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13. Le passé de Kakashi

Emiko. Tel était le nom de la femme qui avait brisé son coeur. Celle qui avait abusé de sa confiance afin d'en détruire le coeur. Celle qui avait forgé son coeur, le transformant en pierre, empêchant toute autre femme de pouvoir y pénétrer. Celle qui l'avait fait souffrir et qui l'avait abandonné à la moindre occasion alors que ce qu'il avait le plus de besoin était sa présence auprès de lui. Il revoyait son large sourire, ses dents blanches aussi parfaite qu'elle l'était de l'extérieur. Il se remémorait ses longs cheveux bruns qui descendaient jusqu'à son dos, ces longs cheveux qu'il avait l'habitude de caresser. Ses yeux d'un bleus si perçant qu'il avait l'impression qu'elle lisait en son âme. Il pouvait sentir ses lèvres se poser doucement sur les siennes, dans un doux baiser d'été. Ses doigts élancés qui s'entremêlaient aux siens, qui se caressaient. Il la voyait loin de lui, Kakashi déterminé à la rejoindre dans un pas de course. Son doux visage qui se retournait vers lui, un sourire en coin perché sur ses lèvres. Puis, il la vit... avec cet autre garçon. L'argenté se figea, la regardant la bouche serrée, les larmes qui ne demandaient qu'à frayer un chemin jusqu'à ses yeux.

- Qu'est-ce qu'il y a, Kakashi ? rigola Emiko. Tu ne croyais tout de même pas que je t'aimais réellement... si ?

Dans un rire, la jeune femme se mit à disparaître avec son nouveau copain.

- Emiko ! Emiko ! hurla Kakashi.

Le coeur battant la chamade, l'argenté se réveilla en sursaut dans son lit. Il posa une main sur sa poitrine et ressentit son coeur qui martelait fortement contre sa poitrine. À bout de souffle, l'argenté passa une main dans ses cheveux argentés. Ce rêve. Encore et toujours ce rêve. Le même qu'il faisait depuis qu'elle l'avait quitté, depuis ce jour où elle l'avait poignardé en plein coeur, sans aucun remords. Il en avait marre. Cela faisait deux ans que Emiko et lui n'étaient plus ensemble. Deux années où il avait forgé son coeur afin de le rendre plus solide que la pierre la plus dure qui existait sur cette planète. Deux ans où, malgré qu'il ne la portait plus dans son coeur, elle réussissait à s'infiltrer dans ses rêves, s'amusant à le torturer à chaque fois.

Les yeux onyx du jeunes homme dérivèrent vers le ciel noir étoilé de l'extérieur avant de se porter sur son cadran numérique. 2:18 am. Lâchant un profond soupir, il se leva de son lit et marcha en direction de sa fenêtre. Sur le toit de la maison des Haruno se tenait une fleur qui regardait la pleine lune avant de reporter son regard sur quelque chose qu'elle tenait entre les mains. Ses cheveux roses volaient au gré du vent. Subitement, Kakashi sortit de sa chambre et referma la porte derrière lui doucement, afin de ne pas réveiller son père. Il descendit les escaliers avant de rejoindre le salon. De la porte patio, il remarqua que Sakura tenait un cahier d'une main, un crayon de l'autre. Il ouvrit la porte et sortit dans la cour arrière. Concentré sur son cahier, la rose ne vit pas Kakashi s'avancer près de la clôture.

- J'ignorais que tu étais une artiste.

Dans un sursaut, la rose dériva ses yeux de son cahier avant de les porter sur son voisin.

- Désolé, je ne voulais pas te faire peur.

- Non, ce n'est rien. J'étais simplement... très concentré.

- J'avais remarqué.

Sakura reporta son attention sur son cahier et un silence s'installa entre eux. Elle dessina quelques coups de crayons avant de retourner son regard vers Kakashi qui la regardait toujours.

- Tu veux te joindre à moi ?

