Chapitre IV - In your mind
Hello ! Pas trop chaud ? Je vous avoue que je reçois plus du tout les notifications de Wattpad, je sais pas pourquoi et ça saoul :') donc vous étonnez pas si vous m'envoyez des commentaires ou des messages sur ma page de discussion et que je réponds pas de suite. En tout je vous souhaite bonne lecture ^^
Musique en média : Sweet Dreams de Myuuji
/!\ Attention, première partie du chapitre gore. Âmes sensibles s'abstenir. Je dirais quand ça sera fini avec trois ⚠.
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Tout était noir, tout était vide. Il n'y avait que les cris, des cris d'enfants souffrants, à l'agonie. Et un rire. Un rire fou, psychotique, à vous glacer le sang. Ce rire était rauque, déraillé, puissant, à vous en faire éclater les tympans.
Et la douleur !
La douleur dans toute sa définition ! Ligoté à une chaise, Mina subissait écrasement, tirage, tordage, lacération. Cette torture durait depuis trop longtemps pour elle. En plus de douleur physique, une voix, la voix qui riait de façon folle, la rabaissait sans cesse, l'insultait. Parfois en le lui murmurant, d'autres fois en le lui hurlant, hilare de lui procurer autant de mal entre les coups qu'il lui donnait, parfois avec l'aide d'outils tous plus terrifiant les uns que les autres.
Elle avait l'impression que plus elle hurlait sa souffrance, plus celui qui la lui infligeait y prenait du plaisir. Et c'était bel et bien le cas. Les larmes coulaient sur ses joues couvertes de bleus. Et, pendant un moment, elle ne ressenti plus rien, en profitant pour reprendre son souffle perdu dans ses cris. Mais ce ne fut que de courte durée.
Son assaillants lui avait réservé une mort lente et lui avais précautionneusement ouvert le ventre de haut en bas et de droite à gauche, lui faisant partager son agonie à hautes décibels. Un flot de sang se déversait de la plaie, imbibant ses habits de ce liquide poisseux et puant grâce à qui la vie coulait en nous.
Elle senti quelque chose d'étrange remuer dans ses entrailles. Il était en train de jouer avec son estomac en utilisant sa langue ! Elle le sentait la remuer, la retirer puis la remettre dans sa blessure, l'enfonçant de plus en plus. C'était immonde, horrible comme sensation. En plus de cela, ses mains griffues reposaient sur ses hanches, la caressant tout en lui faisant cadeau de nouvelles plaies. Il forçai alors la paroi de son estomac en y appuyant fortement sa langue, ce qui poussait les autres organes vers l'arrière. Elle se mit à cracher une quantité astronomique de sang quand il décida de ce retirer, se léchant les lèvres, satisfait de sa torture.
Mina n'en pouvais plus, elle était aux portes de la mort. Il s'assit alors sur ses jambes, empoignant sa mâchoire et la força à tourner la tête vers la droite. Son coup offert, passant sa langue sur ses lèvres, il n'hésita pas à la mordre sauvagement.
⚠ ⚠ ⚠
- AAAH !
Elle se réveilla en sursaut, se mettant assise dans son élan. Elle était en sueur et tremblai de la tête aux pieds.
Un cauchemar.
Quand elle réalisa cela, sa respiration se calma drastiquement. Il avait semblé si réel. Mais elle n'avait rien, pas de marque de coups, de griffues ou de morsure, et ne se souvenait pas du visage de son agresseur.
Une fois à peu près calmé, elle regarda son réveil, 6 : 07. Dans une heure elle devait se lever. Même en sachant qu'elle ne pourrait pas se rendormir, elle se recoucha, repensant à ce que son esprit lui avais montré. À quoi cela était-il dû ? Il y a toujours une raison à nos rêves, même les plus sombres. Elle en chercha pour celui-ci, ce qui pouvait y être lié. Ce qui ce rapprochait le plus d'un cauchemar dans sa vie était le parc. Un parc abandonnée comme celui où elle allait n'attirait personne à cause de son image morte, glauque.
Et il y avait cette boîte aussi, comme si elle la suivait. Ou encore la note du piano. Mais ça, ça pouvait encore être son imagination. Elle n'avait pas fait de cauchemars depuis longtemps et c'est juste après ses fréquentes visites au parc qu'elle en faisait un. Pourtant, elle n'était pas du genre à faire de tels rêves lorsque l'épouvante entrait dans sa vie.
