15 - Dévergondisation
« Ces quatre emplacements devaient conserver quatre amulettes : une du vent, une du feu, une de l'eau et une de la terre.
- Whut ?
- Enfin, je pense.
- D'où tu sors ça en mode no pression ?
- Je sais pas.
- Bon bah génial, il faut qu'on retrouve les amulettes pour le coup.
- Yep.
- Ça ouvre peut-être quelque chose.
- Encore.
- Vois le bon côté des choses, on voit des choses magnifiques et hors normes ici.
- Moi je rêve d'un peu de normalité.
- Allez viens on va les chercher, va. »
Il n'a pas l'air convaincu... Il commence tout de même à trainer les pieds hors de la chapelle. Je comprends que ça le tracasse mais on ne va pas rester ici éternellement. Haha, bien essayé ! Foutue conscience bien trop optimiste. Être réaliste reste justement la seule chose réelle ici. Autant ne pas se voiler la face.
Ça y est. J'ai le moral dans les chaussettes.
Je vais faire mes recherches près de la cascade pour débuter, avec la conviction d'une tortue pour remporter une course de lévriers. Le sable devient alors une roche poreuse. Typiquement volcanique. J'escalade avec attention le long de la cascade. Il faut que je fasse gaffe en descendant, la pierre est plutôt glissante.
Lorsque j'arrive au pied de la chute d'eau, je réentends la mélodie de la boîte à musique. Je chantonne. A vrai dire, je n'arrive pas à la retirer de ma tête. Je n'entends plus qu'elle, et pourtant le bruit de l'écoulement incessant de la cascade fait un sacré boucan. Je m'éloigne de l'eau tombante sur une plage boueuse. Boueuse ? La musique devient plus insistante, comme si elle me poussait à aller dans cette direction.
Je suis aveuglée par une lumière assommante. Un fragment d'amulette scintille au milieu de ce vacarme et le chant du mécanisme du temple de Cerbère semble provenir de l'objet. Tout s'arrête. Tout est net. Je glisse avec dégoût mon bras entre deux roches embourbées dans la terre qui ressemble plus à de la bouillasse. L'amulette de la terre est là. Enfin je crois. Un petit arbre est dessiné dessus, ça ne peut qu'être ça ?
Je suis un peu désorientée par ce qu'il vient de se passer, mais je reste concentrée. Elle est coincée dans un morceau de roche. Il me faudrait un outil me permettant de casser la pierre. Réfléchis, réfléchis ! Je dois trouver un moyen de la sortir de là. Rien à faire, je cherche mais en vain. Pour ça je devrai peut-être m'adresser à Will ? Mais bien sûr ! Il pourrait la décoincer avec son couteau, vu que la roche s'effrite assez bien, ça devrait convenir.
« WILL !!??? RAMENE TON BOULE S'IL TE PLAÎT.
- Qui chamboule.
- Nani ?
- Mon boule qui chamboule.
- Roooh t'es lourd !
- C'est vrai qu'il pèse mais au moins il est bien bombé héhé.
- Vraiment TRÈS lourd.
Je soupire. Il m'épuise. Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter cette démo de twerk en contre plongé du haut de la cascade ? Nan mais vraiment ? Bref, peu importe.
- Tu peux descendre ?
- Avec plaisir. Au fait, maintenant tu me dois dix euros.
- Et je puis savoir en quel honneur ?
- Je fais pas de danse gratuite.
- Oh mais tu l'as fait de si bon cœur.
- Ouais mais faut bien que j'arrondisse mes fins de mois moi.
- Je l'ai pas demandé en plus !
- Ouais mais t'as pas détourné le regard.
Bon il marque un point. Je l'avoue. Mais j'ai rien réclamé à la base, juste un petit coup de main. D'ailleurs ! Il faut qu'il me la décoince. Non, pas mon balai dans le cul, je parle de l'amulette. Mais qu'est-ce qui m'arrive ? Pourquoi je deviens débile ? Will est en train de déteindre sur moi c'est pas possible !
MAIS SI C'EST POSSIBLE AVEC LA CARTE KIWIII ! HIHIHI
***
Chapitre spécial rigoulou à la fin parce que c'est les vacances et parce que je suis d'humeur fofolle huhuw -*3*- (oui mon humour est bas, rab lé rats jeux B/ ). J'espère que la fiction vous plé et que c'est pas trop cucul la pralinoise. Bisus mes patapoufs <3
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