La Danse des Lames
Bonjour ! Oh là ! Autant de retour pour seulement un chapitre '-' Je vous fait pleins de câlins merci beaucoup ! Voilà le chapitre 2 écrit au ¾ depuis presque une semaine mais que je n'arrivait pas à terminer, et encore maintenant la dernière partie ne me plais toujours pas, mais bon... Je la laisse à votre jugement.
Ah oui aussi, ce que fait Newty n'est pas bien ne le faite surtout pas.
Câlins à tous les followers, Reviteur et Favoriteurs !
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La danse des lames
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Il n'en pouvait plus de sourire.
Ça avait commencé dès qu'il était sortie du grenier. Il avait dû se composer un masque de joie factice pour ne pas inquiéter les autres, alors que la seule chose qu'il voulait faire c'était de s'enfuir en courant loin d'ici, et d'oublier l'horrible nom graver à vie dans sa peau. Mais évidement ça ne pouvait pas être aussi simple. Alors il avait juste enveloppé son poignet dans un foulard. A défaut de pouvoir effacer le tatouage, il pouvait toujours le cacher, et faire croire aux autres qu'il voulait juste garder le secret de son compagnon d'âme jusqu'à se qu'il lui annonce lui même. Et les autres avaient cru à son mensonge. Ils croyaient toujours ces mensonges.
La seule au courant de la situation était Sonya évidement, elle savait que la façade qu'il affichait en permanence devant leurs amis n'était que du vent et qu'au fond il souffrait atrocement. Elle avait elle aussi recouvert sa marque d'âme d'une bande de tissu. Déjà car c'était quelque chose d'assez personnelle, mais aussi et surtout pour que les autres ne posent pas de question sur Newt s'il était le seul à masquer son tatouage.
Ils étaient sortit ensemble du grenier, leurs mains entrelacées dans un geste d'apparence fraternel, mais qui en réalité était bien plus que ça. Sonya tentant de faire passer tous le soutient et l'amour qui lui était possible en serrant la main de Newt dans la sienne, pour ne pas que son frère ne flanche. Qu'il affronte cette nouvelle épreuve avec le même courage dont il avait fait preuve pour surmonter les autres. Et il en avait passé des épreuves. Toujours à cause de la même et unique personne.
Le week-end était passé, bien plus vite qu'il ne se l'était imaginé. Gally et les autres n'avaient absolument rien remarqués et ils avaient fait la fête jusque très tôt le dimanche matin. Puis ils étaient tous allaient se coucher et à son grand soulagement, Newt était trop saoul pour pouvoir rêver de son tourmenteur. Alors il avait juste tous oubliés.
Jusqu'à son réveil où les souvenirs lui était revenu beaucoup trop violemment, il avait faillit craquer mais la présence de ses amis encore endormit tout autour de lui l'en avait dissuadé. Il c'était recomposé le faux sourire qu'il portait en permanence et la journée s'était écoulée calmement et lentement, les esprits encore trop embrouillés par l'alcool les faisant plus ressembler à des zombies qu'à des êtres humains. Et, pour la première fois de sa vie, Newt avait été heureux d'avoir la gueule de bois. L'affreux mal de tête l'empêchant de se concentrer sur un même sujet plus de deux minutes d'affilés, il avait plutôt bien réussi à éviter de penser au problème.
Mais maintenant que le lundi était arrivé, et avec lui la reprise des cours, il ne se passait pas un seul instant sans qu'il y pense. Il tentait tant bien que mal de cacher son mal être, mais il n'en pouvait plus de sourire alors que la seule chose qu'il voulait faire c'était s'isoler un peu du reste du monde. Pour les quinze ou vingt ans à venir.
Il avait profité de la pause déjeuner pour s'éloigner un peu des autres. Il s'était dépêché de manger, sachant très bien que son meilleur ami ne pourrait jamais finir son repas aussi rapidement que lui. Gally était un sportif, il avait besoin de trois fois plus de nourriture que lui, petit blondinet chétif. Alors il s'était esquivé, laissant les autres finir de manger tranquillement et ignorant le regard de reproche que lui lança Gally. Il savait très bien que c'était faux, il ne lui en voulait pas vraiment de s'enfuir comme ça. Le châtain ne lui en voulait jamais. C'était le garçon le plus compréhensible qu'il connaissait. Beaucoup de personne avait peur de l'approcher à cause de sa carrure impressionnante, mais en réalité Gally était un superbe ami, compréhensible, sympathique, un peu trop protecteur parfois mais il restait une personne formidable.