- Je croyais que tu voulais que je te laisse tranquille.

- Eh bien... (La rose lâcha un petit rire.) Disons simplement que tu as une voisine complexe.

Les deux jeunes adultes se regardèrent dans les yeux avant de lâcher un petit rire. Kakashi enjamba la clôture avant de grimper jusqu'au toit. D'un pas lent, il rejoignit Sakura avant de s'asseoir à côté d'elle.

- Qu'est-ce que tu dessines ?

- La lune.

- Alors, comme ça... tu es une artiste.

- En quelque sorte. Cette clé que tu as trouvé... elle ouvrait la porte de mon atelier.

- C'est vrai ? Et pourquoi est-ce que ton père tenait tant à la cacher ?

- C'est une longue histoire.

- J'ai tout mon temps, tu sais.

Un petit sourire se dessina sur les lèvres de la Haruno avant que celui-ci ne disparaisse en une fraction de seconde.

- Depuis que je suis petite, ma passion était de dessiner et de peindre. Mes parents avaient l'habitude de me laisser peindre les fin de semaines, pour que la semaine, je puisse me concentrer sur mes devoirs et mes révisions. C'était un peu comme des vacances, en quelque sorte. Une journée, je révisais pour un contrôle que je devais passer le lendemain. Après ma révision, j'ai demandé à mes parents si je pouvais aller peinturer. Je travaillais sur une toile importante et je ne trouvais pas qu'elle avançait beaucoup, dû au manque de temps que mes parents m'accordaient. À mon plus grand bonheur, mon père avait accepté que je puisse aller dans mon atelier. Il m'avait même dit que si je réussissais à avoir un 90% au contrôle, il songerait à me laisser la chance de peinturer à tous les soirs. Il avait foi en mon avenir et j'étais persuadée que j'allais réussir cet examen. J'avais étudié toutes les pages nécessaires mais...

- Tu l'as échoué ?

- Oui, enfin non. Je l'ai réussi à 78%.

- Et ton père, qu'est-ce qu'il a fait ?

- Il était furieux... (Sakura essuya une larme qui roula le long de sa joue.) Il est entré dans mon atelier. Il s'est emparé de la toile qu'il a traîné avec lui jusqu'au jardin. Sous mes yeux, il a brûlé la toile sans aucun remords. Depuis ce jour, je n'ai plus jamais eu le droit de remettre les pieds dans mon atelier.

- Je suis désolé.

- Ne t'inquiète pas. (Elle essuya une seconde larme.) Donc, oui, je suis une artiste.

- Qu'est-ce que tu aimes dessiner et peinturer ?

- Des paysages, des animaux mais ce que j'aime par dessus tout, c'est le portrait.

- Est-ce que je peux jeter un coup d'œil ?

Kakashi tendit une main vers le cahier que Sakura tenait entre ses mains. Après quelques secondes d'hésitation, elle lui donna le cahier et le jeune homme se mit à le feuilleter, tournant les pages, une après l'autre.

- Tu as vraiment du talent. (Il arrêta de tourner les pages, son regard fixé sur le dessin qui se trouvait sous ses yeux.) Je rêve où c'est Sasori ?

- Euh... oui. C'est lui, dit la jeune femme, gênée.

- Ouah ! On dirait que c'est lui à coup sûr.

- Tu crois ?

- Bien sûr ! Tu es très doué.

- Merci.

- Dis, Sakura... tu crois que tu pourrais en faire un pour moi ?

- Un dessin ?

- Oui.

- Pourquoi pas mais je dois t'avertir que je ne le dessinerai probablement pas rapidement. Vois-tu, lorsque je suis retourné dans mon atelier, j'ai été quelque peu... ébranlée. Avant de remettre la clé à sa place, j'ai décidé de prendre ce cahier ainsi que mes crayons pour le dessin. Disons simplement que je vais dessiner uniquement lorsque mes parents ne pourront pas me voir.

