Simthé, madame Bloomberg & le procès
Il n'en faut ni un, ni deux pour que le latino ce dresse rapidement les poings serré. Il a compris que le fautif n'est pas Tristan mais bien la génitrice de son défunt ami. Cependant, le coréen lui tient le bras et l'intime de ce rasoir. Cette partie du procès doit ce finir, tout le monde doit avoir le cœur léger et avoir des réponses à ses questions. Mais malgré l'intervention de Park. Les regards ce sont déjà détournés vers eux, interloqués.
Il ce racle immédiatement la gorge et ce rassoit aussi rapidement. Madame Bloomberg hoquette, puis joint ses mains, larmoyante en observant le juge.
— Peut-être, peut-être qu'il est tombé accidentellement. Peut-être même qu'il a été poussé.
À la suite de ces mots, un nouveau silence s'abat, seul la voix du coréen transperce les lieux. S'en est trop pour lui. Il a le cœur déjà serré de ce qu'il dira. Madame Bloomberg ne peut pas, elle ne peut pas après avoir abusé du morale de son fils insinuer que l'un de ses amis ait pu le tuer. C'est inconcevable.
— Madame, vous ne pouvez pas insinuer ça. Ethan s'est suicidé, par votre faute. Ni Ben, ni moi ne l'avons poussé.
La femme ouvre et ferme sa bouche mainte et mainte fois avant de hocher lentement sa tête. Elle comprend l'agacement du coréen. Elle vient tout de même d'insinuer que l'un des deux adolescents a sûrement tué son fils. Alors, elle ce prend la tête et observe le bois de la table jusqu'à ce que le juge Simthé lui redis quelque chose.
La lumière qui éclaire la pièce s'assombrit de plus en plus. Ils ont passé tellement de temps ici. Tout le monde est exténués, à bout, fatigués. Les langues ce délient facilement, et tout le monde est de plus en plus irritable. Chez les adolescents, la panique qui les rongeaient au début s'est peu à peu changé en une fatigue exténuante. Pour la plupart, ils sont à peu de ce laisser tomber de sommeil dans le tribunal. Cependant, le juge continue de poser des questions. Il lui en pose même plus qu'à ceux passé précédemment. Après tout, c'est madame Bloomberg la clef de ce mystère. Alors c'est logique. C'est normal que le juge la croule de questions. Finalement, c'est bien elle la suspecte, ce ne sont pas ses amis mais bien elle.
Alors, après avoir finit la moitié des questions griffonnées sur une feuille posé ici ou là. Il lâche un long soupire. Il scrute les mines fatigués de tous. Il a encore plus de mal à voir avec ce fichu voile sur les yeux.
— Mais je dois être honnête avec vous.
Simthé observe alors la femme, plaqué à ses lèvres.
— Je n'ai jamais aimé Ethan comme j'aime Cécilia.
Aucun bruit dans l'assemblée, après tout, ce fut si évident.
Puis, elle leur a expliqué. L'un des dégoût qu'elle a éprouvé pour son fils car, il ressemblait beaucoup trop à son père et n'avait rien de sa mère. Il n'était ni roux, ni trop blanc et il n'avait ni la peau lisse. Il n'avait, aussi, ni les lèvres pincés et ni ce regard emplit d'animosité. Quand madame Bloomberg voyait son fils, elle ne ce voyait pas. Ça l'a souvent peiné, puis après ça l'a irrité plus que tout. Et peut-être qu'indirectement, c'est à cause de ça qu'elle l'a si souvent brimés.
— Vous haïssez votre mari ?
— Je ne l'ai même pas choisi.
Simthé hoche juste de la tête tout en cherchant dans divers feuilles ce qu'il dira par la suite. Puis elle a encore ajouté qu'elle avait voulu le voir médecin ou scientifique et non en tant que poète. Cette femme est passé d'exécrable à agréable en si peu de temps. On sent le remord qui la ronge. Malgré que son affection pour son fils n'était pas sans limite, elle l'aimait quand même beaucoup. Comme tout parent, elle voulait ce qu'il y'a de mieux pour son unique fils. Sa mèche rebelle revient sur son front bombé baigné de transpiration. La partie de madame Bloomberg tend de plus en plus. Tout le monde est fatigués, aucun n'a la force de rajouter quelque chose.
