Chapitre 6 : Partie I
Le lendemain, en fin de matinée, Kurtz avait terminé ses préparations et attendait à l'accueil en compagnie de Keith. Ils devaient rejoindre le lieutenant à la station de police avant de démarrer l'opération. Keita soupirait déjà à l'idée d'y aller mais ne se plaignait pas.
« Je suis prêt, c'est quand vous voulez...
- Et Maria ? »
Elle arriva justement peu après lui.
« C'est bon, je suis prête !
- Parfait, allons-y. »
Ils allèrent à la station, où le lieutenant les attendaient. Ils les fit passer en salle de réunion, où il expliqua à tous les participants comment allait se dérouler l'opération.
« Des questions ?
- Aucune, fit Keita, et le silence des autres semblait clore le sujet.
- Très bien. Alors c'est parti. »
Ils allèrent sur le lieu de l'opération. Il s'agissait d'une aire de stockage avec plusieurs hangars. La zone était plutôt bruyante, car des travailleurs, probablement engagés par les trafiquants, allaient et venaient entre les différents hangars, en évitant scrupuleusement le lieu de la transaction. Pour rester discret, ils étaient venus très peu nombreux. Les policiers avaient déjà infiltré le groupe six mois auparavant et n'avaient eu aucun mal à faire partie de la transaction. Kurtz alla se poster sur un bâtiment en face du hangar où tout allait se dérouler. Les trafiquants étaient déjà là. Le lieutenant lui avait donné la bulle anti-son, qu'il plaça près de son épaule pour masquer le bruit des coups de feu sans pour autant être gêné s'il venait à changer de position. Il compta quatre gardes, deux à l'avant et deux à l'arrière. Keita, habillé comme une racaille, était très à l'aise dans son rôle de trafiquant. Il aurait presque était facile de deviner qu'il connaissait déjà ce genre de milieu. Comme prévu, il alla à la rencontre du vendeur, accompagné par deux gardes du corps, qui étaient deux policiers qui devaient lui obéir au claquement de doigt.
Kurtz avait une vue très dégagée sur ce qu'il se passait à l'intérieur, la large porte du hangar s'ouvrant sur toute la largeur du bâtiment. Lorsque Keita fut en place, il activa la bulle et observa la situation. Les gardes s 'était placés à chaque coin du hangar. Celui se trouvant au fond à droite allait passer derrière le hangar. Kurtz agit vite. Il visa, tira, et l'homme s'effondra. Le garde se trouvant du même côté, mais à l'avant, n'avait rien remarqué, trop occupé à surveiller l'avant du hangar. Du côté arrière gauche, le garde était un peu plus en avant comparé à son congénère à terre. Ce dernier se trouvait donc dans son angle mort. L'homme faisait face au sniper et il lui loga une balle entre les deux yeux. Il enchaîna rapidement avec les deux de devant. Ces deux-là pouvaient le voir du coin de l'œil, et il ne pouvait donc pas se permettre ne de perdre ne serait-ce qu'une seconde entre ses tirs. Il abattit celui de gauche, et avant que celui de droite eu le temps de donner l'alerte, il connu le même sort. Les gardes extérieurs éliminés, il reporta son attention vers l'intérieur du hangar.
Quand Keita entra dans le hangar il claqua des doigts et ses gardes du corps s'arrêtèrent immédiatement, tandis qu'il s'approchait un peu plus de sa cible.
« Bien, je vois que vous êtes à l'heure, comme convenu. J'espère que ce que vous allez me proposer ne me décevra pas non plus, fit-il sur un ton mi-amusé, mi-menaçant.
- Ne vous inquiétez pas, on utilise nous-même ces armes, alors on ne va pas prendre des fusils en carton, railla son interlocuteur.
- Dans ce cas, vous n'aurez aucun problème à me montrer plus en détails cette marchandise. »
L'homme sourit et fit passer une caisse entre eux, qu'il ouvrit. A l'intérieur se trouvaient cinq pistolets et un fusil, d'anciens modèles militaires qui avaient échappés à la casse après le changement, un an auparavant. Keita s'approcha pour les examiner de plus près et en pris un en main, faisant mine d'en tester le poids et de l'observer sous toutes les coutures.