- L'attente ne me fait pas peur, sourit l'argenté.

Sakura se mit à rire avant de reporter son attention sur Kakashi.

- Tu es bien déterminé à avoir ce dessin.

- Oui.

- Et... tu as pensé à ce que tu voudrais ?

- En fait, si.

L'argenté mit une main dans ses poches avant d'en ressortir son téléphone. Il fit un signe à Sakura de s'approcher plus près de lui et il passa un bras autour de son cou. Avec son autre main, il ouvrit l'appareil photo de son téléphone.

- Un... deux... trois... sourit !

En même temps, les deux jeunes adultes sourirent avant que l'appareil ne les photographie.

- Ça. C'est ça que je veux.

- Eh bien... je vais te le faire. Mais pour ça, il faudrait que tu m'envoies la photo.

Un sourire sur leurs lèvres, les deux voisins s'échangèrent leur numéro de téléphone. Par la suite, Kakashi transféra la photo à Sakura, dont son téléphone bipa.

- Bien reçu ! dit-elle en rangeant son téléphone. Kakashi...

- Oui ?

- Je tenais à m'excuser, pour tout à l'heure. Je crois que j'étais tellement aveuglé par la colère que j'ai refusé de voir pourquoi tu avais agis ainsi.

- Non, tu avais raison. Je n'avais pas à agir d'une telle façon. Je me suis mêlé de ce qui ne me regardait pas. J'aurais dû te laisser gérer ça tout de seule.

- Mais je te remercie... d'avoir prit ma défense.

- Est-ce que Sasuke est venu te parler ?

- Non, pas encore et je crois que c'est mieux ainsi. Ça me laisse du temps pour trouver comment je vais le faire raisonner.

Un silence s'installa entre les deux adolescents. La rose s'allongea sur la tuile du toit, ses yeux rivés sur la lune blanche qui brillait parmis les milliers d'étoiles. Après quelques minutes à observer sa voisine, Kakashi fit de même et s'allongea à ses côtés.

- Et si tu me racontais un peu de chose sur toi ?

- Qu'est-ce que tu aimerais savoir ?

- Tout ce que tu peux raconter.

- Je ne sais pas trop par où commencer, rit l'argenté.

- Raconte moi sur le Pays des Vagues. (Elle retourna son visage vers le sien et Kakashi fit de même.) C'est si magnifiques que sur les photos sur internet ?

- Encore plus beau que tu me peux te l'imaginer. Il y a des palmiers partout, l'eau est aussi clair, voir même plus que sur les photos et que dire de la chaleur à la longueur d'année.

- Tu en as de la chance. Nous, nous avons de la neige durant l'hiver.

- Mais c'est jolie de la neige, tu ne trouves pas ?

- Oui mais ce que j'aime le plus, c'est qu'il fait doux tout au long de l'hiver, quoique je préférerais rester au soleil chaud toute l'année. Est-ce que ça te manque ?

- Le Pays des Vagues ?

- Oui.

Est-ce que ça lui manquait ? Oui, d'un certain sens. Toute sa vie avait été là-bas. En déménageant pour Konoha, il avait perdu de vue ses amis qui étaient une grande partie de lui. D'un autre côté, en quittant sa ville natale, il avait laissé derrière lui de nombreux mauvais souvenirs. Du moins, la plupart d'entre eux.

- Je dois avouer que, par moment, oui, ma ville me manque mais d'un autre sens, je suis content d'être partit.

- Pourquoi ?

- Ça me permet d'oublier mon passé et puis, si je ne serais pas venu à Konoha, je ne vous aurais jamais rencontré. Toi, Sasori et tous les autres.

- Tu te plaît à être dans le groupe à mon frère ?

- Oui. Ses amis sont super.

- Oui, ils le sont...

Kakashi retourna son visage vers le ciel étoilé. Il aimait bien Sasori et toute sa bande et, malgré qu'il avait accepté de respecter cette règle qu'il avait instaurée, l'argenté se sentait impuissante face à la rose. Une partie de lui voulait continuer à la connaître, à vouloir développer une belle relation avec elle, se demandant où cela les mènerait.

- Kakashi, je peux te poser une question ?

- Bien sûr.

- Cette cicatrice que tu as à l'œil, comment est-ce que tu te l'est faites ?

- Oh, ça... c'est une longue histoire.

- J'ai tout mon temps.

- Je me doutais que tu dirais ça, rit Kakashi avant de reprendre son sérieux. C'était il y a des années. À cette époque, je n'étais âgé que de dix ans...

Flash Back

Au Pays des Vagues, un jeune garçon aux cheveux argenté avançaient dans les rues de la ville, parsemées de palmiers. Un sac à dos accroché sur l'une de ses épaules, il finit par atteindre l'entrée de sa maison. D'un pas assuré, il entra dans la maison avant de refermer la porte derrière lui.

- Je suis rentré !

Kakashi ne perçu aucune voix dans la maison. Intrigué puisque son père était censé être en congé, l'argenté marcha en direction de la cuisine. Une lettre de trouvait sur la table de bois. Ses doigts s'emparèrent du bout de papier avant de le déplier.

« Kakashi,

Je suis désolé de ne pas être là pour ton retour à l'école. En tant normal, c'était ma journée de congé mais j'ai été appelé plus tôt dans la journée pour aider mes collègues à résoudre un problème. J'ignore vers quelle heure je serai de retour. Je te laisse en charge de préparer le souper pour ta maman.

De ton pere - xxx »

Kakashi se dirigea vers la poubelle et jeta la note que son père lui avait laissé. Comme à son habitude, Kakashi savait que sa mère arriverait à la maison pour 18h. Vu l'heure qu'il était, il avait le temps de faire un peu de ses devoirs avant de commencer le repas. Vers 17h, Kakashi referma ses livres. Il se leva de table et se dirigea vers le comptoir de la cuisine. Malgré ses dix ans, il était fier d'avoir hérité de la grandeur de son père puisqu'il n'avait pas besoin d'un tabouret comparativement à certains de ses camarades de classe.

18h passa et la mère de Kakashi n'était pas rentré à la maison. Cinq minutes passèrent, dix puis quinze. Inquiet, Kakashi sortit sur le perron de la porte d'entrée. Il tourna la tête à gauche, à droite. Il ne voyait aucun signe de sa mère. Lentement, il descendit les marches avant de rejoindre les rues de la ville qui n'était qu'à cinq minutes de marchés de son quartier. D'un pas rapide, il se mit en route en direction du lieu de travail de sa mère. Alors que le jeune garçon était plongé dans ses pensées, il entendit une voix crier.

- Je vous en supplie, arrêtez ! hurla la femme. Je vous jure que c'est tout ce que j'ai !

Maman ?!

En vitesse, l'argenté se mit à courir vers la ruelle d'où provenait la voix de sa mère. Avec stupeur, il vit sa mère étendue sur le sol, le visage en sang. Devant elle se tenait deux hommes tout deux armes d'un couteau tranchant.

- Maman... ?

- Ka... Kakashi ! Va-t-en ! Enfuie toi !

Les deux hommes se retournèrent vers le jeune garçon.

- Eh bien, que de la belle visite que nous avons, sourit le premier.

- Ne touchez pas à mon fils !

- Tait toi, morveuse !

Le second assena un coup de pied dans les côtes de sa mère. Celle-ci recracha du sang qui coulait de sa bouche.

- Occupe toi du rejeton. Je m'occupe de la fille.

- Non, Kakashi !

Le premier homme avança d'un pas menaçant devant le jeune garçon. Pétrifié par la scène, Kakashi le regardait diminuer les mètres qui les séparait.

- Fuis, Kakashi ! lui hurla sa mère. Fuis !

L'argenté jeta un dernier regard à sa mère, un regard qui le suppliait de faire ce qu'elle lui demandait. En vitesse, Kakashi se retourna et se mit à courir en direction de la sortie de la ruelle. Au moment où il s'apprêtait à rejoindre la ville, une main s'empara de son chandail et le força à faire marche arrière. Violemment, il fut projeté contre le sol avant que l'homme ne se plaça au dessus de lui, le couteau placé sur la gorge de Kakashi.

- Où est-ce que tu allais comme ça, petit rejeton ?

- Lâchez-le !

- Toi, ferme la ! (L'autre homme lui donna un second coup.)

Kakashi tenta tant bien que mal de se défaire de l'emprise de son assaillant. Cependant, son emprise sur lui était forte, beaucoup trop forte pour un jeune garçon de dix ans.

- Si tu bouges une fois de plus, je te jure que je te tranche la gorge.

- Je n'en serais pas si sûr si j'étais toi ! lâcha une voix dans leur dos.

L'homme se retourna pour faire face au nouvel individus qui venait de faire son entrée. Il remarqua que l'homme possédait les même yeux et cheveux que le jeune garçon.

- Laisse moi deviner, dit le voyou, un sourire en coin. Tu dois être le père.

- Exactement et on ne fait pas de mal à ma famille !

Sakumo prit l'homme par le collet avant de le faire projeter quelques mètres plus loin. Fou de rage, l'Hatake se rua sur son adversaire, le frappant de coups de poings tous aussi violent les uns que les autres. À bout de souffle, Kakashi se releva avant de courir en direction de sa mère. Apercevant le jeune garçon qui courait en sa direction, le second voyou retourna son visage vers lui.

- Je ne ferais pas ça si j'étais toi !

L'assaillant brandit son couteau vers lui. Au moment où le visage de Kakashi était proche de lui, il releva la lame en direction du visage du jeune garçon. Dans un bruit déchirant, la lame vint tracer une cicatrice le long de son oeil du côté gauche. Kakashi se mit à hurler de douleur avant de se laisser tomber sur le sol, une main qui cachait son oeil ensanglanté.

- Kakashi ! hurla son père.

Kakashi vit son père sauter sur le second adversaire tandis que sa mère s'approchait de lui en rampant sur le sol. Sa main fini par toucher celle de son fils.

- Kakashi..., articula-t-elle avec difficulté. Kakashi, mon garçon. Reste avec moi..

- Ma... (Lentement, Kakashi sentit son second oeil se refermer peu à peu.)

- Kakashi ! Reste avec moi !

L'argenté referma ses yeux, se laissant sombrer dans l'inconscience.

Fin Flash Back

- Lorsque je me suis réveillé, je me trouvais dans une chambre d'hôpital. J'avais un bandage qui cachait mon oeil. J'ai appris que j'étais un miraculé. Les médecins avaient réussi à sauver mon oeil mais cette cicatrice resterait présente jusqu'à la fin de ma vie. Il a fallu plusieurs mois à mon oeil de retrouver la vue qu'elle avait.

- Et ta mère... ce n'est pas à ce moment là qu'elle est morte, n'est-ce pas ?

- Non. Par contre, elle avait les côtes fracturés et il lui a fallu rester à la maison durant de bonnes semaines. Elle n'est morte que trois ans plus tard, lors d'un accident de voiture. Elle a percuté un camion et elle est morte sur le coup, selon l'autopsie.

- Je m'excuse. Je ne voulais pas raviver de vieux souvenirs.

- Ça va. C'était il y a un petit bout déjà.

- Et... lorsque tu es retourné à l'école, est-ce que...

- Estce que tout le monde me regardait ? la coupa Kakashi. Oui mais j'inspirais de la curiosité envers mes camarades et tout les autres de l'école. Chacun d'entre eux m'admirait pour le courage que j'avais fait preuve. En bref, j'attirais beaucoup l'attention sans le vouloir.

