Chapitre I - Tout a fait normal, ou presque...
Mot de l'auteur ❤️ Alors, il y a un truc que j'ai pas compris, je croyais avoir déjà publié ce chapitre, du coup hier j' ai publié le deuxième alors que celui là ne l'était pas, dons j'ai enlevé le deuxième et voilà le premier chapitre.... En espérant qu'il vous plaise xD
Normalement je publie tous les dimanches, aujourd'hui c'est exceptionnel :b
En cette rentrée des vacances de la Toussaint, beaucoup auraient aimés rester bien chaudement sous leur couverture. C'était une journée tout à fait normal pour des jeunes étudiants, mais surtout ennuyante pour l'une de ces petits singes mutant.
Cette jeune femme se démarquait des autres de part son style vestimentaire. En effet, elle portait rarement des couleurs chaude et était, depuis des années lorsque que le froid commençai à mordre, couverte d'un grand manteau au style macabre, entièrement noir, lui arrivant jusqu'au milieu des mollets, ayant un col pouvant montant au nez, une grande capuche pointue et quelques fresque d'une matière luisante sur la droite et des boutons où l'emblème Royal Anglais ressortait.
(Il se peut que de temps en temps je mette des images.)
Mina, 20 ans, étudiante en BTS d'art, cheveux ébènes très courts ayant une mèche lui couvrant la partie droite du visage, yeux gris/bleu, trainait des pied en direction de son établissement. Seules les matières d'art plastique, de musique et de langue l'intéressait. Mais les autres étant aussi importantes, elle s'efforçait d'avoir de bonnes notes même si certains profs en doutaient. Ce qui l'exaspérait au plus haut point.
Malgré ses journées chargées, elle avait toujours le temps pour ses activités favorites, soit le dessin, la musique, lire, écrire, jouer aux jeux vidéos et se perdre dans les méandres de YouTube à la recherche de vidéo drôles ou de musiques.
Il n'y avait que lorsqu'elle était dans son monde qu'elle était heureuse de vivre. Elle n'avait pas particulièrement d'ami dans son établissement mais le peu de moment où elle devait être avec ses camarades n'était pas forcément de mauvais instants du moment qu'elle était polis avec eux, de même pour ces derniers. Plusieurs personnes ont essayés de se rapprocher d'elle mais elle préférait être seule. Prétextant vouloir le calme pour se consacrer à ses études. Ce qui était en partie vrai mais ce n'était pas la seule raison.
Si elle voulais principalement être seule, c'est parce qu'elle n'était pas à l'aise avec les autres, même si elle savait comment ne pas le montrer. Elle savais très bien porter un masque pour ne pas que ceux qui l'entoure ne le remarque.
Et depuis un certain incident, elle évitait de trop s'attacher aux autres personnes. Elle ne voulait plus souffrir comme elle avait souffert. Alors elle s'effaçait du mieux qu'elle le pouvait, évitant d'attirer l'attention.
Sa journée terminé, elle rentra chez elle d'une démarche nonchalante, n'en pouvant plus de la vie moroses qu'elle menait. Si seulement quelque chose pouvais venir pétiller son existence !
Une fois dans sa chambre, elle déposa ses affaires sur son lit et s'affala sur celui-ci avec une délicatesse digne d'un phoque. Elle n'avait rien à faire pour le lendemain donc, au bout d'un moment, elle décida d'aller dans son endroit favori, découvert quelques mois plus tôt grâce à certaines rumeurs : un parc d'attraction abandonné.
Elle se leva, enfila de nouveau ses chaussures et munit de son beau manteau et de ses écouteurs, sortie de chez elle direction le parc "maudit", comme disait ses camarades. Heureusement, ce parc de trouvais à quelques minute de la ville. En route, il se mit à pleuvoir, obligeant Mina à mettre sa capuche qui cachait le haut de son visage dans l'ombre.
Après une dizaine de minutes, elle arriva devant les portes de cet endroit autrefois plein de vie, aujourd'hui macabre et évité de tous.
En entrant dans le secteur du parc, l'ambiance changea. Comme si le temps c'était arrêté. C'est ce que l'ont disais le plus souvent dans ce genre d'endroit. Mais il y avait aussi ce ressenti d'oppression. Le contraste des manèges donnant la joie ne sont plus que des vestiges de ces bons moments passés.
Mina déambulait à travers ce cimetière, remarquant que d'autre graffitis avaient été faits sur les machines. Elle trouvait cela d'ailleurs dommage que les gens n'aient aucun respect en dégradant des lieux chargé de mémoire. Mais hélas, elle ne pouvait rien y faire.
Dans ce genre de lieux, nous oublions qui nous sommes, notre vie, nos soucis. On s'abandonne à la désolation de cet environnement vide de vie. Notre regard se voile, notre visage n'exprime plus rien. On se vide de toute émotions en les laissant à l'entrée de ce genre d'endroit.
Et c'est ce que recherchait Mina. Durant toutes ses années de vie, elle avait dû retenir les émotions négatives qu'elle avait ressentie car elle ne voulait pas faire de mal au autres. Elle voulais se montrer gentille, attentionnée, prête à aider son prochain et c'est ce qu'elle a fait pendant tant d'années. Mais un jour, il y a eu la goutte qui a fait déborder le vase. Et elle a changé, montrant son côté le plus caché d'elle même, qu'elle détestait plus que tout.
Elle décida d'aller s'asseoir sur l'une des nombreuses balançoire d'un manège qui, une fois en marche, vous faisais tourner en vous maintenant à une certaine hauteur. Elle se fichait bien de savoir, d'après certaines rumeurs, que des gens avaient disparu dans ce secteur. Elle se fichait bien de savoir qu'elle aussi pouvais être victime d'un enlèvement. Pour le moment, ce qu'elle voulait, c'était être au calme, et ne plus penser à rien. Il n'y avait que le bruit des corbeaux croissant qui brisait le silence de mort du parc.
La pluie s'était arrêté, mais ce n'est pas pour autant qu'elle retira sa capuche. Elle sortie alors un livre de son manteau. Il étai brun, ressemblait à un petit grimoire de magie avec des fresques celtes ornant ses bords. Elle l'ouvrir et contempla quelques vieilles photos. Celles de sa famille. Ces personnes qui l'avaient aidé et qu'elle aimerai toujours. Et aussi certaines de son passé avant que les choses ne changes pour toujours. Si elle avait fait des choix différents, peut-être n'en serait-elle pas là, à se morfondre et à passer pour une associable ou à justement être une personne vivant assez bien.
Elle rangea le livre et se leva, supposant qu'il était temps pour elle de retrouver sa petite maison. Elle quitta le parc avec regret, sachant qu'avec son emploi du temps chargé, elle ne pourrais pas y revenir avant le mercredi.
Mais, ce qu'elle ignorait, s'était qu'elle fût observé tout le temps où elle fut dans le parc, ses faits et gestes suivit attentivement par deux yeux froids, caché dans l'ombre.
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