« Ce n'est pas mal, mais est-ce donc là tout ce que vous proposez ? Je pensais que vous aviez aussi des armes plus lourdes...» dit-il en soupirant légèrement et en lui tendant le pistolet pour qu'il le prenne.
Ce qu'il fit, et leurs mains se frôlèrent. Ce fut grâce à ce contact que Keita entra dans son esprit sans éveiller le moindre soupçon.
« J'ai cru comprendre que vous étiez de gros fournisseurs, alors vous avez sûrement d'autres affaires susceptibles de m'intéresser. Pourquoi ne pas aller en discuter un peu tous les deux ? »
L'homme se figea et une expression perplexe apparue sur son visage.
« Je pourrais vous fournir plus si je connaissais votre demande exacte.
- J'ai besoin d'un tas d'armes totalement différentes, et ne connaissant pas vos produits, j'aimerai que vous m'en parliez un peu. Bien sûr, j'ai de quoi y mettre le prix.... Allons en discuter à l'abri des oreilles indiscrètes » insista-t-il tout bas en manipulant l'esprit de l'homme, le poussant à accepter et l'emmener plus loin, dans un lieu où il croyait être en sécurité, mais qui n'était en réalité qu'une illusion mise dans son esprit par Keita.
Le trafiquant sembla réfléchir, avant de s'y plier.
« Très bien, alors allons dans la petite salle, au fond. »
Il le mena dans la salle, en faisant signe aux gardes de rester sur place. Keita avait réussi sans problème à en venir là où il le souhaitait, juste assez à l'écart pour ne pas éveiller les soupçons et en même temps pour passer au niveau supérieur. Une fois à la salle, il renforça le contrôle qu'il avait sur son esprit, de façon à totalement l'engloutir.
« Maintenant dis-moi tout ce que vous avez en armes et où vous les trouvez, dans quels lieux vous les stockez et surtout qui est à la tête de tout cette échange.
- Nous avons toutes les armes possibles. Pistolets, fusils, lames, bombes, même des objets magiques. Mais ces derniers sont réservés à une clientèle que je ne gère pas. Je ne sais pas d'où viennent les armes, ni même où elles sont stockées. Elles nous sont livrées un jour avant l'échange, par un intermédiaire. Il utilise toujours un cristal pour communiquer, alors je ne l'ai jamais vu, et je ne sais pas qui il est.
- Alors comment communiquez-vous quand vous avez un client afin de recevoir ce dont vous avez besoin ?
- Par le cristal. Il nous donne les informations du client et ce qu'il va nous envoyer.
- Ah oui, et on peux voir ce cristal ?
- Même si vous l'avez, ça ne sert à rien. C'est impossible de traquer quelqu'un à partir d'un cristal.
- Mais vous pourriez les appeler pour moi et me dire secrètement quand et où arrive votre intermédiaire, n'est-ce pas ?
- Non. Ce cristal ne marche que dans un sens. Je peux seulement recevoir un appel.
- C'est très embêtant, j'avais une commande importante à faire. Comment je fais si vous ne pouvez pas vous en charger ?
- Il doit me contacter demain pour avoir le résultat de cet échange. »
Keita réfléchit quelques secondes. Si demain l'homme ne répondait pas, son supérieur allait se douter de quelque chose. En revanche, si Keita pouvait manipuler l'homme à sa guise, sans être présent, il pouvait lui faire déposer le cristal au poste de police discrètement le soir. Tel fut l'ordre que Keita lui donna. Il aurait aimé prévenir Kurtz de la situation avant de se lancer, mais c'était impossible. Il avait décidé de tenter le tout pour le tout en trafiquant la mémoire de l'homme, ce qui n'était pas sans répercussion pour lui-même. Il sortit du coin où ils se trouvaient avec l'homme pour rejoindre chacun de son côté son groupe.
« C'est un plaisir de faire affaire avec vous » lâcha Keita en grimaçant avant de tourner les talons. C'est à ce moment-là que les policiers décidèrent d'agir, et capturèrent les trafiquants, à l'exception du chef qui prit ses les jambes à son cou quand il aperçu les cadavres à l'extérieur. Kurtz le garda dans son viseur jusqu'à ce qu'il soit hors de vue, doutant sur la conduite à adopter.
Keita, en rejoignant Kurtz et le chef de police raconta de façon très brève ce qu'il avait fait au chef du groupe de trafiquants et s'attarda plus sur ce qu'il lui avait dit et ce qu'il se passerait ce soir.
