapant des lettres pour écrire un message. Lorsqu'il entendit des pas se diriger dans sa direction, il releva la tête vers elle. 

— Tu es finalement rentré. 

— Oui, où est maman ? 

— Elle finalise sa valise avant son départ. 

Au même moment, la porte d'entrée se referma et le rouge tourna son visage vers celle-ci. 

— Papa ? 

— Bonjour, Sasori. 

— Tu n'es pas au travail ? 

— Comme je l'ai dit à Sakura, j'ai quitté le travail plus tôt pour terminer ma valise. 

Sur ces mots, Kizashi enleva ses chaussures avant de monter à l'étage pour rejoindre sa femme dans sa chambre. Sasori regarda sa soeur. 

— Va fermer la porte, s'il-te-plait. J'ai besoin de te parler, seul à seul.

Intrigué, la rose fit marche arrière pour se diriger vers les deux grosses portes qui menaient au salon. Elle les referma avant de s'asseoir sur le second canapé qui faisait face à celui de son frère. Le jeune homme se releva afin de s'asseoir, ses bras appuyés sur ses cuisses, un regard sérieux ancré sur son visage.

— Qu'est-ce qui se passe, Sasori ? 

— Sakura, tu es ma soeur. Je te connais comme personne d'autre ne peut te connaître. Je sais que quelque chose ne va pas. 

La rose baissa son regard. Malgré qu'ils passaient le plus clair de leur temps à se chamailler, Sasori n'en restait pas moins un bon grand frère. Un frère qui se faisait du soucis pour sa petite soeur, peu importe ce qui se passait entre eux. C'était la partie de lui qu'elle adorait le plus chez lui. Elle savait qu'elle pouvait toujours venir chercher du réconfort chez lui lorsqu'elle en ressentait le besoin.

— Lorsque j'ai voulu demander à maman pourquoi tu semblais si… en colère, elle m'a coupé la parole et a nié le fait qu'elle savait pourquoi tu avais agis ainsi. Pourtant, je me doute très bien qu'elle y est pour quelque chose, je me trompe ? 

— Sasori, ce n'est rien. Tu n'as pas à t'inquiéter pour moi. 

— C'est plus facile à dire qu'à faire, tu sais. Je peux savoir ce qu'elle t'a dit ? 

— Tu connais nos parents. Ils n'ont qu'un mot à la bouche. 

— Le succès. Maman t'en a parlé ? 

— En quelque sorte. Je lui ai simplement dit que je trouvais qu'elle travaillais beaucoup et elle s'est mis à baratiner sur la réussite qui amène le succès et tout ce qui vient avec. 

Sasori se remémorait cette scène qui s'était déroulée il y a six ans. Cette journée ou leur père avait brûlé la toile de Sakura en guise de punition pour avoir ramené une note de 78%. Cette soirée où Sakura avait pleuré toutes les larmes de son corps jusqu'à s'endormir dans ses bras, par épuisement. Le jeune homme savait que, depuis ce jour, la rose n'avait plus jamais été la même. 

— En plus de ça, j'ai été odieuse avec Kakashi. 

— Il m'avait parlé qu'il t'avait croisé. Il m'avait dit lui aussi que tu ne semblais pas dans ton assiette. 

— Oui et j'ai été méchante envers lui alors qu'il ne le méritait pas. Je ne comprend pas pourquoi je me suis offusqué si facilement face à maman. Pourtant, ce n'est pas la première fois qu'elle et papa nous en parle. En fait, ils ne cessent de nous casser les oreilles avec ça. 

— Peut-être que c'était une fois de trop. Tu sais… je ne suis peut-être pas la meilleure personne pour te parler d'un tel sujet, d'autant plus que je n'ai rien vécu de comparable à toi mais je peux comprendre que ça t'agace que ce seul mot sorte de leurs bouches. Papa t'a privé de ta passion, une chose précieuse pour toi qui te donnait le sourire sur les lèvres. Tandis que moi, à l'exception de certaines réprimandes, il ne m'a jamais privé de quoi que ce soit. 

— C'est simple, ton cerveau est une carte mémoire. Tu es capable de te souvenir de tout et même si tu n'étudiais pas pour un contrôle, je suis sûre que tu aurais au dessus de 90%, exactement comme papa le souhaite. C'est pour ça que tu peux jouer aux jeux vidéos quand tu le veux. 

— Je sais mais je ne le fais pas, par respect pour toi. Je trouve ça injuste que j'ai le droit d'avoir plus de liberté que toi. 

— Je ne t'en ai jamais voulu. Tu es plus vieux que moi. 

— Ça ne devrait pas être une raison valable pour que tu ailles ton nez fourré dans des bouquins tout le temps, juste pour faire plaisir à nos parents. Toi aussi tu mérites d'avoir du temps pour toi. 

— Sasori, ce n'est pas grave. Je m'y suis habitué. Je n'y pense plus. 

— Ah oui ? Si tu n'y penses plus, pourquoi est-ce que tu ne sais toujours pas dans quel programme tu veux aller ? 

Son frère avait toujours su lire en elle comme un livre ouvert. Quoi qu'elle dise, il finissait toujours par découvrir la vérité. 

— Tu veux aller en art, n'est-ce pas ?

— Tu sais aussi bien que moi que c'est impossible. Je ne peux pas. 

— Et est-ce qu'il y a quelque chose d'autre qui t'intéresse ? 

— Pour l'instant, je n'y ai pas trop penser mais ne t'inquiète pas pour moi, Sasori. Je trouverai un programme à m'inscrire. 

La rose lui fit un sourire pour essayer de le convaincre. Un léger sourire s'installa sur les lèvres du rouge, avant qu'il ne dépose son cellulaire sur la table. 

— Je voulais te prévenir que demain soir, j'ai invité les gars à passer la soirée avec moi. J'espère que ça ne te dérange pas. 

— Non, à la condition que tu me laisses inviter mes amies pour une soirée pyjama. 

— Le même soir ? 

— Pourquoi pas ? Ça me changerait les idées et puis, je ne vois pas où est le problème. Nous serons chacun de notre côté. Nous ne viendrons pas vous déranger. 

— Très bien. 

La rose se releva du canapé avant de se diriger vers la porte coulissante qui menait à leur cour arrière, muni de multiples fleurs ainsi que d'une large piscine.

— Où vas-tu ? lui demanda son frère. 

— Je veux simplement aller m'excuser à Kakashi pour l'attitude que j'ai eu envers lui. 

— J'ai remarqué que tu semblais sur la défensive avec lui. Est-ce qu'il t'a fait quelque chose ? 

S'il lui avait fait quelque chose ? Comment pouvait-elle dire à Sasori que Kakashi avait été le premier à être arrogant envers elle et qu'il faisait tout pour la mettre à bout ? Comment est-ce qu'elle pouvait lui expliquer qu'après seulement deux jours de voisinage, une petite rivalité s'était installé entre eux ? Sasori s'entendait si bien avec Kakashi et s'il venait à devenir un membre des Dragonz, ils seraient tous deux mené à s'entrecroiser encore plus souvent. 

— Non, non. Pas du tout, répondit-elle en tentant de paraître le plus crédible. 

— Ton attitude de hier matin prouve le contraire. Tu semblais en colère contre lui. 

— Écoute, Saso, ce n'est rien. Tout va bien. Je me.suis simplement levé du mauvais pied, hier.

— Si tu le dis… 

Mentalement, la rose lâcha un soupir d'exaspération avant de se retourner pour quitter la maison. Elle refusait que Sasori remarque que le courant entre Kakashi et elle ne passait qu'à la moitié de sa capacité, voir pas du tout. Malgré cela, Sakura voulait essayer de réparer ses erreurs tout comme Kakashi l'avait tenté plus tôt. Bien qu'il avait été arrogant avec elle et qu'il avait tout fait pour la mettre en colère avec sa moto, il avait eu l'audace de venir s'excuser pour ce qu'il avait fait ce qui était tout à son honneur. 