Newt déambula dans les couloirs, vides à cette heure-ci. Il avait abandonné son semblant de sourire qui trompait tout le monde sauf lui même. Il ne savait pas vraiment où aller et marchait sans but précis. Il lui restait plus d'un quart d'heure de tranquillité avant que le self ne déverse son flot d'étudiant qui viendrait remplir les couloirs, les rendant presque impossible à traverser pour une personne qui n'y était pas habitué. Newt, lui était un de ces habitués, il avait entamé sa troisième année au lycée quelques mois plus tôt, entrant en Terminal Scientifique. Pour le plus grand bonheur de sa mère qui depuis toujours rêvait de le voir devenir un grand médecin. Même si lui ne voulait absolument pas en être un. Il avait toujours eu peur des docteurs et de toutes leurs pratiques qu'ils lui faisaient faire à chacune de ses trop nombreuses visites. Et son passage à l'hôpital n'avait rien arrangé, transformant cette peur en une véritable phobie pour tous ce qui avait trait à la médecine. Il n'avait aucune idée de se qu'il allait faire à la fin de l'année mais redoutait déjà la confrontation qu'il allait avoir pour faire comprendre à sa mère qu'il ne suivait pas la voie qu'elle lui avait choisie.
« Salut la boiteuse ! »
Perdu dans ses pensés, il n'avait pas entendu les pas se rapprocher dans le couloir. Son corps se figea en entendant sa voix à la fois chaleureuse mais, il le savait, teintée d'une méchanceté sans nom. Une sueur froide coula le long de son dos et il se mordit la lèvre, appréhendant déjà les prochaines minutes. Et alors qu'une main autoritaire lui empoignait les cheveux pour lui tirer la tête en arrière, lui tordant le cou, il croisa le regard de l'autre et sentit une immense boule de chaleur exploser dans son ventre en un millier de tourbillons. Ça c'était nouveau, et il détestait ça.
« Thomas. » Grogna-t-il malgré la position inconfortable qu'il lui imposait. « Quelle joie de te revoir après ce si long week-end sans voir ton sublime visage. »
L'ironie était perceptible dans sa voix et l'autre garçon ne la manqua absolument pas. Il raffermit sa prise sur les cheveux blonds de sa victime et le tira d'avantage vers lui, manquant de le faire basculer en arrière. Newt dût faire deux pas à reculons pour maintenir son équilibre et il ne le retrouva que quand il heurta l'épaule du brun. Son traître de corps, frissonna au contact et il maudit cette foutue marque d'âme qui l'obligeait à ressentir toutes ces émotions idiotes que ressentirait quelqu'un d'amoureux au contact de l'élu de son cœur. Sauf que Thomas ne le serrait jamais. Il était la personne qu'il détestait le plus au monde et, quoi qu'en disent les mœurs, il ne se lirait jamais à lui. Qu'importe si ça le condamne à être seul pour le reste de sa vie.
Alors il attrapa le poignet qui lui tirait sur les cheveux, le serra assez fort pour réprimer le frison que le contact de leurs deux peaux déclencha dans le bout de ses doigts, se retourna face à lui et planta son regard le plus noir dans celui de son agresseur. Les yeux ambrés fixés sur lui, firent manquer un battement à son cœur et il dût se mordre très fort la langue pour empêcher son visage de prendre une teinte pivoine. Il lui fut impossible de soutenir son regard plus d'une demi-seconde et il baissa les yeux sur le sourire cruel du brun.
« Lâche. Moi. » Articula lentement Thomas.
Une peur glacial remplaça la douce chaleur dans son ventre et Newt libéra aussitôt son poignet. L'autre tira plus fort sur les mèches blondes mais Newt réussit à ne rien montrer de sa douleur, il n'allait pas lui faire ce privilège. S'il y avait bien un truc qu'il avait comprit depuis que Thomas était entré dans sa vie, c'était que plus il montrait sa souffrance, plus le brun prenait plaisir à lui faire du mal.
Il aimait bien avoir toujours le contrôle de la situation, adorait l'impression de domination qu'il exerçait sur le blond mais paradoxalement appréciait aussi qu'il lui tienne tête. Ça lui permettait, et ça Newt l'avait comprit bien trop tard, d'assouvir encore plus sa domination sur sa victime en la rabaissant encore plus. Mais maintenant, si Newt ne lui répondait pas ou tentait de s'enfuir il se vengeait en le blessant plus encore.
« Oh je pensais que tu voulais qu'on se tienne la main. » Répondit le blond, sarcastique.