« Donc maintenant vous devriez pouvoir finir la mission sans notre aide je pense...
- En effet. Je vous remercie pour votre coopération. »
Il les salua.
« Au plaisir de travailler à nouveau avec vous » ajouta-t-il en fixant brièvement Kurtz.
Ce dernier lui serra la main en retour. La mission bouclée, ils rentrèrent au quartier général en laissant la police nettoyer le site.
Kooritsuki et Sora, eux, se promenaient sur les quais tels un maître et son chien, tout en observant les passants, les gens un peu louches et ceux portants des sacs de la marque du client. Après s'être baladés une bonne partie de la journée et fait mine de s'intéresser à des sacs en vente, Koori dénicha un faux sac sur un passant et appela Sora d'un aboiement qui fit se retourner la personne.
« Oh... Excusez-la mademoiselle, je crois qu'elle devient anxieuse quand elle croise des sacs et autres objets en daim.
- Oh, je vois, ce n'est rien...
- Je devrais la familiariser avec ce genre d'objets. Mais dites-moi, c'est un très joli sac que vous avez là. C'est un peu indiscret, mais où l'avez-vous trouvé ? Je suis plutôt intéressé... »
La femme sembla un peu hésitante. La jeune blanche, essayant de jouer son rôle, vint renifler le sac puis baissa les oreilles et recula en grognant.
« Chut. Assis Koori... »
Elle s'exécuta aussitôt.
« Excusez-la... Je pourrais en offrir un à ma compagne et en même temps l'habituer, pour qu'elle arrête de faire peur aux belles jeunes femmes qui la croisent. »
Le compliment de Sora semblait avoir un peu détendu la jeune femme qui était plus volontaire pour l'aider.
« Eh bien, il y a un vendeur qui m'a abordé ce matin, un peu plus loin dans le vieux port, et il fait de grandes promotions sur la marque. Je ne sais pas s'il est toujours là, mais peut-être qu'il reviendra demain. Ce genre d'offre est rare et à ne pas manquer » dit-elle en souriant.
Sora la remercia avant de la saluer et reprendre son chemin dans la direction indiquée par la jeune femme.
Les deux acolytes rentrèrent le soir, bredouille, mais avaient rapidement trouvés des informations intéressantes qui leur permettrait peut-être de finir cette mission rapidement. Ils étaient tous les deux assis à jouer une partie de dames dans la salle d'accueil en attendant le retour de leurs camarades. Keith entra le premier.
« Bonsoir, si vous avez quelque chose à me dire, je serais dans mon bureau. »
Il partit très vite. Kurtz alla déposer son fusil dans sa chambre puis se chercha un verre d'eau avant de s'asseoir à la table pour les regarder jouer. Sora et Koori étaient tous deux très concentrés sur leur partie, si bien qu'ils ne prêtèrent pas attention à Keith. Et cela s'expliquait, car dans chacune de leurs parties, le perdant recevrait un gage du gagnant. Et généralement, quand il n'y a personne pour raisonner ces deux-là, les gages pouvaient être démesurés.
« Cette fois je ne perdrais pas » dit Kooritsuki en bougeant un pion.
Sora en déplaça un à son tour.
« Tu es bien sûre de toi on dirait. Tu viens pourtant de perdre trois fois d'affilé. »
Finalement, c'était encore Sora qui remporta la dernière partie.
« Quatre défaites, quatre gages.
- On en refait une !
- On avait dit jusqu'au retour des autres. Hummm que pourrais-je bien te faire faire.... Kurtz tu demanderai quoi à ma place ? »
L'ancien policier sembla surpris par cette question. Il sortit de ses pensées.
« Heu... je ne pense pas pouvoir trouver quelque chose de suffisant, comparé à ce que vous vous faites entre vous en permanence.
- La façon dont tu viens de sortir ça rend cette phrase un peu louche tu sait... dit Sora en toussant.
- Pas de ma faute si tu l'interprète de cette manière » répondit-il avec un petit sourire.
Sora rougit presque à cette idée et changea de sujet.
« Bref ça ne me donne pas d'idée... »
Kurtz nota l'embarra du vampire et se retint d'éclater de rire et le taquiner encore plus. Sora chercha donc tout seul des idées de gage.
