Je suis rentrée chez moi le soir.

Et Larry était déjà là. 

Assis sur mon canapé.

Avec Bright.

En train de regarder FRIENDS.

Au moins ils ont bon goût en matière de série TV.

-Je suis rentrée. 

-Cool ! Bon, 106, t'es prêt ?

-O...oui...

Une pluie de sauce barbecue s'abatis alors sur 106, qui se mit à nager dans la sauce.

-Mon salon putain...

Et merde.

Je bosse avec des chtarbés du ciboulot. 

-Vous nettoierez après, hein ?

Silence.

Long silence.

Le lendemain matin c'était toujours le silence. 

Et puis le jour suivant

Et le jour qui suivi. 

-Euh...Ouais ! 

Et Bright se suicida. 

Et merde.

106 tourna son regards vers moi. 

Il s'approcha, et posa sa main sur ma joue.

-Je....t'ai...me....

-C'est pas réciproque Larry.

Et il déposa ses lèvres sur les miennes. 

J'accepta le baiser, bien que se soit complètement en contradiction avec ce que je venais de dire. 

Et putain. 

Ce merveilleux goût de sauce barbecue sur ses lèvres. 

C'était trop bon. 

J'en voulais plus. 

J'ouvris légèrement mes lèvres pour qu'il puisse y faire pénétrer sa langue, qui avait le même goût que tout le reste de son corps.

Mais ce n'était pas assez. 

Il alluma une allumette et mit le feu à ma villa. 

Puis il m'emmena dans la dimension de poche. 

Je le voulais lui. 

Il me plaqua contre un mur et m'embrassa.

Avec en plus d'amour que le premier. 

Il a retiré mon haut, et j'ai voulu faire de même avec sa veste, mais elle était collée à lui.

-C'est une partie de mon corps que tu essaie de m'enlever, chérie.

-Oh merde. C'est comme 049-

-Chuuuut~ Ne pensons à personne d'autre que nous~ 

-Oui, mon amour~ 

ET PIS ON S'EST REGARDE PENDANT DES HEURES ET DES JOURS.

JE VOUS JURE.

CE CON NE SAIT PAS FAIRE L'AMOUR A UNE FEMME.

MERDE QUOI. 

VA FALLOIR LUI FAIRE DES COURS D'ÉDUCATION SEXUELLE.

COMME QUAND TU ÉTAIS AU COLLÈGE.

ET QU'IL Y AVAIT TOUJOURS UN BOLOSS POUR RIRE QUAND LE PROF DISAIT PÉNIS.

AHAHAHAHAHA OUI C'EST MARRANT. 

Mais bon, revenons à l'action principale. 

Pendant des heures qui semblèrent si courtes, Larry et moi nous sommes aimés.

Dans tout les sens du terme.

Et puis Bright et apparu.

-BONJOUR BONJOUR !

-Bonjour Bright. 

-Oh, salut Anna ! Toi aussi tu vas te recouvrir de sauce barbecue ?

-KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA~!

MERDE PUTAIN.

-BRIGHT SUICIDEZ VOUS.

-Mais...

-SUICIDEZ VOUS ET PRENEZ UN EFFACEUR DE MÉMOIRE. 

-Meh, ok.

106 lui toucha le crâne, et il décéda immédiatement. 

-Et voilà ma chérie~ 

-Oh merci Larrynounet~

-Tu vois, tu es finalement à moi~ 

-Oui, rien qu'à toi~ 

-Bon, il faut que je retourne chez moi.

-Mais c'est ici chez toi Anna~ 

-Bah non. J'ai ma vill- Ah merde oui. Tu y as foutu le feu.

-Maintenant tu n'as nul part où aller, tu vas donc rester ici pour toujours pour assouvir tout mes désirs. 

-Oh non pitié, ne me viole pas !

-MOUAHAHAHAHAHAHAHAHAH !

Trois jours.

ça fais trois jours qu'il me retient ici. 

Je n'en peux plus.

Mon corps n'en peux plus.

Je vais finir par craquer.

Mais au moins, il n'y aura plus de douleur mentale. 

J'aurais toujours la douleur physique, mais ça passera. 

Oh, et que j'ai mal au jambes...

C'est juste là où je souffre le plus...

Et il continu malgré mes hurlements. 

Je...

JE...

Je cligne des yeux.

-J'ai gagné ma choupinette~ 

-MAIS C'EST PAS JUSTE LARRY TU N'AS PAS DE PAUPIÈRES. OU D'ŒIL. 

-Non, c'est juste que je suis très fort à ce jeu~ 

-Pas juste. 

-Bon, tu voudrais quelque chose pour t'occuper ?~

-Un ami.

-D'accords. DR BRIIIIIIIIIIIIIIIGHT !

-Hein ?

-J'ai gardé un Dr.Bright dans la dimension de poche pour m'occuper. 

-Oh cool. 

-Bonjour Anna !

-Bonjour Bright, comment allez-vous ?

-Oh, ça pourrait aller mieux. Je veux juste mourir pour ne plus souffrir. 

-Hey du calme, c'est moi l'héroïne principale. Dis Larrynounet~ 

-Oui ma choupinette d'amour ?~ 

-Je peux avoir de quoi manger ?~ 

-Tout de suite mon amour~ 

106 a disparu. Parfait.

-Bright on doit se barrer. 

-Oh ok. La sortie c'est par là.

-Ok alors on y va !

Et on est sorti. 

-Ah mais merde j'ai plus de maison.

-Meh, je vais te loger. 

-Mais vous m'avez dit que vous n'aviez pas de maison.

-Ah j'ai dû mentir alors. Je ne te mentirais plus jamais. 

Bright s'approcha lentement de mon visage, mon regard se dirigeant vers ses lèvres.

Je ferma les yeux et puis...