« C'est toi la tapette, pas moi. »
Thomas relâcha sa prise et fit lentement glisser sa main dans les cheveux blonds, comme s'il lui faisait une douce caresse. Mais Newt savait que c'était loin d'en être une. Les doigts longèrent sa chevelure jusqu'à sa nuque qu'ils agrippèrent violemment. Et cette fois il ne put retenir une grimace de douleur, qui agrandit le sourire de Thomas. Il rapprocha brusquement Newt de lui, leurs fronts manquant de se cogner, et plongea ses yeux pétillant d'une malice malsaine dans ceux du plus âgé.
« Tu te souviens de ton très chère ami Aris ? » Persifla-t-il le sourire aux lèvres.
« Je me souviens très bien que tu m'avais forcé à sortir avec lui, pour que je lui brise le cœur quelques semaines après. » Marmonna Newt en détournant le regard.
Son propre cœur allait bientôt se briser lui aussi, si l'autre restait aussi près de lui. Son corps mourrait d'envie de se jeter sur les lèvres du brun pour les embrasser, alors que son esprit, lui, voulait les lui arracher. Avec les dents. Le mélange entre la colère, le désir, la tentation et la peur était vraiment affreux. Il avait envie de vomir tellement il se dégouttait de ressentir ce genres de choses. Il détestait ce type bordel ! Il ne pouvait pas vouloir l'embrasser !
Thomas éclata de rire et les entrailles de Newt se nouèrent, mais il ne savait pas si c'était d'appréhension ou à cause de se foutu lien d'âme. Le brun lâcha enfin sa nuque et fit glisser son bras sur ses épaules, le tenant comme le ferrait un ami. Et juste à ce moment des élèves arrivèrent dans le couloir. Newt ignorait comment il faisait, mais à chaque fois, l'autre changeait de comportement une seconde avant que d'autres personnes arrivent. Ainsi il conservait aux yeux des autres l'illusion que Newt et lui étaient de bons amis. Et son illusion était tellement convaincante que tout le lycée les pensaient proches et ignorait complètement ce qu'était leur véritable relation.
Il continua de rire comme si le blond lui avait raconté une blague et Newt ne put s'empêcher de soupirer devant son cinéma. Automatiquement le bras se serra autour de son cou et il hoqueta devant le brusque manque d'air, bien que ce n'ai durée qu'un bref instant. Thomas se pencha vers lui et ses lèvres effleurèrent son oreille comme s'il s'apprêtait à lui révéler un secret, et cette fois, Newt rougit en sentant le souffle irrégulier du brun contre sa peau.
« Oublis pas, un seul mot à mon père, et ta mère peut dire adieu à son travail, son argent et sa petite vie tranquille. » Murmura-t-il tout doucement, se délectant de chacun de ses mots. Ces mots qui lui assurait le pouvoir sur le blond depuis maintenant près de cinq ans.
« Oh salut Tommy ! » S'exclama une voix forte, que Newt reconnu aussitôt.
Il soupira discrètement, de sorte à ce que seul Thomas puisse s'en rendre compte, soulagé de l'arrivé de son meilleur ami. Le brun tourna la tête vers le nouvel arrivant et les autres mecs qui le suivait et leur sourit.
« Salut Gally, tout le monde. »
Newt en profita pour échapper à l'emprise de son bras, sachant très bien que le brun n'oserait faire rien en présence de leurs amis. Parce que oui, en plus de le torturer à chaque occasion qui se présentait à lui, il poussait le vis jusqu'à faire croire aux autres qu'il faisait partie de leur groupe de potes. Tous ça dans le seul but d'avoir le plus de pouvoir possible sur le blond.
« C'est dommage que tu sois pas venu à l'anniv' de Newt ce week-end, c'était vraiment cool ! »Continua Gally, sans se douter un seul instant que s'il était arrivé quelques minutes plus tôt, il aurait trouvé Thomas entrain de faire souffrir son meilleur ami.
« L'anniversaire de Blondie ? » Répéta Thomas en tournant la tête vers le susnommé. « J'étais pas au courant. »
« Hum... Tu m'avais dit que t'avais un truc de prévue ce week-end. » Mentit Newt en se rapprochant discrètement de Gally. Il avait très bien entendu le reproche dans la voix du brun et avait un peu peur des représailles.
« Ah oui c'est vrai. » Dit-il d'un ton si calme que Newt frissonna d'anticipation, ça n'annonçait rien de bon pour lui.
« C'était vraiment cool en tout cas. » Reprit Gally sans se préoccuper une seule seconde de l'étrange regard que le brun adressa au blond qui avait tourné la tête pour ne pas y faire face. « Et maintenant Newty est grand et il connaît le nom de l'heureuse élue ! » Annonça -t-il joyeusement.