Elle était passionné de ce qui se rapprochait de près ou de loin au paranormal et en avait entendu, lu et vu des histoires sensées faire peur. Mais étant lucide, elle savait que rien n'était vrai donc n'en avais pas vraiment peur. La seule chose dont elle avait peur, c'était des flans. Oui oui, ces gâteaux jaunâtres où l'on pouvait aussi rajouter des prunes à l'intérieur. À chaque fois qu'elle en voyait, elle devenait plus pâle qu'elle ne l'était déjà et avait des hauts le coeur. Elle les évitait comme la peste.
Mais ce cauchemar, lui, elle l'avait ressenti comme étant réel, et là, la peur l'avait envahie.
En allant au lycée, elle se sentie épié tout le long du chemin. Voilà qu'elle devenait paranoïaque ! En même temps, quand tant de choses sont liées, on ne crois plus aux coïncidences. D'abord le parc qui l'attirait, ensuite la boîte sur la balançoire, le piano, encore la boîte et ce cauchemar. Pas étonnant qu'elle s'imagine des choses invraisemblables. Surtout en ayant une imagination comme la sienne.
Une fois au lycée, elle se détendit un peu pour ne pas que ses autos proclamés 'amis' ne s'inquiètent pour elle. Déjà que ça l'emmerdai d'avoir des pots de colle comme eux sur le dos, elle ne voulait pas en plus qu'ils la questionne sans arrêt.
Car oui, depuis la rentrée, un certain Matt avait décidé de tout faire pour être ami avec elle. Sa bande n'était pas contre donc avait suivit, prétextant qu'avoir des ami donne meilleur mine. Cela n'arrangeait vraiment pas la jeune femme de devoir se trainer des personnes qui se disaient être ses 'amis'. Certes elle avait ceux de son groupe, mais... c'était son groupe, ce qui n'est pas pareil nuance. En tout cas c'est ce qu'elle essayait de se convaincre, trop fière pour admettre le contraire.
À peine eu t'elle posé un pied dans l'établissement qu'elle se fit attaquer par un flash rouge et jaune qui n'était autre que Matt. Ses cheveux rouges feux et dorés en dessous de la têtes de Mina, le visage dans sa poitrine et ses bras la serrant à l'étouffer.
- MINA !! JE SUIS TROP CONTENT DE TE VOIR ! S'exclama le jeune homme en la soulevant par la même occasion, attirant quelques regards, ce qui ne plût guère à la soulevée.
- Matt... Repose moi immédiatement ! Grinça Mina, énervé et perturbé par se rapprochement qui l'insupportait.
Comment pouvait-ont apprécier autant quelqu'un en seulement une semaine ? Elle ne comprendrai pas ce garçon, et de toute façon ne le voulais pas vraiment, elle avait autre chose à faire.
- Ho mais tu m'a tellement manqué ! Se plaingna t-il en en la serrant encore plus et en relevant son visage pour la fixer de ses yeux bleus, affichant un sourire malicieux.
Dans cette position, son menton reposait sur la poitrine quasi inexistante de Mina qui commençait à s'énerver.
Car en plus d'être collant, le bougre était doublé d'un pervert et ne se gênait pas pour le montrer. Sa réputation de coureur de jupons n'était pas usurpé.
- Matt, fait ce qu'elle te demande. Retentit une voix quelque peu froide derrière le rouge. Surtout qu'elle le fait calmement alors qu'elle ne t'apprécie pas particulièrement, ce qui fait qu'elle pourrait très bien être plus violente.
A ces mots, Matt et Mina tournèrent la tête vers le nouveau venue. Il s'agissait du meilleur amis de Matt, Lax, pour qui on se demandait comment il avait supporté Matt depuis la primaire. Il était grand, les cheveux noir en un carré lui arrivant aux épaules, les lunettes noir et un aire sérieux toujours au visage. Il était tout le contraire de Matt qui lui, ne pensais qu'à s'amuser, courir après les filles et toujours de bonne humeur, une vraie pile électrique.
Il y avait une autre personne avec lui, une fille, les yeux bleus, la chevelure d'or coiffés en une haute queue de cheval avec une mèche sur le côté droit de son visage. Son visage était si maquillé que l'espoir de la voir un jour sans était devenue la légende urbaine du lycée. En plus de son visage d' "ange", elle était plutôt bien proportionné au niveau de ses courbes féminines. Et elle le savait. Cette fille étai La fille du lycée, la plus populaire quoi. Et elle était d'une grande gentillesse. Ce que Mina n'aurai jamais deviné si elle ne la connaissais pas un minimum. Comme quoi, il faut toujours apprendre à connaître avant de juger.