La rose descendit les marches du patio. Elle se dirigea vers la clôture qui séparait son terrain de celui de son voisin. Sur la pointe des pieds, elle tenta de percevoir à l'intérieur de la maison à Kakashi. Lorsqu'elle vit l'argenté passer devant une fenêtre, elle lui fit un signe de la main pour qu'il vienne la rejoindre. Fronçant les sourcils, Kakashi ouvrit la porte arrière de sa maison et partit rejoindre la rose près de la clôture. 

— Qu'est-ce qu'il y a ? demanda le jeune homme aux yeux onyx. 

— Merci pour cet accueil glacial. 

— Tout le plaisir est pour moi. Avec la manière dont tu m'as parlé tout à l'heure, je ne croyais pas que tu reviendrais me voir. Je croyais que tu voulais que je te laisse tranquille. 

— À propos de ça… 

Mal à l'aise, Sakura passa une main dans ses cheveux courts. Elle frotta doucement sa nuque avant de dériver son regard de celui de l'argenté.

— J'ai été méchante envers toi et je tenais à m'excuser. 

— T'excuser pour quoi ? 

— Je t'ai rembarré alors que tu voulais simplement t'excuser. Je suis désolé, je n'avais pas à faire ça. Disons simplement que j'ai eu une mauvaise journée. 

— Une mauvaise journée qui a commencé tôt, on dirait. 

— Kakashi, ne recommence pas !

— Recommencer quoi ? 

— À jouer avec ma patience. Tu sais que ça me met hors de moi. 

— C'est ce que j'aime. 

— Crétin. Tu acceptes mes excuses ou pas ?

— Excuse acceptée. 

La jeune femme se retourna pour faire dos à son voisin. Alors qu'elle s'avançait en direction de sa maison, un léger sourire s'empara de ses lèvres. Ses pieds montèrent les marches de son patio et lorsqu'elle atteignit la porte coulissante,sa main se posa sur la poignée de celle-ci. Avant qu'elle ne l'ouvrit, elle regarda Kakashi une dernière fois.

— Au fait, ne pense pas que nous sommes amis parce que ce n'est pas le cas, lui dit la rose. Je voulais simplement m'excuser envers toi parce que tu es devenu un ami à mon frère et que je sais que nous serons amenés à nous croiser plus souvent et je ne souhaite pas entretenir une relation toxique avec toi. Le mieux nous pourrons nous entendre, le mieux ce sera. 

— Message reçu, voisine ! Cela dit, je vais y penser. 

— Penser à quoi ? 

— À ta proposition. 

— Ce n'était pas une proposition. C'était une affirmation. 

— Pas pour moi, beauté. Vois-tu, j'aime bien cette petite rivalité qui s'est installée entre nous. 

Il pensait exactement comme elle. C'était quelque chose qui leur plaisait à tous les deux mais ça ne pouvait pas durer. Après trois jours, cette petite rivalité devait cesser. 

— Pas moi, mentit-elle. Alors, tu as intérêt à arrêter ce petit jeu. 

La jeune femme ouvrit la porte du patio et entra dans la maison. Elle traversa le salon, où Sasori n'y était plus, et monta dans sa chambre. Elle referma la porte derrière elle et écrivit un message à toutes ses amies afin de les prévenir que demain, elle les invitait à faire une soirée pyjama. Une fois qu'elle avait reçu l'accord de toutes les filles, elle leur demanda de venir chez elle pour 20h. 

****

Le lendemain matin, lorsque Sakura se réveilla, elle se leva hors de son lit. Elle ouvrit son garde-robe afin d'y trouver des vêtements à se mettre sur le dos. Aussitôt fait, elle fila sous la douche pour se préparer. Elle enfila une paire de short gros accompagné d'un chandail blanc et se chaussa d'une paire de sandales avec un talon. Sakura ressortit de sa chambre et déambula le couloir jusqu'à atteindre la porte de la chambre à son frère. D'une main, elle cogna doucement contre la porte. 

— Sasori ? Tu es debout ? 

— Oui ! 

La jeune femme posa sa main sur la poignée de la porte et la tourna pour l'ouvrir. Lorsqu'elle pénétra dans la chambre, elle retourna aussitôt son visage à la vue de son frère qui n'était vêtu que d'une serviette autour de la taille. 

— Sasori ! Tu aurais pu t'habiller. 

— Je ne pensais pas que tu entrerais ! Je te signale que tu m'as demandé si j'étais réveillé, pas si j'étais habillé. 

— Je croyais que c'était assez clair pour que tu comprennes que c'était parce que je voulais entrer que je t'avais demandé ça. 

Le rouge lâcha un soupir avant de regarder sa soeur qui avait toujours le visage tourné pour éviter de le regarder. 

— Tu sais que tu peux me regarder ? Je suis ton frère, pas un inconnu. 

— Oui mais tu es presque nu, ce n'est pas pareil. 

— Et alors ? Je ne crois pas que ce soit la première fois que tu vois le corps d'un homme, rigola Sasori. À moins que tu sois encore vierge ? 

— Je ne suis plus vierge, idiot ! 

La rose asséna un coup de poing dans le ventre du rouge. Celui-ci recula de plusieurs mètres avant de se cogner contre le mur derrière lui. 

— Aïe ! Tu pourrais y aller plus doucement. 

— Arrête de faire ton bébé, je t'ai à peine touché. 

— Ça parrait que c'est pas toi qui reçoit le coup, râla-t-il. Tu as toute une force !

— C'est ce que tu mérites pour dire des niaiseries. Enfin, bref, je voulais aller a l'épicerie acheter des grignotines pour le pyjama party. Tu veux venir avec moi ? 

— Je m'habille et je descend. 

La fleur sortit de la chambre de son frère et descendit les escaliers. Au rez-de-chaussée, Yuki attendait assise, patiemment, à côté de la porte d'entrée. 

— Oh, non. Yuki, tu ne peux pas venir avec nous. Nous allons à l'épicerie. 

La chienne blanche lâcha un jappement. 

— Bon, d'accord mais tu dois rester dans la voiture. 

Yuki se mit à branler de la queue rapidement. Au même moment, Sasori descendit les escaliers. 

— Yuki ! s'écria-t-il. Vient me voir, ma belle ! 

La chienne courut en direction du jeune homme avant que celui-ci ne la prenne dans ses bras et la caressa.

— Nous allons amener Yuki avec nous. Ça la fera sortir. Nous allons la laisser dans la voiture. 

— Très bien mais on prend ta voiture. Je ne veux pas des poils de chien dans ma voiture. 

— Comme c'est charmant. Je vois que tu adores mon chien. 

— C'est notre chien, la rectifia Sasori. 

— Ça sera aussi ton chien lorsque tu décideras d'aller lui faire prendre des marchés et de lui acheter de la nourriture par moment, ce qui n'est pas le cas. 

— Il faut toujours que tu aies le dernier mot ? 

La rose s'empara de ses clés et les lança à son frère qui les rattrapa en plein vol.

— Tu conduis. 

La rose sortit à l'extérieur de sa maison, suivi de près par Sasori qui avait pris soin d'attacher la chienne avec sa laisse avant de sortir. Une fois qu'il avait barré la porte d'entrée, il se dirigea vers le garage double que sa soeur avait déjà ouvert. Avec la petite télécommande, le jeune homme débarra la voiture rouge de sa soeur. Il s'assit sur le siège du conducteur alors que Sakura installa Yuki sur la banquette arrière avant de rejoindre son frère. 

Il leur avait fallu une bonne quinzaine de minutes avant d'atteindre l'épicerie de la ville, située en plein coeur du centre ville. Les deux Haruno laissèrent Yuki à l'intérieur de la voiture, une fenêtre légèrement ouverte pour qu'elle puisse avoir de l'air frais ainsi qu'en prenant soin de barrer les portes, afin d'éviter que quelqu'un ne veuille partir. Une fois à l'intérieur, Sasori poussait le panier tandis que sa soeur prenait la marchandise. 

— Tu veux bien me prendre ce sac de chips ? demanda le rouge à sa soeur tout en lui pointant. 

Sur la pointe des pieds, elle s'empara du sac et le déposa dans le panier. 

— À bien y penser, je crois que je vais en prendre deux. 

Lâchant un soupir, elle en prit un second qu'elle lança dans le panier. 

— Tu sais que ça fait engraisser ? dit-elle.

— Et alors ? Je m'entraîne alors je vais perdre aussi vite les calories que je les aurai pris. 

Ne sachant pas quoi répondre, la jeune femme se retourna pour continuer plus loin. Lorsque ses yeux croisèrent les tablettes pleine à craquer de jujubes, elle s'arrêta aussitôt de marcher, figeant devant celles-ci. 

— Des jujubes ! s'écria-t-elle des étoiles dans les yeux. 

— Tu as un peu de bave qui coule sur le bord de ta bouche. 

— C'est pas vrai ! 

— Si c'est vrai. 

Aux anges, la rose prit entre ses mains une bonne dizaine de paquet de jujubes, tous de différentes sortes. Un large sourire sur les lèvres, elle les déposa dans le panier sous le regard taquin de son frère. 

— Tu sais que les jujubes font engraisser, pas vrai ? 

— Ferme là. 

— Qu'est-ce qui fait engraisser ? demanda une voix derrière eux. 

— Itachi, Sasuke ? dit Sakura après s'être retourné. Que faites-vous ici ? 

— Nous sommes venu faire des commissions pour nos parents. Et vous ?

— Sakura et moi sommes venu acheter des grignotines pour la soirée. 

— Ah oui ? Tu vas être avec nous, ce soir ? 

— Pas tout à fait. J'ai décidé d'organiser une soirée avec les filles. Vous serez de votre côté et nous, du nôtre. 

— Je vois… et tous ces jujubes sont pour vous ? 

— Oui !

— Dis donc toi, dit Sasuke en s'approchant de sa copine. Tu ne m'en a pas parlé. 

— Désolé, ça m'est complètement sorti de la tête mais je te promet que je vais me rattraper. Que dirais tu que je viennes dormir chez toi, demain soir ? 

— Ça promet d'être une bonne idée, sourit-il avant de l'embrasser. 

— Je vais m'arranger pour ne pas être là, lâcha Itachi dans un rire. Je redoute déjà ce qui va se passer. 

— Tu peux bien parler, grand frère. 

Sasori se mit à rire fortement, les deux mains entourant ses côtes. 

— Tu viens de te faire rembarrer par ton propre frère. 

— Tu te crois mieux avec Sakura ? 

— Itachi a raison ! Nous ne sommes pas mieux qu'eux. C'est pas que je vous aimes pas, les gars, mais Sasori et moi devrions retourner chez nous préparer la maison. 

— On se voit plus tard ! dit Itachi avant que les deux Haruno ne parte en direction des caisses. 

— Itachi. 

— Oui, Sasuke ? 

— Est-ce que Kakashi sera à la soirée ? 

— Oui, pourquoi ? 

— Non, pour rien… 

Itachi retourna son visage vers son petit frère. Il avait les deux yeux plissés, les sourcils froncés. Il semblait perdu dans ses pensées. 

— Qu'est-ce qu'il y a, Sasuke ? 

— Itachi, est-ce que tu pourrais faire quelque chose pour moi ? 

— Bien sûr. Tu n'as qu'à me le demander. 

Sasuke savait qu'il n'avait pas à être jaloux. Il savait que Sakura l'aimait plus que tout et qu'il pouvait lui faire confiance. Il lui faisait confiance. Cependant, c'était à lui qu'il ne faisait pas confiance. Bien qu'il n'en avait pas glissé un mot à Sakura, durant le souper, il avait remarqué que l'argenté avait jeté plusieurs coups d'œil en direction de la rose. Sasuke avait l'impression que quelque chose se passait, mais il ne pouvait mettre le grappin dessus. Le jeune homme savait que de demander une telle chose à son frère était mal mais il devait le faire. Il devait le faire, pour la sécurité de son couple.

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