Il attrapa le bras de Newt où sa marque d'âme était recouverte d'un foulard ocre, et l'agita dans tous les sens comme pour prouver ses dires. Newt se raidit en voyant le regard fixe de Thomas sur l'étoffe. Il ne devait en aucun cas découvrir que c'était son prénom qui était tatoué sur son poignet, sinon s'en était fini de sa vie. Définitivement.
Il récupéra brusquement son bras et quand il releva les yeux, il vit pour la première fois en cinq ans, Thomas le regarder dans les yeux, sans que le moindre sourire viennent étirer ses lèvres.
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~oOo~
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Il claqua brutalement la porte derrière lui. Le reste de la journée avait était tout simplement affreuse. Thomas ne l'avait pas lâché des yeux et à chaque fois que leur regard se croisaient, Newt sentait son cœur faire d'horribles bonds dans sa poitrine. Le pire c'était qu'il avait l'impression que chaque parcelles de peaux que Thomas avait touchées, était maintenant sclérosées, froides, insensibles et n'espéraient plus que le brun les frôlent de nouveau pour leurs redonner un peu de vie et de chaleur. Son corps réclamait la présence du brun, ses yeux ne le quittaient plus et a chaque fois que quelqu'un osait s'approcher de son âme sœur, une nouvelle lame glacée s'enfonçait profondément dans sa poitrine.
Et son esprit voulait s'enfuir le plus loin possible de ce cauchemar. Il avait l'impression de devenir fou, entre sa raison qui lui disait de s'éloigner le plus possible de Thomas et son cœur qui ne souhaitait que le retrouver pour lui avouer son amour.
Newt donna un violent coup dans le mur. Non ! Ce n'était pas de l'amour ! Juste de la manipulation mentale à cause de cette putain de marque d'âme. Ça ne voulait rien dire, tous ce qu'il ressentait n'était pas réel, c'était dût aux hormones générées par son cerveau pour qu'il reconnaisse son âme sœur et crée le plus vite possible le lien entre eux deux. Mais il était plus fort que ça, il n'allait pas se laisser dicter sa vie par se foutu instinct que la marque lui faisait subir.
Au départ les âmes sœur n'était qu'une invention de la nature pour que chacun reconnaisse le plus facilement possible la personne qui avait la meilleur génétique afin de créer une descendance supérieure. Mais maintenant que la civilisation s'était développée, les couples n'avaient plus besoin d'assurer une bonne descendance. Ils n'avaient plus à lutter contre les éléments, les famines où les maladies et depuis presque cinquante on voyait même se créer des couples de deux femmes ou de deux hommes, la génétique n'avait plus rien à voir là dedans.
Maintenant sa seule utilité était de créer ce lien si spécial entre deux êtres. Le lien était différent d'un couple d'âme à l'autre, il permettait de toujours savoir où se trouvait son partenaire, de connaître son état physique et moral et dans certains cas il était dit que les deux âmes sœurs pouvaient communiquer par télépathie. Mais en dehors de ça, le lien était surtout un moyen d'assurer une fidélité et un amour presque éternel. Un des quelques moyens de le briser était la mort, mais rare était les couples qui voulaient le rompre. Après tout les âmes sœurs étaient censé s'aimer pour l'éternité.
Il y avait des marginaux qui refusaient la marque d'âme, décidant eux même qui ils souhaitaient aimer, mais ils étaient rejeté par le reste de la société, et souvent l'amour entre deux personnes qui n'étaient pas liées ne durait jamais très longtemps. Et finissait souvent très mal.
Et puis il y avait les sans-âmes, ceux qui rejeter complètement leur âme sœur et vivaient en semblant de vie, morne et dépourvu de bonheur. Il n'était pas possible d'être heureux loin de son alter-ego.
Mais quoi qu'en dise les autres, même s'il risquait de finir seul jusqu'à la fin d'une vie qui ne voudrait même pas la peine d'être vécue, Newt ne pouvait pas accepter de lier sa vie à celle de Thomas. Il lui avait fait bien trop de mal pour qu'il n'ai simplement qu'a fermer les yeux et tous oublier.
Il bougea doucement ses doigts endolories par son coup contre le mur. La douleur lui permit d'oublier pendant un bref instant tous cela. Il voulait juste se réveiller de se cauchemar, effacer ce nom synonyme de haine qui était maintenant tatoué sur sa peau pour le restant de ses jours. Alors il attrapa le couteau le plus proche et fit lentement glisser la lame le long de son poignet, rayant en une fine ligne rouge le nom de son âme sœur.
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Avant que vous ne me criez dessus : Oui ! Dans le livre le premier à l'appeler Tommy c'est Gally !
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