Mina se demandait d'ailleurs pourquoi elle trainait avec ces deux énergumènes aussi contraire que le jour et la nuit. Mais ses doutes furent balayés quand elle entendit la jeune femme appeler Matt <<grand frère>>. Tiffany était son nom.
Cette brochettes de jeunes adolescents lui avais réservé de belles surprises depuis qu'ils la suivaient un peu partout. Entre les soirées organisées la veille pour le lendemain sans lui avoir demandé son avis et leur personnalité complètement différente, soit un surexcité intenable, un trop sérieux voir coincé et une belle pétasse qui essayait d'avoir de l'autorité sur son frère, Mina ne savais plus où donner de la tête et avait voulu se la tranchée plusieurs fois. Mais elle n'avait pas le courage, celui ci volé par ces fous qui l'entourait en plus de l'épuiser.
- Oui, Lax à raison Matt, fait ce qu'il te dis. Renchéri Tiffany pas trop sûr d'elle, la voix tremblotante.
Mina affichait une tête désespéré.
- Je suis vraiment pas aidé... Pensa t'elle avec dépit.
La journée se passa aussi ennuyeusement que les autres et la fin des cours arriva très vite. Mina traversai les couloirs tel un zombie, entendant ses camarades la plaindre avec compassion à cause du trio qui ne la ménageait pas. C'était dur pour une élèves comme elle qui aimait le calme, la tranquillité. Et ses camarades savaient bien que ce n'était pas facile pour elle de supporter les trois démons sûrement envoyé par Satan lui-même.
- Bon, moi je vous quitte là. Commença Mina devant les grandes portes du hall. Il faut que j'aille chercher quelques chose.
Elle commença à s'éloigner mais une main pris la sienne, la tirant vers des pectoraux bien taillés appartenant à Matt.
- Et je peux savoir quoi ? Lui demanda t-il avec un air charmeur, son bras droit sur ses épaules, la tenant tout près de lui.
Mina pris fermement sa main qui s'était logé à côté de son visages et lui lança un regard noir.
- Ce ne sont pas tes affaires. Lui dit-elle le plus froidement possible.
Par la suite, elle se dégageait vivement de l'étreinte du rouge en le repoussant. Le dégoût se lisait sur son visage et Matt parut perturbé et déçu. Alors qu'elle s'en allait à grand pas, Lax posa sa main sur l'épaule de son ami.
- Je serai toi, j'éviterai de me comporter ainsi. Tu vois bien qu'elle est plutôt du genre solitaire. Le contacte physique doit lui être insupportable. Essaie de te retenir. Lui conseilla t-il.
Matt resta muet. N'étant pas habitué à ce qu'une jolie jeune fille lui résiste aussi longtemps et sauvagement. Il se retourna vers les portes et sorti en compagnie de sa soeur, le regard vague. Lax ne l'avais jamais vu comme ça avant et se dit qu'il devait vraiment beaucoup aimer cette chère Mina. Certes, elle était jolie mais il ne voyait pas ce qui avait attiré son ami vers elle. Elle était absente et ne s'occupait de personne d'autre qu'elle même. Ses centres d'intérêt étai la lecture, l'art et la musique. Pas de quoi s'extasier. Elle n'ira pas bien loin avec tout ça se disait t-il. Mais après tout, il ne la connaissais que très peu et donc n'avait pas droit de s'arrêter à ces quelques informations.
Pendant ce temps, Mina continuait son chemin en direction de la salle de musique où elle y trouva sans peine son professeur.
- Tiens Mina, tu ne viens pas à cette heure-ci d'habitude.
- J'aimerais vous emprunter quelque chose Monsieur.
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Dans le parc, sous le chapiteau lugubre, Jack attendais patiemment son cher ami en sifflotant l'air de Pop! Goes the Weasle, assis nonchalamment dans les gradins grinçants, les jambes croisées et les mains derrière la tête. Il imaginait tout un tas de scénarios possibles pour lorsqu'il déciderai de tuer son petit habitué. Parfois il riait de ses magnifiques plans qu'il ferai avec presque rien, juste ce qu'il faut ; sont intelligence et art de la torture et le meilleur dans tout ça : un soupçon de peur.
Plus il y pensais, plus ses rires étaient puissants et psychotiques. Il avait hâte. Il avait déjà commencé à insuffler cette peur en lui avec les cauchemars qu'il s'était amusé à abatte sur ce gamin, comme une malédiction.