Et c'était par cette attention que Emiko était entré dans sa vie avant de n'en ressortir, déchirant son coeur en mille morceaux.

- Je suis d'accord avec eux. C'était très courageux de ta part.

L'argenté fit un petit sourire à Sakura avant de se relever sous le regard des deux émeraudes. Il se retourna vers la rose.

- Je vais te laisser terminer ton dessin. J'ai bien aimé parler avec toi.

- Moi aussi.

Dans un élan, Kakashi sauta du toit avant de retomber sur ses deux pieds sur le sol. Il enjamba la clôture avant de rejoindre la porte de son patio. Avant d'entrer dans sa maison, Kakashi adressa un dernier sourire à sa voisine. De son côté, Sakura lui fit son plus beau sourire avant de le regarder entrer dans sa maison. Jamais de sa vie elle n'aurait cru faire autant de progrès avec Kakashi, surtout aussi rapidement. Elle était contente de s'être livré à lui et elle était surtout heureuse qu'il ait fait la même chose. Plus les jours avançaient, plus la rose était persuadé qu'une amitié pouvait avoir sa place entre eux.

****

Le ciel étoilé commença peu à peu à laisser sa place à sa couleur bleu. La lune commença à descendre vers l'horizon tandis que le soleil se levait. Sentant une chaleur chatouiller son visage, la rose se réveilla. Elle tourna son visage vers son cadran et remarqua qu'il était dix heures du matin. Sakura se releva de son lit avant de filer tout droit prendre une douche. Une fois qu'elle ressortit, elle consulta son téléphone.

Sasuke: « Nous devons parler. Je suis en route. »

La jeune femme lâcha un soupir avant de s'habiller en toute vitesse. Elle descendit au rez-de-chaussée et fut accueillie par son frère.

- Tu t'en va déjà ?

- Sasuke veut que nous parlions.

- Oh... Sakura, Kakashi m'a raconté ce qui s'était passé. Itachi est aussi au courant

- Ça ne fait rien. C'est réglé entre moi et Kakashi, si c'est ce que tu te demandais.

- Eh bien, je suis content mais qu'est-ce que tu vas faire pour Sasuke ?

- Tenter de lui faire comprendre mon point de vue. S'il refuse... je ne sais pas ce que je vais faire.

- Bonne chance. (Sasori serra sa soeur dans ses bras.) Vous êtes fort. Je sais que vous pouvez surmonter ce moment difficile.

- Merci, Sasori.

La rose lui fit un petit sourire avant d'enfiler ses chaussures. Elle descendit les marches de son perron et se mit à faire les cents pas. Elle se demandait comment elle allait expliquer son point de vue, sans offenser Sasuke. Surtout, Sakura ignorait comment lui expliquer que Kakashi ne voulait que la défendre face aux reproches qu'il lui faisait.

- Pssst ! Sakura.

Soudainement, la rose arrêta de faire les cents pas et se retourna vers la voix qui provenait de la maison de son voisin. Elle remarqua que Kakashi la regardait, les bras appuyés contre le rebord de sa fenêtre, un sourire ancré sur ses lèvres. À son tour, un sourire se dessina avant qu'elle ne détourna son attention vers la rue. La voiture de Sasuke se gara sur le bord du trottoir avant qu'il ne sorte de celle-ci. D'un pas déterminé, il avança dans la direction de Sakura.

- Tu es prête ?

- Oui.

Sasuke passa son bras autour du cou de la jeune femme mais celle-ci enleva son bras aussitôt. Devant la scène qui se dressait devant lui, Kakashi se mit à sourire de nouveau, ce qui ne manqua pas à l'Uchiwa qui lui adressa un regard noir avant de se rendre dans la cours arrière de la maison des Haruno. Kakashi les regarda s'éloigner peu à peu jusqu'à ce qu'il ne puisse plus les voir et referma sa fenêtre.

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