« Dans ce cas, je te donnerais quatre ordres quand j'aurai envie et tu devra y obéir. Ça me laissera le temps d'y réfléchir. »
Kurtz s'était replongé dans l'étude de son verre désormais vide, et fronçait les sourcils.
La soirée se termina rapidement, et le lendemain, Sora et Koori repartirent tôt le matin dans le but, eux aussi, d'achever leur mission.
Kurtz avait entrepris de nettoyer son fusil après le petit déjeuner afin d'évacuer un mauvais pressentiment qui ne faisait que croître. Maria sortit de sa chambre et se dirigea devant le tableau des missions, mais elle s'arrêta devant Kurtz.
« Ça va ? Tu te lèves tôt pour nettoyer ton fusil.
- Oui. J'étais réveillé et il me fallait faire quelque chose, répondit-il d'un ton monocorde, sans vraiment déporter son attention de son arme.
- Tu as bien du courage...》
Sora marchait sur les quais, suivit par sa fidèle compagne à quatre pattes. Il passait devant divers objets et sacs, faisant mine de s'y intéresser, et continuait à avancer tout droit, jusqu'à être interpellé par un homme.
« Joli chien que vous avez là...
- Merci.
- Vous semblez chercher quelque chose... Je peux peut-être vous aider. Je connais ce coin et les bons marchands comme ma poche.
- C'est très aimable à vous. A vrai dire, j'ai croisé une jeune femme tout à l'heure avec un très joli sac et j'en cherche un du même style pour ma compagne.
- Un joli sac... oui, ça tombe très bien ! Je connais un très bon vendeur derrière, vers le hangar. Je suis sûr que vous trouverez ce que vous cherchez !
- C'est vraiment intéressant.
- Je vais vous y conduire, suivez-moi. »
Sora suivit l'inconnu jusqu'au coin du vendeur. Il semblait que c'était bien leur homme puisque son stand ne comportait que des sacs de la marque recherchée et l'aboiement discret de Koori confirma qu'il s'agissait de faux.
« Vous êtes donc le vendeur dont le monsieur m'a parlé ? C'est rare de voir autant de sacs de marque à si bas prix. C'est une offre vraiment intéressante, est-ce à cause d'un déstockage ?
- Tout a fait ! Monsieur est clairvoyant. Ce sont d'authentiques sacs sortis d'une fabrique locale, donc leur prix est moins cher, ajoutant à cela le changement de collection qui approche, nous avons décidés de vendre ces magnifiques sacs à un prix imbattable.
- Tout comme l'amende et la peine à payer pour vente de contrefaçon... »
L'homme regarda Sora, choqué et resta immobile.
« Vous êtes en état d arrestation. »
L'homme, suivit de son camarade, filèrent chacun dans une direction différente. Sans même avoir besoin de se concerter, Kooritsuki et Sora partirent chacun à la poursuite de l'individu le plus proche d'eux. Sora n'eut aucun mal à rattraper son homme à l'aide de ses capacités, en revanche il ne s'attendait pas vraiment à tomber sur une embuscade un peu plus loin et que l'un des hommes sorte un pistolet de sa poche.
« Main en l'air, le flic ! »
Kooritsuki sauta sur son homme et le fit tomber à la renverse. Elle reprit forme humaine pour lui passer une paire de menotte et appela la police. Ne voyant pas Sora revenir, elle attacha l'homme solidement à un poteau.
Sora leva les mains en l'air et laissa un homme lui attacher les poignet.
« On en fait quoi maintenant ?
- On s'en débarrasse, qu'est ce que tu crois !
- T'es sûr ? C'est pas une bonne idée. On va avoir de gros problèmes.
- Si on le laisse partir, tu crois qu'il va se passer quoi !
- Regarde-le. Je le trouve trop calme, ça cache un truc... »
Sora avait beau paraître serein, il n'avait pas très envie de se prendre une balle. Il devait donc la jouer assez finement.
« Si je puis me permettre... Je ne ferais pas ça... à vrai dire, je ne suis pas tout à fait policier, mais je ne peux pas tout à fait vous dire qui je suis... »
Ce genre de phrase un peu idiote eu tout de même un bel effet. De quoi faire douter ses kidnappeurs.
« Il raconte quoi ce con...
- On cherche pas, on le bute !