— Mais, madame Bloomberg, demande alors Simthé en fixant la rousse, pourquoi avez vous ri au début ? Qu'avez-t-il de si drôle pour rigoler pendant le procès cherchant à trouver les bourreaux de votre fils ?
Elle explique alors que pour décompresser, pour éviter que son stresse ne submerge tout, elle tombe hilare dans le rire. Certains haussent des sourcils puis plus rien. Pour la troisième fois, le juge Simthé demande à tout le monde de quitter les lieux. Ils ce mettent à la queue, et ce dirige vers la sortie. Le regard de plusieurs s'attardent sur le brancard, mais aussitôt ils s'en détournent.
Une fois la porte refermée derrière elle, Klaudia dit alors, d'un ton presque effacé :
— Les Bloomberg sont plus humains que je ne le pensais.
— Comment ça, questionne rapidement le coréen.
— Depuis petite on m'inculque que, comme les Bloomberg ont de l'argent, ils sont plus heureux que nous et que ce sont des personnes démunies de sentiments quelconque. Et pourtant, s'étrangle-t-elle, pendant tout le procès ils ont été les plus émotifs.
— L'argent ne rend pas heureux, au contraire, répond sèchement Adam, en serrant puis déserrant sa mâchoire.
Klaudia ouvre puis ferme sa bouche sans savoir quoi rajouter. C'est une grande bouffé d'air frais qu'ils ce prennent. Sur les quelques vitraux qui montrent vers l'extérieur on peut s'apercevoir qu'il ne va pas tarder à faire nuit. Les quatre adolescents ce demandent si leurs parents ne s'inquiètent pas et espère intimement que ces derniers ont ou seront rassurés. Puis, devant eux, passent les Bloomberg, les trois. Les pas de Cécilia sont grand, pressés. Elle fait de grand geste devant ses parents, elle qui il y'a peu était en pleure. Elle tape du pied, grince des dents et s'étrangle de plus en plus. Elle semble très remontée. Un moment son doigt pointe sa mère puis après son père. C'est comme ça pendant une dizaine de minutes, puis, après un bruit sourd ce fait entendre. Quand les regards ce pose sur la famille néerlandaise, on peut apercevoir le visage irrité de madame Bloomberg ainsi que son bras mi levé. Puis, en attardant son regard sur la fille on peut voir que cette dernière a la joue rougit. Emplit d'incompréhension, l'adolescente murmure des choses à l'attention de cette dernière. Les yeux rouges et ce tenant la joue teintés. Elle ravale rapidement ses larmes, passe devant sa mère, puis son père avant d'aller plus loin en consultant son téléphone. Ce procès met tout le monde dans de vifs émotions. Tout le monde est tout émoustillés, sans dessus dessous. Ils attendent tous avec hâte le verdict finale.
Pendant ce temps, dans la salle. La mince couche d'air nouvelle a permis aux avocats de mieux réfléchir. Ils ont chacun prit la tache d'écrire ce qui a été dit. Ils n'ont même pas fait les avocats aux cours de ce procès. Ils ce rassemblent autours d'une des tables en bois. Les trois avocats assis, le juge debout dans sa longue robe noir et ne voyant rien – ou plutôt presque rien. De nombreuses feuilles jonchent la tables, certains sont même au sol comme de vulgaire chiffon. Beaucoup plus sérieux que lors du procès le juge lit attentivement les feuilles, une fois, deux fois et puis trois avant d'émettre un certains avis. Ça fuse, ça crie et ça conteste. « c'est beaucoup trop », « c'est trop peu » peut-on alors entendre. Pendant que deux ne sont pas d'accords, un et le juge sont plus que d'accord, et certaine fois c'est l'inverse, voir même trois sont d'accords mais pas le juge. Des idées sont donnés, d'autre rejeter. On prend en compte l'âge de certains, les antécédents des autres. On lit et relit ce qui a été dit. On griffonne sur la feuille les choses utiles comme inutiles, on barre, réécrit au propre et on le fait pendant plusieurs minutes qui comment à devenir une heure insupportables pour les personnes à l'extérieur de la pièce. Puis un des avocats prend la parole afin de pouvoir savoir si c'était possible de mettre le verdict pour un ou deux jours plus tard. Chose que le juge a directement refusé. Pour lui il est impensable qu'on remette à plus tard le verdict de ce procès. La réponse doit être donné quand la blessure est encore fraîche, récente.
LAISSEZ
LES
MOURIR
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