Il avait beau être invisible et intouchable tant que sa boîte n'avait pas été touché, sa malsainité et malveillance avait atteint le gamin comme les autres avant lui. Dommage que cela n'ai pas d'autres effets que les cauchemars. Ça aurait été amusant de les voir devenir fou, violents.
Tandis qu'il pensait à tout ça, son ami arriva avec une grosse malle, ce qui fit naître en Jack une certaine curiosité. L'encapuchonné s'approcha du piano, enleva comme la veille la plaque en bois à l'arrière du piano et ouvrit sa malle. Jack le regarda sortir des outils de bricolage et d'autres qui allaient servir pour changer et accorder le piano. Pourquoi diable ce petit humain s'embêtait-il à rafistoler ce vieil instruments ? Jack ne saurait répondre à cette question. Il le regarda faire, attentif.
Il savait ce qu'il faisait et le faisait bien. Ce petit étai habile de ses mains et Jack se surprit à admirer cette précision avec laquelle le gamin s'affairait à réparer ce piano. Il se dit qu'avec de telles main, ses petits jeux seraient des plus jouissifs. Il étai très satisfait de ses œuvres humaines lors de ses moment d'amusement mais se demandait maintenant ce que pouvait faire ces mains si elles exerçaient les même activitées que lui. Oh sûrement des merveilles.
Après deux bonnes heures de travail, sont cher ami se releva, alla devant le clavier et posa un doigt sur la touche la plus aiguë du piano et la glissa lentement vers la plus grave, évaluant avec son ouï le son que produisait chaque corde. Bien sur, il avait dû faire pas mal d'aller et retour entre le clavier et l'arrière du piano pour vérifier les notes et cela avait été très laborieux de vérifier le son avec un appareil adapté après avoir réinstallé chaque cordes. S'il y avait eut quelqu'un d'autre, ça lui aurait fait gagner un temps considérable. Son travail terminé, il replaça la plaque en bois recouvrant les cordes.
Il sorti de la piste, pris une chaise un peu moins abîmé que le autres juste devant cette dernière et revint devant le piano. Il s'installait devant et s'étira, les mains jointes levées et tira le plus loin possible jusqu'à entendre le craquement de son dos et de ses doigts. Craquement qui fit frémir Jack avec excitation. Et, contre toute attente, le gamin retira sa large et sombre capuche. Jack réalisa avec une surprise non dissimulé que son cher ami n'était autre qu'une jeune femme. Qui d'ailleurs ne le laissa pas indifférent. Les yeux gris-bleus, le teint pâle, des cheveux aussi noirs que les siens, courts et avec quelques reflets et une large mèche sur le côté gauche de son visage inexpressif.
Jack la fixait, les lèvres entrouvertes. Tout se bousculait dans sa tête et il ne savait plus quoi ressentir entre la joie de savoir qu'elle serai sa plus belle création lorsqu'il se serai amusé avec elle, du sang sur son magnifique visage porcelaine, ou la colère pour le rendre aussi confus et incertain ou encore l'envie de se laisser attirer par cette beauté qu'il se maudissait d'admettre. Mais qui ne l'avourai pas ?
Jamais il n'aurai pu ne serait-ce imaginer qu'un jour il serai aussi perturbé par une humaine, cette vermine qu'il détestait plus que tout. Mais, même avec son âge avancé, il ne connaissais presque rien du monde des humains. Tout ce qui l'intéressait était des meurtres. Il ne s'attardait sur rien d'autre.
La jeune femme se mit alors à jouer quelques notes, s'exerçant pour s'habituer aux vieilles touches de l'instrument. Un fois prête, elle jouait la mélodie de Sweet Dreams en y apportant quelques modifications. (Voir vidéo au dessus)
Quelle voix elle avait ! Elle était envoûtante. Surtout lorsqu'elle prononçait des paroles aussi plaisantes au goût du clown. Sans s'en rendre vraiment compte, ses jambes le portèrent juste à côté de la jeune femme qui continuait de chanter sans sentir sa présence qu'il avait prit soin de dissimuler le plus possible pour ne pas qu'elle s'arrête.
Il voulait la tuer, mais en même temps il ne le voulait pas. Que devait-il faire ? C'était bien la première fois qu'il se posait une telle question. Et malgré ses pulsions meurtrières, il décida de s'effacer dans l'ombre du chapiteau, laissant à la jeune femme un peu de temps avant sa décision qui déterminerai son avenir.
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