- Non mais attend, tu as entendu, s'il est pas flic il est quoi ? Imagine un peu qu'il ai un lien avec je ne sais quels mafieux. Si on le tue, on est morts aussi.
- Il essaye juste de gagner du temps ! »
Sora, en effet, espérait en gagner un peu en pensant que sa collègue arriverait vite le sortir de là. « Toi, tu n'as pas l'air très futé... »
L'homme pointa l'arme sur lui.
« Tu te crois en position de plaisanter ?!
- Non, pas vraiment... Je tenais juste à te faire remarquer que ton camarade de gauche est plus futé et proche de la vérité. Disons que je poserais sûrement moins de problème en vie...
- La ferme ! »
L'homme lui mit un bon coup de crosse sur la tête.
Le jeune brun le senti passer.
« J'aurais pas fait ça non plus si j'avais été vous...
- Mais tu vas ...! »
L'homme armé n'eut pas le temps de finir sa phrase. Un rugissement résonna dans le hangar. En l'espace de quelques secondes, l'agresseur se retrouva à terre, le dos et le bras lacéré, criant de douleur, sans avoir le temps de comprendre ce qui avait pu se passer, contrairement à ses deux camarades qui détalèrent comme des lapins. Aucuns d'eux pourtant n'arriva jusqu'à la sortie. L'un des deux restant se fit faucher en pleine course. Le second fonça sur l'arme du premier mais ne fut pas assez rapide et se fit plaquer au sol en pleurnichant et implorant le ciel. La panthère se leva en feulant, puis repris forme humaine pour aller détacher Sora.
« Merci pour le coup de main...un peu attendu, mais merci quand même.
- Il n'y a pas de quoi... »
La police arriva peu après, ramassèrent les quatre hommes, et un médecin de la police s'occupa des blessures de chacun d'eux, y compris de la blessure à la tête de Sora. La blanche se fit néanmoins réprimander pour la gravité des blessures infligées à l'homme armé. Mais le duo réussi à faire passer cela pour de la légitime défense. Ainsi se conclu cette affaire. La police repartit avec les malfrats, les agents du bureau passèrent rendre visite à la cliente et rentrèrent au bureau avec un bon bonus sur la somme versée par la femme.
Quand ils arrivèrent au QG, ils tombèrent sur Kurtz qui gardait l'accueil. Il leva un sourcil en voyant Sora.
« Dure journée ? »
Sora le regarda d'un air blasé.
« Disons lourde en imprévus... mais payante. »
Kooritsuki sortit un gros paquet de billets de sa poche.
« Hauts risques, hauts intérêts, commenta Kurtz. La paye ce mois-ci va être bonne, je suis sûr que le chef sera content.
- Certes, mais j'ai eu ma dose de surprises et d'armes pour la journée et la semaine. »
Kooritsuki regarda Kurtz.
« Je vais renflouer mon porte monnaie, c'est tout ce qui compte pour moi... »
Kurtz rit doucement.
« Le chef est dans son bureau avec Maria, mais je pense que vous pouvez aller faire votre rapport.
- Ordre numéro 1, Koori, tu te charge de tout... » lâcha Sora en soupirant, exprimant la flemme qui s'emparait de lui actuellement.
L'ancien policier retourna au tri de ses papiers, en espérant que Maria revienne vite le libérer de cette tâche. Il avait autre chose en tête. Maria sortit du bureau quand Koori y entra pour faire son rapport.
« Alors, tu t'en sors Kurtz ?
- Oui, bien que je m'en passerais facilement. Tu prends la relève ?
- Bah tiens, tu me refiles le bébé ?
- Absolument. »
Sur ces mots, il se leva de la chaise et se dirigea vers sa chambre. Maria récupéra donc le bureau en soupirant.
« Bon, au boulot... »
La blanche, dans le bureau, fit son rapport sans rien omettre, y compris leurs petits accidents de parcours.
Kurtz ferma la porte de sa chambre en soupirant. Il sortit un cristal caché dans son sac. Mais ce cristal était d'une toute autre qualité comparé au cristal déjà cher, mais bas de gamme qui circulait sur le marché noir pour environ 2 000 sylvs. Celui que possédait l'ancien policier valait au bas mot 10 000 sylvs. Il l'infusa de sa magie et l'objet diffusa une faible lueur bleue.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro